LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 19 MARS 2025

Moustapha Diop ébranle la foi de ses accusateurs
Comme promis, Moustapha Diop s’est défendu, lui-même, hier, devant la commission adhoc qui s’était réunie aux fins d’étudier la requête du garde des Sceaux demandant la levée de son immunité parlementaire. La séance a démarré dans l’après-midi vers 15h . Lors de son audition, selon nos sources, le député s’est très bien défendu. Il a donné des éléments le disculpant des accusations dont il fait l’objet de la part de l’inspectrice du Trésor, Tabaski Ngom. Il apparait sans doute pour beaucoup de membres de la commission que ce ne sont que des allégations. Car, l’accusatrice n’a apporté aucune preuve le mettant en cause. Même l'entrepreneur sur qui comptait dame a clairement dit qu'elle ne connaissait pas le maire de Louga. D’ailleurs, L’As a appris que même le procureur n’a pas retenu de charges contre Moustapha dans le dossier qu'il a fait parvenir à l'Assemblée. Convaincu de son innocence, Moustapha Diop qui a décidé de se défendre, a fini par ébranler la conviction de certains membres de la commission ad-hoc qui le vouaient déjà au poteau. Malheureusement, cela n'a pas suffi aux députés de la majorité. Finalement, la proposition de la levée de son immunité a été actée par la majorité mécanique de Pastef contre les autres de l'opposition. En tout état de cause, Moustapha Diop a dit qu'il est disposé à se défendre devant le juge pour se disculper définitivement dans ce dossier.
La police se dote d’équipements techniques
L'Union Européenne accompagne le gouvernement du Sénégal dans la lutte contre la migration irrégulière. Elle a remis hier des équipements techniques à la police nationale. Il s'agit d'analyseurs vidéo VSC80 destinés à améliorer la détection des documents falsifiés et à renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité aux frontières terrestres, maritimes et aéroportuaires. D'après le Contrôleur Général de Police, et Directeur adjoint de la police, Abdoul Wahabou Sall, ce matériel de pointe permettra de réduire les marges de manœuvre des réseaux criminels, en dévoilant leurs méthodes de falsification documentaire et facilitera l'identification rapide des cas suspects, en particulier ceux des victimes de traite et de trafic de migrants. Cette initiative, dit-il, met l'accent sur le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, la maîtrise des frontières et la prévention des menaces émergentes. A l'en croire, les VSC80, accompagnés d'ordinateurs à grande capacité, seront mis en service au sein de la Direction de la Police des frontières (DPAF), dans les postes de Keur Ayip, Rosso et Saint-Louis. Ce sont des zones de contrôle stratégiques face aux flux migratoires et à la fraude documentaire. Il précise aussi que cet appui s'inscrit dans la nouvelle phase du projet européen programme opérationnel conjoint II (POC II), mis en œuvre par CIVIPOL et FIIAPP.
Les Lions croisent l’Irlande en amical en juin
L’équipe nationale du Sénégal peaufine son programme de préparation. Avant d’affronter l’Angleterre, le 10 juin, les Lions vont croiser l’Irlande en amical. La rencontre est prévue le vendredi 6 juin 2025 à l’Aviva Stadium de Dublin. Le choix de l’Irlande n’est pas anodin. Les Boys in Green, réputés pour leur engagement physique et leur rigueur défensive, offriront une opposition différente avant celle de l’Angleterre. L’équipe irlandaise, emmenée par Seamus Coleman et Caoimhín Kelleher, tentera d’imposer son jeu devant son public à Dublin. Pour le Sénégal, ce sera l’occasion de tester ses forces, d’ajuster son dispositif tactique et de donner du temps de jeu à certains cadres, tout en intégrant de nouvelles options.
Les bons offices de Karim Wade pour la paix au Congo
La révélation est du journaliste Madiambal Diagne. Karim Wade a joué aux sapeurs-pompiers pour le retour de la paix en République Démocratique du Congo. Selon notre confrère, le Rwanda et la République Démocratique du Congo ont signé un accord de cessez-le-feu sous l'égide du Qatar. Il faut dire, souligne-t-il, que Karim Meissa Wade a discrètement joué les bons offices, grâce à ses liens avec les Présidents Kagame et Tshisekedi.
Cinq ans de prison ferme requis contre Fallou Fall
Le 16 mai 2021, les éléments de la brigade de recherches (Br) du commissariat urbain de police de Touba-Ndamatou ont été informés d'un intense trafic de stupéfiants dans la périphérie de la commune de Touba. Les flics mettent sur pied une stratégie visant à prendre en flagrant délit Fallou Fall, un célibataire sans enfant. Ainsi, les policiers ont attendu que ce dernier se présente à l'endroit indiqué pour refermer sur lui leur piège. Ignorant que ses moindres gestes étaient épiés, Fallou Fall se rend dans un bâtiment en construction. Mais dès qu'il entre dans le chantier, les flics lui tombent dessus alors qu'il était en possession d'un kilogramme de chanvre indien. Les policiers découvrent plus tard sur les mêmes lieux un sachet en plastique dans lequel était soigneusement dissimulé un kilogramme de chanvre indien. Lors de son audition, Fallou Fall a réfuté toutes les preuves recueillies contre lui, malgré la flagrance. Inculpé des chefs de détention, d'offre et de cession de chanvre indien, il a été placé sous mandat de dépôt depuis le 18 mai 2021. Face au juge hier, Fallou Fall a encore nié les faits, expliquant avoir même été torturé par les policiers pour qu'il avoue qu'il était en possession de deux kilogrammes de drogue lors de son interpellation. Ces arguments de Fallou Fall ont été battus en touche par le procureur qui a requis cinq ans ferme contre lui. Le verdict sera rendu le 15 avril prochain.
Guy Marius au chevet de Mansour Faye
Le refus des autorités de laisser Mansour Faye embarquer à l’aéroport international Blaise Diagne a poussé le député Guy Marius Sagna à interpeller le ministre de la Justice sur l’interdiction de sortie du territoire. Le parlementaire estime que dans un État de droit, les restrictions aux droits fondamentaux reposent sur la transparence et la prévisibilité des décisions administratives. Cependant, ajoute-t-il, certaines situations récentes ont mis en lumière des interdictions de sortie du territoire appliquées sans notification préalable aux citoyens concernés, soulevant des interrogations sur leur conformité avec la loi qui prévoit que tout acte administratif individuel ne devient exécutoire qu’après notification. Il demande ainsi au ministre de la justice de clarifier les citoyens : y-a-t-il des enquêtes ou informations judiciaires ouvertes à l'endroit de personnes ayant occupé des fonctions par le passé et auxquelles il est interdit de sortir du territoire national ? A t-il été notifié à ces personnes cette interdiction de sortie du territoire national avant qu'elles n'aillent à l'aéroport ? interroge le député. Existe-t-il un cadre juridique spécifique régissant les interdictions administratives de sortie du territoire ? écrit-il. Il demande si le gouvernement envisage d’adopter des réformes ou des clarifications législatives afin de garantir que ces mesures soient prises dans le strict respect des principes de légalité et de notification préalable.
Le collectif des agents licenciés à la CDC engage la lutte
Regroupés en collectif, les agents licenciés à la Caisse des dépôts et C o n s i g n a t i o n s / G r o u p e (CAL/CDC-Groupe) démentent les allégations de la Direction générale de la CDC-Habitat. Dans un communiqué reçu à «L’As », le collectif s'étonne du contenu du communiqué, dont l'objectif est de « berner l'opinion sur cette opération de licenciements abusifs des agents qui sont en situation de contrat à durée indéterminée (CDI) ». A les en croire, il s'agit d'actes ayant comme soubassement des considérations subjectives et politiques, en violation flagrante de la loi. Le collectif précise qu’il n'a jamais été question de négociations à l'amiable entre les parties, de manière loyale et libre. Il s'agit plutôt, ajoute-t-il, d'un protocole rédigé unilatéralement, forcé et imposé, sans possibilité pour l'agent de faire une contre-proposition, de négocier ou de consulter une tierce personne.
Crise au Centre de santé Baye Talla Diop
Des agents du Centre de santé Baye Talla Diop sont à couteaux tirés avec le Comité de développement sanitaire de ladite structure. Ils ont tenu un sit-in pour déplorer, selon Joséphine Lama, les salaires et les primes dérisoires et l'absence d’une gestion démocratique du personnel. .
Crise au Centre de santé Baye Talla Diop (bis)
Restons au centre de santé Baye Talla Diop pour dire que le secrétaire général du Comité de développement sanitaire, Mamadou Thiombane, a démenti ces accusations. Il soutient qu'il y a un arrêté signé par l'ancienne ministre de la Santé Dr Marie Khemess Ngom fixant les salaires et les primes du personnel. Concernant les femmes de charge, M. Thiombane précise qu'elles ne sont pas concernées par les primes car elles sont en contrat avec une société de nettoyage.