L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – PATHETIQUE
Nous en sommes encore là à nous tirer par les c….pardon pattes. Des histoires de coups d’Etat qui nous viennent toujours de ce continent aux richesses immenses et qui refuse de grandir pour prendre son destin en main. Même en ces temps d’incertitudes où tout est possible pour un nouveau départ, alors que l’Europe est presque à genoux, terrassée par un monstre invisible qui fait partout des ravages. Malgré donc cette donne, les dirigeants du continent peinent à se défaire de leurs chaines. On se complait à se laisser biberonner par les Occidentaux. Nos dirigeants se présentent toujours sous des visages d’anges. Et une fois bien installés au pouvoir, ils montrent à leur peuple leurs véritables faces monstrueuses. Plutôt que sortir leurs pays de la misère, ils l’enfoncent dans la pauvreté. Et enrichissent les amis, la famille, les copains et les coquins tout en obéissant au doigt et à l’œil à l’ancien colonisateur. La Françafrique toujours debout malgré l’éveil d’une jeunesse alerte. Le président malien qui ne dirigeait qu’une partie de son pays , tout en étant sous le parapluie de la France, vient ainsi de tomber. Malgré la pression de la rue, vomi par son peuple, il pensait certainement que la France n’allait pas le lâcher. A voir cette foule toute joyeuse acclamant ses militaires, on éprouve de la peine pour ce continent bien maudit qui marche à reculons. Pathétique est cette sortie de la Cedeao qui n’a pu épargner le Mali d’une crise. Ses dirigeants n’étant pas plus vertueux qu’IBK. Ils sont fait du même bois, chacun d’eux traînant des casseroles si bien qu’ils ont été tous été désavoués par le peuple malien. Notre Chef à nous en premier…
Kaccoor Bi
MALI LE PRESIDENT IBK ANNONCE SA DEMISSION SUITE AU COUP DE FORCE MILITAIRE
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi sa démission et la dissolution du Parlement et du gouvernement, quelques heures après avoir été arrêté par des militaires en révolte. « Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a dit le président Keïta dans une allocution diffusée par la télévision nationale ORTM. « Et avec toutes les conséquences de droit : la dissolution de l'Assemblée nationale et celle du gouvernement », a-t-il ajouté. « Je ne veux pas que du sang soit versé pour me maintenir au pouvoir », a expliqué le président malien lors de cette brève allocution. Autant au niveau du continent qu’à travers le monde, la mutinerie des militaires maliens a été condamnée. Les militaires ont été priés de regagner leurs casernes. Jusqu’au moment où nous bouclons cette édition, aucune déclaration officielle venant des mutins n’avait été rendue publique. On ne connaît pas encore les véritables dirigeants de la mutinerie. La Cedeao, l’Union Africaine, les EtatsUnis, la France, l’ONU…partout l’acte posé par les militaires a été dénoncé. Un appel a été lancé aux militaires pour un retour à la normale. D’ailleurs, la CEDEAO a décidé dans la soirée de suspendre le Mali de tous les organes de décision de l’institution sous-régionale avec effet immédiat jusqu’à rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à la « libération immédiate et sans conditions » du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par des militaires en révolte. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mercredi. Seulement cet appel est tombé dans l’oreille d’un sourd surtout que l’adhésion populaire qui a accompagné le coup d’Etat militaire a refroidi la volonté de chefs d’Etat du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Niger de débarquer ce jeudi à Bamako pour mener une médiation. Ces trois chefs d’Etat se sont entretenus avec le président Macron sur la situation. En un certain moment, il était annoncé un possible déplacement sur Bamako de ces trois chefs d’Etat. La confusion de la situation, mais aussi le soutien populaire ont poussé les chefs d’Etat à renoncer à leur projet. Affaire à suivre.
LA FRANCE CONDAMNE
La France, à travers une déclaration de Jean-Yves Le Drian, a fait part de sa position concernant la mutinerie qui s’est engagée aujourd’hui à Kati au Mali. Et c’est pour « condamner avec la plus grande fermeté cet évènement », si l’on en croit la déclaration du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. « A cet égard, la France partage pleinement la position exprimée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans le communiqué qu’elle vient de faire paraître et qui appelle au maintien de l’ordre constitutionnel et exhorte les militaire à regagner sans délai leurs casernes », lit-on dans la déclaration. Selon M. Le Drian, la France réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes. « Les autorités françaises au plus haut niveau restent très attentives à l’évolution de la situation au Mali », poursuit la note.
AL KHAYRI QUAND CIRE SANGHOT SE MARIE !
Depuis le début de la pandémie, votre célèbre rubrique « Al Khayri » a failli se rebeller du fait que les noix de cola avaient déserté les mosquées. Ainsi, imams et naïms se tournaient les… chapelets de faute de prétendants au mariage. Finalement, l’ancien coordinateur du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer), le jeune Ciré Sanghot, par ailleurs responsable politique de l’APR à Kanel, a « violé » les mesures barrières pour se marier devant Dieu et les hommes. L’heureuse épouse ? Thilél Sow, une charmante Peulh-ourourbé originaire de Rosso-Sénégal. Le mariage a été scellé le samedi 14 août 2020 à Rosso-Sénégal. Selon les radars-chapelets du « Témoin » quotidien, plusieurs responsables politiques de l’APR et dignitaires religieux ainsi que des élèves et étudiants de Dakar et Kanel ont tenu à faire le déplacement. De même que certains employés de la Justice puisque l’heureux époux, en l’occurrence Ciré Sanghot, est juriste en service au ministère de la Justice. Dieu sait que nos amis greffiers du Sytjust n’ont pas « boycotté » le mariage pour avoir dressé procès-verbal pour le meilleur et le pire. Et surtout pour le meilleur. Aux époux Sanghot, « Le Témoin » souhaite bon ménage et pleins d’étudiants turbulents n’hésitant pas à escaler les grilles du Palais pour s’inviter dans une réunion du Meer/APR !
68 NOUVEAUX CAS, 48 CAS GRAVES, ZERO DECES LE VIRUS EN MODE PAUSE MORBIDE
Hier, le communiqué quotidien du ministère de la Santé est revenu sans aucun décès, mais avec 68 nouveaux cas de contamination et 48 cas graves en réanimation. La journée d’hier a été moins macabre que celles qui l’ont précédée. Bien que sur 926 tests réalisés, il y a eu 68 nouveaux cas revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,34%, aucun décès n’a été enregistré. Une bonne nouvelle qui donne espoir. Mais, malheureusement, le dispatching des 68 cas d’hier, prouve que le virus est bien « logé » dans notre territoire. Parmi ces contaminés, les 41 sont des contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, deux autres sont importés à partir de l’aéroport international Blaise Diagne. Ce qui n’est pas bon signe pour le pays puisqu’on avait à faire avec la multiplication des cas issus de la transmission communautaire. Car, les 25 restants sont de ces cas qui donnent du tournis aux autorités. Ils sont répartis dans les localités suivantes : Mbour (3), Bignona (2), Ouakam (2), Bambey, Cambérène, Colobane, Diourbel, Hlm-5, Kédougou, Khombole, Kolda, Liberté VI, Matam, Mékhé, Mermoz, OuestFoire, Patte-d’oie, Popenguine, Yarakh, Ziguinchor, Zone de Captage, chacun un cas. Il a annoncé aussi l’état critique de 48 patients en réanimation. Par ailleurs, 39 patients ont recouvré la santé. Quant à l’état de santé des autres patients hospitalisés, est stable. Et aussi aucun décès enregistré. Pour rappel, le Sénégal compte à ce jour, 12 305 contaminés depuis l’apparition de la pandémie le 2 mars dernier. Parmi lesquels, 7767 sont guéris, 256 ont perdu la vie et 4281 sont sous traitement.
ENTRÉE EN SIXIÈME ET CFEE 285.812 CANDIDATS INSCRITS
L’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en sixième prévus jeudi et vendredi au Sénégal concernent 285.812 candidats. Les filles représentent 53 %, a indiqué mardi le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla. Les candidats sont répartis dans 1.781 centres d’examen, a ajouté M. Talla lors d’un point de presse. ‘’D’importantes dispositions ont été prises sur le plan pédagogique et sanitaire pour le respect strict des mesures barrières [contre] la pandémie de Covid19’’, a-t-il assuré. Le 10 août déjà, ‘’toutes les opérations de convoyage’’ du matériel nécessaire à l’organisation de l’examen du CFEE et du concours d’entrée en sixième ont été effectuées dans le ‘’respect strict des normes édictées par les autorités sanitaires’’, selon Mamadou Talla. L’examen du baccalauréat se poursuivra à partir du 2 septembre, à la suite du déroulement des épreuves anticipées de philosophie, qui ont eu lieu la semaine dernière, a-t-il rappelé, ajoutant que l’examen du brevet de fin d’études moyennes est prévu le 14 septembre. Les élèves des classes d’examen (CM2, troisièmes et terminales) ont repris les cours le 25 juin, après une suspension qui a duré plus de trois mois, en raison de la pandémie de Covid-19.
UNIVERSITE UNE REPRISE REDOUTEE
La reprise des cours dans les universités, prévue le 1er septembre prochain selon la volonté du président de la République ne saurait se faire sans des mesures d’accompagnement selon les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop. Ils ont demandé aux autorités de prendre leurs responsabilités surtout au moment où on note une montée en puissance des cas communautaires. Une situation qui inquiète la communauté universitaire. « Pour une université qui doit reprendre le 1 septembre, le niveau des herbes dans les différentes facultés est inadmissible. Nous savons tous qu’au mois de septembre, les eaux stagnantes dans le campus social sont à l’origine des nombreux cas de paludisme. Il faudra doter de masques en qualité et en quantité les 8 000 étudiants que compte le campus social. Mais également, il est triste de constater que les différentes mesures prises avec les autorités pour rendre effective la réouverture de l’université, sont au ralenties » a fustigé le porte-parole Cheikh Ahmadou Bamba Faye qui faisait face à la presse hier. Face à ces « manquements », les étudiants invitent les autorités à s’investir pour créer les conditions d’une rentrée sans problème. Les étudiants de l’Ucad disent regretter qu’à 11 jours de la réouverture de l’université, leurs propositions tardent à se matérialiser.
LES ETUDIANTS THIESSOIS A DAKAR SE FELICITENT DU SOUTIEN DE HABIB NIANG
En marge du point de presse sur la sensibilisation sur la Covid19 tenu samedi dernier, le président du Mouvement And Suxxali Sénégal Habib Niang a reçu en audience la Coordination des étudiants Thiessois de Dakar. Laquelle, face à la reprise des cours annoncée, dit se trouver dans le désarroi du fait de la situation de la maladie dans la région de Dakar et des « conditions difficiles dans lesquelles nous vivons à l'université ». Le président du mouvement « And Suxxali Sénégal akk Habib Niang » a réaffirmé sa volonté d’accompagner « ses » étudiants pour leur permettre de pouvoir reprendre convenablement les cours dans ce contexte de Covid-19. La Coordination n’a pas manqué de louer les « actions que M. Habib Niang fait pour les étudiants thiessois dans les différentes universités du Sénégal ». Selon le président de cette coordination, Bassirou Seck, qui rappelle l’accompagnement en logistique que les étudiants avaient reçu du candidat à la mairie de Thiès-nord aux prochaines élections locales, « l'heure n'est plus aux remerciements mais à la vulgarisation des actions de Mohammed El Habib Niang, la seule autorité qui, durant les moments difficiles, a répondu présent à nos appels pour faire face à nos besoins ». Dès lors, a poursuivi le responsable étudiant, « nous avons un devoir et une dette envers lui. Nous allons continuer le travail déjà entamé à ses côtés ». Une occasion pour le président du mouvement « And Suxxali Sénégal ak Habib Niang » de réitérer son engagement aux côtés des étudiants thiessois de Dakar, par un accompagnement sur les volets social et pédagogique.