CE QU'IL FAUT RETENIR DU PLAN DE RELANCE DE MACKY SALL
Adopté ce 29 septembre, le plan de relance nécessite 22,4 milliards d’euros de financements d’ici à 2023, avec un fort concours attendu des entreprises. Décryptage en trois points

La relance par les dépenses en attentant une (très forte) reprise propulsée par les hydrocarbures après 2023. À Diamniadio, près de Dakar, Macky Sall, le président du Sénégal, a acté la mise en route du PAP2a (Programme d’actions prioritaires 2 ajusté et accéléré) dévoilé le 13 août.
Le séminaire réunissait ce 29 septembre le gouvernement ainsi que des représentants des opérateurs économiques et de la société civile et le corps diplomatique. Voici les trois points à retenir :
- 22,4 milliards d’euros engagés d’ici 2023
Selon l’exécutif sénégalais, il s’agit notamment de « consolider les acquis et accélérer la marche vers l’émergence en 2035 ». Ce plan de relance prévoit des engagements de plus de 500 milliards de fcfa (22,4 milliards d’euros) au total d’ici à 2023. Mais cette somme ne sera pas entièrement budgétaire : en effet, un tiers doit venir des investissements du secteur privé.
Fin août, lors de l’Université d’été du Medef à Paris, le président sénégalais avait appelé les 250 entreprises françaises présentes au Sénégal à poursuivre et à accélérer leurs investissements dans le pays.
- Près de 800 millions d’euros d’investissements dans la santé
Pour Macky Sall, le plan de relance doit sur-prioriser la souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire « et booster en même temps l’industrialisation de l’économie, le numérique, le tourisme, le logement, en favorisant davantage l’équité territoriale et l’inclusion sociale ».