LE REAMOOC VANTE SON PROJET
La crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19 a bouleversé les enseignements dans les établissements d’enseignement supérieur en général et en Afrique francophone en particulier

Réunis les 6 et 7 septembre 2021 lors d’un colloque sur les «Innovations pédagogiques numériques et pistes de solutions aux défis de l’enseignement supérieur en Afrique», les membres du Reamooc ont expliqué les avantages du numérique en cette période de Covid-19, lors d’une conférence de presse virtuelle tenue hier.
La crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19 a bouleversé les enseignements dans les établissements d’enseignement supérieur en général et en Afrique francophone en particulier. Depuis quatre ans déjà, les douze institutions partenaires du projet Réseau africain de développement de Mooc pour l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur (Reamooc) œuvrent pour créer des dispositifs pédagogiques innovants. Les domaines concernés sont l’informatique, les sciences, la langue, les sciences de l’éducation, les sciences de l’ingénieur, agriculture, etc.
Hier, ses membres ont tenu une conférence de presse virtuelle lors du colloque sur le thème «Innovations pédagogiques numériques et pistes de solutions aux défis de l’enseignement supérieur en Afrique» qui a eu lieu du 6 au 7 septembre 2021. «Les Moocs sont des cours massifs, libres et ouverts. Un enseignant qui est dans sa localité pourrait effectivement s’inscrire aux Moocs si cela l’intéresse. Il fait toutes les activités du Mooc, donc ses capacités sont renforcées à partir du Mooc. Maintenant s’il veut avoir un diplôme, c’est à partir de ce moment qu’il pourrait payer», a expliqué Mamadou Sarr, ancien directeur du Centre de formation à distance à la Fastef, leader institutionnel de Reamooc Ucad.
Selon le coordonnateur du projet Reamooc, Libérat Ntibashirakandi, «il y a deux Moocs transversaux qui ont été développés et qui pourraient intéresser tous les enseignants du primaire, du secondaire». Il s’agit du «Mooc sur la pédagogie universitaire, notamment les méthodes d’enseignement, comment évaluer. Ce sont des thématiques qui seront abordées dans ce Mooc.
L’autre, c’est la scénarisation dans le cours, comment concevoir un enseignement». Les 17 Mooc qui ont été développés seront ouverts au public, principalement aux étudiants des différentes universités, dit-il. Il annonce également que la majorité sera lancée dès octobre, d’autres début novembre. Les retours des apprenants permettront d’améliorer ces Moocs. En fait, la technologie permet de charger les contenus et l’étudiant peut accéder aux contenus sans connexion. Quand il se connecte à internet, il y a une mise à jour automatique si jamais il y a des modifications éventuelles au niveau des contenus. Et toutes les évaluations des Moocs se font en ligne, sauf si la personne veut avoir un diplôme. Là il y aura une composition sur table.
En effet, il y a trois types d’évaluations. Il y a l’évaluation-diagnostic qui permet de vérifier si les prérequis sont maîtrisés pour aborder un cours, il y a l’évaluation formative qui permet aux apprenants de tester réellement si les objectifs d’un cours, d’un module ont été atteints ou pas. Et enfin la formation certificative, à la fin du cours.