LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Cheikh Yérim Seck libre
La pression de la presse a eu raison du réquisitoire du procureur de la République qui avait demandé au doyen des juges de placer sous mandat de dépôt notre confrère Cheikh Yérim Seck. Ce dernier était poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à officier de police judiciaire. Le doyen des juges d’instruction n’a pas suivi la volonté du parquet. A la suite de son face-à-face avec l’ancien journaliste de «Jeune Afrique», le juge l’a placé sous contrôle judiciaire. Mais l’instruction du dossier va se poursuivre. Le Synpics réitère sa solidarité agissante à notre confrère dont la qualité et le travail de journaliste lui ont valu cette épreuve. Pour le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé le journalisme ne pouvant aucunement s’exercer sans le respect des principes sacrosaints qui le guide, il en appelle à l’implication de toutes les forces vives de la nation pour que les espaces de liberté durement acquis par les doyens de la profession soient préservés. Yérim Seck qui s’est fendu d’un petit mot promet de se reposer avant de revenir sur ces deux jours d’épreuves.
L’armée lutte contre le trafic de bois
L’armée nationale est désormais engagée dans la lutte contre le trafic de bois. La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) renseigne que dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites de bois, une patrouille des soldats de la zone militaire 6 (Kolda) a saisi hier à 11h45 à Diamaye Kandialon, un village situé à 2 km au Sud-Est de Kabeum, deux motos, une tronçonneuse, deux bidons d’essence, un sac d’outillage et 4 troncs d’arbres découpés. Les trafiquants ont pris la fuite dès qu’ils ont aperçu la patrouille. La saisie a été remise à l’inspecteur des Eaux et Forêts de Sédhiou dans l’après-midi.
L’eau pour l’accès universel
Les populations de Dakar souffrent de la pénurie d’eau. Le chef de l’Etat a évoqué la question hier en conseil des ministres, précisément la maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel. A ce propos, Macky Sall a rappelé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises, afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national. Aussi, le chef de l’Etat demande la finalisation de l’évaluation de la réforme de l’Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydrauliques urbains en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau.
Le chef du village de Yeumbeul à la barre
L’affaire de démolition qui oppose le promoteur immobilier Mbaye Fall aux 234 habitants de la cité de Gadaye va connaître un autre rebondissement. Alors que le promoteur a déjà été condamné, L’AS a appris que Mbaye Fall a porté plainte contre le chef de village de Yeumbeul Ibrahima Diop qui lui aurait vendu le site litigieux qui lui a valu les déboires judicaires. On en saura davantage.
Lettre au Dgid
Le collectif Aar Sunu Suuf – Aar Sunu littoral qui regroupe une vingtaine d’associations et d’organisations de la société civile des banlieues de Guédiawaye, Yeumbeul, Malika et Tivaouane-Peul a saisi d’une lettre le directeur des Impôts et Domaines. Il proteste avec la plus grande détermination « contre l’accaparement du foncier et du littoral de leurs communes respectives». D’après ce collectif, « une certaine élite constituée de magistrats, syndicat des inspecteurs des domaines, maires, conseillers municipaux, politiciens et autres promoteurs, profitant des privilèges que leur offre une position au sein de l’administration, a fait main basse sur le foncer au détriment du reste de la population alors que ces dernières jouissent fondamentalement du droit d’accès aux terres de leur localité ». La gratuité du foncier pour cette oligarchie constitue, d’après les signataires, « une injustice et une violation sérieuse des dispositions légales. Par ce fait, la spéculation foncière prend une ampleur dramatique avec comme conséquence la détérioration de l’environnement et du cadre de vie durable. Le collectif Aar Sunu Suuf – Aar Sunu littoral informe Bassirou Samba NIASS qu’il usera de toutes les voies légales afin d’obtenir l’annulation de l’attribution de ces hectares de terre et qu’il mènera le combat pour que la démocratisation foncière soit une réalité partout au Sénégal.
Aliou Sall guérit du Covid-19
L’édile de Guédiawaye a été déclaré, hier, guéri du coronavirus. C’est lui-même qui a donné l’information sur Twitter en écrivant qu’il revient par le seul pouvoir d’Allah. A l’en croire, après plusieurs tests qui sont revenus négatifs, les quatre membres de sa famille malades et lui-même sont déclarés guéris du covid-19 à différentes dates. Aliou Sall adresse ses remerciements au personnel médical et paramédical, de l’hôpital Dalal Jam et de l’hôpital Principal de Dakar, notamment le service de réanimation. Le frangin du président de la République salue la générosité et le professionnalisme du personnel. Il n’a pas oublié, dans ses remerciements, le travail du Pr Moussa Seydi.
La Douane saisit 11 000 boîtes de faux médicaments
L’essentiel des faux médicaments en vente au Sénégal proviennent de la République de Guinée. Mais la douane est en train d’éradiquer le trafic avec les nombreuses saisies. La dernière opération remonte à mardi dernier à Dialadiang, dans le département de Vélingara, région de Kolda. En effet, les agents des Douanes en service au poste de Dialadiang ont intercepté, mardi à 17h, un camion transportant des faux médicaments d’une valeur de 72 millions Fcfa. La marchandise prohibée est composée de 11 000 boîtes de divers médicaments que les trafiquants ont stockées en vrac dans des cachettes spécialement aménagées sur le plancher du camion. Dans un passé récent, la même unité douanière avait découvert de faux médicaments d’une valeur de 131 millions Fcfa dans le double de fond d’un autre camion. A signaler que les Douanes de Vélingara mènent sur trois fronts les opérations spéciales Covid-19 à savoir la surveillance des frontières avec les deux Guinées et avec celle de la Gambie. Aussi, les douaniers ont-ils refoulé 400 ressortissants étrangers qui voulaient entrer au Sénégal, malgré la fermeture des frontières.
Riposte contre la COVID-19 à Mékhé
Il y a quelques jours, la ville de Mékhé s’était réveillée avec un cas de contamination au coronavirus pas comme les autres. Il s’agissait en fait d’un mareyeur ayant contracté le virus à Dakar, et qui était décédé avant que les résultats du test ne tombent. Mais les mesures préventives ont donné leurs résultats, car depuis lors, la maladie est sous contrôle. C’est dans ce cadre que Mamadou Guèye Mbengue, Président du Conseil d’Administration du Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec), par ailleurs responsable local de l’Alliance Pour la République (Apr), s’investit dans la prise en charge des effets socioéconomiques, pour mieux cerner tous les contours de sa progression. A cet effet, il a distribué 2 000 gants dans toutes les structures de santé de la ville et des denrées alimentaires dans les 37 daara pour éviter que les talibés, qui constituent une couche vulnérable, ne soient dans la rue où ils risquent de rencontrer le virus. Il s’y ajoute la mise en place d’un dispositif pour accompagner les familles mises en quarantaine chez elles.
ASBEF placée sous administration provisoire
C’est la fin du contentieux qui oppose la Directrice Exécutive de l’ASBEF, Myriam Makéba Mingou et le comité Intérimaire de Gouvernance (CIG) de l’ASBEF. Ce différend qui avait atterri à la justice a été vidé hier. Le juge a tranché en faveur du comité en éjectant Myriam Makéba Mingou de son fauteuil après son inculpation avec Mme Ndaw Sy pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écritures privées. Ainsi le juge place l’ASBEF sous administration provisoire. Cette page tournée, le comité Intérimaire de Gouvernance (CIG) se relance désormais sur la gouvernance afin de rétablir la crédibilité entachée de l’ASBEF auprès de ses partenaires techniques et financiers.
Le Sytjust décrète encore une grève de 48h
Le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) remet ça. Les travailleurs de la justice qui sont très remontés contre le Garde des Sceaux se radicalisent dans leur lutte pour la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Après un mouvement d’humeur de 72h, décrété depuis lundi, le syndicat qui fustige le mutisme de la chancellerie décrète à nouveau un mot d’ordre de grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui. Me Aya Boun Malick Diop et Cie continuent d’exiger encore du ministre de la Justice, Me Malick Sall, la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018 portant sur le paiement des primes, la publication des décrets sur le fonds commun des greffiers et l’organisation des formations au CFJ pour les reclassements des différents agents.
Les instructions au ministre de la Justice
Le président de la République a eu écho du mouvement d’humeur des travailleurs de la justice qui ont paralysé toute la semaine le fonctionnement des tribunaux. En réunion de conseil des ministres hier, Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, Me Malick Sall, de veiller à l’instauration d’un dialogue social permanent et à la stabilité, avec toutes les composantes et acteurs du secteur.
Absence de dispositif de lavage des mains dans les tribunaux
Le nouveau Syndicat des travailleurs de la justice se signale également en regrettant l’absence d’un dispositif sanitaire préventif de lavage des mains et des thermo flashs à l’entrée des tribunaux, notamment au Palais de Justice Lat Dior de Dakar, face à la recrudescence des cas de malades à Coronavirus. Le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice, Me Atab Goudiaby, qui souhaite un prompt rétablissement aux travailleurs infectés, pense que cette situation contraste avec la reprise des activités, quasiment à plein régime, des juridictions. Le syndicat invite les ministres de la Justice et de la Santé à prendre des mesures de sécurité sanitaire dans les meilleurs délais pour ramener la confiance dans les rangs des travailleurs. Toutefois, Me Goudiaby rappelle que malgré cette situation alarmante, ils ont eu à tenir presque toutes les audiences jusqu’à ce que, par communiqué du 16 juin 2020, le secrétaire général de la Cour d’Appel de Dakar ait suspendu toutes les audiences dans ledit Palais. L’Untj félicite les travailleurs pour le sens élevé de responsabilités dont ils ont toujours fait montre, eu égard aux obligations qui pèsent sur eux.
Littoral de Malika
Le mouvement citoyen «Malika d’abord» dit halte au bradage du littoral. Son coordonnateur, Mamadou Malcom Fall, demande aux fils du terroir de se mobiliser pour un combat citoyen face aux spéculateurs fonciers qui se sont déjà partagé le butin en complicité avec de gros pontes du régime. Les jeunes de Malika invitent d’ailleurs le chef de l’Etat, Macky Sall à prendre des mesures fortes, notamment en faisant démolir toutes les constructions irrégulières sur le littoral.
Kaffrine affiche zéro cas de covid-19
La région de Kaffrine retrouve la zone verte. Depuis hier, elle affiche au compteur zéro cas de coronavirus à l’instar de celle de Tambacounda, Kolda et Kédougou. Les tests des derniers cas suspects sont revenus négatifs. Etles 04 malades que comptaitla région sont déclarés guéris. Ainsi, la région n’a plus de malades hospitalisés. Toutefois, le maire deKaffrine Abdoulaye Wilane appelle les populations à la vigilance.