UN ELEVE DE 22 ANS FROIDEMENT ABATTU A L’ARME BLANCHE
MEURTRE A DIACKSAO
Un crime ignoble, lâche et barbare a été perpétré à Diacksao dans la banlieue de Dakar. Un élève mortellement poignardé à l’abdomen a trouvé la mort dans des conditions atroces. Le principal suspect est arrêté.
C’était la consternation, la stupeur et la désolation au quartier Diacksao dans la banlieue de Dakar où une bagarre a tourné au drame dans la nuit du 25 au 26 août dernier. Un jeune garçon âgé d’à peine 22 ans a succombé à ses blessures suite à des coups de couteaux reçus à l’abdomen. Les boyaux dehors, son corps sans vie a été acheminé par les sapeurs pompiers de Thiaroye àl’hôpital général de Grand-Yoff. Moins de 24 heures après, la cavale du principal suspect (âgéde 18 ans) a pris fin. Il a été épinglé par les éléments de la Légion de la gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao, puis conduit manu militari au poste de police de Sicap qui avait ouvert une enquête pour déceler les tenants et les aboutissants de cette affaire sordide. Après sa garde à vue, B. Mbaye a formellement reconnu les faits à lui reprochés. Il a été déféré jeudi au parquet pour coups et blessures volontaires avec usage d’arme blanche ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Selon des sources bien au fait de cette affaire, c’est aux environs de 23 heures cette nuit-là que l’irréparable s’est produit au marché hebdomadaire de Diamaguène. Après un échange de propos aigres-doux autour d’une banale histoire de vol de carte mémoire, ils en sont venus aux mains.
A l’origine du drame, une histoire de vol
Au cours de la bagarre, le présumé meurtrier a brandi un couteau et a asséné un coup à son antagoniste qui a rendu l’âme aussitôt. Informés, les sapeurs pompiers se sont rendus sur les lieux et n’ont pu que constater les dégâts. La victime gisant à même le sol sur le bas côté de la voie, s’est vidée de tout son sang.
Les soldats du feu avisent le poste de police de Sicap Mbao et les hommes du commissaire Sarr se déportent sur les lieux. Malgré les investigations rondement menées sur place et dans les environs, aucun indice n’a permis d’identifier le mis en cause dans la foule de badauds qui avait envahi le périmètre du drame. Mais après une fuite qui l’a conduit tour à tour à la Zac de Mbao puis à Sébikotane, le mis en cause pris de remords est revenu sur les lieux du drame.
C’est ainsi qu’il a été mis aux arrêts le mardi 26 août vers 11 heures. Interrogé par les limiers, il reconnaît son forfait et passe aux aveux arguant que le couteau à l’origine du coup fatal appartenait à la victime. Sur la base de ses aveux circonstanciés, B. Mbaye a été déféré au parquet pour les faits précités.