LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI
JEUX DE CARTES - La gravité de l’heure...
Une sale affaire. Les histoires de fesses, les histoires au-dessous de la ceinture sont toujours nauséabondes. Si elles concernent les hommes politiques, elles deviennent plus retentissantes. Cette affaire d’accusation de viols avec violences contre Ousmane Sonko sera peut-être vidée par la justice mais elle cristallise de fortes oppositions qui peuvent avoir des conséquences désastreuses pour le pays. Si le leader de Pastef dégage tout en touche et accuse le président de la République d’être derrière ce qu’il qualifie de complot, c’est surtout dans le but d’appeler ses militants, sympathisants et tous ses soutiens à être prêts “pour faire face”. S’il refuse de déférer à la convocation des enquêteurs de la Gendarmerie et attend “avec impatience” la levée de son immunité parlementaire, c’est pour mieux gagner du temps et prendre l’opinion à témoin, susciter chemin faisant de la sympathie. Une victimisation qui peut être payante si les accusateurs ne sont pas capables de montrer assez d’éléments qui enfoncent Sonko avant même un éventuel procès. Car la bataille sera avant tout celle de l’opinion. Et il sera difficile, voire maladroit pour les partisans du régime, d’entrer dans cette danse en “chargeant” un adversaire politique pour une sale affaire privée. Ce qu’ils semblent bien comprendre. Une option s’impose : lever l’immunité parlementaire du député vers un éventuel procès pour viols qui s’annonce éprouvant pour un homme politique, chef d’une opposition qu’on veut “réduire à sa plus simple expression”. Difficile de prévoir ce que sera demain. En attendant cette vague d’équations à résoudre, n’oublions pas que la deuxième vague de la Covid-19 est là, plus que jamais féroce. Les malades et les morts se comptent par centaines. Nos hôpitaux sont toujours malades. La crise économique est là tenace. L’avenir de nos enfants est assez sombre avec une année scolaire incertaine, une autre année universitaire problématique. Les armes se font entendre en Casamance, dans la région sud du pays. Oui l’heure est grave.
Miim Reew
Les patriotes menacent de brûler les maisons des personnalités
L’affaire Ousmane Sonko est en train de susciter une vive tension dans les réseaux sociaux et dans les groupes affiliés au leader des Pastef. D’après nos sources, les supporters de Sonko sont en train d’affiner leur stratégie pour installer la peur dans le camp du pouvoir. Certains se sont ont donné rendez-vous au domicile de leur leader pour lui servir de bouclier contre les pandores au cas où ils viendraient le cueillir. D’autres en revanche proposent simplement qu’ils mettent le feu sur les maisons du procureur Serigne Bassirou Guèye, du haut commandant de la gendarmerie ettout autre haut responsable du pouvoir. Un manière de répondre à l’appel à l’insurrection à peine voilée lancé par Ousmane Sonko hier lors sa déclaration.
Meurtre de Ousmane Ngom
On en sait beaucoup plus sur le décès du jeune agent municipal de la commune de Mbao, habitant la Cité Assurance de Zac Mbao. Selon nos sources, son jeune frère du nom d’Amadou, qui était jusque-là en garde à vue dans les locaux de la Brigade de la Gendarmerie de Keur Mbaye Fall, risque aujourd’hui d’être déféré au parquet pour meurtre. D’après nos sources, c’est à la suite d’une bagarre entre Ousmane et Amadou que l’irréparable s’est produit. Les faits se sont produits dans la soirée de jeudi dernier, pour une histoire d’argent à la Cité Assurance de la localité. Une dispute entre les 02 frères qui a par la suite entraîné une vive altercation où le sieur Amadou, selon nos sources, aurait pris une grosse pierre pour casser la tête de son grand frère Ousmane qui est tombé, la tête ensanglantée. Par la suite, le blessé a été évacué dans une structure sanitaire de la place où il va mourir. Les gendarmes de la Brigade de Keur Mbaye Fall aussitôt informés se sont déplacés au niveau de la Cité Assurance de Zac Mbao pour s’enquérir de la situation avant de procéder à l’interpellation du suspect. Ils ont par la suite appelé la structure avant de s’y rendre pour faire une réquisition pour les besoins de l’autopsie du défunt Ousmane. Une autopsie qui a révélé, d’après encore nos sources, un traumatisme crânien encéphalique avec hémorragie interne. Interrogé, Amadou Ngom serait passé aux aveux avant d’être placé en garde à vue. Il devrait être déféré au parquet ce lundi pour meurtre. Ce crime a plongé la famille municipale de Mbao dans la consternation. D’après un agent municipal qui nous a parlé sous le couvert de l’anonymat, Ousmane Ngom était en service au stade municipal de Mbao et a toujours fait preuve d’exemplarité dans le travail. On nous apprend d’ailleurs qu’il a été inhumé samedi dernier au cimetière musulman de Yoff.
Mamadou Koumé raccroche
Il a encadré plusieurs promotions de journalistes. Après 29 ans de service, Mamadou Koumé quitte la prestigieuse école de journalisme. Il a informé hier, dans le groupe WhatsApp «Mon CESTI», la fin de sa collaboration avec le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti). «L’objet de ce message est de vous informer que j’en ai terminé avec mon travail de formateur au Cesti, notre alma mater. Mon contrat avec l’Ucad a expiré le 31 décembre 2020», écrit le formateur. A l’en croire, ce terme correspondait également avec sa volonté de se retirer qu’il avait exprimée depuis l’entame de l’année académique 2019-2020.
L’ex-chauffeur de O. B. Sylla en prison
L’ex-chauffeur d’Omar Bounkhatab Sylla croupit à la maison d’arrêt et de correction de Saint-Louis. Il est poursuivi pour usurpation de fonction et vol. En fait, Souleymane Diop avait subtilisé la carte professionnelle du magistrat Omar Bounkhatab Sylla et non moins Directeur général de Dakar Dem Dikk (Ddd) pour s’en servir. Le jour des faits, à bord d’un véhicule 4X4, l’usurpateur tombe sur un contrôle de routine de la police de Saint-Louis. Souleymane Diop sort la carte professionnelle de magistrat de son ancien patron. Mais le limier a quelques doutes parce que M. Diop est de teint plus clair que le patron de Dakar Dem Dikk. Flairant une usurpation, le flic a réclamé le permis de conduire et la carte d’identité du faux magistrat. Ce dernier s’est mis dans un semblant état de colère en traitant d’indiscipliné le limier. Refusant de remettre les pièces, il démarre en trombe. Les policiers mènent une investigation qui a permis d’arrêter Souleymane Diop à Dakar au quartier Ouest-Foire. Il est conduit en prison à Saint-Louis où il attend son procès.
Prières pour le défunt maire de Ross-Béthio
La mémoire de l’ancien maire de Ross-Béthio, Amadou Bécaye Diop arraché à l’affection des siens, a plané avant-hier à Mboundoum Barrage. Lors de la cérémonie de remise de matériels sanitaires estimés à 30 millions de Fcfa, il y a eu une pensée pieuse à son égard. Des prières ont été formulées une fois de plus à la mémoire de l’ancien Directeur des équipements scolaires qui a eu à abattre un excellent travail dans le Walo. Son départ prématuré laisse un vide dans tout le département de Dagana où il était considéré comme un véritable régulateur des tensions.
Les commerçants dans la lutte contre la Covid-19 (bis)
Restons avec les commerçants pour dire que le secrétaire général du comité d’entreprise des marchés de Sor, Malick Fall Loum, a lancé un appel à l’endroit des commerçants pour le respect des mesures barrières, surtout le port du masque sur les lieux de travail afin de vaincre la covid-19. Puisque tout le dispositif est sur place. Des lavoirs sont installés dans les marchés afin que les clients et les commerçants puissent se laver régulièrement les mains pour briser la chaîne de contamination. A signaler que les responsables des différents marchés ont distribué plus de 2000 masques à leurs collègues.
Renforcement protocole sanitaire
La municipalité de Ndiarème Limamou Laye multiplie les actions préventives contre la Covid-19. Après les opérations hebdomadaires de désinfection des marchés, elle a décentralisé les actions au niveau des écoles en les désinfectant, en prélude à la reprise des apprentissages prévue aujourd’hui. Une occasion saisie par le maire Mamadou Baidy Sèye pour inviter les parents d’élèves à veiller sur leurs enfants pour le respect des mesures barrières à la maison.
Un mémoire sur le TER avant son démarrage
Alors que le Train Express Régional tarde à démarrer ses activités, un travail scientifique est déjà fait sur ce moyen de transport de masse qui tient à cœur le Président Macky Sall. Le TER a été choisi comme sujet de Mémoire de Master 2 par le magistrat et Directeur général de Dakar Dem Dikk. Omar Bounkhatab Sylla a soutenu samedi dernier son master 2 samedi au Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) sur le thème : «étude prospective des infrastructures vitales de transport de masse au Sénégal : cas du train express régional». Il faut souligner que l’ancien Directeur général de la Société Anonyme les Grands Trains du Sénégal, (GTS SA, ex-Petit Train de Banlieue SA) est membre du Comité de Pilotage du projet du TER. Le jury était composé du Pr agrégé Babacar Gaye, du Pr agrégé Yaya Bodian et du Général de Gendarmerie Thiaka Thiaw.
50% des Sénégalais acceptent le vaccin covid-19
Un sondage a été effectué pour avoir une idée de l’appréhension des populations par rapport au vaccin contre la covid-19 et leur intention de se faire vacciner. Les résultats de l’étude révèlent qu’à peine la moitié des Sénégalais accepte de se faire vacciner contre le coronavirus. Si d’aucuns justifient leur refus par l’absence de confiance au vaccin, d’autres évoquent le manque d’information. Ainsi, les statistiques renseignent qu’un peu plus de 50% des Sénégalais ont l’intention de se faire vacciner, 30% refusent le vaccin et plus de 10% restent hésitants. Le sondage révèle également que les femmes sont plus disposées à se faire vacciner. Elles sont à 55% contre 54% pour les hommes. S’agissant de la répartition géographique, on se rend compte que 53% des populations de Dakar sont favorables au vaccin contre 55% dans le reste des régions.
78% des femmes jugent important le vaccin
Restons avec le sondage sur la perception du vaccin contre la covid-19 pour signaler que 73% des Dakarois trouvent important le vaccin pour l’éradication de la pandémie contre 73% dans les régions. Aussi 78% des femmes jugent important le vaccin contre 70% des hommes. 63,90% estiment également que le vaccin aide à la lutte contre la propagation du virus contre 56% des hommes. Seulement, 38%femmes pensent que le vaccin ne présente pas de risque contre 31% des hommes.