MACKY SAISIT SES «SEPT SAGES»
SCRUTIN LEGISLATIF - FACILITATION DU VOTE AVEC LA CARTE D’IDENTITE ET/OU D’ELECTEUR NUMERISEE, LE PASSEPORT ET…
Le chef de l’Etat a saisi officiellement hier, lundi 24 juillet, le Conseil constitutionnel pour valider l’utilisation de la carte numérisée d’identité et/ou d’électeur, du passeport, du permis de conduire et d’autres documents administratifs au scrutin législatif du 30 juillet prochain. Histoire de faciliter le vote des électeurs face aux lenteurs notées dans le retrait des cartes d’identité biométriques et de permettre l’organisation d’élections transparentes, libres et démocratiques.
C’est officiel! Le président de la République a saisi le Conseil Constitutionnel pour recevoir sa caution sur son intention de faciliter le vote des citoyens au scrutin du 30 juillet, avec l’utilisation des anciennes cartes d’identité et d’autres documents agréés. Selon des informations émanant du pole de communication de la présidence de la République, la saisine des « Sept Sages » a été effectuée par lettre en date du 24 juillet 2017.
Et le texte officiel dont nous avons reçu copie d’établir in extenso : «L’article 3, alinéa 4 de la Constitution stipule que “tous les nationaux sénégalais des deux sexes, âgés de 18 ans accomplis, jouissant de leurs droits civils et politiques, sont électeurs dans les conditions déterminées par la loi. Ainsi, au regard des lenteurs notées dans le retrait des cartes d’identité biométriques, le Président de la République a saisi le Conseil constitutionnel, par lettre en date du 24 juillet 2017, conformément à l’article 72 de la Constitution, sur la possibilité que les électeurs n’ayant pu retirer leur carte puissent voter aux élections législatives du 30 juillet 2017 avec l’une des pièces suivantes: une carte d’identité nationale numérisée, une carte d’électeur numérisée, un passeport, un permis de conduire, un document d’immatriculation pour les primo-inscrits non détenteurs d’un des quatre premiers documents administratifs».
Tout en attestant que «Le préalable dans ce sens est la possibilité pour chaque Sénégalais d’accomplir librement son devoir citoyen», le président Macky Sall a rappelé qu’une telle éventualité avait été proposée par la société civile avant de réaffirmer «son attachement sans réserve à l’organisation d’élections transparentes, libres et démocratiques». Avec cette saisine du Conseil constitutionnel, la balle est désormais dans le camp des «Sept Sages» qui sont appelés à valider ou infirmer l’initiative du président de la République, sur la base de sa conformité avec la loi constitutionnelle.