L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI
KEEMTAAN GI – MERCENAIRES
Pan, pan, pan !!! Allez, au suivant ! Celui qui nous racontera encore des balivernes au poteau ! Ce pays est assurément celui des charlatans et des malentendus. A force d’observer et d’entendre des sornettes, on en vient à se demander s’il ne faudrait pas fusiller tous ces clowns et bonimenteurs qui viennent sous des habits de pseudos universitaires nous vendre leur science avec une rhétorique savante. Car enfin, à quoi servent nos innombrables juristes s’ils ne sont pas en mesure de nous pondre une Constitution qui dirait les choses de manière limpide, sans possibilité d’interprétation malicieuse ? Ce qu’ont réussi à faire avec brio les Béninois dont le pays n’était pas surnommé pour rien le « Quartier latin d’Afrique ». Hélas, en comparaison de ceux-là, les juristes de la « Grèce du monde noir » — comme disait le poète-président —, sont tombés bien bas, s’ils ne se sont pas « mercenarisés ». A propos de notre Charte fondamentale, dire que la même interprétation qu’en avait faite Me Wade fait toujours foi parmi ces messieurs et dames qui avaient combattu le Pape du Sopi coupable d’avoir voulu briquer un mandat supplémentaire ! Des contestataires d’un troisième mandat avaient mis le pays à feu et à sang avec, à la clef, la mort de jeunes gens. Parmi les mêmes juristes véritables chasseurs de primes et de prébendes qui étaient dans la rue et qui expliquaient l’impossibilité de se présenter pour une 3e fois consécutive à une présidentielle au Sénégal, y en a qui viennent nous soutenir le plus tranquillement du monde le contraire de ce qu’ils professaient en 2012 ! Certes, certes, seuls les imbéciles ne changent pas, comme disait encore le poète-président, mais enfin… Et dire qu’on avait rédigé cette fameuse Constitution pour ne pas devoir revivre l’épisode 2012 ! Hélas, l’histoire risque de se répéter. Plutôt que d’être des esprits éclairés et constructifs pour la masse, ces universitaires, intellectuels et autres politiques qui vont à la soupe sont de plus en plus décrédibilisés. A voir un brillant universitaire traité de « tailleur constitutionnel », on en arrive à faire également perdre toute crédibilité à nos universités et à l’enseignement qui y est dispensé. Avant - hier, un autre s’est illustré. Bêtement ! Trop de malentendus. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. C’est du français et pas du créole, non ?
KACCOOR BI
DIARRY SOW, ET S’IL S’AGISSAIT D’UNE ESCAPADE AMOUREUSE ?
Alors que le Sénégal tout entier s’inquiète, que les populations de Malicounda marchent ce matin, que les autorités consulaires sénégalaises en France sont sur le pied de guerre et que les étudiants de notre pays à Paname se mobilisent, Diarry Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018- 2019, est toujours introuvable. Et tout le monde redoute le pire. Dans ce vaste climat d’inquiétudes, « Le Témoin » invite cependant à rester serein car une issue tragique est loin d’être probable dans cette disparition. A notre humble avis, il pourrait s’agir tout juste d’une escapade amoureuse…à laquelle les réseaux sociaux auraient donné des proportions telles que les concernés eux-mêmes auraient été dépassés. Rappelez-vous la « disparition inquiétante » de la fille de notre ami l’imam Moctar Guèye de « Djamra » et son épilogue singulier. Mais bon, on préfère en pas en dire plus à propos de l’affaire Diarry Sow ! Fraude sur les médicaments dans l’armée
LE COMMANDEMENT DENONCE ET MENACE !
Par le biais de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le commandement a sorti, hier, un communiqué pour dénoncer les nombreux cas de fraude sur la politique d’assistance aux blessés et malades des armées. Ces mêmes pratiques frauduleuses, « Le Témoin » quotidien les avait dénoncées en 2015. Exemple : Après avoir bénéficié des médicaments, des béquilles et autres chaises roulantes subventionnés par l’Etat, certains soldats blessés ou malades n’ont trouvé autre que de les revendre à Keur Serigne-Bi. Après coup, ils trouveront d’autres voies et moyens pour bénéficier encore des mêmes appareillages ou médicaments auprès des pharmaciens agrées. Justement, dans son communiqué, l’Armée se félicite d’abord du bon système social initié par l’Etat pour la prise en charge médicale visant en particulier la gratuité des soins de santé et des médicaments au profit des personnels bénéficiant d’une pension d’invalidité. « C’est ainsi que les bénéficiaires des corps militaires et paramilitaires, munis de leur ordonnance et de leur carnet de bons, perçoivent les médicaments qui leur sont prescrits auprès de pharmacies agrées. Celles-ci, dans le souci d’éviter de longs déplacements aux pensionnés, sont choisies sur toute l’étendue du territoire national » explique la Dirpa. Cependant déplore t-elle, suite aux vérifications opérées sur les états des bons pharmaceutiques du mois de septembre 2020, il a été constaté des retraits de médicaments dans des pharmacies différentes sur la même période pour des bénéficiaires. Selon le commandement, cet état de fait démontre clairement que des carnets en doublons sont détenus par des pensionnés qui les utilisent pour des perceptions indues auprès de pharmacies agréées. « Les pensionnés concernés ont été identifiés ainsi que les pharmacies où ils ont perçu les médicaments. Face à cette situation, la Direction du service de Santé a pris immédiatement des mesures conservatoires, en demandant aux médecins de ne plus prescrire pour les pensionnés concernés et aux pharmacies agréés de ne plus leur délivrer de médicaments. Ces mesures seront levées après vérification et délivrance de nouveaux carnets de bons de pharmacie par la Direction du service de l’Intendance des Armées » a précisé la Dirpa portant également la voix de la Direction du service de santé des armées. Fraude sur les médicaments dans l’armée
LE COMMANDEMENT DENONCE ET MENACE (BIS)
Par ailleurs, les Armées se réservent le droit de mettre en cause la responsabilité des auteurs de ces pratiques frauduleuses. « Au plan interne, une étude a été commanditée pour davantage sécuriser le système de gestion des carnets de bons. Il convient en outre de noter que la rigueur du contrôle mené par la Direction du service de Santé et la Direction du service de l’Intendance ont d’ores et déjà permis une baisse notoire de la facture mensuelle des ordonnances des pensionnés de 900 millions CFA à un maximum de 200 millions par mois » se félicite la Dirpa. Elle rappelle « que le Commandement a toujours fait de la prise en charge médicale de toutes les catégories de personnels un pilier essentiel de sa politique sociale. Toutefois, il ne saurait accepter que des actes délictuels soient commis par une catégorie qui a toujours bénéficié de l’entière sollicitude du Commandement. L’ouverture prochaine de « Keur Jambar Yi », structure entièrement dédiée à la prise en charge gratuite des grands blessés, constitue à cet égard un nouveau jalon dans la politique sociale des Armées » lit-on dans le communiqué. Bons de coupure
LA SENELEC SANS PITIE !
Durant le week-end, plusieurs foyers des quartiers SacréCœur, Mermoz, Ouakam etc. ont été privés d’électricité. L’Agence Senelec de Ouakam est passée par là avec ses fameux bons de coupure dont l’échéance de paiement des factures était fixée au 06 janvier 2021. Il a fallu soixante douze heures (72) heures seulement après l’échéance pour que les agents de la Senelec investissent les quartiers pour passer à l’acte ! Ainsi, des centaines de pauvres ménages accusant un léger retard de paiement ont été plongés dans le noir. Sans pitié ! Rien que ce nombre de coupures très élevé constitue un baromètre social pour mesurer l’impact de la crise sociale et économique que vivent les Sénégalais. Car, un agent de la Senelec a confié à un de nos collaborateurs qu’on lui avait remis à lui seul… 400 bons de coupure dans un quartier très résidentiel, Sacré-Cœur en l’occurrence. Sa confidence fait froid dans le dos : « Grand, fii yepp kène fayoufi dara ». Autrement dit, presque aucun des propriétaires ou résident de cette cité présentée pourtant comme bourgeoise — en tout cas abritant la classe moyenne — n’avait payé sa facture d’électricité ! Et la situation est la même dans pratiquement tous les quartiers résidentiels de Dakar. Souhaitons que le président de la République Macky Sall et le Dg Bitèye interviennent auprès des tout-puissants chefs d’agences pour qu’après échéance, un délai voire un ultimatum de 15 jours soit au moins accordé aux gorgorlous-retardataires. Surtout en cette période d’état urgence sanitaire ! audit du FicHier électoral
TOUSSAINT MANGA RECUSE ANTOINE FELIX DIOME ET LE CABINET ERA BAKER
Le député Toussaint Manga estime qu’ Antoine Félix Diome et le cabinet ERA BAKER TILLY sont incompétents pour auditer le fichier électoral national. Pour cela, le député du Parti démocratique sénégalais (Pds) les a récusés. Car, selon lui, c’est un grand complot qui se prépare actuellement pour l’audit du fichier électoral. Il estime que tout le monde est conscient que seul un fichier assaini, fiable et transparent pourrait garantir au peuple des élections libres, apaisées et crédibles lors des prochaines échéances électorales. Toutefois, il pense que le régime actuel, faisant semblant de donner des gages de transparence dans l’audit du fichier électoral, opère une fois de plus « une supercherie de grande envergure » pour tenter d’aveugler l’opposition, les observateurs étrangers et les amis du Sénégal. « Avec l’arrivée de M. Antoine Felix DIOME, l’homme de tous les complots politiques comme ministre de l’Intérieur dans le gouvernement, tous les Sénégalais avertis savent que cet homme dangereux a été nommé pour une énième mission politique commandée contre la démocratie, la transparence et la bonne gouvernance. En réalité, ERA BAKER TILLY n’a aucune compétence ni expérience en matière électorale et va tout simplement agir comme un filtre pour que Antoine Felix DIOME et le régime fassent certifier leurs manipulations du fichier électoral pour organiser la fraude et voler les échéances électorales à venir », soutient le député dans un document rendu public hier. Il a lancé un appel solennel à toute l’opposition et à la société civile pour que « le cabinet ERA BAKER TILLY soit récusé car étant à la solde de Antoine Félix DIOME qui va tenir les manettes et manipuler le fichier électoral à sa guise ».
LE CONTROLE SANITAIRE DU PORT DE DAKAR JUGE SATISFAISANT
Le dispositif sanitaire mis en place pour la riposte à la covid19 au sein du Port autonome de Dakar par le directeur général Aboubacar Sédikh Bèye a été jugé satisfaisant. Ce satisfécit est du directeur des Services de santé des Armées, le médecin-colonel Babacar Ndao. Ce dernier qui est descendu hier sur le terrain s’est dit satisfait du dispositif de contrôle sanitaire aux frontières mis en place au Port autonome de Dakar dans la lutte contre la pandémie à coronavirus. ’’Nous sommes ici au niveau de la Marine pour faire le point, évaluer les capacités requises, (…) ce que nous avons vu est très satisfaisant’’, a déclaré le médecin-colonel Ndao lors d’une visite au PAD. ’’Un tunnel de désinfection est mis à l’entrée, de même qu’un système qui peut détecter les patients qui présenteraient des symptômes pour ensuite les isoler et mettre en marche le protocole sanitaire qui est de rigueur’’, a-t-il souligné. Le Haut commandant du Port autonome de Dakar, Ibrahima Badji, a pour sa part relevé qu’un dispositif invitant les navires qui arrivent au port à envoyer des courriers au commandement a été mis en place. ’’Nous avons déjà mis en place un dispositif qui voudrait que les navires qui touchent le port de Dakar nous envoient par courriel à deux adresses, une adresse mail de la capitainerie et une autre au service de contrôle des frontières maritimes’’, a souligné M. Badji. ’’Ce dispositif devrait permettre à l’autorité d’avoir en 72 heures toutes les informations nécessaires sur les navires attendus’’, a expliqué le Haut commandant du port, citant notamment la déclaration de santé, les derniers ports d’embarquement et la liste des ports d’escale. ’’C’est un aspect très important qui nous a permis jusque-là de juguler, de gérer bien cette pandémie’’, s’est-il réjoui.
ERRATUM
Une erreur nous a fait écrire dans notre édition de vendredi dernierque Thierno Madani Tall a été grugé par un de ses talibés d’une somme de plus de 7 millions FCFA. En réalité, l’avocat dans sa plaidoirie et dans l’audition du prévenu à la barre du tribunal a parlé de Thierno Madani Tall en lieu et place de Thierno Mountagha Tall, d’ailleurs haut fonctionnaire dans l’administration sénégalaise. C’est pourquoi nous présentons, les mains sur le coeur, nos plates excuses au marabout et à toute la communauté Omarienne pour les dommages que notre article a pu leur causer