MOINS DE 5% POUR UN OBJECTIF DE 20% EN 2017
POLITIQUE DES ENERGIES RENOUVELABLES AU SENEGAL

Un atelier de deux jours portant renforcement de capacités des acteurs des médias sur les questions liées aux énergies renouvelables, réunit depuis hier, mercredi 22 juin, à Dakar représentants des medias du Ghana, du Nigéria, du Bénin, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire aux fins de bien communiquer sur les enjeux réels dudit secteur, comme alternative au déficit énergétique et gestion durable de l’environnement.
Que de chemin à parcourir en matière de politique des énergies renouvelables au Sénégal pour une visée de 20% en 2017! A ce jour, cette volonté politique est à moins de 5% de réalisation. Mais tout compte fait, la tutelle s’y démène ardûment pour atteindre les objectifs assignés par le Chef de l’Etat et dûment consigné dans la lettre de politique sectorielle du département. «L’intérêt que le gouvernement porte aux énergies renouvelables se traduit d’abord par le rajout du ministère devenu ministère de l’Energie et du développement des énergies renouvelables. Et dans l’orientation de cette politique des énergies renouvelables, le chef de l’Etat a fixé un objectif d’introduction de 20% d’énergies renouvelables dans le parc de production à l’horizon 2017. Et aujourd’hui, nous sommes à moins de 5%. Donc, en deux ans nous sommes tenus de porter ce taux à 20%. Nous sommes en train d’exécuter un ensemble de programmes libellés dans le pipeline. Et d’ici la fin de l’année nous allons réceptionner deux à trois centrales solaires», rassure Mor Ndiaye Mbaye, directeur de cabinet du ministère de l’Energie et des énergies renouvelables.
Il l’a fait savoir hier, mercredi 22 juin, à Dakar, en marge de l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité des journalistes sur les enjeux des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, organisé par la Commission de la Cedeao, en collaboration avec le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (Cereec). Ledit atelier de deux jours (22-23 juin) auquel prennent part des représentants des medias de cinq pays (Ghana, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal), vise à renforcer les capacités des acteurs des medias sur les questions liées aux énergies renouvelables.
Aux yeux du directeur de cabinet, l’enjeu est de taille pour les communicateurs d’être «outiller aux fins de comprendre les technologies utilisées dans les énergies renouvelables et le défi à double enjeux à savoir le déficit énergétique et la préservation de l’environnement» a-t-il expliqué.