LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
La bonne tenue des Finances par Ablaye Daouda Diallo
On s’attendait à des annonces fortes à l’image de la dissolution d’institutions budgétivores à l’issue de la déclaration du chef de l’Etat. Finalement, il n’en a rien été. Le Président annonce un fonds d’urgence de dix milliards. Ce qui conduit des spécialistes à se demander où le gouvernement trouvera cette somme pour faire face à cette urgence des inondations après celle de la covid-19. Du côté des Finances, on annonce un réaménagement budgétaire. «Grâce à la bonne tenue des finances par Abdoulaye Daouda Diallo et son équipe, cette somme est mobilisable hic et nunc», a déclaré une source. D’après notre interlocuteur, cela requiert un léger réaménagement budgétaire. «Sur la base d’engagement, on est à 82% du budget. Il reste 18% dont les 10% concernent la covid-19. Cela veut dire que sur les 8%, on pourra y puiser les dix milliards pour faire face à l’urgence», explique notre interlocuteur qui invoque également les réserves de gestions qui sont là au service du chef de l’Etat pour faire face à de tels imprévus. En définitive, pour notre source, ce cash n’aura rien à voir avec le plan décennal qui est en cours. Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat.
Macky attendu dans la banlieue..
Le chef de l’Etat a annoncé son désir de se rendre dans la banlieue pour constater de visu les dégâts causés par les eaux, et les souffrances des populations. Il n’a certes pas donné de date, mais ce qui est sûr, c’est qu’il risque d’essuyer des huées. Déjà hier, son épouse en a récolté une bordée chez Abdoulaye Thimbo. Avec la colère ambiante, il ne faut présager de rien, surtout quand on sait que l’argent dégagé sert souvent à enrichir une caste d’amis. Le scandale des 60 milliards de vivres de la covid-19 est encore frais dans nos mémoires.
Sonko descend en banlieue
Les inondations remobilisent les états majors politiques. Pour charmer les populations en ces moments de détresse, tous les responsables politiques descendent dans les zones sinistrées pour compatir. Le leader de Pastef, aphone depuis plusieurs mois, rend visite, aujourd’hui dans la matinée, aux populations sinistrées du département de Pikine. La tournée de Ousmane Sonko sera clôturée par un point de presse à partir de 12h30 au siège de son parti.
Les 1000 milliards de la dette intérieure
Le député Mamadou Lamine Diallo doute de la possibilité du gouvernement d’éponger les 1000 milliards Fcfa de dette intérieure avec la baisse des recettes à cause de la pandémie de la Covid-19. Au lieu de s’atteler au paiement des dettes contractées auprès des entreprises locales, indique le leader de Tekki, le Président Macky Sall est parti en France demander de l’aide publique au développement pour compléter le financement de son Train Express Régional(TER) et présenter son nouveau plan économique post Covid-19, son Plan Sénégal Emergent (PSE) légèrement touché. Lequel n’est rien d’autre que le document de stratégie de réduction de pauvreté concocté par les partenaires techniques et financiers, arrêté sous le régime de Me Abdoulaye Wade, plus quelques idées de projet.
Lamine Diallo et les 1000 milliards de la dette intérieure
Pour le président du mouvement Tekki, le gouvernement retombe dans le cercle vicieux du ronronnement de la coopération internationale qui ne génère qu’une petite croissance sans création d’emplois et qui se solde par une émigration massive de nos forces vives. Selon le député, pour construire une nouvelle économie robuste, capable de transformer le pays en zone de haute pression économique, il faut se fixer des objectifs, spécifiques, mesurables, ambitieux, réalisables et temporellement circonscrits (SMART). En attendant face à la baisse drastique des recettes, indique M. Diallo, le gouvernement accumule les arriérés intérieurs qui dépassent 1000 milliards Fcfa et étouffe les Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi).
La fille de 16 ans dépose son nouveauné à Keur Serigne-bi
Elle ne veut pas de son enfant de sexe féminin issu d’une relation non désirée. Pour ce faire, N. D, âgée de 16 ans, n’a pas trouvé mieux à faire que d’abandonner son nouveau-né dans la rue. Résidant à Diamaguène, elle s’est rendue le dimanche dernier vers 8 heures à Dakar. Arrivée à hauteur de Keur Serigne-Bi sur l’avenue Blaise Diagne, elle a déposé son bébé. Mais elle ignorait qu’elle était surveillée par un passant. Dès qu’elle a déposé le bébé et rebroussé chemin, le passant a ameuté les autres passants qui ont arrêté la fille. Elle a été conduite au commissariat de Police de Rebeuss et mise à la disposition de la brigade des mœurs.
Moustapha Diakhaté tacle encore son ancien patron
L’ancien président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yakaar (Bby) ne prend pas au sérieux le chef de l’Etat qui a pris des mesures pour lutter contre les inondations. Moustapha Diakhaté considère la déclaration du Président Macky Sall sur les inondations comme une pure opération de communication. L’ancien chef de cabinet du Président Sall n’est pas surpris par l’échec du Programme Décennal de Lutte contre les inondations. Pour cause, dit-il, ce programme s’est révélé comme une charrue sans bœufs. A l’en croire, la suppression du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des Zones d’inondation (Mrazi), du ministère délégué à la Restructuration et à la Requalification des banlieues et l’absence de l’Observatoire national sur les inondations, ont été pour beaucoup dans l’échec du plan décennal. A ces manquements, s’ajoutent, selon M. Diakhaté, la multitude, le dédoublement et le chevauchement de plusieurs structures d’intervention dans le domaine de la lutte contre les inondations. Il fait référence entre autres à la Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture, de l’Aménagement, de la Restructuration des zones d’inondation, de la Fondation Droit à la Ville, du Projet de construction de logements sociaux et de lutte contres les bidonvilles, de l’Office national de prévention des Inondations. Bref, Moustapha Diakhaté pense que le Sénégal a besoin d’une vision claire et durable et non des stratégies politiciennes de rafistolages pour lutter efficacement contre les inondations. Malheureusement que Diakhaté ne l’a constaté que quand il a quitté le pouvoir ….
L’annulation de la dette en marche
Les acteurs de l’espace politique qui veulent l’annulation de la dette continuent de ratisser large. Après avoir mobilisé la société civile, la classe politique , des intellectuels, le comité d’initiative sera reçu aujourd’hui par le le Cadre Unitaire de l'Islam au Sénégal (CUDIS) au siège de Enda en face du Codesria, sur l’avenue Cheikh Anta Diop.
Bac 2020 : le Lycée scientifique d'Excellence de Diourbel fait carton plein
Comme son nom l’indique, le Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel (Lsed) n’a pas fait dans la demi-mesure lors du baccalauréat 2020. Il a répondu à son nom en faisant carton plein puisqu’il a obtenu 100% d’admis et ce, dès le premier tour. En Série S1, tous les 27candidats qui se sont présentés ont été admis à l'issue du premier groupe. Et cerise sur le gâteau, 20 lauréats ont réussi haut la main puisqu’ils ont obtenu la mention TRÈS BIEN. Six (06) ont eu la mention BIEN tandis que le dernier candidat est passé avec la mention ASSEZ BIEN. Pour prouver qu’il est un crack, le major de la Terminale S1 du Lsed a obtenu une moyenne générale de 17,96 au Baccalauréat. A l'exception de deux jurys, les candidats présentés par le Lsed ont été tous classés premiers dans leur jury.
Bac 2020 : le Lycée Scientifique d’Excellence de Diourbel fait carton plein (bis)
En Série S2, l’ensemble des 33 candidats du Lsed qui se sont présentés ont obtenu leur premier diplôme universitaire dès le premier tour. C’est dire qu’il n’y aura pas d’épreuves de deuxième groupe. Et dans cette série, les nouveaux bacheliers se sont brillamment illustrés puisque deux d’entre eux ont eu la mention TRÈS BIEN. Au même moment, 22 candidats ont été admis avec la mention BIEN, 05 avec la mention ASSEZ BIEN. Il n’y a eu que 04candidats qui sont admis avec la mention PASSABLE. Pour cette série également, beaucoup de candidats du Lsed sont également sortis major de leur jury. Face à cette belle performance, l'Association des Parents d'Elèves (Ape) du LSED remercie et félicite tout l'encadrement administratif, pédagogique et de service de l’établissement. Pour Mme Seynabou Ndao et ses camarades, ces résultats sont aussi ceux de l'encadrement administratif, pédagogique et de service de l’établissement.
Travaux d’achèvement de la Grande Mosquée de Tivaouane
C’est le 14 septembre prochain que les travaux de finition et de rénovation de la Grande Mosquée de Tivaouane vont être lancés. La nouvelle a été annoncée par l’Association Jama’Atoun Nour Assouniya (Ajana), organisation chargée de superviser les travaux de finition et de rénovation de la Grande Mosquée de Tivaouane. Sous l’autorité et les instructions du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour et en accord avec toute la famille de Seydi Hadj Malick Sy, l’Ajana informe la communauté musulmane du Sénégal et d’ailleurs du lancement officiel de ces travaux, le lundi 14 septembre 2020. Mais en raison de la situation liée à la pandémie de Covid-19, l’Ajana a décidé d’éviter tout rassemblement en cette occasion. A ce titre, elle a opté pour le format d’un plateau télévisé synchronisé par l’ensemble des télévisions partenaires (Asfiyahi, TFM, RTS, 2STV, Sen TV, DTV, Mourchid TV) le lundi 14 septembre 2020.
Présentation de la Grande Mosquée de Tivaouane
Pour ancrer définitivement la pureté du culte musulman dans les mœurs des populations de cet ancien terroir ceddo, la Grande Mosquée de Tivaouane a été portée sur les fonts baptismaux et inaugurée en 1904 par Cheikh EL Hadj Malick Sy. Ce dernier en dirigea la première prière de vendredi, entouré des notables de la ville. En effet, c’est par un arrêté du Gouverneur du Sénégal, daté du 17 février 1903, que El Hadji Malick Sy en reçut l’autorisation avec l’affectation d’un terrain de 1 200 m2. Au fil des années, cette mosquée a porté les bases de sa première zawiya, abritant les veillées nocturnes du Gamou célébrant la naissance du Prophète (PSL). A la suite de Maodo, ses héritiers, sous l’autorité de Serigne Babacar Sy, assisté de son frère El Hadj Mansour Sy, ont voulu perpétuer son œuvre en engageant une première rénovation en 1940. C’est sous le magistère de El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh que la Grande Mosquée a connu son extension et pris sa forme actuelle en 1979. D’ailleurs, c’est en hommage à ce dernier que le Khalife Général, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé au Comité de pilotage de faire coïncider le lancement des travaux d’achèvement avec l’anniversaire symbolique de sa disparition