L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – VERBIAGES
Quelle débauche d’énergie ! Plutôt que de se pencher sur la situation désastreuse de l’économie nationale marquée par des entreprises qui ferment, ils sont là à se tirer dans les pattes. Ou du moins à lyncher un ancien ministre qui a pris sur lui la liberté et l’honneur de dire la vérité. Même si celle-ci est la sienne comme d’autres ont eu à le faire pour nous peindre une image idyllique d’un Sénégal en émergence. Personne n’avait trouvé à redire sur leurs élucubrations. Ils avaient brossé leur champion sous un angle qu’ils étaient les seuls à voir pendant que la population cherchait le diable pour lui tirer la queue. Qu’un ancien ministre livre sa part de vérité sur des faits, ça ne doit pas constituer un scandale dans une démocratie. Plutôt que d’avancer des arguments intellectuels ou de démonter preuves à l’appui les « mensonges » de l’intrépide, ils sont là à se faire virulents. Leur ancien compagnon, qui n’a pas voulu être complice de leurs rapines, serait un traitre, un aigri. Il raconterait des fadaises. Et quoi encore ? Facile comme réponses. Dans un pays où la Justice est vraiment libre, les accusations d’un ancien ministre à travers des faits aussi précis feraient réagir le maitre des poursuites. Ou alors que ceux qui se sentent accusés à tort portent plainte. Mais plutôt que d’argumenter ou de porter plainte, les gens de l’Apr sont là à vociférer et à menacer. Il faut que, dans ce pays, les hommes et femmes acceptent le débat intellectuel et contradictoire pour la manifestation de la vérité. Et que l’on arrête à se faire peur ou à considérer ceux qui ont pris le choix de s’opposer comme des traitres. Il nous faut cesser de considérer les opposants comme des gens qui n’aiment pas leur pays tandis que ceux qui sont au pouvoir seraient les seuls à être des patriotes. Car, dans une démocratie, les rôles peuvent et sont souvent inversés !
Kaccoor Bi
MINISTERE DE LA JUSTICE/SYTJUST VERS LA PAIX DES BRAVES…
Sachant que le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall ne compte pas céder face aux exigences des agents du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), certaines bonnes volontés ont pris leur bâton de pèlerin pour jouer les bons offices. Il s’agit de Me Papa Laïty Ndiaye, bâtonnier de l’Ordre des avocats ; Me Doudou Ndoye, facilitateur ainsi que des représentants du Haut conseil du dialogue social, du représentant de l’Association des juristes africains et du secrétaire général de l’Unsas et du l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal. Très sensible à la motivation professionnelle et à la préoccupation sociale de ses personnels pour la bonne marche de la Justice, Me Malick Sall ne pouvait pas ne pas accorder une audience à ces médiateurs. C’est pour cela qu’à l’issue de la rencontre tenue avant-hier lundi dans son bureau, il s’est engagé à tout mettre en œuvre pour accomplir toutes diligences à l’effet de faire payer au cours du mois de septembre 2020, un montant utile dans le cadre des primes dont la mise en œuvre pérenne sera assurée par un texte étudié et proposé par le comité qui tiendra sa première réunion demain jeudi 27 août 2020. Après avoir magnifié la démarche républicaine de ces éminents médiateurs, le Garde des Sceaux a demandé au Sytjust de suspendre son mot d’ordre de grève afin de lui faciliter la mise en œuvre de ses engagements. Ne serait-ce que pour reconnaitre les nombreux efforts consentis par le président de la République Macky Sall pour l’amélioration des conditions de vie sociale et professionnelle des magistrats, greffiers et autres travailleurs de la Justice. Abondant dans le même sens, Me Doudou Ndoye et les autres médiateurs ont également demandé la suspension du mot d’ordre de grève pour faciliter la mise en œuvre des engagements du ministère de la Justice. Face à ces appels, le Sg du Sytjust, notre très cher « ami » Me Ayé Boun Malick Diop s’est engagé à soumettre ladite demande à sa base. Comme quoi, « Le Témoin » quotidien reste convaincu qu’entre Ministère de la Justice et Sytjust, bientôt la paix des braves !
DECES LE GENERAL DE POLICE OUMAR MAAL PERD SA MERE
L’ancien patron des flics et ex-ambassadeur du Sénégal au Niger, le général de police Oumar Maal vient de perdre sa mère. Décès survenu avant-hier, lundi 24 août 2020 à l’hôpital de Gaya 2 de Ruchard-Toll. L’enterrement a eu lieu le même jour à Podor. A cause des mesures barrières liées à la pandémie du coronavirus, l’ancien Dg de la Police, Oumar Maal, a tenu à informer ses proches et amis qu’il n’y aura pas de cérémonie de 3e jour, ni de 8e jour. Pour la petite histoire, « Le Témoin » quotidien avait révélé la démission de Son Excellence Oumar Maal de son poste d’ambassadeur du Sénégal au Niger pour être plus proche de sa mère d’un âge avancé. Une demande de démission que le président de la République avait acceptée en déchargeant l’enfant prodige de Niandane, une localité située dans le département de Podor de ses fonctions diplomatiques. Depuis lors, Oumar Maal était aux cotés de sa mère qui vient d’être finalement rappelée à Dieu. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin » présente ses condoléances attristées à son Excellence Oumar Maal.
DECES DE SERIGNE SALIOU ABDOU LAHAD MBACKE
Le Témoin a appris avec une grande tristesse le décès survenu hier à Dakar du marabout mouride Serigne Saliou Abdou Lahad Mbacké, fils du troisième khalife général des Mourides et petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba. Grand agriculteur et grand éleveur, Serigne Saliou exploitait un immense domaine à Boustane, dans le département de Mbour. Chargé par l’ancien khalife Serigne Saliou Mbacké, son homonyme, de tout ce qui était travaux champêtres, il avait sillonné les plus grands pays agricoles pour découvrir les technologies les plus sophistiquées et s’inspirer des meilleures pratiques. Il en est de même de l’élevage où il avait importé des boeufs de race en provenance de France, du Brésil etc. Le « Témoin » révélait d’ailleurs il y a quelques mois qu’il avait été choisi pour représenter la région de Diourbel à l’exposition organisée dans le cadre de la Journée nationale de l’Elevage qui s’est tenue cette année à Kael. Il y avait récolté un vif succès. Le défunt était le marabout de notre défunt collaborateur Cheikh Guèye Diom dit Ben Khalifa qu’il avait d’ailleurs accompagné jusqu’à sa dernière demeure à Touba, et de son frère Amadou Guèye Diom qui, lui, est toujours notre collaborateur. Ce sont les frères Diom, justement, qui ont fait que Serigne Saliou Abdou Lahad s’est toujours considéré comme un grand ami du « Témoin ». Nous ne manquerons pas d’ailleurs de lui rendre hommage dans les prochains jours. Que la terre sainte de Touba où il repose depuis hier nuit lui soit légère…
DISANT TOUT IGNORER DU CONTRAT SENELEC/AKILEE ET SI PAPE MADEMBA BITEYE NOUS AVAIT FAIT DU «NAKHE MBAAY» !
Dans un entretien accordé à notre confrère « Walf » quotidien, le directeur général de la Senelec déclare ceci : « Je ne peux pas laisser dire que le contrat a été soumis à notre approbation à l’époque. Pour faire des observations sur un contrat, il faut d’abord le voir et le lire. Je n’ai vu le contrat que quelques mois après ma nomination comme directeur général de Senelec » a-t-il soutenu. Selon lui, les quatre administrateurs présents au conseil d’administration du 27 décembre 2019 lui ont également confirmé devant le Pca n’avoir jamais vu ce contrat Senelec/Akilee. Dès la parution de l’entretien, un des administrateurs de la Senelec a appelé « Le Témoin » pour s’étrangler de colère et de déception. « Bitèye est de très mauvaise foi ! Maintenant, je commence à avoir peur de lui ! J’ai également peur pour le président de la République Macky Sall compte tenu de sa proximité avec Mademba Bitèye qui ne lui dira jamais la réalité. Pape Mademba Bitéye, un nom à retenir puisque demain fera jour ! Rien n’est éternel dans ce monde… » a éructé notre interlocuteur au téléphone après avoir lu l’entretien que le Dg de la Senelec a accordé à nos confrères de Walf.
DRAME DES MAMELLES L’OFFICIER DE LA DOUANE MOHAMED SALL SERA DEFERE AUJOURD’HUI
Après le drame des Mamelles, l’inspecteur des Douanes, le lieutenant-colonel Mouhamadou Sall a été entendu, hier, par les gendarmes. Il fera ainsi face aujourd’hui au procureur qui décidera de son sort. Le père meurtrier a confié aux gendarmes qu’il a effectué une mission que Dieu lui aurait confiée. Il a assuré que personne ne l’empêchera de l’atteindre. Il était dans ses délires. Selon une source, son épouse est internée à l’hôpital de Fann. D’après toujours la même, la sœur jumelle de la victime a été récupérée par son oncle Birame Souleye Diop du parti Pastef de Ousmane Sonko. Pour rappel, le drame s’est produit dimanche dernier. Chef de section au Mole 2 du Port de Dakar, le lieutenant-colonel Mohamed Sall est atteint de troubles neurocognitifs majeurs. Le lieutenant-colonel des douanes Mohamadou Sall a tué sa fillette Mansora, âgé de 06 ans.
DIRECTION ASECNA LE CANDIDAT MAURITANIEN MIS EN CAUSE POUR CORRUPTION EN SURSIS
La course pour le poste de directeur général de l’Asecna pourrait connaître une autre défection après celle du candidat tchadien relatée dans notre édition d’hier mardi. Cette nouvelle défection concerne le candidat mauritanien Hassen Ould Ely. L’ancien Administrateur Directeur Général de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM), Hassena Ould Ely, est mis en cause dans une affaire de corruption. D’ailleurs, la police a demandé aux banques mauritaniennes les relevés de ses dépôts et retraits bancaires. Selon cridem.org, Hassena ould Ely, candidat au prestigieux poste de DG/ASECNA, est mis en cause pour corruption et crimes économiques par le rapport de la commission d’enquête parlementaire. La candidature au poste de DG de l’ASECNA de M. Hassena Ould Ely serait-elle compromise par le rapport de la commission d’enquête parlementaire en Mauritanie ? M. Hassena Ould Ely, ancien ministre, ancien DG de plusieurs sociétés d’Etat, de nationalité mauritanienne est l’un des quatre (04) candidats actuellement en lice qui briguent le poste de Directeur Général de l’ASECNA et dont l’élection est prévue le 14 septembre prochain à Dakar. A moins d’un mois donc de cette échéance, on peut légitimement s’interroger sur les conséquences sur la candidature de M. Hassena Ould Ely que peuvent avoir les travaux de la commission d’enquête parlementaire mise en place en janvier 2020 pour faire l’inventaire de la gestion de la dernière décennie et dont le rapport vient d’être adopté en juillet dernier par l’Assemblée nationale mauritanienne. Avec cette nouvelle situation, la promotion de la candidature de M. Hassena Ould Ely auprès des autres Etats membres de l’ASECNA ne risquerait-elle pas d’être handicapée ? Au lieu de quatre, on pourrait se retrouver avec trois postulants notamment le Centrafricain Théodore Jousso, le camerounais Zoa Etoundi et le candidat sortant, le Nigérien Mouhamed Moussa, grandissime favori en raison du soutien que lui apporte notamment le Sénégal.
21.000 TONNES DE NITRATE D’AMMONIUM DU MALI ONT TRANSITE AU PORT DE DAKAR EN 2019
Certainement c’est l’explosion de nitrate d’ammonium au Liban avec un bilan de près de 170 morts qui a suscité la vive émotion entourant les 3350 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées au port de Dakar avant d’être finalement expédiées au Mali. Ce tonnage ne représente rien du tout par rapport aux 21.000 tonnes de nitrate d’ammonium qui ont transité en 2019 pour le compte du Mali à partir des Entrepôts maliens au Sénégal. L’information est du secrétaire général du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine du Mali, M. Marc Dabou. Ce dernier réagissait suite aux nombreuses réactions des Maliens sur ce sujet. Dans le document cité en référence, M. Dabou écrit que « le ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine constate, depuis un certain temps que des informations sur les réseaux sociaux font allusion au transport de nitrate d’ammonium au Mali et à son impact sur la sécurité des populations. Le ministère rassure les populations que le transport de ce produit qui est une commande habituelle des sociétés minières pour des besoins d’utilisation dans les carrières… En 2018, plus de 19.000 tonnes de nitrate d’ammonium ont été acheminées au Mali à partir des Entrepôts maliens au Sénégal et au Ghana. En 2019, ce sont plus de 21.000 tonnes du même produit qui ont été acheminées à partir du port de Dakar… »