LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI
Khalifa Sall démarche Decroix, Aïda Mbodji et Habib Sy
Le leader de Taxawu Senegaal déroule son programme. Khalifa Sall a presque rencontré tous les ténors de l’opposition dans le but les fédérer et de faire face au pouvoir. A la tête d’une forte délégation, Khalifa Sall a été reçu par le secrétaire général d’And jëf/Pads, Mamadou Diop Decroix. Au menu des échanges, la situation du pays et les perspectives du renforcement de l’opposition. De fortes convergences ont été relevées au sujet des responsabilités de l’opposition ainsi que sur les modalités d’assumer de telles responsabilités. Mamadou Diop Decroix a salué l’initiative de Khalifa Ababacar Sall et exprimé l’engagement de son parti à œuvrer, comme par le passé, à l’émergence d’une opposition forte et crédible, capable de se tenir aux côtés des populations pour la satisfaction de leurs préoccupations légitimes et capable de remporter les batailles démocratiques en vue. Puis, Khalifa Sall a rendu visite à Habib Sy, président du parti de l’Espoir et de la Modernité/Yakaar u Réew Mi en compagnie de responsables de Taxawu Senegaal. Les deux parties ont eu un large échange sur la situation politique du Sénégal, particulièrement, celle relative à l’opposition. Ils sont convenus de se rencontrer prochainement pour une meilleure coordination de leurs actions. Enfin, Khalifa Sall s’est rendu au domicile de Aïda Mbodj, présidente de l’Alliance Nationale pour la Démocratie AND/ Saxal Liggey. Leurs échanges ont porté sur la situation du pays et de l’opposition.
La covid-19 emporte encore 2 patients
La liste des victimes de la pandémie de covid-19 s’allonge. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré deux décès liés au coronavirus. Ce qui porte à 352 décès depuis le début de la pandémie au Sénégal. Et au regard du nombre important de cas graves, il y a à craindre une croissance exponentielle de la courbe des décès. Présentement, 23 cas graves sont pris en charge dans les différentes structures sanitaires. A cela s’ajoutent les 120 nouvelles contaminations du jour sur 1 279 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9,38%.Il s’agit de 35 cas contacts et 85 cas issus de la contagion communautaire. C’est encore l’explosion des cas communautaires. Ce qui laisse penser que la pandémie a encore de beaux jours devant elle. Les cas communautaires sont recensés à Touba 09 cas, Plateau 08 cas, Rufisque 05 cas, Saint-Louis 05 cas, Almadies 04 cas, Diourbel 04 cas, Podor 04 cas, Richard-Toll 04 cas, Fann Résidence 03 cas, Guédiawaye 03 cas, Ouakam 03 cas, Ouest Foire 03 cas, Thiès 03 cas, Yoff 03 cas, Mamelles 02 cas, Matam 02 cas, Mermoz 02 cas, Parcelles 02 cas, Point E 02 cas, Darou Mousty 01 cas, Diamniadio 01 cas, Dieuppeul 01 cas, Kaolack 01 cas, Koki 01 cas, Mbacké 01 cas, Mbao 01 cas, Ngor 01 cas, Ourosogui 01 cas, Sacré-Cœur 3 01 cas, Sicap Baobab 01 cas, Velingara 01 cas, Yeumbeul 01cas. Toutefois, l’espoir est permis avec le taux élevé de guérisons. Hier, 106 patients ont été déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 17 336 cas dont 16 349 guéris et 634 cas sous traitement.
Le vendeur de gadgets alcoolisés arrêtés
La porosité de nos frontières est en train de mettre en danger la vie de nos enfants. Des jouets et gadgets pour enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé se sont retrouvés dans le marché. Des enfants ont eu même à consommer ce liquide alcoolisé qui a endormi certains d’entre eux. Alerté, le ministère du Commerce, à travers la Direction du Commerce intérieur, a pris des échantillons qui ont été soumis au contrôle par des laboratoires. Le résultat de l’analyse du produit fait état d’un goût fruité et de l’alcool à 6°. Aussitôt la Direction du commerce intérieur a interpellé le commerçant distributeur de ces jouets et gadgets pour enfants contenant un liquide sucré. Le mis en cause est établi à Dakar. Lors de son audition, le commerçant a soutenu qu’il ne connaît pas son fournisseur. Il dit que les jouets lui ont été livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat. Il a été interpellé par la Gendarmerie et sera mis à la disposition du Procureur de la République. La direction du commerce intérieur procède à la récupération des gadgets déjà distribués.
Site d’orpaillage clandestin à Sareya
La gendarmerie est sur tous les fronts. La descente des éléments de la brigade de Saraya dans les sites d’orpaillage a été fructueuse. Les pandores ont démantelé un site d’orpaillage clandestin à Seguekho, département de Saraya. Ils ont interpellé 16 personnes qui sont poursuivies pour exploitation illicite de substances chimiques et altération du domaine forestier. Il s’agit de 05 Sénégalais, 8Burkinabés et 03 Maliens. Aussi, les gendarmes ont saisi le matériel d’exploitation des mis en cause. Ce matériel est constitué de 04 motopompes, 06 groupes électrogènes, 02 pelles carrées et 960 litres de carburant. A signaler que les brigades des compagnies de Kédougou et de Bakel mènent des opérations fréquentes pour lutter contre les activités extractives illégales.
Corps sans vie d’un bébé à Djidah Thiaroye Kaw
Découverte macabre à Djidah Thiaroye Kaw. Une femme s’est débarrassée de son nouveau-né aux abords du bassin de rétention des eaux de Djidah Thiaroye Kaw. C’est un talibé qui traînait dans les parages qui est tombé sur le corps sans vie du nouveau-né. Alertés, les sapeurs-pompiers ont déposé le corps à l’hôpital. Une enquête est ouverte…
Bibi Baldé remet un respirateur à l’hôpital de Kolda
L’édile de Kolda et Directeur général du groupe La Poste renforce le plateau technique de l’hôpital régional de Kolda. En compagnie de ses collaborateurs, Abdoulaye Bibi Baldé a remis hier, au nom de son épouse, Mme Kady Kandé, un respirateur artificiel au service de réanimation de l’hôpital régional de Kolda. Un don qui arrive au bon moment sans doute parce que le pays est envahi par la deuxième vague de la pandémie de covid-19. Et la prise en charge correcte des cas graves reste le talon d’Achille du personnel médical à cause du nombre très limité de respirateurs artificiels.
Une dame brûle les doigts de sa nièce de 5 ans
La Police de Malika a déféré hier au parquet S.B, âgée d’une quarantaine d’années, pour coups et blessures volontaires et sévices corporels contre sa nièce, A.G, âgée seulement de 05 ans. En effet, ayant en charge sa nièce, elle a eu la mauvaise idée de brûler ses doigts pour la corriger. Une erreur fatale qui lui a ouvert les portes de la prison. Selon nos sources, c’est suite à des vols commis chez elle que la dame S.B a porté des soupçons sur la gamine A. G. Par la suite, S.B, dans sa colère a eu recours à une pratique ancestrale pour corriger sa nièce. Elle va alors brûler les doigts d’A. G. Nos sources nous signalent que la fillette blessée a vu ses brûlures s’aggraver. Conséquence, les réseaux sociaux s’en sont saisis pour amplifier la barbarie. Les limiers de Malika informés se sont alors rendus au domicile de la dame S.B pour faire le constat. Ils ont découvert alors la cruauté de la dame avec les sévices qu’elle a fait subir à sa nièce. Suffisant pour que S.B soit conduite à la Police de Malika pour les besoins d’une enquête. S.B, interpellée par la suite sur ses agissements, a reconnu les faits avant de nourrir des regrets pour faire savoir qu’elle aurait fait cette pratique dans l’espoir d’éduquer sa nièce. Des explications qui ne vont guère convaincre les limiers qui l’ont placée en garde à vue. Finalement, elle a été déférée au parquet de Pikine hier.
En réalité, le magistrat Aw est radié
Ce n’est pas seulement une révocation avec droit à une pension. Mais une radiation pure et simple. Selon un magistrat câblé par «L’As», contrairement à ce que soutiennent certains, le Conseil de discipline n’a pas du tout été magnanime avec le magistrat Habib Samba Laobé Aw à qui on reproche d’avoir détourné une somme de 50 millions de francs Cfa dans une affaire d’héritage. A en croire nos sources, l’organe statutaire en matière disciplinaire dans le milieu de la magistrature n’a fait qu’utiliser un langage diplomatique dans sa sanction. Car, souligne notre interlocuteur, envoyer à la retraite un magistrat à qui il lui reste 15 à 20 ans d’exercice n’est qu’une radiation qui ne dit pas son nom. Parce que, dit-il, il ne reste à l’Avocat général près la cour d’appel de Saint-Louis que son droit à une pension de retraite. Par ailleurs, il faut souligner que cette sanction est classée deuxième degré dans le Statut des magistrats.