L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI
KEEMTAAN GI - FAUT PAS REVER
Allez, circulez ! Il n’y a rien à voir. Vous croyez sérieusement à l’utilité de ce machin qui s’appelle Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) ? Un machin, un de plus, pour dilapider nos maigres finances et faire croire que, dans ce charmant pays, on lutte contre la corruption. Il s’agirait plutôt de la poudre aux yeux pour ces Toubab si regardants sur l’utilisation de leurs deniers dans nos pays et qui sont paradoxalement les champions du monde de la corruption sous nos cieux. Juste que, chez eux, quand tu es pris la main dans le sac, tu es bon pour la prison. Loin des pratiques « sunugaliennes ». Ce qui fait que quand le Chef reçoit dans la solennité de son palais le rapport de ces messieurs et dames de l’OFNAC, c’est à peine si les gardiens de l’orthodoxie financière ne se retiennent pour ne pas rigoler. Vous avez déjà vu, vous, le Proc, à qui on transmet les rapports de cet office, bouger de son moelleux fauteuil et poursuivre les auteurs de malversions financières ? Bon allons, un peu de sérieux. En déclarant qu’aucun dossier ne se trouve dans les tiroirs de sa structure et qu’elle a tout transmis au procureur, la bonne dame censée traquer la corruption manifeste assurément son haut le cœur. Signe de dépit ! Qu’attend donc le Procureur pour nous édifier sur le sort réservé à ces dossiers qui lui auraient été transmis par la présidente de l’OFNAC ? Une chose est sûre, depuis que le président Macky Sall est aux affaires, ses tribunaux n’ont jamais poursuivi quelqu’un pour corruption comme si ce fléau avait disparu de notre pays depuis 2012. A moins que, bien sûr, tous les dossiers de corruption ne soient mis sous le coude du Proc ou du Chef ! Quiconque serait à la place de la dame Seynabou Ndiaye Diakhaté aurait remis tout bonnement sa démission pour ne pas jouer le rôle de marionnette. Celui qui l’a nommée n’ayant ni le cœur ni la volonté de prendre à bras le corps la corruption. Les plus pourris étant à ses côtés en plus d’un faux monnayeur qui s’est retrouvé subitement vierge, narguant la Justice qui lui a accordé une liberté provisoire synonyme de libération définitive. La fameuse affaire des 94 milliards de F Cfa opposant l’ex-directeur des Domaines et le leader du Pastef ? Il ne s’est rien passé. Les délires obsessionnels d’un opposant… En fait, ils nous jouent comme d’habitude une grosse farce. Les corrompus ne sont jamais de leur camp. Le Proc ne faisant preuve de diligence que pour casser des opposants et exécuter le sale boulot.
KACCOOR BI
CORONAVIUS MACKY SALL INSISTE SUR LE RESPECT DES MESURES BARRIERES
La nouvelle vague du Covid-19 — aussi appelée « vague Macky Sall » — installe une préoccupation énorme à tous les niveaux du pays. Notamment à celui du chef de l’Etat qui a insisté ce mercredi en Conseil des ministres sur l’impératif de respecter les mesures barrières face à l’augmentation des cas de coronavirus. ’’A l’entame de sa communication, le chef de l’Etat a insisté auprès des populations sur l’impératif de respecter les mesures barrières, le port systématique du masque, la limitation des rassemblements et déplacements au regard de la multiplication fulgurante, aux plans mondial, continental et national, des infections de Covid-19’’, peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres. Le Sénégal a enregistré ce mercredi un record de 733 nouvelles contaminations au Covid-19. Selon le communiqué, Macky Sall a invité ’’à cet égard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale à intensifier la remise à niveau des Centres de traitement des épidémies (CTE) ; à poursuivre la dotation des structures sanitaires et des services spécialisés en intrants et équipements de première nécessité, mais également à mobiliser l’ensemble des personnels de santé afin d’asseoir la maitrise rapide de cette nouvelle poussée de la pandémie’’. Selon le communiqué, le chef de l’Etat a rappelé ’’dans le contexte des préparatifs de la Tabaski, des vacances scolaires et des déplacements qui en découlent, l’urgence d’impliquer les relais communautaires et les acteurs sociaux (notabilités religieuses et coutumières, ASC, jeunes, femmes etc.) dans la sensibilisation des populations, mais surtout d’accélérer le déploiement de la campagne de vaccination de proximité avec l’acquisition effective de nouvelles doses de vaccins par l’Etat’’. Il a demandé dans cet élan, au gouvernement, ‘’d’assurer un suivi rapproché de l’exécution du projet d’implantation au Sénégal, par l’Institut Pasteur de Dakar, d’une industrie de production de vaccins avec le soutien des partenaires techniques et financiers’’. Une industrie qui ne sera fonctionnelle que dans…18 mois au plus tôt. Macky Sall a invité, ‘’durant cette période de recrudescence de la pandémie, les gouverneurs de Région, à relancer les actions des comités régionaux de gestion des épidémies’’. Selon le communiqué, le président de la République a demandé, également, au ministre de la Santé et de l’Action sociale, ‘’de renforcer la veille sanitaire en accentuant la communication et la présence sur le terrain et de présider, chaque semaine, le Comité national de Gestion des Epidémies (CNGE), avec la participation de toutes les parties prenantes’’.
PAUSE DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des ministres va observer, à partir de ce mercredi, une pause de quelques semaines, qui ne signifie pas pour autant ’’un arrêt’’ des activités gouvernementales. ’’Revenant sur la nécessité de la continuité du travail gouvernemental et de l’innovation dans l’action et la communication publiques, le chef de l’Etat rappelle que la tenue du Conseil des Ministres va observer, à partir de ce jour, une pause de quelques semaines, qui ne signifie pas arrêt des activités gouvernementales’’, rapporte le communiqué publié à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Qui précise que ’’dès lors, le chef de l’Etat rappelle qu’il n’y a pas de vacances gouvernementales’’. Selon le texte, Macky Sall a insisté ’’sur la nécessité pour le gouvernement, durant cette période particulière, d’accentuer une présence plus accrue sur le terrain, pour assurer le suivi sectoriel des politiques publiques et de prendre en charge les urgences de l’hivernage (campagne agricole, gestion des inondations et assistances aux populations sinistrées suite aux fortes pluies, gestion des examens et concours, suivi des revendications sociales etc.)’’.
AIDE DE CAMP DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUI POUR REMPLACER MEÏSSA CELLE NDIAYE ?
L’actuel titulaire du poste, le colonel Meissa Celle Ndiaye, ayant été promu général, le président de la République devrait donc se chercher un nouvel aide de camp. D’après les textes de l’Armée, en effet, un Général ne peut pas être aide de camp d’un Président. Si la juridiction Boubacar Wone s’applique, c’est donc un colonel qui devrait être nommé. En effet, lorsqu’il avait élevé son fidèle aide de camp, colonel Boubacar Wone, au grade de général, l’ancien président de la République Abdou Diouf avait nommé l’amiral Ousmane Sall au poste d’aide de camp pour le remplacer. Sall avait été en poste jusqu’à la chute de son patron en 2000. Promu général, il avait été nommé Grand Chancelier de l’Ordre national du Lion. Quant au général Boubacar Wone, il avait hérité du poste de chef de l’état-major particulier du président de la République tout en gardant la haute main sur la crème des services de renseignements du pays, le Cencar (Centre national de coordination et d’animation du renseignement). En vertu de cette jurisprudence, et des textes de l’Armée, on attend donc de connaître le remplaçant du général Meissa Cellé Ndiaye comme aide de camp du président de la République.
NOMINATION YAYE FATOU DIAGNE REVIENT AUX AFFAIRES
Yaye Fatou Diagne a été nommé hier en Conseil des ministres Coordonnateur national du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM) au ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Une nouvelle entité qui vient juste d’être créée par le président Macky Sall. Cette nomination ressemble fort à une revanche de la bellissime Yaye Fatou Diagne sur le ministre de la Microfinance Zahra Iyane Thiam. Cette dernière avait défénestré d’une manière humiliante en décembre 2020 le maire de Ngathie Naoudé, responsable politique APR à Guinguinéo et, surtout, dame de compagnie de Marème Faye Sall. Zahra Iyane Thiam ne pouvait souffrir que la bonne dame puisse lui tenir tête à la direction du Programme de développement de la Microfinance (PROMISE) qui dépend de son département ministériel. A force de maneuvres, Zahra Iyanne Thiam avait pu obtenir la tête de l’ex-épouse de Serigne Mboup CCBM et d’Ahmeth Khalifa Niasse. La fille d’Ahmet Iane Thiam avait gagné le premier round. Prenant du recul, Yaye Fatou Diagne s’était repliée dans sa mairie et surtout sa base politique de Ngathié Naoudé. Ce qui a été payant puisque Macky Sall s’est souvenue d’elle en la portant à la tête du Promogem. Une belle revanche de la grande Dame contre la petite ministre.
DRAME 4 ELEVES DU LYCEE SENEGALAIS DE BANJUL MEURENT NOYES
La communauté du lycée sénégalais de Banjul est sous le choc. Quatre élèves de cet établissement ont perdu la vie par noyade. L’incident macabre s’est produit dans la journée d’hier pendant que se déroulaient les dernières compositions scolaires au niveau de cette école. Pour le bilan, il s’agit de deux filles et deux garçons issus tous de la même classe de 4eme. À noter que ce lycée de Banjul, situé dans la municipalité de Kanifing, est un établissement public-privé qui était destiné dans un premier temps à assurer la scolarisation des enfants de Sénégalais résidant en Gambie. Actuellement, cependant, il accueille des élèves de diverses nationalités qui se bousculent pour s’y inscrire car il dispense un enseignement de qualité. Pour rappel, la députée Aïda Mbodj a eu à servir dans cet établissement avant de se lancer dans la politique.
COVID-19 : 733 NOUVELLES CONTAMINATIONS, UN RECORD
Le Sénégal a enregistré ce mercredi un record de 733 nouvelles contaminations au Covid-19, selon un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Un taux de positivité record de 25, 68 % a également été atteint après les 2854 tests effectués à travers le pays. Avec cette hausse exponentielle des nouvelles infections, les cas issus de la transmission communautaire ont également atteint un chiffre jamais égalé, avec 483 cas, contre 250 pour les cas contacts suivis. Le département de Dakar continue de demeurer l’épicentre de la pandémie avec 222 nouvelles contaminations, contre 66 pour le département de Rufisque, 49 pour le département de Pikine, 18 pour le département de Guédiawaye, 18 pour le département de Keur Massar. Les régions de Thiès et Saint-Louis enregistrent respectivement 20 et 24 cas sur les 110 recensés à l’intérieur du pays. Selon le ministère de la Santé, 138 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Les centres de réanimation accueillent actuellement 19 cas graves. Deux nouveaux décès sont venus allonger la liste des personnes ayant succombé à la maladie. Depuis l’apparition de la pandémie, 45 796 personnes ont été infectées par le nouveau coronavirus au Sénégal. Parmi elles, 42 685 ont été déclarées guéries, tandis que 1203 sont décédées. Au total, 3707 sont encore sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale indique que depuis le début de la campagne de vaccination en février, 590 969 personnes ont été vaccinées