POINTE DE SARENE
200 milliards attendus d’un privé pour financer ce projet touristique phare pour le Plan Sénégal émergent

Pointe-Sarène, l’un des projets touristiques phares du Plan Sénégal émergent, est aujourd’hui à l’état d’aménagement. Au cours d’une visite ce dimanche du ministre du Tourisme, Bocar Ly, directeur général de la Sapco, a annoncé que 200 milliards de FCfa d’investissements privés sont attendus sur le site où les premiers réceptifs seront exploités mi-2019.
Le coût global de l’aménagement du site de Pointe-Sarène tourne autour de 15 milliards de FCfa et, pour les investissements, au moins 200 milliards d’investissements privés sont attendus sur le site. Il y est prévu, selon Bocar Ly, 1.600 clefs d’hôtel, la construction d’un centre commercial, de villas, d’activités de loisirs pour avoir une station complète. Il y sera également installé un parc animalier avec des animaux en semi-liberté qui jouxte le site qui fait 2.500 hectares.
Bocar Ly indique que les études réalisées à Pointe-Sarène prennent en compte les erreurs et réussites de la station de Saly. Dans cette phase d’aménagement, les travaux en cours concernent la construction d’un château d’eau, la voirie, le réseau d’assainissement, l’adduction d’eau et l’électrification. D’ici douze mois, a assuré M. Ly, la première tranche des travaux sera finalisée.
Actuellement, la Sapco est en phase de négociation avec plusieurs investisseurs intéressés par le projet. Ainsi, a-t-il noté, deux à trois contrats ont été déjà signés. « Pendant que les travaux d’aménagement se feront, les investisseurs vont entamer les travaux de construction des réceptifs. Nous pensons que d’ici mi-2019, on aura les premiers réceptifs qui seront exploités sur ce site de Pointe-Sarène », a assuré Bocar Ly. Le site touristique de Pointe-Sarène va ouvrir le développement de Mbodiène, un autre projet touristique d’envergure.
« La proximité des deux sites fait que dès qu’on démarre à Pointe-Sarène, Mbodiène étant plus grand et attractif, pourra prendre son envol. On a eu de la Banque mondiale un financement pour réactualiser les études sur Mbodiène et constituer un dossier d’appel d’offres international et aller capter les gros investisseurs qui cherchent des projets structurants », a-t-il expliqué. Par ailleurs, a-t-il fait savoir, la Sapco travaille à développer sur Joal le tourisme de santé qui s’intègre avec l’environnement de cette localité. « La langue de terre de Joal est une zone sensible. Nous travaillons avec des partenaires pour développer le tourisme de santé qui s’adapte aux réalités géographiques de la zone », dit-il.