LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 27 DECEMBRE 2024

Le come-back de Diary Sow
Des nouvelles de Diary Sow. Après avoir terminé sa classe préparatoire au prestigieux Lycée Louis-le-Grand, l’auteure du livre « Je pars », qui a intégré une école d’ingénierie où elle prépare actuellement un diplôme en data et intelligence artificielle, est au Sénégal. Profitant de son séjour au pays de la Teranga, elle s’est rendue dans la région de Matam pour visite. Une occasion saisie par nos confrères le RFM pour lui tendre leur micro. « Il y a eu des moments très compliqués pour moi, beaucoup de questions et d’interrogations. On se retrouve souvent plongé dans une société qui n’est pas la nôtre, sans véritable accompagnement. Le décalage culturel, parfois amplifié par des problèmes de racisme, peut provoquer un véritable choc », a-telle déclaré au micro de Aly Bandel Niang.
Diary Sow-Harouna Dia, une histoire
Comment Harouna Dia a sorti Diary Sow de la déchéance. En réalité, le prince du Bossea a eu une similaire. Arrivé à Paris, le lauréat du concours général avait disjoncté. Il a donc compris ce qui arrive à la jeune demoiselle lorsque celle-ci a disjoncté. Hier lors de sa visite chez Harouna Dia à Weendou Bosseaba, Diary Sow est allée voir les proches de son parrain, l’homme d’affaires Harouna Dia, pour lui témoigner toute sa reconnaissance. «Harouna Dia m’a beaucoup aidée et je lui suis reconnaissante», a-t-elle confié. Elle a ainsi décidé de dédier un livre à Harouna Dia, pour expliquer le philanthrope qu’il est et montrer à la face du monde les bonnes œuvres de l’homme. Il faut rappeler que c’est Harouna Dia qui a décidé de prendre en charge la scolarité de Diary Sow lorsque, en janvier 2021, cette dernière avait volontairement raté la rentrée au prestigieux lycée parisien, Louis-le-Grand, où elle était admise, après un brillant parcours au Sénégal notamment au lycée d’excellence de Diourbel. A l’époque, la jeune Diary Sow évoquait une pause pour « retrouver ses esprits ». Mais la vérité semblait toute autre puisque Diary avait des problèmes financiers pour poursuivre ses études. C’est ainsi qu’est intervenu son bienfaiteur, qui a non seulement soutenu Diary parce que leur parcours est similaire, mais aussi il a pris en charge tous frais de scolarité, pour lui permettre de sortir de la déchéance et de revenir aujourd’hui en force. Ainsi, après avoir été sauvé par Harouna, Diary a désormais terminé sa classe préparatoire au prestigieux Lycée Louis-le-Grand et a intégré une école d’ingénierie, où elle prépare actuellement un diplôme en data et intelligence artificielle. Ce geste n’est en fait que la face visible de ce que le milliardaire du Burkina fait en Afrique sans en faire de la publicité.
Diagna Ndiaye face à la presse demain
En direction des Jeux Olympiques de la Jeunesse, Dakar 2026, le président du Comité national Olympique et Sportif Sénégalais (Cnoss) fera face à la presse ce samedi dans un hôtel de la place dans la matinée. Cette rencontre va permettre à Mamadou Diagna Ndiaye de revenir sur les préparatifs des joutes mais également d’apporter des éléments de réponses à l’accusation de l’ancien maire de Dakar Barthémy Dias, qui avait critiqué la gestion de l'organisation de cette compétition, prévue du 31 octobre au 13 novembre 2026, pour la première fois en Afrique. Il avait dénoncé que la ville de Dakar ne soit pas suffisamment impliquée par le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOS) dans la gestion des 80 milliards obtenus sur la base de la signature de la mairie pour l’organisation des JOJ 2026.
Le préfet interdit la manifestation des pro-Barth
Entre l’Etat et le désormais ex maire de Dakar, Barthélémy Dias, c’est la guerre totale. Après avoir barricadé l’hôtel de Ville et interdit au fils de Jean Paul Dias d’accéder à son bureau, le préfet de Dakar a interdit la manifestation pacifique et la création du collectif « Touche Pas À Mon Maire », qui a été mis sur pied en soutien à Barth. Suite à l’interdiction de leur marche, le collectif, composé «de jeunes, d'activistes, d'organisations citoyennes et de leaders politiques », précise dans un communiqué avoir pris l'initiative d'engager des discussions constructives avec les autorités coutumières et traditionnelles de Dakar, les organisations de la société civile ainsi que les autorités politiques. Ces échanges ont, selon les membres du collectif, permis de réunir l'ensemble des forces vives de la nation autour d'un collectif citoyen dénommé « Touche Pas À Mon Maire ». Ainsi ledit collectif a déposé une nouvelle lettre d'information au préfet de Dakar. Cette lettre concerne, d’après le communiqué, la programmation d'une manifestation citoyenne qui se tiendra le 31 décembre 2024 à Dakar, pour défendre le choix démocratique des Dakarois et dénoncer toute tentative de manipulation de ce dernier.
Le COSCE nominé au prix Nobel de la paix
Bonne nouvelle pour les membres du Collectif des Organisations de la Société civile pour les Elections (COSCE).Ils ont été nominés dans la liste des prix Nobel de paix 2024-2025. Face à la presse, Pr Babacar Gaye et Cie rappellent que depuis plus de deux décennies, le COSCE s'est imposé comme un acteur clé de la promotion de la paix et de la démocratie, particulièrement en période de tensions politiques et sociales. De l'avis du président du COSCE, c'est cet engagement pour la promotion de la démocratie sénégalaise qui lui a permis d'être présélectionné en même temps que deux autres organisations au niveau mondial pour l'attribution du Prix Nobel de la paix de 2025. Se félicitant de cette distinction, Pr Babacar Gaye souligne que le COSCE renforcera son leadership en consolidant sa capacité à réunir toutes les parties prenantes en faveur de la paix et de la démocratie.
Les populations de Lompoul dans la rue
Les populations de Lompoul prévoient d’organiser une marche pacifique demain pour lutter contre la dégradation de l’écosystème de leur terroir. À travers cette marche, les habitants de Lompoul dénoncent la destruction des écosystèmes des Niayes et du désert de Lompoul. La société mise en cause dans cette situation est GCO, une filiale du groupe ERAMET, qui exploite le zircon dans cette partie du pays. La marche débutera à Lompoul-sur-Mer et se dirigera vers le village de Lompoul, de 9h 30 à 13h 30.
Signature de Convention entre ASEPEX et 3FPT
L’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation professionnelle ettechnique) ont signé hier une convention de partenariat. Selon un communiqué parvenu à L’AS, cette convention revêt un caractère particulier, marquant une nouvelle étape dans l'accompagnement des PME et PMI sénégalaises vers l'internationalisation et l'amélioration de leurs capacités de production. Dans son discours de bienvenue, le Directeur général de l'ASEPEX, Modou Mbène Guèye, a souligné l'importance de cette convention, la qualifiant de véritable opportunité pour renforcer les capacités des PME et PMI. Il a précisé que cette collaboration vise à aider les entreprises exportatrices, notamment celles de taille moyenne, à s'adapter aux standards internationaux et à promouvoir des produits de haute valeur ajoutée sur les marchés mondiaux. Prenant la parole, Dr Babo Amadou Ba, le Directeur général du 3FPT, a rappelé que la formation professionnelle et l'exportation constituent des leviers essentiels pour le développement économique et social du Sénégal. Il a souligné l'importance de cette initiative, qui incarne une approche systémique reliant la formation d’un capital humain de qualité, le soutien aux entreprises et l’exportation.
Malaise à la mairie de Ourossogui
Regroupés dans un collectif, des conseillers municipaux de la commune de Ourossogui réclament le paiement de cinq mois de salaire. Lors d’une conférence de presse, leur porte-parole Sally Thiam explique que quand le problème a été soulevé, on leur a parlé de problème technique qui est commun à toutes les municipalités. Mais ce dernier déclare que cette explication n’est pas fondée, ajoutant que la situation est tout autre dans toutes les communes de la région de Matam. « Quand nous nous sommes rapprochés du trésorier-payeur, il a fait comprendre que le Trésor public doit de l’argent à la commune de Ourossogui. Chaque année, comme il le fait avec d’autres municipalités, le Trésor a eu à avancer des montants pour Ourossogui », a dit le premier adjoint au maire. Il faut souligner que lors d’une réunion du conseil municipal, il y a quelques semaines, le maire Moussa Bocar Thiam avait annoncé que la situation était due à un problème au niveau du Trésor, assurant que le problème allait être réglé.
Ndella Madior Diouf en grève de la faim
Emprisonné pour l’affaire Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a pris une décision d'observer une grève de la faim pour faire avancer son dossier. L’information a été donnée par le journaliste de Walf Quotidien, Georges Nesta Diop, qui l’a relayée sur les réseaux sociaux. Selon lui, Ndella Madior compte commencer sa grève aujourd’hui. « Je ne suis pas allé la voir. Elle a utilisé ses moyens pour m'appeler. Donc, je transmets le message. Yobanté akh leu », a-t-il indiqué, précisant que Ndella Madior lui a dit : « Ce sera la liberté ou la mort. Qu'on me juge, je sais que je n'ai rien fait ».
Une plainte contre le chroniqueur Omar Faye
Les délégués du personnel de l'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal, SYTBEFS/CNTS/IPRES ont déposé hier une plainte contre lui. Dans la plainte déposée sur la table du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dakar, les délégués du personnel parlent de diffamation à l’endroit. « Nous, délégués du personnel de l'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), venons porter à votre connaissance des faits de diffamation réitérée de la part de Monsieur Omar Faye, qui portent atteinte à notre honneur, à notre crédibilité et à notre réputation collective. A deux reprises, Monsieur Faye a tenu des propos malveillants et infondés, d'abord à l'endroit de la Direction Générale de l'IPRES, et ce mardi envers le personnel. Ces allégations, visant manifestement à se concilier la faveur des autorités, nuisent gravement au climat de travail et entachent l'image du personnel auprès du peuple sénégalais. Nous tenons à préciser que ces accusations injustifiées interviennent alors que le personnel de l'IPRES endure des conditions de travail difficiles. Ces déclarations mensongères ne font qu'aggraver une situation déjà pesante et créent un climat délétère au sein de notre institution », ont-ils écrit dans la plainte.
Démantèlement de sites clandestins d’orpaillage
Dans le cadre d’une opération de démantèlement de sites clandestins d’orpaillage entreprise par l’armée, au moins 10 groupes électrogènes, des panneaux solaires et d’autres équipements ont été saisis hier à Margou, à Kédougou. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, il s’agit d’une opération menée par des éléments de cette zone militaire couvrant les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou. «Dans la poursuite des opérations de sécurisation, les éléments de la zone militaire N°4 ont démantelé un site d’orpaillage clandestin à Margou dans la zone de la Falémé ce 26 décembre. 18 groupes électrogènes, plusieurs panneaux solaires et divers équipements ont été saisis», informe le document.