LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI
La société civile dans la danse
La société civile regroupée autour du COSCE et de la PACTE, qui a assisté au contrôle des parrainages par la commission de réception des candidatures, plaide pour un assouplissement du contrôle des parrainages. Moundiaye Cissé et compagnie, soucieux du renforcement du climat de confiance et de transparence qui ont prévalu jusque-là, appellent au calme les acteurs dont les listes ont été recalées et sollicite des autorités électorales qu'il leur soit accordé la possibilité de régulariser leurs listes de parrainages. La société civile est d’avis que les nombreux rejets définitifs des listes ne contribuent pas à la consolidation de la démocratie. Car, en dépit des efforts importants consentis par l'Administration électorale pour améliorer la transparence et l'organisation du parrainage en vue des élections législatives, la société civile constate que les rejets définitifs pour autres motifs qui ne laissent aucune possibilité de régularisation, sont à la base de l'élimination éventuelle d'un nombre important de listes de candidatures.
Les précisions de la Direction générale des élections
La Direction Générale des élections met les points sur les «i». Elle apporte des précisions sur les raisons de la venue du mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi, Déthié Fall et celui de la Coalition Wallu Senegal, Lamine Thiam dans ses locaux. Selon les hommes de Thiendela Fall dans un communiqué reçu à «L’As», la Direction précise que l'objet de la visite des deux mandataires était de faire accepter par la Commission des lettres de démission de candidats en vue de leur remplacement sur les listes déjà déposées. D’après eux, un tel cas de figure n'est pas prévu par la loi électorale. Par rapport aux soupçons de rejet de la liste de Dakar de la coalition Yewwi Askan wi, elle rappelle qu’après le dépôt des candidatures, étape déjà dépassée, suit la phase de contrôle et de régularisation des parrainages jusqu'au 76e jour avant le scrutin, c'est-à-dire le mardi 17 mai 2022. Pendant cette période, c'est-à-dire du 09 mai au 17 mai, la Commission ne s'occupe que des parrainages, ce qui a d'ailleurs été exposé aux deux mandataires précités.
La DGE recadre Barth
Restons avec la Direction Générale des élections qui condamne l’attitude du maire de Dakar, Barthelemy Dias qui a voulu entré par la force dans leurs locaux où siège de la Commission de réception des candidatures. Dépourvu de qualité pour y être admis parce que n'étant pas mandataire, les forces de l'ordre sur place l'en ont empêché. Et la Direction générale des Élections condamne et regrette cette tentative d'intrusion dans ses locaux. En tout état de cause, souligne la Direction générale des élections, les mandataires sont les seuls interlocuteurs de ladite Commission prévus par le Code électoral et qu'aucune dérogation à ce principe n'est prévue par la loi.
Les 03 sages-femmes condamnées
Le tribunal de grande instance de Louga a condamné, mercredi, à six mois avec sursis, trois sages-femmes pour «non-assistance à personne en danger » après la mort en couches, le 1er avril dernier, d’Astou Sokhna au centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye. La relaxe a été prononcée au profit des trois autres sages-femmes mises en cause dans cette affaire, rapporte l’APS. Les sages-femmes ayant écopé d’une condamnation travaillaient dans l’équipe du soir au moment des faits, alors que celles relaxées étaient de service le matin du 1er avril. Le ministère public avait requis une peine d’un an dont un mois d’emprisonnement ferme à l’encontre de quatre sages-femmes et la relaxe au profit des deux autres lors du procès tenu le 27 avril. Deux des sages-femmes mises en cause dans cette affaire avaient comparu libres, alors que les quatre autres avaient été placées en détention après leur inculpation pour non-assistance à personne en danger. L'aide-infirmière de Kaolack déférée aujourd'hui Le commissariat de Kaolack a bouclé l’enquête sur l’affaire Diary Diallo du nom de ce nouveau-né faussement déclaré mort. L’aide-infirmière, qui avait rédigé le certificat de décès en l’absence du pédiatre, sera d’ailleurs présentée au parquet aujourd’hui, d’après libération online. Elle est visée pour négligence et mise en danger de la vie d’autrui. Référencé par le district sanitaire de Guinguinéo le 1er mai dernier, bébé Diary a été pour un premier temps déclaré mort avant que le préposé à la morgue ne s’aperçoive de ses cris. Réadmis aux urgences, il décèdera quelques heures plus tard.
Mort par noyade dans un bassin de rétention
Les bassins de rétention des eaux sont devenus des «bassins de la mort». Une victime a été enregistrée encore hier au quartier Sant Yalla de Keur Massar Nord. Un enfant de 12 ans du nom de S. S. a été repêché mort dans un bassin de rétention. Le corps sans vie du défunt a été évacué dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Les populations ont déploré l’absence de mur de clôture du bassin de rétention pour éviter les drames.
Lettre ouverte de l’ADEP au chef de l’Etat
A travers les propos du chef de l’Etat lors de la réception des cahiers de doléances des centrales syndicales, l’Amicale des diplômés des écoles des Postes (ADEP) est convaincue que la mise à mort de La Poste est inéluctable. Dans une lettre ouverte adressée au Président Macky Sall, l’amicale pense que ces propos empreints de mépris et d’apathie pour des milliers de salariés et vis-à-vis d’une société nationale constitutive d’un patrimoine historique, économique, culturel et diplomatique, sont la preuve suffisante de la mise à mort programmée de La Poste. Elle rappelle au chef de l’Etat sa responsabilité personnelle et celle de l’Etat de cette situation car les effectifs pléthoriques constatés dans le Groupe La Poste sont l’œuvre des directeurs généraux que le Président a lui-même nommés. D’ailleurs, en 2017, l’amicale lui avait adressé une correspondance pour attirer son attention sur la gestion « catastrophique de Siré Dia et les risques encourus pour l’entreprise si aucune mesure n’était prise ». Mais les autorités ont préféré laisser la situation de l’entreprise pourrir par une accumulation de résultats largement négatifs, par une gestion gabegique et une absence totale de contrôle. Il s’y ajoute depuis 2018, à la suite de la signature d’une convention de dettes croisées, un grignotage des maigres ressources de l’entreprise par le non-paiement des dettes dues au titre des BSF. Malgré les débuts de remboursement, l’Etat doit toujours à La Poste plusieurs milliards. Pour sortir la boite du gouffre, l’amicale propose des pistes de solutions.
Épidémie d’oreillons chez les enfants
Depuis quelque temps, une épidémie d’oreillons est notée chez les enfants, surtout ceux qui vont à l’école. Selon l’avis de la pédiatre Dr Aminata Mbaye, les oreillons sont une maladie virale aigue très contagieuse. Elle est causée par un virus appelé paramyxovirus. La maladie se manifeste par une tuméfaction de la glande parotide, qui peut être unilatérale, cela veut dire d’un seul côté ou bilatéral de deux côtés, et cela refoule le lobe de l’oreille. Elle donne à l’enfant un visage qui ressemble à une poire, c’est-à-dire un aspect piriforme. Dr Aminata Mbaye qui précise que la maladie est très souvent associée à de fortes fièvres, des difficultés à s’alimenter. D’autant que l’enfant à une angine, c'est-à-dire des irritations au niveau de la gorge, des maux de tête et des douleurs qui sont provoquées quand on palpe la région qui est sous l’oreille. La maladie est contagieuse et cette contamination se fait de manière directe par voie aérienne et par les gouttes de salive, d’où les cas d’épidémie en milieu scolaire. Les limites de la survenue de la maladie, souligne-t-elle, se situent entre 7 jours avant l’apparition des signes et 7 jours après l’apparition des premiers signes. Et durant cette période, prévient-elle, spécifiquement pour les garçons, il faut très bien faire attention aux testicules parce qu’il peut y avoir l’ortie horienne qui est un facteur d’atrophie testiculaire. Cela peut entraîner une stérilité à l’âge adulte, prévient-elle. Pour le traitement, elle préconise un antalgique pur.
Préparation des élections législatives
Le président de la République s’est intéressé hier, en conseil des ministres, au processus électoral. A l’entame de sa communication, il a demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures et dispositions requises, en relation avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), en vue du déroulement adéquat du processus lié aux élections législatives du 31 juillet 2022. Le Président Sall s’est félicité du respect du calendrier républicain et demande aux acteurs politiques et aux électeurs de veiller, en tout lieu et en toute circonstance, à la consolidation de la stabilité sociale et du rayonnement démocratique international du Sénégal.
Inclusion sociale et solidarité nationale
Après la cérémonie nationale de lancement du programme exceptionnel de Cash transfert, le Chef de l’Etat demande au ministre du Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, d’envisager, dans chaque région et dans chaque département, l’organisation de cérémonies symboliques, lançant effectivement dans les territoires les transferts pour les cibles retenues. Le ministre Samba Diobène Ka est également invité à actualiser, chaque semestre, le Registre national Unique (RNU), à partir des remontées ajustées dans les 46 départements du Sénégal, afin de renforcer la fiabilité du répertoire national des personnes vulnérables. En outre, il doit de concert avec ses collègues des Finances et du Budget et du Travail, finaliser, avant fin mai 2022, un mémorandum exhaustif du gouvernement sur les différentes interventions sociales de l’Etat. Dans la même foulée, le chef de l’Etat informe le Conseil de sa décision de mettre en place un groupe consultatif sur les politiques sociales, dénommé le Conseil national de la Protection sociale (CNPS), qui se réunira chaque année, en présence des représentants des forces vives de la Nation.
Alexandre Ngom, nouveau Pca de la RGS
L'ancien directeur de l'urbanisme et de l'architecture, Alexandre Ngom a été promu hier président du Conseil d’Administration de la Société Réseau Gazier du Sénégal (RGS). Le chef de l’Etat a également nommé Abdoulaye Touré, Directeur de la Bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour une période de trois (03) ans, en remplacement de Papa Arona Ndiaye admis à la retraite. Par ailleurs, il faut signaler que quatre enseignants chercheurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, sont nommés professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines. Il s’agit d’Amadou Oury BA, (Allemand), Mamadou Fall (Histoire moderne et contemporaine), Alioune Badara Kandji (Littérature anglaise) et Maguèye Ndiaye (Civilisation et histoire des idées islamiques.
Vers un partenariat entre le Pad et le 3 FPT
Le Port autonome de Dakar et le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) envisagent de sceller un partenariat pour accompagner la transformation structurelle de l’économie du pays. La Direction Générale du Pad a exprimé ce souhait hier, lors de sa visite à la Direction du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). Aboubacar Sédikh Bèye a félicité la directrice générale de 3FPT, Mme Sophie Diallo, pour le travail abattu dans le financement de la formation professionnelle et technique des jeunes. Et surtout la formation continue dont ont déjà bénéficié les travailleurs du port de Dakar. D’où la nécessité, dit-il, de sceller un partenariat pour accompagner la transformation structurelle de l’économie du pays. A l’en croire, ce nouveau partenariat s’inscrira dans la vision d’ « un Port de Dakar moteur de l’émergence », en phase avec l’axe 1 du PSE sur la transformation structurelle de l’économie et sur l’axe 2 du capital humain concernant 3FPT.D’ailleurs, soutient Aboubacar Sédikh Bèye, la perspective du projet du port multifonction de Ndayane va nécessiter de nouveaux métiers sur un horizon de 3 à 4 ans, en sus des métiers classiques. Il s’agira de former des cadres moyens et supérieurs pouvant prétendre à exercer ces dits métiers. Les deux parties ont décidé d’un commun accord de se retrouver rapidement pour mettre en place une feuille de route. Pour sa part, la directrice générale du 3FPT SophieDiallo a indiqué que toute la synergie globale de 3FPT, c’est de doter le Sénégal de ressources humaines professionnelles de qualité.