VIDEOLE GRAND PLAIDOYER
VIDEO SENEPLUS – Mame Mactar Guèye se prononce sur la destruction des maisons de la Cité Tobago, le terrain du Parc à Mazout destiné aux Lébou, l'imamat de la Grande mosquée de Dakar, la polémique sur la loi Latif Guèye…
La communauté Lébou est fréquemment au devant de l’actualité à cause de questions foncières. Dernier épisode : la destruction des maisons de la cité Tobago, situées dans le périmètre de l’aéroport Léopold Senghor.
Dans cet entretien avec www.SenePlus.Com, Mame Mactar Guèye, chargé de la communication de la Collectivité Lébou (tendance Grand Serigne de Dakar Pape Ibrahima Diagne), fait l’historique de cette affaire. Dans la foulée, il plaide pour les victimes qui, laisse-t-il entendre, ont été doublement lésées par les spéculateurs fonciers et la puissance publique. Les premiers leur ont illégalement vendu des terrains tandis que la seconde a détruit le fruit de longues années de sacrifices.
Toujours au chapitre foncier, Mame Mactar Guèye évoque l’affaire du terrain du parc à Mazout, sis à Colobane, attribué à la Collectivité lébou. Il se dit surpris qu’un projet y voit le jour alors qu’un consensus n’est pas encore trouvé entre les ayants droits sur l’utilisation du périmètre.
Cet entretien était l'occasion pour Mactar Guèye de fustiger une nouvelle fois l'appel de l'imam de la Grande Mosquée de Dakar invitant le chef de l'État à ne pas respecter de sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans. Sans manquer de demander au ministre de l'Intérieur de "mettre de l'ordre" dans le fonctionnement de cette institution religieuse musulmane où les luttes de positionnements font rage.
Sur la polémique soulevée, naguère, par la loi Latif Guèye, qui criminalise le trafic de drogue, le vice-président de l’ONG Jamra se réjouit que le ministre de la Justice ait "coupé la poire en deux" en créant les Chambres criminelles, qui vont remplacer les Assises, et ainsi maintenir "une épée de Damoclès au-dessus de la tête des trafiquants de stupéfiants".