L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI – MIRAGE
Ce pays !!! Il est unique. Vous en doutez ? A longueur d’année, le spectacle y est garanti. Sur scène, des gens qui n’ont point la générosité des vrais comédiens mais qui excellent dans la bouffonnerie. Et de plus en plus, ils viennent jouer leurs mélodrames de mauvais goût dans l’espace politique où, du coup, on trouve plus de guignols que de vrais politiciens. Surtout dans un pays où n’importe quel farfelu peut accéder au statut de célébrité par la magie des médias, plus particulièrement des réseaux sociaux. Depuis que la politique est devenue le terrain par excellence d’acquisition de richesses, ils sont nombreux à s’y bousculer pour nous vendre des mirages. Car voyez-vous, des messieurs et dames qui n’ont pas pu franchir l’obstacle des parrainages lors de la dernière présidentielle prétendent à présent jouer les premiers rôles lors des Locales. Des farfelus dont certains seront freinés par la caution exigée pour ce scrutin et qui viendront jouer les gros bras derrière d’autres candidats plus nantis. Ces Locales étant justement une affaire de gros moyens financiers, les pauvres, eux, peuvent toujours faire leur deuil d’accéder aux affaires, même locales. La politique, c’est désormais une affaire d’argent même dans nos pays pauvres. Un paradoxe ? Pas du tout car il faut bien pouvoir acheter les suffrages de tous ces électeurs alimentaires ! Quant à tous ces messieurs et dames qui se croient si puissants et importants, refusant de se mettre derrière d’autres, croyez- nous, leur réveil sera brutal. En tout cas, après janvier prochain, il y en aura qui ne fanfaronneront plus. Ils découvriront la dure réalité en se rendant compte que la popularité qu’ils croient avoir se limite à l’angle de leur quartier. Voire entre les quatre murs de leur maison…
KACCOOR BI
DAKAR CONDAMNE LE COUP D’ETAT SURVENU EN GUINEE
Le Sénégal a condamné le coup d’Etat militaire survenu dimanche en Guinée et exprimé son soutien aux décisions émanant du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué Macky Sall, mercredi. ‘’Le Sénégal condamne le coup d’État et soutient les décisions du Sommet en vue de la préservation de la stabilité du pays et du rétablissement de l’ordre constitutionnel’’, a notamment tweeté Macky Sall après avoir pris part à cette réunion virtuelle. A l’issue de ce sommet extraordinaire, décision a été prise par les chefs d’Etat du bloc communautaire de suspendre la République de Guinée des instances de l’organisation, ont rapporté plusieurs médias. La CEDEAO a, dans le même temps, exigé la libération du président Alpha Condé détenu par les auteurs du coup d’Etat militaire et le rétablissement de l’ordre constitutionnel, alors qu’une délégation de haut niveau est attendue jeudi dans la capitale guinéenne. Dimanche dernier, des militaires guinéens dirigés par le commandant des forces spéciales, le colonel Mamady Doumbouya, ont procédé à l’arrestation du président Alpha Condé et à la dissolution du gouvernement et de toutes les institutions. Le Sénégal, à l’image des pays frontaliers de la Guinée, n’avait pas encore réagi immédiatement à ce coup de force. Les deux pays étaient en froid depuis la décision prise en septembre 2020 par le président Alpha Condé de fermer unilatéralement la frontière terrestre avec le Sénégal, en invoquant des raisons sécuritaires.
ECOLE MACKY SALL VEUT UNE RENTREE SCOLAIRE REUSSIE
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a invité les ministres en charge de l’Education nationale et de la Formation professionnelle à prendre toutes les dispositions permettant de garantir une rentrée scolaire dans les meilleures conditions possibles sur toute l’étendue du pays. Il a donné ces directives lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue hier mercredi au Palais de la République. Rappelant l’importance qu’il accorde à la bonne préparation de la rentrée scolaire 2021-2022, qui aura lieu dans un mois, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Education nationale et au ministre en charge de la Formation professionnelle, de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer une rentrée scolaire dans les meilleures conditions, sur l’étendue du territoire national, rapporte le communiqué ayant sanctionné la rencontre. Le chef de l’Etat a indiqué qu’il attachait particulièrement du prix au renforcement de l’instruction civique et au déploiement des outils numériques afin de promouvoir davantage une école de la réussite et de l’excellence, avec l’implication de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. A ce sujet, il a demandé aux ministres en charge de l’Education et de la Formation professionnelle d’intensifier les constructions scolaires, en améliorant l’architecture, l’équipement (en tables bancs) et le cadre de vie des enseignants, des apprenants et du personnel d’encadrement dans les établissements scolaires. Le chef de l’Etat a également invité les ministres concernés à accélérer le rythme de prise de service et d’affectation des cinq mille (5000) nouveaux personnels enseignants recrutés en 2021 dans le cadre du programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes «XËYU NDAW ÑI». Macky Sall a, en outre, insisté sur l’impératif de veiller à un monitoring systématique des accords et de consolider avec les syndicats d’enseignants un dialogue social permanent et responsable, garant de la stabilité et de l’excellence du système éducatif national.
STABILISATION DES PRIX LE CHEF DE L’ETAT VEUT UNE APPLICATION INTEGRALE
L’Etat a commencé à sévir contre les commerçants véreux et spéculateurs de prix. Si les services du ministre du Commerce Assome Diatta ont assailli les marchés, boutiques et magasins pour contrôler les prix, ils peuvent compter sur le soutien du président de la République. Macky Sall a appelé hier mercredi à veiller à la vulgarisation et à l’application intégrale des mesures gouvernementales de stabilisation durable des prix des denrées de consommation courante sur l’ensemble du pays. S’adressant aux ministères concernés lors du Conseil des ministres, il a insisté sur la nécessaire vulgarisation et l’application intégrale des mesures gouvernementales de stabilisation durable des prix, indique le communiqué ayant sanctionné la réunion organisée au Palais de la République. ‘’Il est ainsi demandé au Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises et au Ministre des Finances et du Budget, de veiller à l’application stricte des mesures prises par le Gouvernement, pour assurer la stabilité des prix des produits de consommation courante, sur l’ensemble du territoire national’’, peut-on y lire. Le gouvernement a pris dernièrement, entre autres, des mesures de baisse de la fiscalité sur les importations de produits de grande consommation afin de contenir les hausses sur certains de ces produits. A ce sujet, le président Sall a engagé le gouvernement à poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d’achat des ménages, en luttant contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels, notamment le loyer, dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée, rapporte le communiqué.
POLICE LE COMMISSAIRE NDIARRA SENE, NOUVEAU DIRECTEUR DE L’OCRTIS
Le commissaire de police divisionnaire Ndiarra Sène a été nommé mercredi à la tête de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) selon le communiqué du Conseil des ministres. Il remplace à ce poste le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop. Dans le même temps, le commissaire divisionnaire Alassane Niane a été nommé directeur de la formation de la Police nationale, en remplacement du commissaire de police divisionnaire Ousmane Guèye, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
DGID LES GERMES D’UNE CONFRONTATION REUNIS
Au rythme où vont les choses à la Direction générale des impôts et domaines, on court tout droit vers une confrontation généralisée entre le Staf et la direction générale qui semble prendre position pour le corps des Aryens (Inspecteurs et contrôleurs des impôts et domaines). Bassirou Samba Niasse ne pouvait pas faire autre chose parce qu’il est issu de la même famille « des surhommes ». Bref on pensait après la tempête de ces jours suite au préavis de grève du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (STAF) du Dr Alassane Ba que le DG de la DGID, Bassirou Samba Niasse, aurait une fine intelligence de la situation pour appeler à dégeler la situation. Mais c’est tout le contraire qu’il a fait ! En effet, ne voulant certainement pas se mettre à dos ses amis issus de la race Aryenne, il a menacé de ses foudres les partisans du Staf au cours d’une rencontre qu’il a eue avec le SG dudit syndicat hier dans son bureau vers 11h. Bassirou Samba Niass ne s’est pas soucié des revendications du Staf, mais de dire que chacun (Staf et Aryens) doit se soucier de ses revenus et non de ceux des autres. Selon lui, tous les agents du panier B (les 1400 plébéiens) sont venus à la DGID à leur demande. L’honorable Dg a sans doute dû oublier que beaucoup de fonctionnaires notamment des géomètres, des informaticiens, des topographes… ont été recrutés et affectés à la DGID bien avant la fameuse instruction (Amadou Ba et Birima Mangara) et l’arrêté de nouvel organigramme de la DGID. Ensuite, il serait étonnant que les 30O0 Aryens à eux tout seuls puissent faire fonctionner la DGID c’est-à-dire faire les tâches de secrétariat, d’informatique, de relevés topographiques (pour les très juteux terrains), de conduite des véhicules (chauffeurs professionnels), de nettoiement voire d’acheminement du courrier. Bref, tous les travaux qu’eux les Aryens sont incapables de faire.
DGID LES GERMES D’UNE CONFRONTATION REUNIS (BIS)
Bassirou Samba Niass est allé jusqu’à prétendre que les ingénieurs informaticiens ne jouent pas de rôle important dans le système. Il pense que le service du traitement informatique des recettes peut être tout simplement délocalisé. En somme que tous les ingénieurs informaticiens de la DGID peuvent être jetés à la rue de Thiong tout simplement. Des arguments qui n’ont pas tenu bien sûr devant un brillant docteur des systèmes informatiques qui a rappelé à son interlocuteur que l’administration est régie par des textes. Elle ne fonctionne comme le privé. Mais ça, Bassirou Samba Niasse et les Aryens semblaient l’avoir oublié… Réplique cinglante du Dr Alassane Ba : « le Sénégal aussi pourrait fonctionner avec moins de 10 inspecteurs des impôts puisque le recouvrement pourrait y être confié à des sociétés privées comme au Canada et dans beaucoup de pays du système anglophone ». Une réplique qui a mis fin à l’entretien entre les deux hommes. Au niveau du STAF, les consignes sont claires. Se tenir prêts pour les futures étapes qui seront difficiles. Bon à moins que le ministre de tutelle, Abdoulaye Daouda Diallo, monte au créneau ou le président de la République qui a les moyens de désamorcer la bombe de la DGID.
RECONSTRUCTION DE L’HOPITAL LE DANTEC ATTENTION, DES VAUTOURS FONCIERS RODENT AUTOUR DU SITE !
Il y a une semaine, « Le Témoin » avait relayé le cri de détresse des professeurs, médecins et infirmiers de la Commission médicale d’établissement de l’hôpital Le Dantec qui dénonçaient la dégradation des conditions de prise en charge des patients. Elle se désolait aussi des bâtiments hospitaliers en ruine. Le personnel médical avait profité de l’occasion pour déplorer la rupture récurrente des produits pharmaceutiques, le sous-équipement des blocs opératoires et la gestion financière de l’hôpital. Pour les membres de la commission médicale, la démolition totale des bâtiments de l’hôpital crée en 1912 suivie d’une reconstruction reste et demeure la seule solution. Démolition et reconstruction ? Cette expression sonne comme un coup de feu qui a déclenché la danse des vautours fonciers. Car, dès après la conférence de presse de la CME, des hommes d’affaires et spéculateurs fonciers ont approché des conseillers techniques du ministère de la Santé pour leur « conseiller » de délocaliser l’hôpital Le Dantec. Raison invoquée ? Privatiser ou de vendre le site estimé à des centaines de milliards CFA. Hélas ! Même les souffrants et les mourants ne sont pas épargnés par la boulimie foncière de nos vautours qui rodent jusque dans les hôpitaux. En tout cas, les syndicalistes de l’hôpital Le Dantec doivent être très vigilants puisque leur revendication « Démolition/Reconstruction » risque d’être un couteau à double tranchant ! Pour la petite histoire, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, et ses vautours fonciers avaient voulu délocaliser l’hôpital Le Dantec et le Camp