LES PIQUES DE L'AS DE WEEK-END

Sonko annonce une grande coalition aux Locales
Le président de Pastef Ousmane Sonko a révélé hier qu’une grande coalition sera mise sur les fonts baptismaux dans les jours à venir, en vue des élections locales et législatives de 2022. Selon lui, elle sera une dynamique qui va achever le régime de Macky Sall déjà en agonie. Toutefois, il s’oppose contre tout report des Locales.
Tensions autour de la révision des listes électorales
Membre du Groupe de réflexion et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), Babacar Fall explique les tensions politiques notées ces temps avec les révisions de listes électorales. A l’en croire, les remous sont dus à l’enjeu des Locales dont les résultats vont impacter les prochaines échéances, notamment les Législatives et la Présidentielle, en raison d’une forte implication des jeunes qui sont sortis dans la rue au mois de mars dernier pour manifester. A cela, s’ajoute la prorogation des mandats des actuels élus locaux. Il semblerait que le pouvoir veut bloquer l’inscription des jeunes sur les listes électorales en rendant difficile l’obtention du certificat de résidence aux primo votants voire la carte nationale d’identité, dira Babacar Fall. Or, le pouvoir pointe, quant à lui, du doigt les maires de l’opposition qui font des transferts d’électeurs afin de gonfler l’électorat dans leurs circonscriptions, soutient-il. M. Fall prévient que la tension va se prolonger jusqu’aux élections.
Tensions autour de la révision des listes électorales
Restons sur la tension politique engendrée par la révision des listes électorales pour dire que le Pr Moussa Diaw de l’université Gaston Berger de Saint-Louis justifie cette situation par le manque de confiance entre les différents acteurs politiques, notamment le pouvoir et l’opposition. Car, des divergences sont notées à presque tous les niveaux du processus électoral. Selon l’enseignant chercheur en sciences politiques, c’est le dialogue politique qui devait lever les équivoques sur ces questions brandies par les acteurs. Mais cela n’a pas été le cas, déplore l’universitaire qui y voit un échec. Avant d’asséner que c’est la majorité qui doit donner des gages d’enrôlement des primo votants. Aussi, dit-il, l’administration en charge des élections doit donner des directives aux maires pour qu’ils délivrent les certificats de résidence à qui de droit.
Birahime Seck dénonce les conditions d’enrôlement…
Le coordonnateur national du Forum civil est très remonté contre les autorités du ministère de l’Intérieur. En effet, Birahime Seck dénonce les mauvaises conditions dans lesquelles sont enrôlés certains citoyens ainsi que le court délai de passage de l’équipe de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) dans certaines communes, notamment dans le Fouta. «Dans l’arrondissement de Cascas, le temps de passage de l’équipe de la Daf dans les différentes communes pour l’enrôlement de cartes nationales d’identité est court», déplore-t-il sur son compte Twitter.Il invite ainsi les services du ministère de l’Intérieur à trouver des solutions urgentes afin de permettre aux citoyens non pris en compte de se faire enrôler. «Le ministère de l’Intérieur doit rectifier le tir», peste-t-il.
Obsèques des 07 Thiessois tués dans un accident
L’affaire des 07 membres du Dahira «Foulkoul Mashon» de Guinaw Rail, au quartier Keur Cheikh de Thiès, est toujours sur toutes les lèvres dans la capitale du Rail. Si Sangué Mbengue, le seul rescapé, est encore à l’hôpital avec de graves blessures, les 7 victimes ont été inhumées. Les 5 ont été enterrées au cimetière Bakhya de Touba. Tandis que le chauffeur Ngagne Dieng repose à Thiès et Daour Seck, élève de 1ère, a été enterré à Darou Salam. Une cérémonie religieuse commune a été organisée hier à Guinaw Rail pour les 6 victimes, celle de Ngagne Dieng ayant été déjà organisée par les siens. A cette occasion, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, khalife général des Mourides, a dépêché un émissaire pour présenter ses condoléances, avec une enveloppe financière, mais aussi un taureau et un chameau. Les 4 autres victimes de cet accident qui s’est produit sur l’autoroute à péage Ila Touba dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 août 2021, entre Bambey et Diourbel sont Mohamed Badiane, Cheikh Ngounda Mbaye, Baye Daouda Bèye et le mécanicien Aly Niang
Descente des FDS dans la poche de la Félémé
Les forces de défense et de sécurité (FDS) étaient dans la poche de la Falémé pour marquer leur terroir. La zone militaire N°4 a organisé du 05 au 12 août une opération dénommée «Nawetane» entre Kidira et Moussala, avec la participation d’un détachement de la Gendarmerie et des Eaux et Forêts. L’objectif de cette descente des forces de défense et de sécurité est de renforcer la présence de l’Etat et la sécurité des populations.
Une dame arrêtée avec un faux certificat de résidence à Keur Massar
La polémique sur les inscriptions sur les listes électorales dans la commune de Keur Massar Nord a atterri à la Brigade de gendarmerie. Les pandores ont interpellé hier une dame qui se serait présentée dans un centre d’inscription sur les listes électorales avec un faux certificat de résidence. Démasquée, la dame a été remise à la brigade de Gendarmerie de Keur Massar. Les pandores ont ouvert une enquête pour voir les tenants et les aboutissants de cette affaire. Une affaire qui risque d’ailleurs de secouer cette localité réputée très politique. Déjà que les acteurs politiques ont commencé à s’entredéchirer pour le contrôle de cette nouvelle collectivité territoriale.
L’édile de Sahm notaire en danger
Réputée fief du Grand Parti de Malick Gakou, la Commune de Sahm Notaire de la ville de Guédiawaye avait basculé lors de la dernière élection présidentielle dans le camp du pouvoir. Ainsi, le député maire de la commune, Aminata Kanté a du pain sur la planche. Elle va devoir se battre pour reprendre sa commune de la majorité présidentielle qui est déterminée à la déboulonner. D’ailleurs, nos sources signalent que le pouvoir est en train de s’organiser politiquement pour récupérer les rênes de cette collectivité territoriale.
La fête d’Assomption célébrée dimanche
La communauté catholique du Sénégal va célébrer l’Assomption ce dimanche 15 Août. Une fête qui marque la montée de la Sainte Vierge Marie, mère du Christ, au ciel. Cette année, la fête intervient dans un contexte particulier de la résurgence de la pandémie de Covid-19. C’est la raison pour laquelle, les messes solennelles seront tenues dans toutes les églises, mais dans le respect strict des mesures barrières.
Report des élections des délégués du personnel de DDD
L’élection des délégués du personnel de la société de transport public Dakar Dem Dikk est reportée. Un renvoi qui suscite des interrogations chez les travailleurs. Certains agents, sous le couvert de l’anonymat, ont dénoncé ce report qui ne se justifie pas à leurs yeux. Apparemment, ils sont pressés de remplacer certains délégués, de surcroît des syndicalistes qui dorment avec leurs doléances. Ces travailleurs demandent d’ailleurs aux délégués de faire leur bilan.
Litige foncier à Bambilor
La tension est vive dans la commune de Bambilor. Pour cause, un litige foncier impliquant la municipalité. Les populations demandent des explications au maire Ngagne Diop et à l’Etat. En effet, un champ qui appartenait à l’ancien ministre Abdoul Aziz Sow, dénommé «Lac Rose Ker Simbiry» communément appelé «Deny Gueth», est à l’origine du contentieux. Déjà, le site est occupé par 400 familles qui sont à couteaux tirés avec une promotrice immobilière qui en réclame la propriété. Las des harcèlements de la Dscos, les habitants dudit site ont failli tabasser les émissaires de la promotrice. C’est dire que tôt ou tard, cette bombe foncière va exploser à Bambilor.
Descente de la gendarmerie à Hann
Sous la houlette du colonel Abdou Mbengue, ancien patron de la Section de Recherches (Sr), la Légion-Ouest de la gendarmerie continue ses descentes ciblées. Hier, les gendarmes étaient à Hann où ils ont effectué plusieurs interpellations et opéré des saisies de chanvre, entre autres, indique «libérationOnline».
Colère de l’architecte Jean Charles Tall
L’architecte Jean CharlesTall était rouge de colère hier, lors qu’il a observé les bulldozers écraser le bâtiment central du marché Sandaga, un édifice historique classé patrimoine de l’Unesco. Il qualifie l’opération pilotée par la mairie de Dakar-Plateau de massacre d’un fleuron de notre patrimoine. «Inculture ? Manque de vision ?» s’interroge Jean Charles Tall. Quand ceux qui représentent l’Etat prennent autant de liberté avec les textes, nous devons tous nous inquiéter pour notre propre sécurité», tonne l’architecte. Il se demande comment on peut se permettre de démolir Sandaga sans l’avis de la commission supérieure des monuments historiques et sans un décret de déclassement. A l’en croire, l’édile de Dakar-Plateau a agi sur la base d’un arrêté de réaffectation du patrimoine de la ville de Dakar qui n’a comme objectif que de donner un vernis de légalité. Selon l’architecte, c’est un pan de notre mémoire qui est détruit par une décision d’autorité qui aurait au moins dû faire l’objet d’une consultation populaire vu l’importance du marché Sandaga.
Affaire Maïmouna Ndour Faye contre Modou Touré
Le tribunal a vidé hier l’affaire opposant Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de 7TV, au jeune Modou Touré. Ce dernier avait filmé des personnes qui accusaient Maïmouna Ndour Faye de recruter des jeunes pour les tournées économiques du Président Macky Sall, moyennant 15.000 Fcfa par individu. Sa vidéo avait enflammé les réseaux sociaux. Se sentant diffamée, la directrice de 7Tv avait porté plainte contre l’auteur de la vidéo qui n’est personne d’autre que Modou Touré. Il avait été arrêté et déféré au parquet pour diffamation et diffusion d’images d’autrui. Mais le procureur lui avait accordé une liberté provisoire. Devant la barre du tribunal des flagrants délits hier, Modou Touré a précisé qu’il n’a pas accusé Maïmouna Ndour Faye, mais il avait juste filmé le jeune qui avait cité Mme Faye dans le recrutement des jeunes. Il a partagé la vidéo. C’est ce qui lui a d’ailleurs évité la prison. Modou Touré a été condamné à un mois avec sursis.
Un lycéen fait avorter sa camarade de classe
Malgré son jeune âge, Cheikh Diallo a assumé sa responsabilité devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Traîné en justice avec sa copine pour avortement et complicité de ce chef, il a reconnu sans ambages être l’instigateur de ce délit. Cheikh Diallo indique qu’il a eu la surprise de sa vie en apprenant la grossesse de sa petite amie. Pris de panique, il a dit à sa dulcinée d’interrompre la grossesse pour ne pas compromettre leurs études. C’est ainsi qu’il en a parlé à l’ami de sa sœur qui lui a réclamé 20 000 Fcfa pour l’achat des médicaments. Pour justifier son acte, il argue qu’il n’était pas prêt à être père de famille et que cette grossesse relevait d’une erreur de jeunesse. Interpellé sur leur lieu de rencontre, il dit qu’ils se voyaient chez un ami tous les week-ends. Soutenant qu’elle fait la série S, Codou Mbengue a répondu à l’assesseur qu’elle ignorait que l’avortement pouvait ôter la vie. Les mis en cause ont été condamnés à 6 mois avec sursis. .
Vol de chèque
Faty Souaré est une jeune dame qui n’a pas le sens de la reconnaissance. Aidée par la sœur de Me Ndèye Fatou Touré, Dr Awa Touré pour terminer ses études, elle lui a volé un chèque d’un million. La victime a porté plainte contre la mise en cause. Attrait devant la barre des flagrants délits de Dakar hier, la prévenue a nié les faits. Elle a soutenu que le jour du retrait du chèque, elle était aux Hlm. Mais, Ndèye Amy Guèye qui est entendue comme témoin révèle que le jour des faits, en se rendant au marché Gueule-Tapée, elle a croisé la prévenue qui l’a suppliée de lui retirer un chèque à la banque parce qu’elle n’avait pas sa pièce d’identité. Après le retrait du chèque, Fatou Souaré lui a remis un billet de 10.000 Fcfa. Le parquet a requis 2 ans dont 3 mois ferme. Délibéré le 18 août prochain