VIDEOLA SOCIÉTÉ CIVILE VEUT L’APPLICATION DU PACTE NATIONAL DE BONNE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE
Le président actuel élu, Bassirou Diomaye Faye, s'est engagé à mettre en œuvre des réformes pour améliorer la gouvernance, en se référant aux conclusions des assises nationales et de la CNRI.
Une rencontre générale de la Coalition de la Société civile pour l’application des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) s’est tenue cet après midi à Dakar. L’ordre du jour portait sur le rappel des récentes initiatives autour du Pacte National de Bonne Gouvernance Démocratique (PNBGD). Les acteurs ont longuement échangé sur la stratégie de portage, la feuille de route et la mise en oeuvre du PNBGD afin de parvenir à faire respecter sa mise en œuvre.
« Il faut dire que cette nouvelle orientation de l'association civile va dans le sens d'éviter ce qui s'était passé en 2012 et que les conclusions de la gestion nationale n'ont pas été appliquées par le résumé passé. Donc il est important de ne pas retomber dans les mêmes travers et donc d'insister et d'être ferme par rapport au suivi des engagements du Président actuel élu. Maintenant il faut se résumer au fait que le Président Bassirou Diamaye Faye, avec le programme projet qu'il a proposé au Sénégalais, a affirmé clairement dans le texte écrit noir sur blanc, que les réformes qui se feront pour améliorer la gouvernance vont s'inspirer des conclusions des assises nationales et de la CNRI. Et donc à partir de là, on peut être très confiant que l'occasion est finalement venue pour que ces réformes soient effectuées », a expliqué Elimane Haby Kane de Legs Africa. Sur l’approche qu’il faudra adopter pour que ce pacte soit appliqué, il pense à la voie parlementaire et ou constitutionnelle.
« Je pense que du point de vue de la consistance des différentes réformes, certainement, un référendum ou en tout cas un changement de constituant est envisageable. Maintenant, comment ça va se faire ? Il faut jouer effectivement avec la réalité politique du Sénégal et on verra ce qui se passera dans les jours à venir. Mais il est bien possible que l'Assemblée actuelle puisse également favoriser des réformes. Parce qu'on est en politique. Et dans la politique aussi, c'est vrai, il y a le jeu des acteurs. Mais ce qui est essentiel, c'est l'intérêt national. », a-t-il souligné. Pour une adoption des conclusions du Pacte, il est fondamental de tenir compte de toutes les questions urgentes de l’heure selon Pr Penda Mbow.
« Depuis 2019 pratiquement, je dis que notre pays est en train de vivre une véritable révolution. Je faisais même rire à un moment donné, mais je pense que c'est la réalité actuellement. Et l'euphorie est encore là. Les citoyens sont prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes pour que se concrétisent véritablement ces changements et de profond bouleversement, il est fortement question d'équilibre des institutions, de transparence, de lutte contre la corruption, du rapport du religieux et du politique. Il y a vraiment aujourd'hui une volonté de dire que nous avons tout pensé, nous avons réfléchi à beaucoup de choses. », a indiqué pour sa part l’enseignante. Selon elle, toutes les revendications autour du foncier urgent à repenser, nos rapports avec l'extérieur, le projet souverainiste, la question de la monnaie, tous ces problèmes que la société soulève et surtout l'exploitation des ressources naturelles, mais l'utilisation de ce qui sera tiré de ces ressources naturelles pour améliorer le bien-être des Sénégalais, la question de l'impôt, l'impôt qui revient au centre.