LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Les travailleurs du secteur primaire décrètent 48h de grève
En dépit d’une lueur d'espoir, l'intersyndicale des travailleurs du secteur primaire (Agriculture, Élevage et Pêche) poursuit la lutte pour la satisfaction de ses doléances. Ainsi les travailleurs décrètent une grève générale de 48h renouvelables à compter de ce mardi 22 novembre 2022, en attendant la décision officielle de l'Etat pour une sortie de crise. Lors de l’assemblée générale d’évaluation de la grève, les secrétaires généraux des trois syndicats sont revenus largement sur des séries de rencontres avec des autorités politiques, religieuses, de la société civile, des opérateurs économiques et des acteurs du secteur primaire. D’après un communiqué parvenu à «L’As », ces autorités ont été bien sensibilisées sur les motifs du mouvement d'humeur qui dure depuis maintenant presque trois mois. Les travailleurs ont été informés aussi que des acteurs rencontrés avaient déjà entamé des médiations auprès des autorités impliquées directement dans le dossier, afin qu'une solution définitive soit trouvée. Selon ces médiateurs, des assurances leur ont été données par les autorités, notamment le Premier ministre, pour la satisfaction des revendications et une sortie de crise dans les prochains jours.
Un proxénète de nationalité espagnole arrêté à Saly
La brigade de recherches de la gendarmerie de Mbour a mis hors d’état de nuire un proxénète de nationalité espagnole qui s’activait à Saly. L’Espagnol a été interpellé lors d’une opération d’assainissement des pandores. Outre le proxénète présumé, les gendarmes ont aussi arrêté 29 individus pour diverses infractions. Une personne est poursuivie pour proxénétisme et complicité de traite de personnes et tenue de jeu de hasard sans autorisation administrative. 18 individus sont sous le coup du délit de racolage et 10 pour non inscription au fichier sanitaire. Les pandores ont saisi également 3 machines à sous.
Le collège des délégués crie au scandale
Le collège des délégués de la Sspp «Le soleil » déterre la hache de guerre. Les travailleurs crient au scandale après la découverte de 39 bobines de papier journal, certaines bâchées, d'autres négligemment disposées dans les locaux de l'Agence de distribution de presse (ADP) par les délégués du personnel. D’après le communiqué du collège des délégués parvenu à «L’As », ces bobines aux étiquettes de la société Prodi conseil (société étrangère) ont été trouvées sur place par les délégués du personnel lors d'une descente sur les lieux pour rencontrer les collègues qui y officient, et dont ne se soucie pas la Direction générale. Le collège des Délégués qui a décidé d'en donner une suite judiciaire a requis les services d'un huissier de justice pour en faire le constat. Les délégués accusent le directeur de l'Imprimerie. A les en croire, soit ce sont des bobines appartenant à la SSPP Le Soleil, auquel cas leur présence est bizarre puisque tout le papier journal du Quotidien national est censé être réceptionné et stocké dans les magasins du Soleil, soit elles ne sont pas de la SSPP Le Soleil. Et c'est tout aussi grave, aux yeux des délégués, car cela voudrait dire qu'en réalité, l'ADP est exploitée par un tiers au détriment de l'entreprise. Interrogés par les délégués, des agents de l'ADP ont renseigné que ces bobines y ont été déposées sur ordre du Directeur de l'imprimerie et conseiller spécial du Directeur général.
Les explications du Directeur de l'imprimerie
Restons sur cette découverte pour dire que le Directeur de l’imprimerie explique dans une note adressée au Directeur général de la SSPP Le Soleil, que les bobines appartenaient à Aly Aw, le fournisseur attitré du Soleil en intrants d'imprimerie. Et d'ajouter, selon la même source, qu'il l'a fait de son propre chef : «J'ai pris sur moi de lui prêter le local ». Une justification que les délégués trouvent grave car le directeur de l’Imprimerie n’a pas le pouvoir de prêter (ou de louer) des magasins de l'ADP. Ainsi le collège des délégués du personnel va poursuivre ses enquêtes sur cette «piste d'un marché qui pue le scandale de corruption avec des pots de vin qui auraient été versés en espèces et en nature ». Il invite les autorités à jeter un coup d'œil sur ce qui se passe au «Le Soleil ».
L’Asred alerte sur la surpopulation dans les prisons
L’association pour le soutien etla réinsertion sociale des détenus (Asred) tire la sonnette d’alarme sur la surpopulation dans les prisons. Selon le président de l’Asred, Ibrahima Sall, la surpopulation dépasse l'entendement car les détenus s'entassent comme des sardines. Une situation comparable à l'esclavage alors que, dit-il, notre pays est cité comme une exception démocratique en Afrique de l'ouest. L’Asred invite le Président Macky Sall à effectuer une visite inopinée à Rebeuss. Aujourd’hui, regrette M. Sall, on détient des personnes en prison de façon arbitraire. A l’en croire, cette situation d'une extrême gravité est la conséquence d’une criminalité grandissante constatée dans ce pays depuis un certain temps. À cela s'ajoutent, d’après un communiqué reçu à «L’As», les longues détentions dont l'exemple patent est le cas de Mame Mor Ndiaye qui a fait dix ans à la prison de Reubeuss sans jugement, et d'autres qui sont dans cette même situation à l’intérieur du pays par manque d'assistance juridique. D’où l’importance du bracelet électronique, aux yeux de Ibrahima Sall. Ainsi L’Asred demande sa mise en application en toute urgence sans aucune discrimination de quelque nature que ce soit. Il espère que ces bracelets ne seront pas destinés aux hommes politiques où fils à papa. Par ailleurs, l’Asred continue de fustiger l’attitude de l'ONLP qui ne fait pas son travail, à savoir porter assistance aux détenus.
Les médecins internes gazés par la police
Les médecins internes des hôpitaux ont goûté hier à l’odeur âcre des grenades lacrymogènes. Choqués par le mépris dont ils font l’objet de la part des autorités, ces blouses blanches ont voulu à deux reprises organiser des marches pacifiques pour se faire entendre. Mais le Préfet de Dakar interdit leurs manifestations. Finalement, ils ont improvisé hier une marche entre rond-point Fann et le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Après un point de presse, ces blouses blanches ont pris la direction du ministère de la Santé. C’est là que sont intervenues les forces de l’ordre qui les ont gazées.
Birame Bâ vole 14 Laadoum d’un marabout
Avec à son actif plusieurs séjours en prison, Birame Ba sera édifié sur son sort jeudi prochain devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Père de six enfants, ce délinquant multirécidiviste a été arrêté à Kael après le vol de 14 moutons à Gossas, chez le chef religieux Serigne Khadim Mbacké. Une arrestation qui fait suite au vol perpétré il y a environ deux mois à Gossas (région de Fatick) chez le marabout "Mbacké-Mbacké", Serigne Khadim Mbacké. Ce fameux soir, le guide religieux a eu la surprise de sa vie lorsque son sommeil a été perturbé par un vacarme provenant de son enclos. À son réveil, Serigne Khadim Mbacké constate le vol de ses quatorze moutons parmi lesquels des brebis de race Laadum. Meurtri, il décide d'aller porter plainte contre X. À partir de ce moment, la gendarmerie active sa machine pour retrouver le butin. Après quelques semaines d'intenses recherches, les hommes en bleu ont eu des renseignements qui les ont menés vers Touba. Une fois dans la cité religieuse, les pandores apprennent que les moutons ont été redirigés vers Kael, commune distante de six kilomètres de Touba.Une fois sur place, les gendarmes foncent directement chez le sieur Birame Ba où ils retrouvent les quatorze moutons enfermés dans un enclos de fortune derrière la maison des Ba. Surpris par la visite matinale des forces de l'ordre, Birame Ba et son fils tentent de semer les gendarmes en prenant la fuite. Mais contrairement à son jeune rejeton qui est parvenu à se fondre dans la nature, Birame Ba est vite rattrapé et menotté. Placé en garde à vue, il a tout nié affirmant avoir acheté les moutons au "Luuma"(marché hebdomadaire).
Marche de «And Gueusseum»
Restons dans le secteur de la santé pour dire qu’il est en ébullition depuis quelque temps. Asas And Gueusseum et l’intersyndicale des Collectivités Locales en mouvement d’humeur organisent une marche aujourd’hui à Dakar. Le Sydeps et le Cnepsios se joignent à la marche contre «l’injustice ». Mballo Dia Thiam et compagnie réclament l’application du système LMD, le rattachement de la licence en sciences infirmières et obstétricales (LSIO) au ministère de l’Enseignement Supérieur, la délivrance des diplômes LSIO aux étudiants ayant 180 crédits, la suppression de l’examen de certification organisé par le ministère de la Santé en vue d’obtenir les diplômes d’État d’infirmiers et de sages-femmes, l’annulation des résultats d’admissibilité des infirmiers et sages-femmes lors de la 1ère session de l’examen en 2021 etc.. Des marches sont prévues concomitamment dans les capitales régionales.
Vendre de 53.000 cartes de l’Apr à Tivaouane
Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR)tenu le 8 novembre 2022 sous la présidence de leader du parti, le Président Macky Sall, avait pris la décision de vente des cartes du parti, de montage de comités pour aller vers l’animation politique en direction des prochaines échéances électorales. C’est dans ce cadre que le ministre Mansour Faye a été dépêché à Tivaouane pour procéder au lancement de la vente des cartes en présence des responsables des 18 communes du département. Il a annoncé un objectif de vente de 1,5 million de cartes au niveau national et 53 000 cartes au minimum pour le département de Tivaouane. Et cette démarche s’inscrit, à ses yeux, dans la dynamique de réorganiser le parti et repartir sur de nouvelles bases. C’est un truisme de dire que le département de Tivaouane fait partie des zones où le parti présidentiel estle plus divisé, comme en attestent les résultats des dernières élections législatives. C’est pourquoi d’ailleurs il y a eu beaucoup de frictions lors de cette rencontre mais, selon Moustapha Guèye responsable Apr à Bambey et par ailleurs Directeur du centre régional des Œuvres universitaires de Bambey, l’essentiel est que les militants et responsables soient tous d’accord pour accomplir ce travail, dans l’intérêt exclusif du parti.
Une bande de braconniers arrêtés à Kédougou
Les forces de défense et de sécurité intensifient la lutte contre la criminalité faunique dans le Sénégal oriental. Deux présumés trafiquants de faune ont été interpellés à Kédougou et à Moussala lors d’une opération mixte menée par la Direction des Parcs Nationaux et les éléments de la brigade de recherches du Commissariat central de Police de Kédougou, avec l’appui du projet Eagle-Sénégal. Le premier présumé trafiquant de nationalité nigérienne a été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de léopard à Kédougou. Le léopard est une espèce protégée au Sénégal. Les limiers de Kédougou ont également interpellé son acolyte de même nationalité à Moussala. Le duo est déféré au tribunal deGrande Instance de Kédougou. Récemment, quatre braconniers ont été mis hors d’état de nuire à Diana. D'après Eagle-Sénégal, la zone sud-est du pays fait face depuis plusieurs années à un important trafic d’animaux sauvages en lien avec les trafics d'armes de guerre, de chasse, de munitions et de drogue.
Bagarre au Marché au poisson
Une bagarre s'est invitée hier au Marché central au poisson de Pikine (Mcp/Pikine) au cours de la passation de service entre l'ancien directeur Kadialy Gassama du Parti socialiste et son successeur Valdiodio Ndiaye, maire de Guinaw rails Nord et membre du Cese. Certains mareyeurs réclamant la mise en place d'un Comité de gestion ont affronté des proches de Valdiodio Ndiaye hostiles à cette idéée. N’eut été l’intervention de la Police, le pire se serait produit Thimbo et la phobie des medias De quoi a peur le maire Abdoulaye Thimbo ? Beaucoup de posent la question. Car depuis son accession au pouvoir local, l'édile de Pikine n'ose pas faire d'interviews avec les correspondants des médias de la place depuis 2014. Le maire Thimbo préfère la mode dictée préparée avec des médias locaux de la banlieue.