LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Braquage des Chinois : un lutteur de Fass nommé Général dans la nasse
En voilà une affaire qui va défrayer la chronique. Un lutteur de l’écurie de Fass a été interpellé hier par la Brigade de Recherche de la Division des investigations criminelles (Dic). Il a été cité dans le braquage de la boutique de Chinois aux allées du Centenaire. En effet, d’après des informations de l’As, le dernier membre du gang qui avait pris la fuite pour se réfugier en Guinée Bissau est rentré au bercail et a été interpellé mercredi dernier pour vol à Grand Dakar. Extrait par la Dic pour être entendu sur le braquage, Abou Wade qui a été arrêté en possession d’un pistolet PA 9mm a expliqué que l’arme lui a été remise par Modou Guèye alias Général. Ce dernier a été arrêté hier soir à Grand Dakar. Il est un lutteur de l’écurie Fass et aurait encaissé 1 million après le braquage où le gang avait dérobé plus de 70 millions.
Le variant indien détecté en Gambie
Les autorités sanitaires doivent renforcer la vigilance aux frontières avec la Gambie. La nouvelle variante (B.1.617) identifiée récemment en Inde est entrée en Gambie à travers deux individus qui avaient quitté l’Inde le 18 avril dernier. C’est le ministère de la Santé de la Gambie qui a donné l’information. Selon les autorités sanitaires gambiennes, les deux porteurs du nouvel variant indien sont tombés malades au bout de deux semaines après leur arrivée en Gambie. Ils se sont rendus dans une structure où leurs tests se sont révélés positifs. Ils ont contaminé sept autres membres de leurs familles qui sont en isolement et sous traitement. Pourtant, selon le ministère de la Santé, les deux malades ont été testés négatifs lors de leur arrivée en Gambie. Le ministère de la Santé va intensifier la surveillance à l’aéroport en soumettant au test tout voyageur entrant.
48 accidents en moyenne par mois dans la région de Fatick
La région de Fatick enregistre en moyenne 48 accidents de la route par mois, a indiqué hier, le lieutenant Mansour Faye, commandant de la 32e compagnie des sapeurs-pompiers, qui préconise la construction de ralentisseurs sur la route nationale n°1 pour réduire les risques d’accident. Durant l’année 2020, a-til confié à l’«APS», la région de Fatick a enregistré 569 accidents de la route qui ont fait 1.262 victimes, dont 34 morts. Cette année, 278 accidents de la route ayant fait 369 victimes ont été recensés, a-t-il dit. Il précise que ce bilan provisoire fait état de 11 décès.
L’Archevêque de Dakar reçu par Macky Sall
Le clergé était au Palais de la République. Le Président Macky Sall a reçu hier dans l’après midi Mgr Benjamin Ndiaye Archevêque de Dakar à la tête d’une forte délégation de religieux. Le chef de l’Etat et ses hôtes ont échangé sur le pèlerinage de Popenguine, la pandémie de la covid-19 et l’emploi des jeunes. Sur cette dernière question, l’Archevêque de Dakar a exprimé sa volonté de soutenir l’action du Chef de l’Etat à travers l’implication de Caritas Sénégal pour promouvoir l’agriculture auprès de la jeunesse.
Un immeuble de la SGBS hypothéqué
Le tribunal du commerce hors classe de Dakar a tranché le contentieux opposant l’homme d’affaire Moustapha Tall à la SGBS. Statuant en matière commerciale et en premier ressort, le tribunal rejette la fin de non-recevoir tirée du défaut d’intérêt à agir soulevé par la banque. Le juge constate aussi que Moustapha Tall dispose bien d’une créance à l’égard de la SGBS consacrée par l’arrêt rendu par la Cour d’Appel de Kaolack le 11 septembre 2019.Ainsi le juge valide l’hypothèque forcée pratiquée sur l’immeuble objet du TF n° 2986/DK sis à la rue Raffenel x Escarfait à Dakar appartenant à la SGBS, pour avoir sûreté garantie du paiement de sa créance évaluée provisoirement à la somme de 221 500 000 F CFA et la transformer en hypothèque définitive. En sus, le tribunal du commerce déboute la SGBS de sa demande reconventionnelle.
Le Sénégal assure la présidence de la CMAE à partir de 2022
Le Sénégal va assurer dès l’année prochaine la présidence de la Conférence des ministres africains de l’Environnement (CMAE). La décision a été prise hier, lors de la 31e réunion en virtuel du bureau de ladite Conférence tenue hier, sous la présidence de Mme Barbara Creecy, ministre de l’Environnement, des Forêts et de la Pêche d’Afrique du Sud. Ainsi le bureau de la CMAE est constitué de représentants de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la République démocratique du Congo, du Sénégal et du Soudan. Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable du Sénégal, Abdou Karim Sall, a représenté la région Afrique de l’Ouest. Les ministres ont convenu de promouvoir davantage la coopération multilatérale et de s’engager à maintenir les réunions mondiales virtuelles, dontla COP26 prévue du 1er au 12 novembre 2021, à Glasgow et au Royaume-Uni. Il faut souligner par ailleurs que l’Egypte et l’Ethiopie ont présenté leurs candidatures pour accueillir la 27e session de la Conférence des Parties (COP27).
Arriérés de paiement des écoles privées
Les écoles privées d’enseignement supérieur courent toujours derrière la scolarité des étudiants orientés par le gouvernement dans leurs établissements. Si l’université du Sahel a décidé de retenir les diplômes de ces étudiants pour contraindre l’Etat à payer la dette, le cadre unitaire des organisations privées d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) va dévoiler aujourd’hui sa stratégie pour rentrer dans ses fonds. Les établissements scolaires regroupés au sein de ce cadre réclament plusieurs milliards au gouvernement. Face à la presse, le cadre fera le point de ses démarches envers l’Etat pour le recouvrement.
Le secteur primaire passe de 61% en 1990 à 44% en 2017
Restons avec le rapport qui montre que la répartition sectorielle révèle une évolution rapide caractérisée par une baisse de la part du secteur primaire qui est passée de 61% en 1990 à 44% en 2017, au profit du tertiaire qui a vu sa part évoluer de 24% en 1990 à 43% en 2017. D’après la même source, la part de l’emploi dans le secondaire est restée plus ou moins constante, autour de 14%. Cette évolution confirme la migration de l’emploi du secteur primaire au secteur tertiaire, principalement dans le secteur informel peu productif. Ainsi, une migration sectorielle de l’emploi s’est opérée sans que l’économie nationale ne connaisse une véritable industrialisation. Selon les auteurs du document, cette forme de migration de l’emploi estliée, en partie, à la faiblesse de la productivité dans le secteur de l’agriculture, au faible dynamisme du secteur secondaire (même si des améliorations sont notées ces dernières années) et à la faible qualification des ressources humaines. Ainsi les autorités font-elles face aux défis dont la conciliation de l’offre et de la demande d’emplois. Puisque la population, extrêmement jeune, présente chaque année plus de 200 000 nouveaux demandeurs d’emplois sur le marché du travail sans que le secteur privé ne réponde à cette demande croissante.
Contribution des TIC à l’économie
Le début sur la contribution des TIC dans l’économie sénégalaise s’était posé ces temps passés. La réponse est désormais disponible. Le rapport sur le développement humain qui a consacré un chapitre sur les nouvelles technologies a donné la part des TIC. En fait, dans les comptes nationaux du Sénégal, le numérique est appréhendé par la branche d’activité des services d’informations et des télécommunications. Sa contribution à la croissance est passée de 0,6% en 2008 à 0,23% en 2018. Son taux de croissance qui, historiquement était à deux chiffres, s’est considérablement essoufflé, passant de 13,8% en 2008 à 4,8% en 2018. Toutefois, précise-t-on, depuis 2018, le marché du numérique a, en particulier, profité du déploiement progressif de la fibre optique et du réseau 4G sur le territoire national mais aussi de la baisse timide des prix. En plus, le taux de pénétration de la téléphonie mobile poursuit une tendance haussière en s’établissant à 105,3% en 2018 contre 103,29% en 2017.Quant au parc internet, il suit la même dynamique avec un taux de pénétration de 68,48%. Il est tiré par les terminaux mobiles avec les offres d’internet mobile 2G, 3G et 4G. Selon le McKinsey Global Institute (2013), le Sénégal et le Kenya constituaient les leaders du continent, en termes de contribution économique relative d’internet au PIB (iPIB) du fait notamment d’une très bonne connectivité internationale et d’un bon réseau national de transmission.
Hausse de la migration des femmes
La migration féminine serait non seulement en train d’augmenter, mais également se diversifie de plus en plus. Et le Sénégal n’est pas épargné, selon le rapport du PNUD. Cette tendance haussière semble se confirmer au regard des résultats du dernier recensement. En effet, entre 01 et 29 ans, les proportions d’immigrants internationaux sont plus importantes chez les femmes que chez les hommes. Les écarts sont plus accentués dans la tranche d’âges 15-19 ans avec 14,8% chez les femmes contre 7,8% chez les hommes. Par contre, indique la même source, la proportion des hommes est plus élevée que celle des femmes entre 30 et 79 ans. Cependant, si 80,7% des migrants chez les hommes partent pour un motif de travail, seul 38,3% des migrantes sont pour ce dernier motif. En outre, 34,7% des migrations des femmes sont liées au mariage ou à des raisons familiales tandis que 20,9% sont liés à des raisons d’étude et d’apprentissage.
Les violences sexuelles en hausse
Un rapport avait relevé récemment le taux élevé des violences basées sur le genre (VBG) au Sénégal. Cela est confirmé par le rapport du développement humain 2019. Selon le document, au Sénégal, 27 % des femmes de 15-49 ans ont subi des violences physiques dès l’âge de 15 ans. Cette situation est beaucoup plus profonde en zone rurale où le taux est estimé à 28% contre 25% en zone urbaine. Cependant cette violence, souligne-t-on, augmente avec le nombre d’enfants vivants, passant de 22% parmi les femmes de 15-49 ans et n’ayant aucun enfant vivant à 32% chez celles ayant 5 enfants ou plus. La violence est souvent faite dans le cadre conjugal. Par ailleurs, les abus sont essentiellement d’ordre physique. Au Sénégal, ils sont estimés à 21,3% contre 25,7% au Ghana et 31,9% au Pérou. La même source ajoute que le pourcentage de femmes ayant à la fois subi des violences physiques et sexuelles reste élevé même s’il est plus modéré au Sénégal (5%) que dans les pays de comparaison. Pour ce qui est des violences d’ordre sexuel uniquement, le Sénégal présente un taux assez élevé avec 3,3% en 2017 derrière le Ghana.