L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI
KEEMTAAN Gi – COMEDIE
C’est un petit pays où il fait bon vivre. Et qui doit cette douceur de vivre à la beauté voluptueuse de ces dames. Une démocratie exemplaire avec une majorité qui gouvernait et une minorité qui s’opposait pendant qu’en d’autres endroits du continent, c’était l’ère du parti unique. Bien entendu, dans ce pays, même si les libertés étaient souvent étouffées, on avait le droit de dire ce qu’on pense. Une vieille terre de démocratie où Il y avait certes de petits « crimes ». Pas trop car ce qu’il y avait surtout, c’étaient des intrigues pour éliminer des adversaires. Ceux qui étaient aux affaires étant assez racés pour ne pas commettre des « crimes » en dessous de la ceinture. Un terrain glissant… Et voilà que dans ce pays, on se réveille avec l’histoire d’une belle donzelle aux formes très généreuses. Elle accuse un leader politique de vilenies. Vous avez vu sa dernière vidéo canaille dans laquelle elle se trémousse comme une catin, dévoilant une croupe à faire saliver un barbu ? Tiens, tiens !!Et si le présumé violeur s’était fait prendre par les provocations de la gonzesse ? Car enfin, un homme est un homme, voyons ! Et en toute franchise, devant les « kathiapaneries » de Adji Sarr, Kàccoor Bi aurait succombé. Barké Seugne bi ! En tout cas, depuis le viol loufoque dont aurait été victime notre sainte nitouche, la police est sur les dents, traquant des opposants, pendant que des juges obséquieux délivrent, en veux-tu en voilà, des mandats de dépôt. Le plus marrant, c’est que les faits reprochés à ces politiciens et activistes sont criminalisés sans qu’on ait trouvé ne serait-ce qu’un briquet chez eux. Ce sont sans doute des criminels verbaux ! Ce qui nous ramène cinquante ans en arrière lorsqu’on accusait en Afrique des opposants de fomenter des coups d’Etat imaginaires avant de les éliminer proprement. L’affaire Adji Sarr, pour revenir à elle, est une absurde histoire de mœurs qui sent mauvais et dégage les miasmes de pratiques dégueulasses de comploteurs qui se fichent de la paix sociale comme de leur « thiaya ». Mais rassurez vous, quelques heures après l’audition du présumé violeur parc le juge, le ballon fera pschitt !!! Croyez-nous ! On ne retiendra de cette histoire minable qu’une mauvaise comédie avec des metteurs en scène peu inspirés.
KACCOOR BI
AUDITION D’ADJ SARR DEVANT LE JUGE DES DECLARATIONS EXPLOSIVES QUI « ENFONCENT » SONKO
L’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko n’a pas encore livré tous ses secrets. En tout cas, les quelques extraits de l’audition de la plaignante Adji Sarr que « Le Témoin » quotidien a furtivement survolés, peuvent heurter les âmes sensibles à la morale et à l’éthique. D’abord, Adji Sarr n’a changé aucune virgule à sa plainte devant le juge d’instruction. Au contraire, elle a chargé dans les moindres détails Ousmane Sonko. « Il m’a déviergée à deux reprises avant de me violer plusieurs fois » a soutenu Adji Sarr. Ah bon, on peut déflorer deux fois l’hymen d’une fille ? Au fait, elle en avait combien, la vierge Adji ! Qui était l’avocat qui l’a accompagnée le soir de sa plainte à la gendarmerie ? « Aucun avocat m’a accompagné. D’ailleurs, je n’ai jamais vu ou rencontré un avocat » a persisté et signé Adji Sarr, déchargeant sans doute Me Dior Diagne citée dans cette affaire. « Avant la rédaction de ma plainte jusqu’au dépôt à la gendarmerie, je n’ai jamais vu un avocat à plus forte raison être conseillée par un avocat ou une avocate » a précisé Adji Sarr devant le juge du 8e cabinet. Vrai ou faux ? En tout cas demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit le « Tribunal », tout sera clair !
LE SOUTIEN DU FRONT DE RESISTANCE NATIONALE A SONKO
Le Front de résistance nationale apporte son soutien à Ousmane Sonko, convoqué, ce mercredi, par le juge d’instruction du 8e cabinet du Tgi de Dakar. Lequel doit recueillir sa version relative aux faits de viols et menaces de mort qui lui sont accusés. Le Front, qui a rendu visite au leader de Pastef Les Patriotes, lui a demandé d’envisager d’affiner sa stratégie pour faire face au régime sur tous les plans : politique comme judiciaire. Le Front de résistance nationale demande à tous les membres et sympathisants du PASTEF et à l’Opposition tout entière de rester mobilisés pour une instruction équitable et transparente de l’affaire dans le respect des droits des parties. Il en appelle à toutes les parties afin de créer les conditions d’une décrispation de l’espace politique et de ramener un climat serein pour ne pas donner d’autres prétextes de violences dirigées contre les populations par le régime. Le FRN dit avoir constaté « une exaspération populaire et la peur du lendemain ». « Le pays, le Sénégal va mal ! La justice, la sécurité et la cohésion sociale sont au plus mal », a indiqué le Front dénonçant une crise politique nationale qui serait le résultat direct de « la politique autocratique de Macky Sall et de son Gouvernement ». De même, cette coalition de l’opposition dont les figure de proue sont Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall et Mamadou Lamine Diallo exige de Macky Sall qu’il fasse cesser les rafles et intimidations, et qu’il « libère immédiatement les personnes arrêtées sous de fallacieux prétextes et à titre préventif. Le Front saisit l’occasion pour dénoncer cette énième précipitation de la Justice qui refuse d’observer, tel que le stipule la Constitution, les 6 jours francs entre le vote de la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko et sa convocation ».
CONVOCATION DE OUSMANE SONKO ALIOUNE TINE CONFIRME LE MARABOUT SERIGNE ABDOU MBACKE
« J’ai demandé à Ousmane Sonko de bien vouloir déférer à la convocation du juge qui souhaite l’entendre ce mercredi 3 mars 2021. Une demande qu’il a acceptée au nom de l’immense respect qu’il me voue en tant que son guide et ami, mais aussi au nom de son profond attachement à la paix ». C’est en ces mots que Serigne Abdou Mbacké, guide religieux de Ousmane Sonko, a annoncé que le leader de Pastef va répondre à la convocation de la Section des recherches. Après avoir rencontré Ousmane Sonko ce mardi, le droit-de-l’hommiste, Alioune Tine, déclare que le leader de Pastef lui a également donné l’assurance qu’il répondra. «J’ai rencontré un leader confiant et très en forme, un homme d’une grande humilité et d’une grande lucidité avec une grande capacité d’écoute. Il se rendra demain dignement devant le juge . Qu’il comparaisse libre serait simplement reconnaître qu’il est présumé innocent», note Alioune Tine sur son compte Twitter.
COVID-19 8 NOUVEAUX DECES, 49 CAS GRAVES ET 100 NOUVELLES INFECTIONS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce mardi, 100 nouvelles infections sur les 1273 tests réalisés, soit un taux de positivité de 7,90 %. Il s’agit de 42 contacts suivis et 58 cas issus de la transmission communautaire. Parmi ces 58 cas communautaires, 29 cas sont issus dans la région de Dakar et 29 dans les autres régions. 241 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris. 49 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. 8 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés. A ce jour, le Sénégal compte 34 832 cas positifs dont 29 402 guéris, 888 décès et 4541 encore sous traitement.
FIÈVRE JAUNE LE DISTRICT SANITAIRE DE TAMBACOUNDA A VACCINE 94 % DE SA CIBLE
Quelque 270.746 personnes ont été vaccinées contre la fièvre jaune dans le district sanitaire de Tambacounda (est), soit 94 % de la cible visée, a déclaré mardi son médecin-chef, Tidiane Gadiaga à l’Aps. ‘’Nous avions pour objectif de vacciner 95 % de la cible. Sur 286.000 personnes âgées de plus de neuf mois, le district sanitaire a vacciné 270.746’’, a-t-il indiqué lors d’une réunion d’évaluation de la campagne de vaccination. Le 15 février, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a lancé une campagne de vaccination concernant quelque 800.000 personnes dans les régions de Tambacounda et Kédougou (sud-est). La fièvre jaune est réapparue dans le district sanitaire de Kidira, dans la région de Tambacounda. Quatre cas ont été recensés, dont deux décès. Dans toute la région de Tambacounda, constituée de plusieurs districts sanitaires, 642.459 personnes âgées de plus de neuf mois doivent être vaccinées, selon les autorités médicales. ‘’Une évaluation nationale de la campagne est prévue. Avant qu’elle ait lieu, nous allons atteindre entièrement notre objectif, qui est de vacciner 95 % des personnes concernées’’, a assuré Tidiane Gadiaga. ‘’Nous allons procéder à un ratissage pour vacciner le restant de la cible’’, a-t-il promis, précisant que 42 % des personnes à vacciner vivent dans la commune de Tambacounda.
CAMP MILITAIRE DE LOUGA UN DETRAQUE MENTAL TENTE D’INCENDIER UN VEHICULE DE L’ARMEE
« Le Témoin » quotidien vous révèle une affaire qui pose le problème de la situation des malades mentaux laissés à eux-mêmes dans des conditions lamentables. Les faits se sont produits au camp militaire « Général Coumba Diouf Niang » de Louga où se trouve le 22 ème Bra (Bataillon de reconnaissance et d’appui). C’était dans la nuit du13 au 14 février 2021 où un détraqué mental du nom de Khalifa Koné a tenté d’incendier un véhicule de l’Armée après avoir escaladé le mur de la caserne. Ayant aperçu un feu sous l’engin, la sentinelle s’est précipitée pour l’éteindre. Pendant ce temps, le pyromane avait réussi à prendre la fuite laissant sur place des allumettes, un livre du Coran, une veste militaire et des chaussures « Geox ». Justement, ce sont les traces de ces chaussures qui ont permis à la Brigade brigade prévôtale de la gendarmerie de localiser et d’identifier l’auteur de cet incendie avorté qui n’est autre que Khalifa Koné. Un malade mental errant et ex-enfant du village Sos de Louga. « Dès sa naissance, Koné a été jeté par sa mère avant d’être ramassé et confié au village Sos de Louga. Il est sans parents connus. Atteint d’une maladie mentale, il a été expulsé du village à l’âge adulte. Car le village n’a pas pour vocation de garder des jeunes majeurs bien qu’il les aide à réussir leur entrée dans la vie d’adulte. Vraiment le cas de Khalifa Koné est triste ! » confie un encadreur du village Sos au « Témoin » quotidien. Arrêté par la gendarmerie, le pyromane du 22e Bra a été transféré et déféré au parquet de Dakar où il a été immédiatement placé sous mandat de dépôt. Le mandat de dépôt pour un malade mental…C’est à l’asile psychiatrique qu’il aurait dû être interné !
KING FAHD LA DIRECTION S’EXPLIQUE SUR LE LICENCIEMENT DE 76 TRAVAILLEURS
Hier au cours de la rencontre avec la presse, Mamadou Racine Sy a été interpellé sur le licenciement de 76 — la CNTS parle de 79 — travailleurs de son hôtel King Fahd. Le président de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique (FOPITS) a souligné que la situation de quasi sinistre du secteur fait que ce n’est pas le King Fahd seulement qui a licencié du personnel. Tous les réceptifs hôteliers et touristiques du pays ont fait des allègements d’effectifs. Seulement Mamadou Racine Sy indiqué que le licenciement de 76 personnes sur un effectif de 500 personnes a été fait dans les règles de l’art avec le respect scrupuleux de toutes les procédures en vigueur. Mieux, dit-il, ce n’est jamais de gaîté de cœur qu’il y ait une seule perte d’emploi. Le patron de King Fahd a promis la réintégration des 76 licenciés dès que la situation actuelle de la pandémie mondiale connaîtra une meilleure tournure. Affichant une colère sur cette question, Mamadou Racine Sy a déploré la campagne de désinformation et d’intox sur ce dossier. « Je me défendrai contre toute campagne de désinformation et d’intox parce que licencier 76 personnes sur un effectif de 500 personnes, cela veut dire que le 2/3 du personnel ont été gardés. Je me défendrai contre toute atteinte mettant en cause mon honneur et ma probité. Ceux qui pensent qu’on a enfreint la loi peuvent saisir les voies légales et autorisées » dira-t-il sur cette affaire.