LES OFF DU POP DE CE MARDI
La Lsdh se mêle du…
Il semble que d’aucuns ne veulent pas laisser par pertes et profits le meurtre du Sunugaalien Fodé Diouf abattu en Côte d’Ivoire par un policier, lors d’une bagarre nocturne survenue au cours d’une fête d’anniversaire dans un maquis de la capitale ivoirienne. En effet, suite aux infos que nous avons relayées, il y a quelques jours, faisant état du classement sans suite de cette affaire, la Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh) est montée au créneau pour dire que «les (Sunugaaliens) ont été surpris et émus d’apprendre que l’enquête sur le meurtre de Fodé Diouf tué en Côte d’ivoire par un membre des forces de l’ordre ivoiriennes au quartier d’Adjamé a été classée sans suite».
…Meurtre de Fodé Diouf…
Me Assane Dioma Ndiaye et ses collègues droits-de-l’hommistes qui disent avoir saisi la Ligue ivoirienne des droits de l’homme «aux fins de vérification de la véracité ou non d’une telle information», interpellent dans le même temps les autorités sunugaaliennes «sur les diligences qui auraient été accomplies dans le cadre de la protection diplomatique et consulaire afin que l’auteur de ce crime soit arrêté et puni conformément à la loi ivoirienne». Pour les responsables de la Lsdh, «il ne saurait être accepté que la vie des (Sunugaaliens) de l’extérieur soit source de transaction judiciaire du seul fait d’une vulnérabilité découlant d’un défaut d’assistance qui incombe à tout Etat à l’égard de ses nationaux».
…En Côte d’Ivoire
Pour rappel, c’est le vendredi 29 août que Fodé, 29 ans et originaire de Diourbel, a trouvé la mort, lors de la célébration d’un anniversaire, dans un «maquis» en plein air du nom de «A la Terrasse», au quartier d’Adjamé. Fodé s'y était rendu pour rencontrer sa copine ivoirienne. Et c’est alors qu’il discutait avec la fille devant la porte qu’un policier membre des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) et qui n’est en fait qu’un petit ami de la copine de Fodé s’est présenté et l’a giflé. Le Sunugaalien lui rend sa gifle avant que le policier ne le roue de coups, aidé en cela par ses deux collègues. C’est lors de cette bagarre, entre minuit et une heure du matin, que l’un des policiers a dégainé son arme pour lui tirer une balle à bout portant sur la poitrine. Sa copine arrêtée par les gendarmes a confirmé que c’est son copain policier et ses collègues qui ont abattu le jeune Sunugaalien lors de la bagarre. Il faut noter que faute de moyens, le corps de Fodé n’a pas pu être rapatrié au Sunugaal et le défunt a donc été enterré à Abidjan, dimanche dernier.
4 drogués arrêtés…
Les gendarmes de Dahra Djoloff ont mis la main sur quatre junkies. Cela s’est passé le 18 septembre 2014. Ce jour-là vers 16 heures, les hommes en bleu reçoivent un appel téléphonique d’une personne désirant garder l’anonymat. Leur informateur anonyme leur signale que des individus retranchés dans une maison sise au quartier Book Joom dans la commune de Dahra étaient en train de fumer du chanvre indien. Sans perdre de temps, les gendarmes se déportent sur les lieux et localisent deux motos jakarta garées devant le portail. A l’intérieur de la maison indiquée, ils trouvent Mor Talla Mbaye, Ousseynou Thiam, Bacar Ndiaye et Samba Ka dans l’écurie du cheval. Les gars ne s’occupaient pas du tout de cheval parce qu’il n’y en avait même pas dans l’enclos. Visez la suite.
…A Dahra Djoloff
Les quatre gaillards prenaient plutôt un remède de cheval contre les différents maux qui, certainement, les assaillaient. Parce que «nak» tranquillement assis sur des briques, ils étaient en train de tirer rageusement sur des joints de yamba. Seulement, dès que les gendarmes déboulent, ils ont tenté tant bien que mal de se débarrasser de la drogue. Comme ils n’y arrivaient pas, trahis qu’ils étaient par les mégots et les grains de chanvre indien trouvés dans une boîte de cigarettes, ils ont tout bonnement avalé la drogue. Mais ils ont fini par tout recracher avant d’être alpagués et conduits dans les locaux de la gendarmerie. Et là ils se sont mis à nier systématiquement. Malheureusement pour eux, ils ont été déférés hier matin au parquet de Louga qui les a placés sous mandat de dépôt.
Yérim Thiam
Me Yérim Thiam de la partie civile croit-il réellement à la maladie de Alioune Samba Diassé, un des co-prévenus de Rimka ? En tout cas, tout porte à croire que non, si on se réfère à sa première question hier en début d’audience. «Mes confrères m’ont dit que la fois dernière, ils vous ont vu rire aux éclats au niveau du hall. J’espère qu’à la fin de votre interrogatoire avec moi, vous allez rire à nouveau », raille Me Thiam. Le Directeur de Abs corporate qui n’a pas voulu s’épancher sur cette observation de Me Yérim Thiam s’est juste contenté de répondre aux questions posées. «Moi je ne suis pas là pour dire qu’on m’a fait ceci où on m’a dit ceci, je veux répondre tout simplement aux questions posées», rétorque le prévenu. Finalement, c’est le président Henri Grégoire Diop qui est intervenu pour souligner à Me Thiam d’éviter tout commentaire.
Amende de Rimka
Une amende de 25 000 francs Cfa. C’est la sanction infligée par la Cour suprême à Rimka, suite à l’introduction d’une requête de récusation du président Henri Grégoire Diop de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) par les avocats de Karim. L’annonce a été faite, hier, en début d’audience par le président. En effet, Me Ciré Clédor Ly et ses collègues avaient introduit auprès de la Cour suprême une requête de récusation. Ce, pour procéder au remplacement du président de la Crei. Une demande qui sera finalement rejetée par la Cour suprême avec une amende de 25 000 francs Cfa. Une somme que Rimka n’aura certainement aucune difficulté à payer vu l’énorme fortune pour laquelle il est poursuivi.
Coupures dans la salle
Rebelotte ! La Senelëndëm refait des siennes. Et quand la société de Pape Dieng fait des grimaces, beaucoup de choses calent. C’était le cas hier, lors de la tenue du procès de Rimka au palais de justice Lat Dior qui a été délesté à deux reprises. Et pendant une dizaine de minutes, la salle était plongée dans le noir. Ce qui a obligé le président Henri Grégoire Diop à suspendre l’audience. Mais il faut souligner que cette coupure d’électricité est cette fois-ci venue au bon moment. Car ça a permis à Alioune Samba Diassé, un des co-prévenus de Wade-fils à la barre de souffler un peu. Cela, après une première série de questions-réponses époustouflantes et pleines de contradictions entre le prévenu et Me Yérim Thiam de la partie civile.
Administrateur provisoire
Beckaye Sène, l’administrateur provisoire de la société Abs Sa, est celui-là même qui a été condamné en 1982 pour enrichissement illicite. La révélation a été faite, hier, par un des avocats de la défense Moïse Louise Ndior. En effet, l’avocat a annoncé que Beckaye Sène perçoit un salaire de 5 millions de francs Cfa à la tête de cette société. Le directeur de la société Abs Sa, Alioune Samba Diassé, qui dit ignorer ce paradoxe, n’a pas voulu s’étendre sur cette révélation : «J’ignore pourquoi la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) l’a nommé à ce poste, mais je trouve cela quand même bizarre. Bon, je m’en arrête là. Qu’il gagne plus de 5 millions de francs Cfa, alors que moi-même j’avais ce salaire-là, je laisse à chacun d’apprécier», lance Alioune Samba Diassé.
Diassé craque
On le taxe d’être le moins cohérent dans ses déclarations parmi les co-prévenus dans cette affaire Rimka. Mais Alioune Samba Diassé est aussi le seul prévenu à avoir passé 96 heures devant la barre sans voir le bout du tunnel. Le directeur de Abs Sa, qui n’en veut plus à cause de sa santé fragile, a fondu en larmes au moment où son avocat, Me Alioune Badara Cissé, procédait à son interrogatoire en fin d’audience. «Je veux continuer Me, même si on doit me tuer. Continuons s’il vous plaît afin qu’on me laisse vraiment tranquille», a répondu Alioune Samba Diassé à son avocat qui voulait savoir si on doit arrêter l’interrogatoire. Mais ce dernier de le consoler. «Vous avez édifié la Cour depuis trois voire quatre jours. Ne vous lassez pas, continuez dans cette lancée jusqu’à ce que la vérité se manifeste», a lancé Me Alioune Badara Cissé.
Lettre de créances
Fodé Seck, le nouveau Représentant permanent du Sunugaal auprès de l’Onu a présenté, hier, ses lettres de créances au Secrétaire général Ban ki Moon. Nommé début août comme Représentant permanent du Sunugaal auprès de l’Onu, Fodé Seck est un vieux de la vielle, comme on dit. Il a blanchi sous le harnais au ministère des Affaires étrangères où depuis 1978 il a occupé différentes fonctions à des ambassades en Afrique, en Europe, au Moyen orient, en Amérique du Sud. Avant ce poste, il était Ambassadeur du Sunugaal auprès de l’Office des Nations unies à Genève depuis février 2014.
Accident
Un véhicule de transport en commun de type L200 communément appelé «Wopouya» dans le Djoloff s’est renversé, hier, sur la route de Linguère, en début de soirée. L’accident est survenu après que le véhicule qui roulait à une vive allure a fait une fausse manoeuvre en voulant éviter des ânes qui occupaient la chaussée. L’accident a fait plusieurs blessés, dont certains très sérieux, qui ont été secourus et acheminés à l’hôpital Maguatte Lo de Linguère.
Basket
En réunion hebdomadaire, hier, le Comité de normalisation du basketball sunugaalien a annoncé dans un communiqué que le tournoi de la montée, communément appelé tournoi de la D 2, aura lieu à Ndakaaru du 25 septembre au 2 octobre prochain. Le tournoi concerne 13 équipes en garçons qui seront réparties en trois poules, et six équipes filles qui seront en poule unique. La réunion technique aura lieu mercredi 24 à partir de 18 heures au stadium Marius Ndiaye, ajoute la même source. Quant à la «Nuit du Basketball» qui était prévue le 26 septembre prochain, elle est reportée, cette date coïncidant avec la commémoration du naufrage du bateau le «Joola».
Reboisement
Des manguiers, des citronniers, des goyaviers, des sapotiers, entre autres arbres fruitiers, en provenance des différents centres de Ndakaaru, ont été plantés dans les plus grandes artères de la ville de Linguère. Et c’est le maire de la ville, Ali Ngouille Ndiaye, qui est le maître d’oeuvre de cette opération dans le cadre de la 2e édition des journées de reboisement de Linguère. M. Ndiaye a annoncé que des volontaires seront désignés pour l’entretien et le suivi des arbres plantés qui vont certainement embellir le décor de la ville. Les espaces publics ainsi que les anciens dépotoirs sont ciblés pour ce reboisement.
Reboisement (bis)
Le maire de la ville a, en outre, procédé à la remise de deux écobéneuses d’un coût global de 4,5 millions de francs Cfa pour l’évacuation des ordures. Ce projet test sera élargi à tous les quartiers de la ville, si toutefois ils parviennent à éradiquer les tas d’ordures qui jonchaient un peu partout dans la ville. C’est une machine tractable par cheval ou par âne, ce qui permet d’accéder plus facilement dans les quartiers pour ramasser les ordures. Les deux tricycles de la commune qui étaient en panne depuis plusieurs mois ont aussi été réparés par la commission chargée de l’investissement et de la propreté
. Vent violent
Le vent violent qui a accompagné la fine pluie qui a arrosé Ndakaaru, hier aprèsmidi, aux environs de 17 heures, a fait quelques dégâts, notamment aux Parcelles assainies. A l’unité 4, la toiture d’une salle de classe de l’école Z des Pa a été emportée par le vent. Plusieurs tôles en zinc ont, en effet, été arrachées par le vent. Fort heureusement, ces morceaux de zinc très tranchants et dangereux n’ont pas fait de blessés. Aussi, un poteau électrique de la Senelëndëm est tombé par terre. Les jeunes du quartier se sont par la suite organisés pour ramasser les tôles de zinc pour dégager les passages qui étaient bloqués et également sécuriser les alentours de l’école. Une école qui va devoir être retapée, du moins la salle qui a perdu sa toiture, pour pouvoir accueillir les élèves à la rentrée des classes, le 8 octobre prochain.