L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 13 DECEMBRE 2024

KEEMTAAN GI – HYPOCRISIE
Apparemment, de cette belle et grande révolution, personne à Galsen n’en parle. Surtout ces grandes gueules autoproclamées gardiennes de nos mœurs si légères qui feignent de ne rien voir. Il s’agit de cette révolution lubrique que vit depuis quelque temps l’Arabie saoudite qui aura le privilège d’accueillir et de chouchouter en 2034 des homos lors de la coupe du monde que le pays du Golfe aura l’insigne honneur d’organiser. Pourquoi devrions-nous donc continuer à jouer aux faux dévots à Galsen ? Il me semble vous avoir dit que ce beau pays qu’est le Sénégal, je ne l’échangerais contre aucun autre au monde. Je l’aime à cause de ses belles et élégantes dames. Je m’y plais et ne voudrais surtout pas m’éloigner de ces magnifiques créatures qui ont ce pouvoir et la belle réputation de réveiller un comateux avec leurs multiples artifices aguicheurs. Vous voulez une photo ? Mais, voilà ! Depuis quelque temps, je suis tenté par l’Arabie saoudite. Pas bien sûr pour un Oumra ou le grand pèlerinage en vue d’étrenner le titre pompeux de « Aladji », mais pour sa grande révolution libertine qui s’y opère pendant qu’au Sénégal, pays des paradoxes, des censeurs voudraient nous empêcher « l’enjaillement ». C’est-à-dire nous encanailler jusqu'à l’ivresse alors que dans le pays béni de Dieu et où des millions de musulmans s’en vont pour expier leurs péchés, l’alcool commence à y couler. Après soixante douze ans d’interdiction officielle de l’esprit, le royaume saoudien a ouvert récemment sa première enseigne de vente de spiritueux destinée exclusivement aux diplomates étrangers. À eux seulement? Vous y croyez-vous ? Le royaume a également accueilli un défilé du tonnerre. Si à Galsen la simple vue d’un string peut effaroucher nos enturbannés, dans le royaume saoudien, de gracieuses dames aux jambes longues et nues ont défilé en… maillot de bain. Si, si !!!Bras et jambes dénudés, les mannequins ont fait leur procession au bord d’une piscine. Et tenez-vous bien, un vendredi ! Et il ne s’est trouvé personne dans ce pays islamique où l’on applique la charia à se scandaliser. Et dire qu’au Sénégal des gens perdent leur sang-froid et toute respectabilité à la vue de tétons à la télévision ou quand on leur offre un savoureux « lembeul » avec des filles très polissonnes. Cherchez la belle duplicité…
KACCOOR BI - LE TEMOIN
THIES, VILLE REBELLE !
Le Président Faye a rappelé que Thiès est aussi la ville des cheminots qui se sont illustrés dans tous les combats pour la liberté et la justice sociale. Ils ont payé au prix fort cet engagement militant. Sembène Ousmane a immortalisé la longue grève des cheminots de 1947 dans une œuvre devenue classique, « Les bouts de bois de Dieu ». Moins connue est la grève de 1938 qui s’est achevée dans un bain de sang le 27 septembre. Un autre massacre colonial que vous avez immortalisé avec l’érection d’un monument au bout de l’avenue Aynina Fall, à l’entrée de la Cité Ibrahima Sarr, du nom des leaders de la grève de 1947. Nous étions au crépuscule du Front populaire. Les prodromes des heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale assombrissaient l’horizon ». Aussi de souligner : « Le conflit mondial s’est achevé, pour l’Afrique, avec le massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944. Nous venons d’en commémorer le 80e anniversaire afin que jamais ne s’éteigne la contribution des hommes et des femmes d’Afrique à l’édification d’un monde toujours plus humain parce que plus juste ».
THIES BABACAR DIOP, UN MAIRE A CITER EN EXEMPLE
Restons toujours à Thiès pour dire que le maire Babacar Diop qui a mobilisé fortement sa ville a récolté des lauriers venant du chef de l’Etat. « L’État comme les collectivités locales ont pour mission d’enseigner et de faire connaître ce long héritage, dans toute sa complexité, pour inspirer les politiques de transformation de notre société », a souligné le Chef de l’Etat. Selon lui, l’initiative du maire Babacar Diop est à citer en exemple à tous les édiles des collectivités locales qui, en cohérence avec l’État, auront à concevoir et mettre en œuvre une politique novatrice de soutien aux industries culturelles. Il pense qu’« accompagner les artistes et les créateurs culturels participe à bâtir notre patrimoine matériel et immatériel, levain incontournable de notre vivre ensemble ». Aussi qu’« au-delà de la dimension esthétique, l’œuvre que nous inaugurons aujourd’hui, à l’image de tant d’autres produits de l’imagination créatrice de nos artistes, cinéastes et littéraires, est porteuse d’une efficace fonction pédagogique, dans la transmission de nos valeurs et vertus les meilleures ». Avant d’indiquer que « l’’école doit s’emparer de cette mémoire, quel qu’en soit le support, pour former en notre jeunesse les bâtisseurs d’une nation souveraine et ouverte aux idéaux du Panafricanisme. Le parrainage de nos rues, de nos places publiques, de nos infrastructures sportives et culturelles, de nos écoles et édifices publics et privés est appelé à davantage puiser ses noms dans ce patrimoine partagé, ce socle de références collectives sur lesquelles s’édifient notre imaginaire national et nos convictions patriotiques ».
DIOMAYE FAYE SÉDUIT SAMBA DIOULDÉ THIAM
Le discours du président de la République à Thiès fera date. Un homme a été particulièrement séduit par Bassirou Diomaye Faye. C’est le très respecté Samba Diouldé Thiam. L’ancien ministre est sorti de sa réserve avec son khalam pour faire du vrai riti –il n’est pas haal pulaar pour rien- au chef de l’Etat. « J’ai lu le discours de notre Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE à Thiès. Tout dans ce beau et dense texte est à considérer avec attention et approfondissement. Je n’appartiens pas à PASTEF, ce qui n’est pas un mystère. J’ai écouté un Président de la République qui m’apparaît avoir été à la hauteur des attentes de notre peuple sur cette question de l’unité. Je n’ai pas écouté aujourd’hui un charmeur de serpents ou un père Noël tropicalisé. Je suis en symbiose avec tout son texte, que je résume en le citant : « Continuer à faire patrie, c’est renforcer la perspective de l’unité à partir de toutes les sources qui alimentent la mémoire nationale, faite de sa diversité. Il reste à en voir la traduction concrète et cohérente dans votre guidance Monsieur le Président de la République dans et les actes et comportements de votre gouvernement. J’ajouterai que la mémoire nationale doit se lire dans la politique nationale concrète de toutes les étapes du cheminement des vivants, pour arriver enrichie aux héritiers qui viendront. Lourde responsabilité que seul un leadership puissant, empathique, calme et patient peut accoucher. L’étincelle d’espérance, ne doit pas être aussi éphémère qu’une vie de papillon, attirée par une puissante source de lumière après une pluie d’hivernage » écrit Samba Diouldé THIAM. On a envie de danser le Wango.
JUSTICE BARTHÉLÉMY DIAS VERSE 25 MILLIONS A LA FAMILLE DE FEU NDIAGA DIOUF
Alors qu’il vient de perdre son siège de député, Barthélémy Dias fait parler encore de lui dans le dossier Ndiaga Diouf qui est à la base de son évection de l’hémicycle. « Dans le cadre de l’exécution de la décision de justice relative à l’affaire Ndiaga Diouf, les avocats de Barthélémy Dias confirment avoir procédé à l’envoi d’un chèque d’un montant de 25 000 000 FCFA à l’avocat de la famille de Ndiaga Diouf, correspondant aux dommages et intérêts fixés par la justice. Ce montant a été intégralement pris en charge par la sœur de Barthélémy Dias. En effet, en raison de ses contraintes financières actuelles, M. Dias n’était pas en mesure de régler cette somme par lui-même. Ce geste de solidarité familiale démontre une fois de plus la résilience et la dignité face aux épreuves auxquelles il est confronté. Barthélémy Dias réaffirme son engagement à poursuivre son combat pour la justice, la transparence et la vérité, malgré les nombreuses pressions et obstacles qu’il rencontre. Il remercie toutes celles et ceux qui continuent de lui témoigner leur soutien indéfectible dans ces moments difficiles » soulignent les services de communication du maire de Dakar.
ZIGUINCHOR LA RÉOUVERTURE DE L’UNIVERSITÉ PRÉVUE LE LUNDI 06 JANVIER
L’Université Assane Seck de Ziguinchor va rouvrir ses portes le lundi 06 janvier 2025. La décision a été prise par le Conseil académique de l’Université qui s’est réuni le jeudi 12 décembre 2024. Ce même organe de l’institution universitaire avait décidé de fermer le campus du Sud le 27 novembre dernier en raison de violents affrontements entre étudiants et policiers. Ils avaient fait plusieurs blessés. Les étudiants revendiquaient le non achèvement des chantiers du campus. Le Conseil académique qui se réunissait pour évaluer l’évolution de la situation académique a aussi pris la décision de la tenue d’une seule session unique pour l’année universitaire 2023-2024 pour les UFR LASHU, SES et ST. Il a été décidé de l’invalidation du second semestre 2023-2024 si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au lundi 13 janvier 2025.