LES PIQUES DE L'AS DE WEEK-END
Le croissant lunaire observable à l’œil nu mercredi prochain
L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) fait ses projections sur l’apparition du croissant lunaire, en perspective de la célébration de la fête de Korité (Aïd El Fitr). Dans un communiqué, les astronomes du Sénégal renseignent que la conjonction qui correspond au moment précis où la lune se trouve entre le soleil et la terre, aura lieu le mardi prochain à 19h01mn. Selon le président de l’Aspa Maram Kairé, ce jour, la lune se couchera avant le soleil partout à travers le monde. Ils en déduisent qu’on ne pourra pas observer un premier croissant lunaire quand la lune se couche avant le soleil. Par contre, le mercredi 12 mai, la lune se couchera à 20h13, soit 44 mn après le Soleil qui se couche à 19h29. Ainsi, elle sera alors âgée de 1j00h et sa surface éclairée sera de 1%. Bien qu’étant encore assez faible, précisent les astronomes, le croissant lunaire sera observable à l’œil nu partout où le ciel est dégagé au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.
La fille du chef de cabinet d’un ministre arrêtée
Âgée de 17 ans et fille du chef de cabinet d’un ministre, C. Nd., élève au lycée Limamou Laye de Guédiawaye, est actuellement en détention dans les locaux du poste de police de Wakhinane Nimzaat pour une histoire d’interruption volontaire de grossesse. Selon nos sources, la fille qui est tombée enceinte suite à des relations sexuelles avec son amant du nom de M. D. a été contrainte par sa famille d’interrompre sa grossesse. La mineure, qui a tenté de s’en débarrasser, a eu des complications. Elle se tordait de douleurs après l’acte. C’est ainsi qu’elle s’est rendue au Centre de santé de Wakhinane Nimzaat pour apaiser sa douleur. Sur place, l’équipe médicale s’est rendue compte que l’élève avait fait un avortement clandestin. Suffisant pour qu’elle saisisse la police de Wakhinane Nimzaat qui est venue cueillir la fille. Les limiers de Wakhinane Nimzaat ne vont pas tarder à la déférer au parquet.
Décès du Commissaire central de police de Tambacounda
La région de Tambacounda a perdu son chef de la sécurité publique. Alité depuis quelques jours, le commissaire central de Police, Ousmane Diédhiou, est décédé hier à l’hôpital régional de Tambacounda où il était interné. L’information a été donnée par le gouverneur Oumar Mamadou Baldé lors d’une rencontre qu’il présidait. Le défunt a été installé à Tambacounda au mois de mai 2020. La police nationale perd un officier rompu à la tâche. Commissaire Ousmane Diédhiou a roulé sa bosse dans plusieurs services de la police. Affecté l’année dernière à Tambacounda, il a eu à commander les commissariats de police de Ndorong, de Mbacké, de Kolda et de Diourbel. Il a servi aussi à la Brigade des affaires générales (BAG) de la Division des Investigations criminelles (DIC) et à la Brigade de lutte contre la piraterie et la contrefaçon (BLPC).
Décès de la présidente du cercle des écrivains de Kolda
Une femme de culture est partie à jamais. Le Cercle des écrivains de Kolda a perdu sa présidente. Poétesse, conteuse et présidente du Cercle des écrivains de Kolda, Dieynaba Guèye a été rappelée à Dieu hier, à Dakar. Selon le Secrétaire Exécutif du Cercle des écrivains de Kolda, Abdourahmane Diallo, elle sera inhumée ce samedi dans la matinée au cimetière de Yoff.
Bande d’escrocs
La gendarmerie de Keur Mbaye Fall a mis hors d’état de nuire une bande d’escrocs qui s’active dans la location. En effet, les mis en cause qui se disent courtiers encaissaient l’argent d’honnêtes citoyens qui étaient à la recherche de logements. Alors qu’en réalité, ils n’ont aucune maison à louer. Dès qu’ils encaissent les trois mois de caution, ils disparaissent dans la nature. Finalement, ils ont été chopés par les gendarmes qui avaient reçu plusieurs plaintes. Ainsi, ils ont été déféré au parquet par les éléments de la brigade de gendarmerie de Keur Mbaye Fall.
Départementalisation de Keur Massar
Le feu couve à Keur Massar dont le projet de départementalisation est dans le circuit. Des habitants de Boune et de Keur Massar, très remontés contre le ministre Oumar Guèye à cause de ses propositions de découpage, menacent de se faire entendre dans les prochains jours. A les en croire, le ministre des Collectivités territoriales ne les respecte pas. Ils se demandent comment ce dernier a pu faire des propositions de découpage administratif sans se concerter avec la base.
Personnes vivant avec un handicap à Guinaw rails
Les personnes vivant avec un handicap, résidentes de la commune de Guinaw rails, déplorent le non-respect des engagements pris par l’État pour l’application de la loi d’orientation sociale. Elles soutiennent que le gouvernement n’a rien fait pour cette couche vulnérable. Une situation illustrée par le non-respect du quota dans les recrutements dans la fonction publique et les difficultés d’accès aux soins sanitaires et à l’éducation.
Incendie au marché «Bou Bess» de Guédiawaye
Un violent incendie a réduit en cendres un grand magasin au marché «Bou bess» de Guédiawaye hier. Les pertes sont estimées à près de 05 millions Fcfa. Pour le moment, l’origine de l’incendie reste inconnue. Mais la police a ouvert une enquête pour en déterminer les causes exactes.
La Cel/locative divise Pikine et Guinaw rails sud
La taxe sur la Contribution économique locale valeur locative (Cel/valeur locative) divise la Ville de Pikine et la commune de Guinaw rails sud. Le maire de Guinaw rails sud, Abdoulaye Diop, dénonce la clé de répartition. A l’en croire, la répartition ne tient pas compte de la pollution et de ses effets néfastes sur ses administrés. C’est pourquoi, Abdoulaye Diop plaide pour le changement de la clé de répartition de cette taxe municipale.
Craintes des inondations
Le mouvement citoyen «Keur Massar sunu itté» étale ses craintes à propos des inondations. Ce, à cause de l’ignorance de la mise à l’écart de certains villages de cette commune dans le programme mis en place de réseaux de drainage des eaux pluviales. Il s’agit des villages de Darou Missette et Alhadji Pathé. Le responsable moral du mouvement, Abdourahmane Fady Diallo, demande au gouvernement de rectifier le tir avant l’hivernage pour éviter des inondations dans ces localités qui ont d’ailleurs été durement touchées l’hivernage passé.
Augmentation des prix
L’Indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré en avril dernier une hausse de 0,2 % en comparaison de son niveau du mois précédent, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Cette augmentation est en lien avec celle des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (0,5%), des meubles, articles de ménage et entretien courant des foyers (0,3%), des biens et services de loisirs et de la culture (0,3%), des services de santé (0,2%) ainsi que des biens et services divers (0,2%). L’ANSD relève qu’en variation annuelle, les prix à la consommation avaient progressé de 0,3%, tandis que l’inflation sous-jacente avait enregistré une hausse mensuelle de 0,1% et une annuelle de 1,1%. Les prix des produits locaux en progression de 0,3% en avril ont soutenu l’appréciation des prix à la consommation, tandis que ceux des produits importés ont reculé de 0,1% au même mois, comparativement à celui de mars 2021.
Banalisation de la violence gratuite
Le coordonnateur national du Forum Civil dénonce la banalisation de l’agression de Guy Marius Sagna et des membres de Frapp. Birahime Seck constate que l’affaire de Nianing est traitée comme un simple fait divers alors qu’il s’agit d’une atteinte réelle à l’intégrité physique d’une personne, une agression inacceptable. Ce qui est un acte réprimé par les lois de notre pays. Il pense que les autorités judiciaires doivent donc se saisir de ce dossier pour en tirer les conséquences de droit. Pour le coordonnateur national du Forum Civil, les auteurs et les commanditaires (s’il y en a) doivent être poursuivis par la justice. Il est d’avis que cette forme de banalisation de la violence gratuite ne devrait pas prospérer dans une démocratie qui se respecte. Et de prévenir que l’impunité peut engendrer des modes de réponses tout aussi violents.
Zéro décès lié à la Covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale n’a pas enregistré hier une perte en vie humaine liée à la pandémie de covid-19. Cependant, 43 nouvelles contaminations sont enregistrées sur 1313 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,27%. Les cas positifs sont répartis comme suit : 10 cas contacts et 33 cas issus de la transmission communautaire. Dakar compte 26 cas positifs issus de la transmission communautaire contre 07 pour les autres régions. Les autorités sanitaires ont déclaré guéris 31 patients alors que 10 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. A ce jour, 40 621 cas ont été déclarés positifs dont 39 316 guéris, 1116 décédés, et donc 188 sous traitement. Par ailleurs, le ministère de la Santé renseigne que 1458 personnes ont été vaccinées jeudi, portant le total à 423 451.
Un Sénégalais arrêté en France pour le meurtre de son épouse
Si les faits qui lui sont reprochés sont avérés, notre compatriote résidant en France, Mamadou S., risque de faire un long séjour en prison. Considéré comme le principal suspect du meurtre de son épouse Haby S. avec qui il s’était marié au Sénégal, il a été mis en examen pour « homicide sur conjoint » et placé en détention provisoire. En effet, dans la nuit de lundi 03 au mardi 04 mai, au quartier Beaulieu, à Chartres, l’homme a appelé le Samu. Au bout du fil, il raconte que sa femme ne respire plus parce qu’elle a reçu un coup de la part d’un individu qui a pris la fuite. Mais les premières constations faites sur le corps de la victime font état de traces de griffures sur le visage. L’autopsie, pratiquée mercredi dernier a révélé que Haby S. était morte asphyxiée « par un mécanisme d’étouffement ». Selon le procureur de la République de Chartres, Rémi Coutin, les enquêteurs ont estimé que les déclarations de Mamadou S. sont très incohérentes et que le récit fait par le présumé meurtrier ne correspond pas à la réalité. Indiquant que de lourds soupçons pèsent sur lui, il a estimé qu’il pourrait s’agir d’un féminicide. D’après certaines informations, le mis en cause, serveur à Paris, est actuellement en chômage partiel et n’a pas de casier judiciaire. Les premiers éléments de l’enquête n’ont pas montré que le couple avait des problèmes.