INCURSION DANS LA CUISINE DU CANDIDAT IDRISSA SECK
Idy, qui n’a négligé aucun aspect pour la réussite de sa campagne, s’est attaché les services du duo Ndiama Guèye et Marieme Sène pour s'occuper des fourneaux
La caravane orange peut compter sur l’équipe de cuisinières conduite par Ndiama Guèye pour se restaurer correctement pendant toute la campagne électorale.
Idrissa Seck, qui n’a négligé aucun aspect pour la réussite de sa campagne, s’est attaché les services du duo Ndiama Guèye et Marieme Sène qui s’occupent des fourneaux. Elles devancent toujours la caravane pour préparer le déjeuner et le diner. Le menu est tributaire est de la longueur de l’étape du jour. Et Idrissa Seck est toujours le dernier a être servi. Le candidat de la coalition Idy2019 a bien préparé sa campagne électorale. La structuration de son équipe a pris en compte tous les aspects pour un bon déroulement de la caravane orange. Rien n’a été laissé au hasard. Même la cuisine a été prévue. Ce qui illustre le caractère particulièrement méticuleux et perfectionniste de Idrissa Seck. Tout a été pensé et repensé pour éviter tout ce qui pourrait saper sa campagne électorale. Aucun aspect n’a été négligé. Si sa caravane sillonne chaque jour le Sénégal de profondeurs jusqu’à minuit, c’est en partie grâce à l’équipe de cuisinières qui accompagne la délégation partout. Un véhicule est affecté à la cuisine.
La responsable de la cuisine, Ndiama Guèye, secondée par Marième Sène, et son équipe font preuve d’un pragmatisme hors pair pour satisfaire les besoins alimentaires de la caravane orange. Elle s’adapte à toutes les situations.
«Lorsqu’on passe la nuit dans une ville et que le départ est prévu dans l‘après-midi, je prépare du bon Thiébou Jeen ou du Thiebou Yapp (riz au poisson ou viande) pour redonner de l’énergie à l’équipe de campagne», indique Marième Sène. Son menu varie selon les étapes et la durée des pauses. «Par exemple à l’étape de Tambacounda, nous avons acheté 5 moutons, des chèvres et des poulets en plus du jus et des fruits.
Il faut parfois un repas copieux pour donner plus de calories aux gens et leur permettre de manger comme chez eux», explique la dame à la taille svelte et à la casquette toujours vissée sur la tête.
IDRISSA SECK LE DERNIER Á ETRE SERVI
Toutefois, ce n’est pas tous les jours que les membres de la délégation savourent ces mets succulents. «Si la caravane quitte dans la matinée, on prépare la sauce très tôt le matin pour faire des sandwichs. Même si on ne termine pas avant le départ, notre véhicule va rattraper le cortège en cours de route pour distribuer les sandwichs», précise Mariama Sène. Le véhicule de la cuisine devance toujours le convoi pour permettre aux cuisinières de s’installer et de se mettre à l’œuvre. La plupart du temps, Marième et son équipe servent du couscous marocain ou du ra-
gout de viande au diner. Elle s’appuie, dans chaque localité, sur les militantes de la coalition pour préparer soit le diner ou le déjeuner.
Dans certaines localités comme à Kaffrine, elles ont préparé du thon et de la mayonnaise pour le petit déjeuner.L’on souligne que Idrissa Seck a donné des instructions fermes à l’équipe de la cuisine pour bien s’occuper des membres de la délégation. «Le président Idrissa Seck nous a recommandé, pour chaque repas, de servir en premier lieu les éléments de la sécurité, les autres membres de la délégation. Lui vient en dernier ressort», renseigne Marième Sène qui se garde, toutefois, de révéler la dépense quotidienne pour la restauration de la délégation.
«Je ne peux pas parler de la dépense quotidienne par ce qu’elle varie selon les menus», dit-elle. A part les hamburger et les chawarma servis ces deux jours à cause de la longueur de l’itinéraire, la caravane de Idrissa Seck n’achète pas de quoi manger, au grand bonheur de la délégation. Les envoyés spéciaux de la presse ne se plaignent pas rapport à l’alimentation, même si en bons Sénégalais, ils préfèrent de loin le «Thiébou Jeen» que le fast-food. D’ailleurs, le médecin qui accompagne la caravane orange a recommandé aux journalistes de ne pas se gaver au risque de tomber malade à cause des difficultés du terrain.