PLAIDOYER POUR UNE FORMATION ET UN ENCADREMENT DE QUALITE
LEADERSHIP ET ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE
L’Afrique peut compter sur ses propres ressources humaines, pour se développer et se hisser au sommet des continents émergents. Mais cela passe nécessairement par une éducation de qualité, axée sur le leadership et surtout l’entrepreneuriat. C’est en tout cas la conviction du Docteur Mahamouda Salouhou, directeur de l’European Center For Leadership & Entrepreneurship Education (Eclee).
Pour ce formateur en leadership et développement personnel, du management de la diversité culturelle et de business international et chargé de cours, enseignant et intervenant dans plusieurs universités en Europe et aux Usa, notamment à l’université de Lille II et dans d’autres universités en France, le jeune Africain a plus besoin d’être capacité en entrepreneuriat, dans la mesure où il est déjà entrepreneur.
«Il suffit simplement de se promener dans la rue en Afrique, pour voir des entrepreneurs. Notre challenge aujourd’hui, c’est que l’entrepreneuriat en Afrique se focalise sur la survie», a- t-il dit, en marge d’une conférence organisée samedi au Centre d’études avancées et de recherches en management de projet, programme et portefeuille (Casr3Pm).
Dans la mesure où son enseignement met l’accent sur l’apprentissage par le biais de projets, Dr Mahamouda Salouhou insiste sur le fait que «l’entrepreneurship a besoin d’être excellent, stable», tout en précisant que l’Afrique dispose d’une jeunesse qui demande a être «encadrée, formée dans des métiers qui vont aboutir à de l’employabilité».
Dans une note de présentation de l’expert d’origine camerounaise, on peut lire que ses recherches portent aujourd’hui, sur la formation continue, la préparation des leaders de demain, le parcours leadership et développement personnel (du lycéen au professionnel) et le management de la diversité.
On apprend même qu’au cours de ces sept dernières années, Dr Salouhou a conçu et développé des programmes certifiants dans le domaine du Six Sigma, du Lean plus, du leadership Diamond, sur la mobilité internationale pour l’Emploi de l’Europe vers les Etats- Unis (Ime) ou encore les programmes de Study Abroad en Amérique du Nord et en Europe.
Suffisant pour qu’il soit convaincu, que le jeune entrepreneur africain bien formé peut participer au développement du continent.
Pour Dr Salouhou, il n’y a pas de secrets au regard de ce qu’ont réussi les pays développés et ceux qui sont émergents. Les curricula doivent pouvoir être adaptés aux besoins de formation et aux aspirations des employeurs.
Aussi, a-t-il assuré que l’encadrement est primordial, parce que c’est à travers justement cet encadrement que les jeunes apprenants africains peuvent conduire jusqu’à terme, leur projet.