LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Et si Ahmed Aidara avait raison …
Le maire Aliou Sall a convoqué demain le Conseil municipal de Guédiawaye pour examiner plusieurs points de l’ordre du jour. Cette réunion suscite des soupçons sur la volonté de l’édile de Guédiawaye de «légaliser» des actes qu’il avait déjà posés sans l’aval du conseil municipal. Surtout le point sur l’autorisation de mise en valeur d’infrastructures communales. Il remet au goût du jour la polémique sur une supposée vente de terrain à Auchan. Puisque sur les convocations des conseillers, le maire de Guédiawaye évoque sa volonté de mettre en valeur certaines infrastructures communales. Dans son argumentaire, Aliou Sall fait état de signatures de convention de location, de cogestion, de partenariat public-privé etc. pour rentabiliser ces infrastructures. Ainsi pour ce faire, il a visé des infrastructures telles que l’actuel l’hôtel de ville, l’actuel état civil, la bibliothèque municipale, les esplanades et équipements connexes des stades Amadou Barry et Ibrahima Boye, le bloc scientifique et technique, le pole internet et services associés. La liste est loin d’être exhaustive, d’après la note du rapport de présentation dont «L’As» détient une copie. Ce point de l’ordre du jour sera soumis au conseil municipal pour examen afin de donner l’aval au maire de signer des conventions. En tout cas, si le conseil municipal autorise une quelconque convention d’occupation des esplanades et équipements connexes des stades Amadou Barry et Ibrahima Boye, Aliou Sall fera face à une révolte des mécaniciens qui étaient déguerpis des parages et qu’il avait promis de reloger ailleurs. Pourtant son rival Ahmed Aïdara l’avait accusé d’avoir déjà vendu certains espace à Auchan. Visiblement d’après le camp de Aïdara, Aliou Sall cherche à valider « son forfait par une majorité mécanique ». Les conseillers vont se pencher aussi sur d’autres points inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit de l’autorisation spéciale portant fonds de concours de la décentralisation 2020, le virement de crédits, le parrainage d’établissements scolaires, le vote et l’adoption du compte administratif 2019. La rencontre risque d’être électrique au vu des points qui seront débattus.
La Justice autorise l’expulsion des occupants de Terme Sud Ouakam
La Comico peut désormais pousser un ouf de soulagement. Après avoir acquis à titre onéreux auprès de l’Etat du Sénégal, en octobre 2018, le terrain sis à Ouakam Terme Sud, la Comico a l’aval de la justice pour expulser les occupants dudit terrain. En effet, la Comico avait intenté une action judiciaire dans le but de recouvrer ses terres. Accédant à leur requête, la Cour Suprême avait débouté le collectif formé par les occupants de leur site dont d’anciens militaires à qui des logements par nécessité de service avaient été attribués à Terme Sud et qui n’ont pas voulu les libérer une fois partis à la retraite. Mieux, elle avait ordonné l’expulsion des occupants. Et la Comico avait commis un huissier de justice pour leur notifier l’expulsion. Aussitôt, le collectif des occupants avait introduit un référé sur difficultés au Tribunal de Grande Instance de Dakar. Ainsi, après deux audiences, informe une note de la Dirpa reçue à «L’As», le juge des référés a décidé, par l’ordonnance n° 274 du 28 août 2020, que la COMICO pouvait continuer la procédure d’expulsion sans délai et sans nouveau référé. Autrement dit, la COMICO a été confirmée dans ses droits par le tribunal. Et à cette fin, la DSCOS a été saisie pour mettre en exécution la décision de justice. La Dirpa indique que toutes les dispositions seront prises pour la poursuite des programmes d’habitat au profit des adhérents de la coopérative.
Reprise de la grève à l’hôpital Abass Ndao
Après une pause de quelques jours pour permettre la tenue de la réunion du Conseil d’Administration (CA) jeudi dernier, le Comité de lutte de la section «And Gueusseum de Abass Ndao» reprend la lutte. Indigné par le mépris du conseil d’administration, les syndicalistes déclenchent encore un mouvement d’humeur. A ce propos, le comité de lutte décrète une grève de 48 heures mercredi et jeudi prochain avec respect des urgences et du service minimum. Le comité procédera à l’évaluation de la grève vendredi prochain. Ce qui a poussé le Comité de lutte à déterrer la hache de guerre, ce sontles manœuvres dilatoires pour le pourrissement de la situation. Puisque, selon les syndicalistes, la représentante du personnel n’a reçu, comme promis par le vice-président du Conseil d’Administration, aucune convocation, en flagrante violation de son droit, pour prendre part à la réunion du Conseil d’Administration. Mieux, ajoutent-ils, malgré tous ces gages de paix et de stabilité, aucune solution sérieuse de sortie de crise n’a été proposée.
10 nouvelles contaminations au Sénégal sur 929 tests
Tendance baissière de la contamination au Sénégal. Selon le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sur 929 tests réalisés, 10 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1,08%.Il s’agit de 3 cas contacts suivis, un cas importé et 6 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers proviennent de Hann Bel-Air 01 cas, Kédougou 01 cas, Khombole 01 cas, Mermoz 01 cas, Popenguine 01 cas et Sicap Dieuppeul 01 cas. Le ministère de la Santé a déclaré 118 patients guéris. On a dénombré 14 cas graves qui sont pris en charge dans les services de réanimation et un décès. Notre pays est à 14 919 cas déclarés positifs dont 12 231 guéris, 309 décédés et donc 2 378 sous traitement.
Médina Baye intransigeant sur les gestes barrières au Gamou
Le doute plane sur la tenue du Gamou à Médina Baye à cause de la pandémie du coronavirus. Tous les disciples de Baye Niasse voulaient savoir si le Gamou de Médina Baye aurait lieu ou pas. Eh bien ! La naissance du Prophète Mohamed (PSL) sera célébrée cette année comme d’habitude à Kaolack. Le Khalife Cheikh Mahi Niasse a décidé qu’il aura bien lieu, a soutenu d’emblée son porte-parole lors d’un point de presse dans la cité religieuse. Toutefois, le petit-fils de Baye Niasse souligne que le Khalife exige aux disciples de respecter toutes les mesures barrières édictées par les médecins. A l’en croire, le Gamou va se tenir dans un contexte très particulier cette année et le Khalife est intransigeant concernant le respect des gestes barrières et la discipline. Par ailleurs, Cheikh Mahi Cissé estime que célébrer le Gamou peut absoudre tous les péchés et endiguer la pandémie grâce à la dimension du prophète de l’Islam.
Des responsables de l’Apr de la Casamance pilonnent Sonko
Les attaques d’Ousmane Sonko à l’endroit du président de la République, lors de sa visite des champs de ses militants, ont fait sortir les responsables du parti au pouvoir de la Casamance de leurs gonds. Ils tentent de démolir le leader de Pastef dans une déclaration parvenue à «L’As». Le péché de Sonko, à leurs yeux, c’est d’avoir dit que «le Président Macky Sall et son gouvernement n’aiment pas la Casamance». Les signataires de la déclaration sont Benoît Sambou, Innocence Ntap Ndiaye, Abdoulaye Badji, Abdoulaye Diop ministre, maire de Sédhiou, AbdoulayeBaldé, député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Bibi Baldé, maire de Kolda, les ministres Moussa Baldé, Aminata Assome Diatta, Aminata Angélique Manga et Mamadou Lamine Keita maire de Bignona. Ils préviennent Ousmane Sonko que la soif de pouvoir n’autorise pas tous les excès puisqu’à force de jouer avec le feu, on finira par se brûler les ailes. A les en croire, le leader de Pastef est assurément trop petit pour brûler le Sénégal. Ils promettent de faire face au nom de la Casamance qui travaille pour la paix définitive. Contrairement au propos de Sonko, ces responsables de l’Apr estiment que jamais la région n’a été autant destinataire d’investissements publics sous le régime de Macky Sall.
Fermeture de la frontière Guinée-Sénégal
Va-t-on vers une crise diplomatique entre le Sénégal et la République de Guinée ? En tout cas, les dernières informations distillées par des médias guinéens semblent aller dans ce sens. Nos confrères font état de la fermeture de la frontière entre les deux pays. Une décision, selon des organes de presse, prise unilatéralement par l’Etat guinéen, sans préavis, ni communication officielle. D’après africaguinee.com, cette information est loin d’être une rumeur. Le site d’information, qui déclare avoir interrogé Aboubacar Mboup Camara, le préfet de Koundara, une préfecture située au nord de la Guinée, confirme qu’Alpha Condé et son gouvernement ont décidé de fermer momentanément les frontières. Selon toujours nos confrères, l’information a été confirmée par le gouverneur de la région de Labé qui a affirmé que c’est à cause de l’élection présidentielle prévue le 18 octobre dans le pays que cette décision a été prise. La mesure concerne également la Guinée-Bissau.
Un groupe d’hommes d’affaires guinéens saisissent la Cedeao
Restons sur la fermeture des frontières guinéennes pour signaler que la décision a soulevé l’ire du Groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) dont le business est menacé. Le groupe a interpellé la Cedeao sur cette décision impopulaire de la Guinée. Dans un communiqué, ces hommes d’affaires diront que cette mesure inappropriée crée une situation très préoccupante pour les opérateurs économiques transfrontaliers déjà soumis aux difficultés liées à la COVID-19. Il va sans dire, ajoutent-ils, que d’énormes pertes et des privations induites vont s’ensuivre, juste pour satisfaire les caprices du Président Alpha Condé. Ils rappellent qu’en cette période préélectorale, la Guinée traverse une période très délicate pour tout le peuple, et surtout pour les opérateurs économiques. Ils demandent à la Cedeao d’intervenir rapidement en sommant le Président Alpha Condé de rouvrir les frontières sans délai.
A Niang fait coffrer sa belle-sœur pour diffamation
A.T. Niang et sa belle-sœur N. Bousso se regardent désormais en chiens de faïence. A. T. Niang accuse cette dernière de diffamation et d’injures publiques. Selon le plaignant, il vit dans le même domicile que la nommée N. Bousso, laquelle est la femme de son grand frère. Mais, dit-il, depuis trois ans, ils sont confrontés à des divergences. A l’en croire, le mis en cause a pris pour habitude de le provoquer par des propos diffamatoires. «Notre différend a commencé durant le mois de février 2020. Moment où mon grand frère qui est son mari s’est déchargé sur moi en ce qui concerne la gestion du loyer de notre domicile familial. Sur ce, la dame Bousso a confisqué une chambre que je lui avais prêtée et qu’elle avait transformée en cuisine. Voulant récupérer ladite chambre, elle est allée se plaindre auprès du commissariat de la Médina mais j’ai obtenu gain de cause. Ce qui l’a poussée à abandonner les locaux », explique A. T. Niang. Depuis lors, la dame Bousso le traite de dealer et profère des injures à son endroit. C’est dans ces circonstances que le beau-frère a déposé une plainte contre N. Bousso. Le témoin, M. H. Niang a conforté ses dires. D’après lui, la dame Bousso a un différend avec un individu nommé Marcos qui habite dans la maison familiale. «Bousso avait utilisé l’argent que ce dernier épargnait auprès d’elle à d’autres fins. Après leur altercation, la dame s’est permise d’insulter tous les occupants de la maison. Ne se limitant pas là, elle a invité des nervis à bord de deux véhicules, prêts à en découdre avec Marcos. Elle a ainsi proféré des menaces à l’endroit de ce dernier et des autres membres de notre famille. Par la suite, elle a traité mon jeune frère de trafiquant de chanvre indien. C’est dans ce contexte qu’on lui a suggéré de porter plainte », a-t-il indiqué. Balayant d’un revers de main ces accusations, N. Bousso a narré une autre version. Selon elle, son différend avec A. T. Niang a été réglé suite à une plainte déposée au commissariat de la Médina par ce dernier. «Depuis lors, j’évite tout contact avec lui dans la maison. Cependant, il s’est permis de porter plainte à nouveau contre moi et sans raison. Je ne l’ai jamais insulté et je ne lui ai pas adressé la parole», s’est-elle dédouanée. Malgré tout, elle a été déférée au parquet