VIDEOMENDIANT, DROGUÉ, AGRESSEUR OU ... SAOULARD
Artiste, scénariste et acteur habitué à jouer des rôles prestigieux (médecin, commissaire..), après quelques années d’expérience, Tapha Sarr qui a pris ses marques dans le cinéma au Sénégal, rêve d’explorer d’autres rôles à ses risques et périls

Issu d'une famille d’artistes cinéma, Mouhamadou Bamba Camara, alias Tapha Sarr a, lui, aussi chopé le virus du 8è art. Très tôt, il a commencé à écrire des scenarios depuis l'école primaire et à faire du théâtre sur scène. Le terrain était ainsi balisé pour basculer vers le cinéma un art déjà dompté par les siens. Ainsi au collègue, Mouhamadou Bamba Camara, de son vrai nom, a commencé a produit son premier film en tant que scénariste. Puis les choses se sont enchainés.
Le jeune passionné, n’hésite surtout pas à s’emparer des sujets qui font tabous. Puisqu’ils sont le reflet de la société et l’actualité aidant parfois, le scénariste profite pour le traiter. Polyvalent, le natif de Diamniadio swingue avec divers métiers du cinéma, mais se réclame beaucoup plus acteur et directeur artistique.
Depuis quelques années, Tapha Sarr est à fond dans cet art qu’il exerce avec passion. Après avoir tourné beaucoup de films dans différentes régions du pays, Tapha Sarr s’est lancé dans le tournage des séries sénégalaises, notamment les plus célèbres comme Dikon, Impasse, Idoles, Secret de famille avec diverses maisons de production comme Piccini. Dans cette entrevue accordée à AFRICAGLOBE TV ET AFRICAGLOBE.NET, le jeune acteur trace son parcours, les difficultés liées au secteur au Sénégal, les défis du secteur au Sénégal, des anecdotes qui ont jalonné sa carrière ainsi que quelques périodes marquantes, voire fastes de sa jeune carrière.
Habitué à jouer des rôles prestigieux comme médecin, commissaire, Tapha Sarr, rêve paradoxalement d’interpréter des rôles peu valorisants, voire détestables comme celui de drogué, mendiant. Pourtant, Tapha ne perd pas de vue le fait que naïvement, selon les rôles joués parfois, la société a tendance à considérer l’acteur comme tel. Sous ce rapport, un ivrogne dans un film, peut dans la vie réel vu comme tel et peut-être stigmatisé. Idem pour un don juan ou un agresseur. La preuve Tapha a lui-même a déjà reçu des coups de fil de personnes lui demandant une intervention à propos de leur enfant malade ou leur femme enceintes après que Tapha a interprété le rôle de gynécologue dans l’un de ses films. Le détail dans la vidéo ci-dessus.