L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - NOS ENFANTS !
Les adolescents d’aujourd’hui ! On les enveloppe de tous les maux. On les présente comme des pourris. Sont-ils réellement plus tarés que certains de leurs ainés qui n’ont pas connu par exemple Internet ? Sûrement non ! Peut -être que oui ! Depuis l’avènement du Net, ils ont été laissés à eux-mêmes. En plein dans l’inconnu. Ceux qui ont grandi avec cet outil sont ceux qui envahissent aujourd’hui les réseaux sociaux. Ils avaient entre 15 ans et 20 voire moins et écumaient les cybercafés de la ville. Ils pénétraient certains sites pour adultes sans être inquiétés. D’autres s’amusaient sur un certain bouquet d’un opérateur. Il était interdit de voir, mais ils visionnaient. L’Etat, qui devrait les protéger, fermait les yeux. Il ne faisait presque rien pour protéger sa jeunesse qui découvrait un autre monde. Plus tard, elle manipule de modestes téléphones portables sans grand dommage. Aujourd’hui, ces jeunes de cette tranche d’âge en sont à de sophistiqués smartphones. Ce sont leurs nouveaux jouets avec lesquels ils s’amusent en construisant leur monde et détruisant des vies. Ils ne vivent plus comme il y a 20 ans ou 30 ans. Le monde est à leurs pieds. Ils rêvent de belles bagnoles, de jolies maisons et entourés de gracieuses nanas friandes de certains jeux sexuels. A dix-huit ans, certains ne sont plus sous le giron paternel. Ils vivent leur vie, occupent de luxueux appartements loin des yeux de leurs géniteurs qu’ils entretiennent souvent. Des adolescents et déjà en concubinage. La mode, c’est à la piscine -party, des orgies sexuelles entre autres jeux interdits. Des gamins qui ont complétement échappé à la cellule familiale qu’ils désertent pour être retrouvés dans des auberges. Ainsi sont les mômes d’aujourd’hui. Faut –il alors leur jeter l'opprobre? Certainement non ! Nous sommes tous coupables de leurs incartades. Il faut sauver la « petite » Dieynaba comme hier Rangou.
KACCOOR BI
HISSÈNE HABRÉ INHUMÉ À YOFF
L’ancien président tchadien Hissène Habré décédé, mardi, à l’âge de 79 ans, à l’hôpital Principal de Dakar, a été inhumé ce jeudi au cimetière musulman de Yoff. L’ancien président du Tchad de 1982 à 1990 est décédé des suites du Covid-19, au Sénégal où il avait été condamné en 2016 à la prison à vie pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de torture. L’inhumation a été précédée de la prière mortuaire dirigée à la Mosquée omarienne par Thierno Mountaga Amadou Bachir Tall, en présence des proches du défunt et de responsables de la classe politique et de la société civile sénégalaise. Venu assister à la prière mortuaire du défunt, le député de l’opposition Mamadou Lamine Diallo est revenu sur les qualités de l’homme Tidiane. En plus, les conditions de la disparition de l’homme restent une honte pour le Sénégal, d’après le leader du mouvement Tekki. Il trouve que « Macky Sall a été insensible aux cris de sa femme qui a alerté depuis longtemps sur la dégradation de son état de santé. Je pense que le Sénégal, pays de la Téranga, est une terre d’exil. Le fait que Hissène Habré, en prison ait la Covid-19, c’est une honte pour le Sénégal », a-t-il aussi fait savoir. M. Habré avait bénéficié en avril 2020 d’une permission de 60 jours pour le protéger de l’épidémie. Début juillet, sa famille avait demandé à la justice de lui accorder une nouvelle permission en raison de la résurgence des cas d’infection au Sénégal.
LIBÉRATION D’HISSÉNE HABRÉ ME MALICK SALL AVAIT DÉJÀ DÉCLENCHÉ LE PROCESSUS D’URGENCE
Les mauvaises langues qui disent que l’Etat du Sénégal avait trainé les pieds pour laisser mourir en prison le président Hisséne Habré sont tout faux ! Car « Le Témoin » est en mesure de vous confirmer que le président de la République Macky Sall avait donné des instructions fermes au ministre de la Justice Me Malick Sall d’accelerer un processus de libération conditionnelle en faveur de Hisséne Habré. Ce, pour raisons humanitaires. Et depuis le début de la troisième vague pandémique, Me Malick Sall, très humaniste, ne cessait de multiplier les contacts et les plaidoyers auprès de certains pays membres des Chambres africaines extraordinaires (Cae). But de la manœuvre diplomatique ? La libération immédiate du président Habré condamné à vie par cette juridiction de l’Union africaine (Ua). Pour preuve, c’est sous le magistère de Me Malick Sall que le défunt Hisséne Habré a eu sa toute première libération temporaire de deux mois liée au Covid-19. Ce qui laisse croire que le président Macky Sall s’est toujours préoccupé de l’état de santé de l’ancien président tchadien confié au Sénégal pour condamnation. Donc « Le Témoin » peut jurer que le président Habré devrait être libéré très prochainement. Malheureusement Dieu a décidé qu’il allait finir ses jours en détention. A l’issue de nos investigations, on peut certifier le récent communiqué du ministre de la Justice Me Malick Sall qui déclarait que l’Etat du Sénégal avait pensé à libérer Hisséne Habré après la troisième vague « mais il fallait tout un processus pour la mise en œuvre d’une telle décision. Quand il est tombé malade, il a été interné dans une des cliniques privées les plus huppées de ce pays, et c’est là-bas que la maladie s’est aggravée. La procédure enclenchée devait lui permettre de regagner sa demeure avec un bracelet électronique. Il ne devait pas retourner en prison, Dieu en a décidé autrement. Le président Macky Sall avait pris toutes les dispositions nécessaires pour le libérer avec le bracelet électronique » avait soutenu avec désolation le ministre de la Justice au soir du décès du président Hisséne Habré. Désolation aussi c’est de voir certains détracteurs de Macky Sall politiser la mort d’Hisséne Habré.
RETRAIT DES TROUPES TCHADIENNES DU MALI UN RENFORT POUR SÉCURISER LE POUVOIR DE DEBY II
Au moment où Dakar pleure la disparition de l’ancien Hisséne Habré, Ndjamena cherche les voies et moyens pour sécuriser et verrouiller davantage son régime fragilisé par des guerres tribales. Depuis le décès du président Idriss Déby, des membres de la famille composés de frères, fils, beaux-frères, neveux et alliés manifestent leurs ambitions politiques visant à occuper des postes stratégiques au sommet de l’Etat. D’autres de la tribu Deby auraient des ambitions trop exagérées comme si la République du Tchad était un Royaume. Dans ce climat de méfiance et de défiance, le président tchadien autoproclamé Mahamat Idriss Déby a décidé de retirer ses troupes du Sahel. Une fois rentrés, ces soldats tchadiens aguerris, entrainés mais aussi fatigués seront redéployés dans les unités d’élite de réserve générale mises à la disposition du président du Conseil militaire de transition, Sa Majesté Deby II. En clair, le retrait des soldats tchadiens aurait entre autres comme objectif de renforcer les effectifs des unités opérationnelles dans un Tchad aux …lendemains incertains. Que Dieu bénisse le pays de Tombalbaye
INCENDIE AU BUILDING ADMINISTRATIF
Le 10 étage du Building administratif a connu hier matin un incendie. De grosses fumées se dégageaient des fenêtres du 10ème étage pendant longtemps. Une situation qui avait fini d’installer la panique dans cette partie stratégique de la capitale puisqu’elle jouxte le palais présidentiel et l’hôpital Principal. Heureusement qu’une intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis d’éteindre le feu qui aurait commis d’importants dégâts qui ne sont pas encore déclarés. Quelques temps après, la société française « Dooke » a déclaré être à l’origine du feu. Le bâtiment avait été réceptionné l’année dernière. Spécialisée dans la branche de travaux sur cordes, qui lui permet d’opérer à des hauteurs vertigineuses, l’entreprise qui a un Directeur sous régional Africain, était chargée du nettoyage des baies vitrées du bâtiment. C’est en opérant hier matin sur le site que le feu serait parti des branchements que ces travailleurs effectuaient. le rapport transmis aux autorités par l’entreprise française permettra d’y voir plus clair.
RECOURS CONTRE LE RECTORAT LA COUR SUPRÊME DÉBOUTE LES ÉTUDIANTS EXCLUS DE L’UCAD
Les 45 étudiants exclus par la Commission de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, le 2 juillet dernier, pour violence, ont perdu la première manche dans leur bataille judiciaire contre le Rectorat. Les pensionnaires de l’Ucad ont été déboutés par la Chambre administrative de la Cour Suprême qui s’est penchée, ce jeudi, sur le dossier. Un étudiant a été exclu définitivement, 7 autres suspendus pour 5 ans et 37 suspendus pour 2 ans. Après cette décision, les étudiants avaient introduit deux recours à la Cour suprême par le biais de leurs avocats. Il s’agit d’une requête en annulation pour excès de pouvoir et une requête en référé aux fins de sursis à exécution. Mais, la Cour suprême a tranché en faveur du Rectorat. Alors, la décision d’exclusion ou de suspension reste valable et son application se poursuit.
POUR DE L’ARGENT AMETH KÉBA CISSÉ LA TABASSE SA MÈRE
La dame Yacine Cissé s’est plainte d’agression physique et morale de la part de son fils. Sa fille ayant construit un magasin destiné à la location pour aider la famille à gérer les dépenses, son fils, Ameth Kéba Cissé âgé de 28 ans qui faisait le courtage, lui trouve une cliente. Le montant de la location fixé à 150. 000 F Cfa, la cliente lui remet 450.000 FCFA comme caution et 50.000 F CFA au jeune homme pour ses services. Sa mère lui remet également la même somme pour le récompenser. Mais plutôt que de la remercier, le jeune homme trouve la somme dérisoire. Quelques jours après, il revient à la charge et réclame l’argent à sa maman qui refuse, lui faisant savoir qu’elle a confié l’argent à une connaissance. Non satisfait par cette réponse, il traite sa mère de menteuse tout en l’injuriant. Surprise par les insanités de son fils, la dame le réprimande. Furieux, le garçon saute sur elle et la roue de coups de poings. Et n’eût été l’intervention des autres membres de la famille, l’irréparable allait être commis. Face aux limiers, le jeune homme nie les faits et soutient que sa maman a voulu le rouler dans la farine en dépit de ses efforts pour lui trouver un client. Ce qui l’aurait mis en colère tout en niant l’avoir frappée encore moins l’injurier. Malgré ses dénégations, les témoignages des autres membres de la famille, présents lors de l’affrontement, l’incriminent davantage. Il a été arrêté et déféré au parquet en attendant d’être fixé sur son sort.