UNE STRATÉGIE EN PHASE AVEC LE PSE
ORIENTATION BUDGETAIRE 2016-2018
Le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 20162018 a été présenté hier aux députés lors du vote de la loi d’orientation budgétaire 2016. Le document est en cohérence avec le Plan Sénégal émergent (Pse), fait savoir le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
L’économie sénégalaise s’est aujourd’hui beaucoup améliorée, même si elle est encore en deçà des ambitions affichées par le gouvernement. Ce qui est constant, c’est que le Sénégal a une vision qui est le Plan Sénégal émergent à l’horizon 2035 dont l’ambition est de créer une société solidaire dans un état de droit.
Et c’est sur la base de la réalisation de ce Pse qu’il faudrait juger le chef de l’Etat, a soutenu le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, hier, lors du débat d’orientation budgétaire pour l’année 2016 et de la présentation du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2016-2018. Un document réalisé en parfaite cohérence avec le Pse, précise le ministre en s’adressant aux députés.
La politique d’investissement portera l’empreinte du Pse. Et dans cette perspective, en 2015 déjà, 95 % des investissements publics seront estampillés Pse. Dans les secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’hydraulique et l’assainissement, la santé et la nutrition, les infrastructures et les services de transport ainsi que l’éducation et la formation, plus de 3.528 milliards de FCfa ont été injectés dont 3.425 milliards de FCfa pour le seul Plan d’actions prioritaires du Pse.
Les 60 % de ces investissements sont consacrés à l’axe I du Pse (transformation structurelle de l’économie et la croissance), 28 % à l’axe II (capital humain, protection sociale et développement durable), et 12 % à l’axe III (gouvernance, institutions, paix et sécurité).
Tous les secteurs prioritaires pris en compte
En somme, indique le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, tous les secteurs prioritaires ont été pris en compte dans le Dpbep qui fixe les objectifs d’équilibre budgétaire et financier à moyen terme, en prévision du déficit budgétaire autorisé, résultant de l’évaluation des recettes et des dépenses budgétaires au sens des engagements, conformément au pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Ce document va constituer la feuille de route du gouvernement sur une période d’au moins trois ans.
Son périmètre est plus large que celui du budget car, il intègre, dans son analyse et dans ses perspectives, la situation des entreprises publiques, des institutions de prévoyance sociale et même des collectivités locales.
Les députés ont, presque à l’unanimité, salué les importants efforts déployés par le gouvernement ces dernières années mais ils n’ont pas manqué d’exhorter l’Etat à redoubler d’efforts pour la satisfaction des besoins des populations. Notamment dans les domines de l’hydrauliques et de l’électrification rurale.