LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Add paye les Bourses familiales
Excellente nouvelle pour plus de 300 000 ménages vulnérables, bénéficiant d’une Bourse de Sécurité Familiale de 25 000 Francs CFA par trimestre. D’après des sources de « L’As », le payement de cette gratification a commencé dans l’étendue du territoire. Interrompu depuis la réélection du chef de l’Etat pour des raisons de trésorerie, le payement a redémarré. Une preuve par neuf que le nouvel argentier de l’Etat, Abdoulaye Daouda Diallo, a réussi à renflouer les caisses vidées lors de la campagne.
Fongip, banque de cautionnement
Dans notre précédente édition, nous avons écrit que le Fongip a obtenu son agrément pour devenir une banque. Eh bien, une source autorisée qui pilote la réflexion sur la mutation a câblé « L’As » pour préciser qu’il ne s’agit pas d’une banque classique, mais plutôt d’une banque de cautionnement et de garantie. Aussi précise-t-elle que le processus est certes enclenché, mais que la Banque centrale n’a pas encore délivré l’agreement.
Macky Sall au Congo
Le président Macky Sall reprend les airs avec un agenda plutôt chargé. Le chef de l’Etat a quitté hier Dakar pour participer au Forum de Congo Brazzaville. Après le forum, le président Sall reprend l’avion pour se rendre à Ouagadougou. Au Burkina Faso, il va assister samedi prochain au sommet extraordinaire de la Cedeao sur le terrorisme.
Bébé Achoura
Que le Sénégalais est bien inspiré ! Des trouvailles, il n’en manque pas dans ce pays. A l’instar du nouvel an chrétien pendant lequel on célèbre le premier bébé de l’année, la famille maraboutique de Sagne Bambara a organisé hier le premier bébé de l’année hégirienne à Kaolack. Il s’agit, en effet, d’un triplé né au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. C’est une habitante de Médina Sangako âgée de 39 ans qui a mis au monde des bébés de sexe masculin. Les initiateurs l’appellent «maman achoura de l’année 2019». La famille maraboutique de Sagne Bambara a marqué l’événement en offrant des cadeaux et des enveloppes importantes aux nouveaux nés ainsi qu’à leurs parents. Déjà, le baptême est assuré puisque trois béliers ont été remis au couple.
Colonel Abdourahim Kébé tacle le maire Mansour Faye
Les tas d’immondices qui sont en passe de constituer le décor à Saint-Louis ont fait sortir l’officier supérieur de l’armée à la retraite de ses gonds. Le Colonel (ER) Abdourahim Kébé se dit choqué par le fait que la capitale du Nord se meurt sans le moindre souci « du maire, invisible et sans charisme, plus apte à développer ses affaires personnelles qu’à répondre aux préoccupations des Saint-Louisiens ».
Ibrahima Sall reconduit à la tête de l’Asred
L’Association pour le soutien et la réinsertion des détenus (Asred) a renouvelé son bureau. L’Assemblée générale ordinaire a reconduit Ibrahima Sall à la tête de l’organisation pour un mandat de 3 ans renouvelable. Le Comité directeur et le bureau exécutif national sont constitués désormais de 18 membres. La nouvelle équipe s’est engagée à veiller aux droits des détenus ainsi que leur promotion pour faciliter leur insertion sociale. A signaler que Me Moussa Sarr a accepté de se constituer avocat de l’Asred, d’une manière bénévole. Le renouvellement des 14 instances régionales aura lieu très prochainement.
Le Sénégal élu au Conseil exécutif de l’OMT
Retour en force du Sénégal dans les instances dirigeantes de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Notre pays a été élu au Conseil exécutif de l’OMT, pour la période 2019-2023, à l’occasion de la 62e réunion de la Commission à Saint-Pétersbourg (Russie). C’est le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Alioune Sarr, qui y a représenté notre pays. Le Sénégal se fera le porte-voix de l’Afrique, en transformation structurelle, qui fait du tourisme un levier pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 et la réalisation de l’Agenda 2063. Il s’agira selon Alioune Sarr de faire du Tourisme un des sept secteurs prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour une croissance inclusive, équitable et durable. Le Sénégal compte donner des orientations pour la mise en place et le renforcement des politiques et des stratégies en faveur de la compétitivité du tourisme et des destinations. Plusieurs thèmes ont été abordés à la rencontre, notamment la compétitivité des entreprises, la création d’emplois, la promotion de l’entrepreneuriat, etc.
Moussa Sow Coordonnateur de la Cojer
Le coordonnateur de la Cojer, Moussa Sow, félicite le président Macky Sall pour sa décision d’orienter tous les nouveaux bacheliers dans les universités publiques. Selon lui, le chef de l’Etat peut se permettre de prendre cette décision pour avoir injecté de 2012 à 2019, 434 milliards de Francs CFA dans le sous secteur de l’enseignement supérieur. A l’en croire, cet investissement a permis la construction de nouveaux amphithéâtres, des blocs pédagogiques, des laboratoires, des espaces numériques ouverts (ENO). Moussa Sow félicite ainsi le président Sall pour les louables efforts consentis de sorte que tous les nouveaux bacheliers puissent être orientés dans les universités publiques.
Les trois deals du Dialogue politique
Le président du mouvement Tekki résume en trois les objectifs visés par le président Macky Sall, à travers le dialogue politique. Pour Mamadou Lamine Diallo, il s’agit juste d’entériner des deals politiques scellés en amont et dont le protocole est soigneusement étudié. Le premier deal consiste à amener le Pds au dialogue national, en échange amnistier Karim Wade et au passage tous les brigands de son régime. Mais le hic, selon lui, c’est que Karim n’est pas intéressé. Pour M. Diallo, le deuxième deal de Macky Sall, c’est convaincre les « Khalifistes » à prendre part au dialogue national, et en échange gracier Khalifa Sall. Mais cela coince parce que ce dernier ne veut pas d’un protocole de Grand Yoff. Et le dernier deal est d’amener Idrissa Seck au dialogue en échange du poste juteux du chef de l’opposition à deux milliards. A l’en croire, certains dirigeants de la Coalition Idy 2019 ne rejettent pas la proposition.
Attaque d’abeilles
Les abeilles ont tué hier trois personnes, un homme, une dame et son enfant âgé d’un an. Les victimes ont été attaquées par un essaim d’abeilles à Doué, un village situé sur l’île à Morphil dans le département de Podor. Il s’agit, d’après nos confrères de Seneweb, de Kalidou Sall, un réparateur de machines, Oumy Dieng et sa fille nommée Khady Sall. Les victimes se rendaient aux champs lorsqu’elles ont été attaquées par des abeilles. Elles sont mortes en cours d’évacuation à Podor. Abdoulaye Sall, un ressortissant du village de Doué, révèle que les attaques d’abeilles causent souvent des morts à cause des difficultés d’évacuation des blessés. Le village ne possède pas de routes le reliant à Podor et les populations utilisent une vedette comme moyen de transport. Une situation déplorable qui, selon Abdoulaye Sall, cause des pertes en vies humaines. Il appelle les autorités à désenclaver le village.
Une berger de 10 ans tué sur la RN3
Un accident de la circulation, qui a eu lieu vers midi sur l’axe Touba-Dahra, ce mardi, a coûté la vie à un garçon de dix ans. Le drame s’est produit sur la route nationale numéro 3, au village de Wélloubelle, localité située dans le département de Linguère. Malick Sow, violemment heurté par un véhicule de transport en commun, est décédé sur le coup. Le corps se trouvait, hier soir encore, au centre de santé Elisabeth Diouf de la commune de Dahra. Le chauffeur du véhicule impliqué a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Dahra. Une enquête a été ouverte.
Viol sur une attardée mentale de 12 ans
Marié et père de six enfants, Cheikh Mbaye Diop, né en 1963 à Mbacké, a été reconnu coupable de viol et de détournement de mineure d’une personne mentalement déficiente âgée à peine de 12 ans. Il a écopé de trois années de taule. L’affaire qui remonte au mois de février 2019, avait plusieurs fois fait l’objet de renvois devant le tribunal des flagrants délits, parce que l’accusé sollicitait des tests Adn pour prouver qu’il n’était pas le père de l’enfant qu’attendait l’infortunée fillette. A la barre, Cheikh Mbaye Diop a naturellement contesté jurant n’avoir jamais couché avec K.D. La plaidoirie de son avocat, Me Abdoulaye Babou, sollicitant la relaxe au bénéfice du doute, n’a pas empêché au tribunal de condamner Cheikh Mbaye Diop à une peine d’emprisonnement ferme de trois ans.
Iba Der Thiam fâche les niassènes
Le Tome I de l’Histoire générale du Sénégal, présenté récemment au Président de République, Macky Sall, fait déjà l’objet de vives critiques. Ecrit par le professeur Ibra Der Thiam et ses collaborateurs, le livre évoque entre autres des relations entre El Malick Sy et El Hadji Abdoulaye Niasse (père de Baye Niasse). Un récit qui a fait sortir Ameth Khalifa Niasse de ses gonds. Selon lui, Iba der Thiam est dans l’approximation et l’imaginaire. « El Hadj Abdoulaye Niasse dont mon père est le fils aîné était élève de cette école. Alors que El Hadj Abdoulaye né en 1838 dans la zone de Nioro du Rip, avait 17 ans en 1855, année où El Hadj Malick Sy lui-même est né», a-til martelé ironisant sur l’erreur de l’historien. « Sa présentation erronée de notre histoire en est une preuve plus que palpable. Car on ne peut être plus grossier en passant à pertes et profits un homme qui a combattu la pénétration coloniale aux côtés de Maba Diakhou Ba. Et qui a adhéré à la Tidjanya par l’entremise d’une personne appointée pour cela par Cheikh Omar Foutiyou Tall lui-même. Et, ce, dans la même zone de Nioro du Rip », a-t-il ajouté.
Ibra Der reconnait ses erreurs
Visé par Ameth Khalifa Niasse qui lui reproche d’avoir divulgué des faits erronés, Ibra Der Thiam n’a pas tardé à porter la réplique. Pour l’historien, les deux guides (El Hadj Malick et Cheik Abdoulaye Niass) avaient la même vision sur la religion. « Dire que telle ou telle personne appartient à l’école de tel autre signifie simplement qu’ils partageaient la même vision de l’Islam, à travers leur commune appartenance à la Tidjaniyya. Cela ne veut point dire qu’il y a une hiérarchie quelconque entre El Hadji Malick SY et El Hadji Abdoulaye Niasse. Encore moins que l’un aurait été l’élève de l’autre. Ce qui serait ridicule», a-t-il expliqué dans un communiqué. Toutefois, l’historien a tenu à reconnaître ses erreurs. « Les erreurs que nous reconnaissons et pour lesquelles, nous nous excusons, proviennent du fait que nous ne sommes pas infaillibles et ne possédons pas toutes les connaissances possibles et imaginables. Dieu seul sait tout. Nous ne sommes que des humains et l’être humain, par nature, est accessible à l’erreur. Lors de la prochaine réédition, toutes ces observations seront introduites dans le texte de base de la nouvelle édition », rassure-t-il avec humilité.