UN TAUX DE CONSOMMATION DE 20 KILOS A L’HECTARE
Le Sénégal a un taux moyen de consommation d’engrais qui tourne aux alentours de 20 kilogrammes à l’hectare. Alors que dans les pays développés, c’est plus de 100 kg à l’hectare.

En assemblée générale constitutive hier, lundi 30 décembre, pour la création de l’Association des professionnels de l’engrais du Sénégal (Apesen), les acteurs ont fait l’état de la situation du marché de l’engrais. Selon Abdoulaye Dièye, vice-président de l’Apesen, le Sénégal a un taux moyen de consommation d’engrais qui tourne autour de 20 kilogrammes à l’hectare. Alors que dans les pays développés, ce taux est de 100 Kg par hectare.
Le Sénégal a un taux moyen de consommation d’engrais qui tourne aux alentours de 20 kilogrammes à l’hectare. Alors que dans les pays développés, c’est plus de 100 kg à l’hectare. C’est du moins ce qu’a fait savoir Abdoulaye Dièye, vice-président de l’Association des professionnels de l’engrais du Sénégal (Apesen) et par ailleurs responsable de vente engrais Ics Endorama. Il s’exprimait hier, lundi 30 décembre, lors de l’assemblée générale constitutive de cette association. Il ajoutera que le Sénégal a une consommation en engrais qui tourne autour de 176 mille tonnes par an et occupe la 6ème position au niveau de l’Afrique de l’Ouest. « Donc, il y a une marge de progression énorme au niveau du Sénégal par rapport à la consommation d’engrais même si on reconnait les efforts qui ont été faits par le gouvernement pour permettre au maximum de paysans de disposer de l’engrais, à travers le programme de subvention », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, l’engrais est reconnu comme un élément important pour améliorer la productivité agricole. Donc, si ce taux d’utilisation est faible, notre production agricole reste encore faible. « Ce sont les enjeux auxquels nous sommes confrontés. Nous allons voir comment améliorer cette performance de l’agriculture à travers des intrants de meilleure qualité», soutient-il.
Pour participer à la promotion de l’utilisation de l’engrais au Sénégal, les professionnels de l’engrais ont créé une association dénommée Apesen. Cette nouvelle structure a pour principal objectif de professionnaliser davantage le secteur de commercialisation des engrais en regroupant l’ensemble des acteurs de la chaîne afin de pouvoir participer activement à l’élaboration des politiques agricoles nationales en vue d’une meilleure prise en charge de leurs intérêts et préoccupations d’un côté et de l’autre, afin de mieux pouvoir impacter le contenu des politiques agricoles nationales. « Notre ambition, c’est d’augmenter surtout le taux d’utilisation de l’engrais dans notre sous-région qui est le taux le plus faible au monde. Nous allons vraiment cibler la professionnalisation du secteur, faire en sorte que l’engrais soit distribué par des gens qui vivent de ça, qui en ont fait un métier. Le marché de l’engrais est énorme au Sénégal. L’Etat ne participe même pas à 20% des possibilités de consommation de l’engrais. C’est un marché en progression et je pense qu’on gagnerait à le développer », a fait savoir le président de l’Apesen Moulaye Kandé.