L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI
KÉEMTAAN GI – BOOMERANG
Tiens, tiens !! On est où là ? Vous avez vu ces embouteillages ? Ce monde bigarré qui court dans tous les sens ? L’effervescence d’une ville très animée avec musique et tam-tams à gogo ? On se retrouve même à se laisser aller à quelques pas de danse dans la rue sans s’en rendre compte. La vie est belle et les dames également. Dans ce pays pas comme les autres, on est les rares, sinon les seuls, musulmans de la Ummah Islamique à faire montre d’une telle frénésie ostentatoire. A montrer l’image d’un peuple qui vit loin de la crise mondiale alors que ses dirigeants font la manche et sont si endettés qu’ils sollicitent des faveurs pour l’annulation de la dette de l’Afrique. Qui l’eut cru ? Dans un contexte de pandémie avec un minuscule virus qui a fini de dicter sa toute-puissance au monde, dans ce charmant pays pas comme les autres, on s’apprête à célébrer la Tabaski comme il se doit. Avec bien sûr ce qui constitue notre légendaire marque de fabrique. C’est-à-dire l’art du « Pukare ». Faire les choses en grand. Sitôt revenu de son voyage éclair au mali d’où on l’a congédié, le Chef s’est payé une petite promenade nocturne pour s’offrir un gros bélier et en offrir des milliers à des familles « pauvres ». L’heureux « Tefanké » ne mourra pas pauvre… Tout autant que les bénéficiaires de ce geste présidentiel qui sont loin d’être des nécessiteux. Dans la masse, et croyez- nous, figurent ses amis, coquins et militants qui pourront plastronner devant le voisinage avec leur gros bélier. La fête sera belle. Personne n’en doute et l’effet boomerang dramatique. Pince sans rire, pour éviter la propagation du virus, les autorités ont invité nos si fêtards compatriotes à célébrer la Tabaski là où ils se trouvent. C’est à peine si ces compatriotes n’ont pas insulté l’auteur de cette proposition. Et tant pis…
Kaccoor Bi
MACKY SALL BABACAR TOURÉ ÉTAIT ’’UN JOURNALISTE CHEVRONNÉ, UN HOMME DE CONSENSUS ET DE DIALOGUE’’
Le chef de l’Etat a rendu hommage à Babacar Touré, décédé dimanche soir, saluant le journaliste "chevronné et pionnier dans l’entreprise de presse", un "homme de consensus et de dialogue". "Journaliste chevronné et pionnier dans l’entreprise de presse et la formation des journalistes, homme de consensus et de dialogue, Babacar Touré aura été de tous les combats pour la liberté et la démocratie. A sa famille, au groupe Sud et à la presse, je présente mes condoléances", a twitté Macky Sall. Le journaliste Babacar Touré, ex-président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), est décédé dimanche soir à Dakar à l’âge de 69 ans. La cérémonie de levée du corps qui s’est déroulée lundi en fin de matinée à l’Hôpital Principal de Dakar en présence de nombreuses personnalités des médias, de la politique, a été suivie de l’enterrement à Touba.
ABDOULAYE BATHILY REND HOMMAGE À BABACAR TOURÉ
« je viens d'apprendre avec une profonde consternation le décès de Babacar Touré, Président Fondateur du Groupe Sud Communication. Sa contribution aux luttes pour la démocratie dans notre pays est incommensurable » a indiqué le Pr Abdoulaye Bathily. L’ancien patron de la Ld qui a longtemps côtoyé l’homme d’ajouter qu’ « avec le Groupe Sud, il a été le pionnier de la presse indépendante et professionnelle dont l'exemple a rayonné dans beaucoup de pays du continent, brisant le monopole des médias d'état, citadelles de la pensée unique et de l'intolérance. Le Sénégal perd une des voix, de plus en plus rares, qui font une autorité morale de dimension nationale éclairée. Adieu Babacar, Adieu l'ami, Adieu frère, Adieu camarade, tu as accompli ta mission avec honneur et dignité. Comme par prémonition, je te le disais encore il y a moins de dix jours ! Repose dans la paix éternelle ».
DÉCADENCE D’UN SYSTÈME PLUS DE 17 POINTS D’ARGENT, POINT DE WARI !
En cette période de Tabaski, c’est le grand rush vers les points d’argent où de nombreux clients effectuent des envois s’ils ne font pas des retraits. Vous conviendrez avec « Le Témoin » quotidien que c’est le moment où il y a le plus de transactions financières compte tenu de la très forte demande sociale. Malheureusement, Wari peine à faire exploser son réseau contrairement aux années précédentes. Tenez ! Hier, un de nos chauffeurs a sillonné presque tout dakar (Castors, Bène-Tally, Bopp, Hlm etc.) pour pouvoir effectuer un retrait Wari. Et plus 17 points d’argent et multiservices ont été visités. Résultats des courses : aucun d’eux ne dispose de Wari. Partout, la réponse est la même : « Amoul Wari ! Orange money rék mo aam ». Et au bout des courses, notre pauvre client a été conseillé d’aller dans les banques pour le retrait. A ce rythme, il n’est pas interdit de constater la décadence du système Wari qui pourtant fut leader au Sénégal il y a quelques années. Ndeyssan, que dieu sauve notre Wari national et international !
EXIL ECONOMIQUE DE FELWINE SARR
Le brillant économiste sénégalais Felwine Sarr a rejoint l’université de Duke à durham, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis. L’universitaire a quitté l’université Gaston Berger de Saint-Louis pour d’autres défis aux Etats-Unis. « Depuis quelques jours, je suis arrivé à durham en Caroline du Nord. Je rejoins l’Université de Duke ou j’ai obtenu un poste de distinguished Professor of Humanities dans le département de Romance Studies. J’y occupe la chaire Anne-marie Bryan. C’est un département d’humanités dites writ large. j’y enseigne dès cet automne la philosophie africaine contemporaine et diasporique. Au printemps, je donnerai un cours intitulé « music history and politics » dans lequel je me propose d’explorer les dynamiques politiques et sociales des nations africaines depuis les indépendances, à travers l’archive musicale, et un troisième cours sur le soin et la guérison dans le roman contemporain Africain », a-t-il expliqué sur sa page Facebook. Pour justifier leur fuite alimentaire, la plupart des intellectuels du continent parlent souvent de circulation de cerveaux pour ne pas dire fuite de cerveaux. « Après 13 ans de bons et loyaux services à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, c’est une nouvelle aventure qui commence pour moi. J’élargis mon champ disciplinaire aux humanités et continue à construire une expérience à la croisée des sciences humaines et sociales. Je me déplace et change de lieu à partir duquel je fais l’expérience du monde », a-t-il expliqué. Après le professeur de philosophie Souleymane Bachir Diagne c’est au tour de Felwine de s’établir les Etats-Unis. Encore une fuite des cerveaux présentée sous des dehors de bonne cause !
TABASKI 2020 HABIB NIANG EN SOUTIEN AUX MEMBRES DE SON MOUVEMENT
Le président du mouvement And Suxxali Sénégal, Habib Niang, a déroulé un week-end d’activités dans son fief à Thiès. Après l’émission « Toute la vérité » de SEN TV diffusée le dimanche où l’homme a soutenu mordicus que le président Macky Sall peut se présenter à une élection en 2024, il a fait aussi beaucoup de social. Le dimanche, il a décidé de venir au secours social des membres de son mouvement. Ainsi, il a distribué 6 tonnes d'oignon et de pommes de terre aux groupements des femmes et de la jeunesse du mouvement And Suxali Sénégal. En cette veille de Tabaski, comme il le fait du reste à l'approche de chaque événement, le président du MASS n'abandonne jamais ses militants. malgré les efforts fournis durant la pandémie, Habib Niang continue d’œuvrer au bien-être de ses militants. Pour cette Tabaski 2020, six tonnes d'oignon et de pomme de terre ont été distribuées aux groupements des femmes et de la jeunesse du mouvement And Suxali Sénégal akk Habib Niang par son président. Les femmes et les jeunes bénéficiaires ont magnifié leur joie et ont surtout réitéré leur engagement derrière le patron du service du Cadastre de Guèdiawaye. Ils ont promis de porter le président Habib Niang à la tête de la mairie de la Zone Nord de Thiès.
STADE SICAP MBAO SOULAGEMENT DE LA POPULATION APRÈS LA DÉMOLITION DES CANTINES
C'est un ouf de soulagement que les riverains du stade municipal ont poussé, hier, lors de la démolition des cantines aux alentours du stade. Des cantines qui étaient considérées par les populations comme un lieu de refuge pour les agresseurs. C'est une belle initiative que la mairie de Sicap Mbao a entreprise, hier, en enlevant les cantines aux alentours du stade municipal de Sicap Mbao. Une vieille revendication de la population depuis plusieurs années. Ces cantines ont pendant longtemps été considérées comme lieu de refuge d'agresseurs. Elles servaient également de dortoirs à ces malfrats. Ce qui fait que la démolition des cantines a été bien appréciée par la population qui espère une diminution des agressions. Les riverains demandent également l’éclairage des lieux par la mairie. Pour rappel, le stade municipal avait été construit par feue daba Siby alors mairesse de Diamaguène-Sicap Mbao. Et depuis, il a beaucoup contribué au développement sportif et culturel de la commune par le biais des activités de lutte, de football et concerts. Cependant, au fil des temps, ce stade était devenu la chasse gardée des agresseurs et de jeunes délinquants. Avec cette nouvelle approche de la mairie qui vise à changer l'image de ce patrimoine, la population entend participer à cette démarche en évitant de faire des lieux un dépotoir d'ordures. « C’est un acte que nous saluons. Avec la destruction de ces cantines, la cité respirera mieux. Personne n’osait sortir la nuit pour aller à la boutique à cause des agresseurs. Nous demandons au maire de procéder à l’éclairage public pour mieux sécuriser les lieux », fait savoir une habitante du quartier. Cependant, après la démolition des cantines, aucune date n’a été donnée pour le démarrage des travaux de réhabilitation du stade.
KEUR MOMAR SARR UN OUVRIER SE NOIE DANS LE LAC DE GUIERS
Engagé comme carreleur dans les chantiers de l’hôpital de Keur momar Sarr, le jeune Ibrahima Niang, âgé de 22 ans, vient de fausser compagnie à ses camarades ouvriers, selon IGFm. Ce natif de la ville sainte de Touba est décédé ce lundi aux environs de 17heures de manière brutale. Loin d’imaginer qu’il avait rendez-vous avec la mort, le jeune carreleur avait décidé de se baigner dans le Lac de Guiers à hauteur du village de Féto, dans la commune de Keur momar Sarr. Accompagné par deux de ses amis, il s’est jeté dans l’eau et a commencé à se baigner. Malheureusement pour lui, il a été avalé par les eaux. Ses deux camarades, pris au dépourvu, ont informé les éléments du poste de gendarmerie de la localité. Ces derniers, ont à leur tour, avisé les sapeurs-pompiers de Louga. Les soldats du feu ont finalement repêché le corps sans vie du jeune ouvrier.