L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI
KEEMTAAN GI - AFRIQUE CONSTIPEE
Quelle Afrique ! Voilà un continent gâté par la nature, au sous-sol regorgeant de toutes sortes de minerais et de ressources, le seul qui dispose actuellement de vastes étendues de terres cultivables, de forêts et de cours d’eau à n’en plus finir, de bras valides, de mers poissonneuses, de soleil etc. et qui refuse de grandir. Des experts nous promettaient un avenir radieux après la Covid, notre continent n’ayant pas subi de grosses pertes en vies humaines comparativement à l’Europe, à l’Asie (regardez ce qui se passe en Inde !), en Amérique latine (Brésil, l’un des trois pays au monde où il y a eu le plus de morts) et aux Etats Unis. Plutôt donc que d’essayer de rebondir par nous-mêmes, Dieu nous ayant ménagés, voilà qu’on se tourne encore vers l’ancien colonisateur pour tendre la main. Paris accueille ainsi à son initiative un sommet sur ... la relance des économies africaines. Et pourtant, des deux économies, celle de la France est plus à l’article de la mort. La belle farce ! Malgré les nombreuses institutions du genre Uemoa, Cedeao, Cemac, Ceac… l’Afrique n’arrive toujours pas à décoller sur le plan économique. Au contraire, elle ne cesse de s’enfoncer dans le sous-développement et ses populations de s’appauvrir. Rien n’a jamais été entrepris par nous-mêmes. Si, si, chacun s’est barricadé pendant la crise sanitaire, fermant ses frontières. Comme celles entre ce doux pays et la chaude Guinée. Et voilà qu’une flopée de chefs d’Etat s’en va gaillardement retrouver cette France qui ne nous veut pas que du bien, mais cherche plutôt à nous tenir par les couilles. Voir tous ces chefs d’Etat cherchant leur survie en Europe, plutôt que de se donner des forces mutuelles, nous parait affligeant. Sortir l’Afrique de l’engrenage, c’est lutter contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’évasion fiscale organisée par les multinationales. C’est mieux que de servir à nos fils et filles ce misérabilisme dont une illustration nous a encore été donnée hier. Il nous faut des dirigeants avec des c… et qui pensent comme des grands. Certes, comme toujours, il se trouvera toujours des flagorneurs pour saluer la vision du Chef quand il reviendra de ce grand cirque. Un chef dont les cerbères ne cautionnent aucune note discordante. Ils veulent la pensée unique et pensent que leur Champion a la science infuse. Un génie quoi ! A voir des gens sans relief s’attaquer bêtement et sans arguments au Pr Abdoulaye Bathily, on se dit que ce pays a perdu la tête... Hélas !
KACCOOR BI
PLATEFORME DIGITALE DU CADASTRE PÉTROLIER
Le ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima, et Abdessalem Ould Mohamed Saleh, ministre des Mines de la Mauritanie, ont officiellement lancé, ce mardi, la plateforme digitale du cadastre pétrolier du Sénégal. Une rencontre qui marque une étape importante dans la numérisation des procédures et la publication des informations en rapport avec le secteur pétrolier. « L’élaboration du Cadastre Pétrolier dans le secteur du Pétrole et du gaz montre en effet la volonté de notre gouvernement d’aller vers une numérisation progressive, une meilleure gestion des données liées aux activités d’exploitation, de développement et de production des hydrocarbures », a expliqué Sophie Gladima, en présence de son homologue de la Mauritanie. En parlant du Cadastre Pétrolier, le ministre sénégalais a indiqué que « c’est une opportunité géologique à travers le monde mais également pour toutes personnes qui s’intéressent à la science ». Selon elle, « il s’agira de matérialiser les démarches administratives, d’accéder plus facilement aux données et d’interagir avec les ministères en temps réel sans nécessité de déplacement. Nous en avons besoin, surtout pour traverser entre nos deux pays, au-delà des frontières ». Quant au ministre mauritanien du Pétrole, il a fait part du souhait de son pays de s’inspirer de l’expérience du Sénégal en matière de gestion du Cadastre pétrolier. « Cette initiative, nous la suivons de près en Mauritanie. Nous souhaitons, bien sûr, apprendre de l’expérience du Sénégal’’, a-t-il dit lors du lancement de la plateforme numérique du cadastre pétrolier sénégalais. Abdessalem Ould Mohamed Saleh a rappelé que les deux pays travaillent ensemble sur le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim. Il a informé que la Mauritanie aussi va se doter d’une plateforme numérique chargée du cadastre pétrolier.
GESTION DU PÉTROLE ET DU GAZ SOPHIE GLADIMA ÉCARTE TOUTE IDÉE D’ÉCHEC
Restons à cette cérémonie du Cadastre pétrolier pour souligner la sortie du ministre du Pétrole et des Energies relative à une gestion transparente des ressources pétrolières et gazières. Une telle préoccupation constitue un souhait du président de la République, selon Sophie Gladima. « Tant qu’on se donnera la main, il n’y a pas de raison que les choses ne marchent pas. C’est quand il y a absence de dialogue que peut-être des perturbations peuvent arriver mais tant que les gens peuvent poser des problèmes, discuter et avancer ensemble à l’image de nos deux pays, je pense qu’on devrait pouvoir exploiter de façon paisible nos ressources naturelles. Il y aura toujours des difficultés mais essayons de les surmonter. Nous n’avons pas le droit d’échouer », a déclaré le ministre du Pétrole et des Énergies. Pour sa part, Eva Marie Coll Seck, présidente du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) a estimé que ce cadastre pétrolier montre que le Sénégal est sur la bonne voie. Selon elle, ce sera un élément important à mettre dans le panier de la validation du Sénégal qui aura lieu au mois de juillet prochain.
DIALOGUE SOCIAL INNOCENCE NTAP NDIAYE SOLLICITÉE AU MALI
Ce n’est pas le président Macky Sall seulement qui salue les résultats du dialogue social impulsé par la présidente Innocence Ntap Ndiaye. Nos voisins aussi sont apparemment impressionnés puisqu’ils sollicitent l’expertise de la présidente du Haut Conseil du Dialogue social pour les aider à développer des mécanismes de concertations chez eux. Le Mali est en crise actuellement avec une grève totale qui paralyse les banques et l’administration. L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), un syndicat de fonctionnaires et de salariés du secteur privé, a lancé lundi un mouvement de grève de quatre jours après l’échec de négociations avec le gouvernement sur les salaires, les primes et les indemnités. Le Gouvernement malien de transition a sollicité le déplacement de la Présidente Innocence Ntap Ndiaye pour aider ce pays frère à traverser la période actuelle. Ce qui est tout à fait à l’honneur du Sénégal et une reconnaissance du leadership de la présidente du HCDS. « Je viens de recevoir un message qui me renseigne que la situation sociale au Mali est chaotique et nous sommes au quotidien sollicités afin de partager notre modèle de dialogue social, gage de stabilité » a informé Madame innocence Ntape Ndiaye, présidente du haut conseil du dialogue social (HCDS) qui remettait hier son rapport triennal 2017, 2018 et 2019 aux centrales syndicales notamment la CNTS, la CNTS-FC et la FGTS. Cette démarche sera poursuivie par le HCDS ce mercredi et ce jeudi avec des rencontres programmées avec le patronat sénégalais comme le Conseil national du patronat (CNP) et la Confédération des employeurs du Sénégal (CNES). Les défis soulevés par le rapport triennal tournent autour des secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, du monde du travail et la santé. Des secteurs qui constituent des sujets de préoccupation pour le HCDS. Le rapport fait également état des dix recommandations pouvant entrainer l’instauration et la consolidation de relations professionnelles apaisées.
KORITE A DAHRA DJOLOFF DR MOUSSA SOW OFFRE UN SOUTIEN INÉDIT AUX POPULATIONS
Nos radars à retardement renseignent qu’à Dahra Djoloff, la plupart des familles ont pu passer les dernières fêtes de Korité avec un large sourire. Ce grâce à un soutien du Dr Moussa Sow, natif de la zone. Ce cadre apériste et portuaire, non moins enseignant à l’Université Gaston Berger s’est débrouillé avec ses maigres ressources pour offrir, à quelques jours de la Korité, un camion d’oignons et un autre de pommes de terres à plusieurs familles de Dahra. Le geste est d’autant noble que le responsable politique n’a guère averti les bénéficiaires. Ces derniers ont été surpris de voir des équipes de distribution taper à leurs portes pour leur offrir ces kits alimentaires. « J’étais couchée chez moi lorsque Dr Moussa Cissé m’a envoyé son équipe composée de Babacar Cissé, Ndéné Ndiaye et d’un chauffeur avec des kits alimentaires au complet. J’étais vraiment surprise de la démarche. En plus, on m’a remis une enveloppe. Moussa Sow est un homme bien et qui apporte toute sa solidarité aux populations de Dahra à chaque circonstance » souligne Ndeye Fatou Guissé député de Fekke Ma Ci Boole. Cette reconnaissance est largement partagée dans le Dahra Djoloff. L’engagement renouvelé du Dr Moussa Sow envers les populations de Dahra n’est pas circonstanciel, selon Mbacké Sarr. Selon ce dernier, la posture du cadre apériste est constante et remonte bien avant même son compagnonnage avec le président Macky Sall. En tout cas, dans la zone, il est question de plus en plus de porter le jeune responsable politique à la tête de la mairie de Dahra Djoloff. Surtout que l’homme est écartelé entre deux oncles socialistes illustres (Daouda Sow et Djibo Ka) de qui il a reçu la fibre politique. Un clin d’œil que certainement Macky Sall va décrypter.
COLLECTIF DES CANDIDATS INDÉPENDANTS POUR LES ÉLECTIONS LOCALES (CIEL)
Le Collectif des candidats indépendants pour les élections dénonce la marginalisation de ses membres. « Nous, potentiels candidats indépendants aux prochaines élections locales, nous nous sentons marginalisés dans tout le processus devant nous conduire à celles-ci », indique le collectif dans son document. Mais, malgré cette marginalisation, les membres du Collectif maintiennent leur volonté de participer aux Locales. « D’emblée, en tant que républicains et démocrates, nous sommes pour le respect du calendrier électoral. Conscients qu’à l’impossible nul n’est tenu, nous optons pour l’organisation des locales au plus tard en décembre 2021 justement dans le but de pouvoir respecter l’échéance des élections législatives prévues en fin juillet 2022 », lit-on dans leur texte. Sur ce dernier point, on peut dire que le vin est déjà tiré puisque les locales se tiendront bien en janvier 2022 ! En tout cas, le Collectif appelle l’Etat à les associer, eux les indépendants, au dialogue. « En tout état de cause, nous demandons notre représentation dans les différentes discussions afférentes aux élections locales. Nous ne pouvons accepter d’être le réceptacle de conclusions discutées sans nous alors que nous sommes de potentiels candidats » font encore savoir ces indépendants.
CRISE A PETROSEN MANAR SALL SUR LE POINT DE PLOMBER LA BOITE
La tension monte à Petrosen. Selon emedia.sn, le directeur général de Petrosen Holding a agressé physiquement le secrétaire permanent adjoint du Comité d’orientation stratégie du pétrole et du gaz (COS-Petrogaz), Mamadou Fall Kane. C’était lors d’une réunion du Conseil d’administration de la société Petrosen Aval, créée en janvier 2020, des flancs de Petrosen, alors scindée en deux (Petrosen E&P S.A et Petrosen Aval S.A). A l’origine de cette « agression », les reproches que l’ex-consultant de la Banque Mondiale et diplômé de l’Ecole Polytechnique de Paris, Mamadou Fall Kane, a faits à Manar Sall qui n’a pas pu digérer la pilule et s’en est pris violemment à lui. M. Fall avait signalé des dépenses « inutiles » entreprises par le dg de Petrosen Aval. Selon M. Fall, les charges dues aux recrutements abusifs ont fait que plus de 1,5 milliard. Cela a créé un déficit de plus de 600 millions F CFA. Ainsi, Le Témoin a cherché à en savoir sur le véritable problème de la boite. Selon une source de la société, l’ex- de la compagnie Elton, Manar Sall, a recruté ses proches et délaisse les anciens de la boite, créant ainsi un climat délétère. Il vire des employés sans motif valable. Les employés de Holding sont laissés en rade et sont moins payés que les nouvelles recrues. Pis, M. Sall a changé l’organigramme sans l’aval du Conseil d’administration en faisant bénéficier des promotions à ses proches