MAMADOU GOUDIABY NARGUE LA CNTS/FC, LA CNTS, L’UNSAS, LA CSA ET…
CONFERENCE DE PRESSE DE L’ORGANISATION GENERALE DES TRAVAILLEURS DU SENEGAL
L’Organisation Générale des Travailleurs du Sénégal(OGTS), centrale syndicale nouvellement créée et dirigée par Mamadou Goudiaby a tenu hier, vendredi 19 mai, une conférence de presse au centre socioculturel sis au rond-point Scat Urbam. Entre autres revendications, ce face-à-face avec la presse était particulièrement axé sur les travailleurs sacrifiés et laissés à eux-mêmes face au non-respect des engagements de l’Etat et à l’autoritarisme des employeurs.
En effet, pointant du doigt les centrales syndicales qui selon lui, ne remplissent plus leur rôle d’antan, Mamadou Goudiaby, le secrétaire général de l’OGTS, indique que « les centrales à la démarche classique, qui nous ont jusqu’ici représentés (CNTS/FC, CNTS, UNSAS, CSA) sont embourbées dans une bourgeoisie syndicale qui les a fait oublier ceux qui les avaient élus : les travailleurs. Ces dealers qui nous ont représentés durant tout ce temps, lorsqu’ils déclinaient des stratégies, savaient qu’ils ne feraient que se soumettre à la puissance étatique».
Dans le même sillage, il renchérit : « L’OGTS s’indigne devant le discrédit des centrales syndicales signataires de la retraite à 58 ans dans certains secteurs comme l’hôtellerie et appelle le ministre du Travail au dialogue social ».
Par rapport à l’amélioration des conditions de travail des employés, le secrétaire général de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal, Mamadou Goudiaby, propose à l’Etat de « donner plus de pouvoir à l’inspection générale du Travail et au haut conseil du dialogue social, l’autorité d’exercer des mesures coercitives sur l’employeur et contre les abus, l’amélioration de leurs conditions de vie et d’exercer leurs fonctions et missions pour mieux suppléer la justice ».
En guise de conclusion, le secrétaire général de la nouvelle centrale syndicale (OGTS), Mamadou Goudiaby, appelle également l’Etat à s’intéresser davantage aux conditions de vie des employés, et demeure convaincu que « l’Etat et les employés gagneraient à apaiser le front social en appliquant dans sa rigueur les textes et lois ainsi que tous les accords d’entreprise ou engagements employeurs-employés en étant des partenaires dans la création d’espaces économiques dont tous s’approprient la croissance».