LES OFF DU POP DE CE MARDI

Nigeria : Fatou Sall….
Une Sunugaalienne a été appréhendée, hier, à la frontière nigérianne avec de la drogue dure. Selon plusieurs médias nigérians qui ont donné l'info, Fatou Sall, 45 ans a été prise alors qu'elle tentait de franchir le poste-frontière de Seme entre le Nigeria et le Bénin. Elle avait caché la cocaine dans ses parties intimes. Seulement, la Sunugaalienne a été trahie par sa posture. Sa nervosité a éveillé les soupçons des agents du Service de l'immigration sur place quand ils l'ont abordée. Assez pour qu'ils essaient d'en savoir plus en la fouillant. Le contrôleur général adjoint de l'Immigration, Musa Maza, qui a révélé l'arrestation dit que la Sunugaalienne a prétendu qu'elle n'était pas une trafiquante de drogue.
...Arrêtée avec de la cocaïne
Elle a cependant concédé son rôle de mule (convoyeuse) et qu'elle devait livrer la drogue à quelqu'un au Sunugaal. Fatou qui a parlé aux journalistes en français, a aussi affirmé qu'elle ne connaît pas la personne qui lui a fourni la drogue. Selon elle, la cocaïne lui a été donnée par quelqu'un qu'elle ne connaît pas tard dans la nuit et que son rôle était de le livrer à quelqu'un qu'elle ne connaît pas également au Sunugaal. Elle explique aussi qu'elle ne pensait pas tomber dans ce genre de piège, avant de regretter son acte. La Sunugaalienne a été remise aux agents de la National drug law enforcement agency (Ndlea) à Lagos qui vont approfondir l'enquête et traduire la Sunugaalienne devant les juridictions de droit.
Modou-modou dealers
Restons avec les Sunugaaliens et la drogue pour faire un saut, cette fois-ci, en Italie où deux jeunes modou-modou ont été arrêtés avec de la drogue. Cela s'est passé à Turin., rapporte TorinoToday. Le premier dont l'identité n'a pas été révélée mais qui a 21 ans a été alpagué à la Rue Zumaglia. par la police, en compagnie d'un Gabonais de 26 ans avec 370 grammes de crack et 830 euros en espèces. Un autre jeune Modou-modou de 20 ans a été épinglé à la Rue Pollenzo en train de vendre de la drogue à un client.
Soupçons de la Fncl
Restons avec l'opposition, notamment la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) qui a longuement chargé SMS et son pouvoir lors de sa réunion d'hier. Les cadres du Pds ont dénoncé "les agissements du ministre de l’intérieur ainsi que ceux de (SMS) relatifs à la gestion de la sécurité nationale". Ils estiment que "depuis un certain temps, leurs sorties maladroites, sources de psychoses au sein de la population, sont faites de menaces, d’intimidations et de signaux alarmistes sous le prétexte de la sécurité intérieure du pays face au terrorisme". En réalité, "La Fncl soupçonne fortement l’objectif d’instaurer un Etat policier, voire l’état d’urgence, par (SMS) et son ministre de l’Intérieur, sous le prétexte de la préservation de la sécurité nationale, en vue d’un musellement de toute expression des libertés démocratiques et d’un possible report des élections présidentielles de 2017". Seulement, les cadres libéraux invitent plutôt "le gouvernement à plus de sérénité et à laisser nos forces de sécurité et de défense s’acquitter convenablement de leurs missions".
Groupe parlementaire
Toujours à cette rencontre, les cadres libéraux sont revenus sur ce qu'ils qualifient de "situation chaotique à la représentation nationale". Et c'est pour fustiger "l’absence de débats parlementaires pour le vote du budget des ministères comme celui de l'Agriculture, de l'Elevage entre autres et, engage la responsabilité de l’Assemblée nationale, sur le manque de considération et de compréhension des enjeux aussi importants du secteur primaire". C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, ils invitent "l'ensemble des députés appartenant au grand Cadre de concertation de l’opposition (C2o), à poursuivre le combat pour le contrôle légitime et légal du groupe parlementaire des "Libéraux et démocrates", dirigé par la soeur Aïda Mbodj, afin de mieux prendre en charge les préoccupations du peuple Sénégalais au sein de l’hémicycle".
Tournée du C2o
Après avoir vilipendé SMS auprès de la Délégation de l'Union européenne puis chez l'ambassadeur des Etats-Unis au Sunugaal, le Cadre de concertation de l’opposition (C2o) qui regroupe les contempteurs de SMS, est allé, hier, se plaindre chez l'ambassadeur de France Jean Félix Paganon. Les opposants ont fait leur pétition orale sur le fonctionnement des institutions de la République en s'appesantissant principalement sur la situation à l'Assemblée nationale avec l'affaire du groupe parlementaire de l'opposition. Ils ont aussi parlé des libertés publiques, "notamment les manifestations pacifiques de l’opposition, les restrictions apportées à la liberté d’aller et de venir de certains responsables de partis, y compris de députés à l’Assemblée nationale, et les arrestations et longues détentions sans jugement de responsables de partis d’opposition". En dernier point, ils ont abordé leurs inquiétudes face au processus électoral.
Libération Rimka
Les cadres libéraux n'ont pas oublié leur porte-drapeau à la Présidentielle en évoquant la sortie de SMS relative à "une possible réforme de la Crei". Et pour ces libéraux, c'est "comme un aveu d’échec de la grande entreprise de traque de biens supposés mal acquis". A en croire les libéraux, "cette nouvelle posture du chef de l’Etat conforte l’idée selon laquelle cette cour d’exception n’était, en réalité, destinée qu’à casser un opposant, un adversaire politique redoutable". Ils pensent que "cette position fortement reprise par le Garde des sceaux, ministre de la Justice, renseigne à juste titre, sur le caractère politique de l’arrestation de (Rimka), sur son procès et sur sa détention". C'est pourquoi ils exigent "la libération immédiate et sans condition du frère (Rimka), prisonnier politique, candidat du Pds à la prochaine élection présidentielle". Ils demandent aussi "à l’Etat du (Sunugaal), de faire prendre toutes dispositions utiles, en vue de le dédommager et de le réhabiliter, conformément à l’avis du groupe de travail des Nations unies contre la détention arbitraire".
Le Saes…
Le Saes sur le pied de guerre menace. En Conférence nationale des Sections qui réunit le Bureau national et tous les bureaux de Section de l’ensemble des Campus universitaires du Sunugaal à Ziguinchor samedi dernier, le Saes s'est préoccupé de "la situation extrêmement préoccupante" des universités, trouvant "la manifestation la plus dramatique" dans "le retard récurrent et systématique du paiement des salaires". A cela s’ajoute, disent ses responsables, "l’incompréhensible non-respect des délais d’exécution du protocole d’accord du 16 mars 2015".…
Menace
C'est pourquoi le Saes dit "prendre à témoin l’opinion internationale et nationale, notamment la représentation nationale à travers les 6 députés garants desdits accords, tout en précisant qu’il ne sera pas responsable des graves perturbations qui pourraient survenir dans les universités publiques (sunugaaliennes)". Ainsi le Saes demande à tous ses militants de refuser de voter des budgets non sincères et non véridiques, de ne pas assumer de charge horaire en L1 et d'arrêter les cours magistraux et l’encadrement par les enseignants de rang B à l’Ucad. Le Saes annonce, en outre qu'à l'expiration de son préavis le 31 décembre courant, il en déposera un nouveau dès le lundi 4 janvier 2016.
Le lapsus…
Hier, dans son discours kilométrique à l'occasion de l'ouverture des assises de l'Entreprise, Baïdy Agne, le Président du Conseil national du patronat (Cnp) s'est emmêlé les pinceaux. Certainement tenaillé par la longueur de son discours Baïdy Agne a confondu chef d'entreprise et chef d'Etat. Voici ce qu'il a dit : "Mon combat, et je sais que vous y êtes sensible, est qu’aucun Chef d’entreprise ne puisse faire l’objet d’un mandat de dépôt. Ce plaidoyer n’entache en rien que le droit soit dit ensuite par le juge. Nous devons mettre fin à la correctionnalisation des "affaires purement commerciales" qui ont pour conséquence
l’emprisonnement abusif de chefs d'Etat" (comprenez qu'il voulait dire chefs d’entreprise). Eh bien ! Ce lapsus a vraiment égayé l'atmosphère dans la salle, étant donné que beaucoup de participants s'ennuyaient déjà. Mais Baïdy Agne tout souriant s'est empressé de préciser : "j'ai bien dit chef d'entreprise".
… De Baïdy Agne
Mais le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a le sens de la formule de lui lancer : "Le mandat de dépôt des chefs d’entreprise. J’ai bien entendu le sens de votre plaidoyer. Le Sénégal est un Etat de droit. J’ai saisi le Garde des sceaux, ministre de la Justice, sur cette question de la correctionnalisation des affaires purement commerciales. Nous y apporterons un traitement approprié", a rassuré le Pm. Et ce n'est pas tout. Il a aussi annoncé de bonnes nouvelles. "Vous avez récemment entendu parler d'une signature à Johannesburg en marge du forum Chine-Afrique pour prêter 200 milliards de francs Cfa à l'Etat du (Sunugaal). En réalité, il s'agit d'un tronçon d'autoroute Aibd- Thiès, mais également des autoroutes numériques que nous allons mettre en place. De la fibre optique que nous allons mettre en place dans ce pays",
Accident
Un grave accident a eu lieu, hier, vers 1 heure du matin sur l'axe Linguère-Matam à quelques encablures du village de Loumbalana distant de 50 km de la ville de Linguère. Il s’agit d’un camion immatriculé Dk 2218-F en provenance du marché hebdomadaire de Dahra pour Ranérou qui a fait un dérapage suivi de renversement. Le bilan est chiffré à 5 blessés dont 3 graves. Selon l’adjudantchef des sapeurs-pompiers de Linguère, le commandant Mamadou Diao, la plupart des victimes souffrent de fractures et de blessures ouvertes sur la tête. Les victimes ont été admises à l’hôpital Magatte Lo de Linguère. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident. Le gros-porteur convoyait des marchandises et leurs propriétaires qui s’étaient installés sur le camion
Calculateur
Il y aura bel et bien référendum en 2016 et Présidentielle en 2017. Ouf ! SMS en fait baver les gens. Et lui observant tout cela avec un certain amusement, celui du maître du jeu, qui peut décider quand il sort un atout de sa manche. Et c'est ce qu'il a fait avec son conseiller juridique. Pendant qu'il entretient le flou, laissant ses opposants s'époumoner à réclamer un peu de lumière, il active son conseiller qui met de l'huile dans les lampes, laissant le soin au chef de frotter les allumettes et de brûler les mèches. Il fera jour le 31 décembre… à 20h. Tout sera normalement clair et fixé. Et là courra plus vite qui pourra… En tout cas, en décidant de tenir sa parole, il évite un suicide politique certain. Mais d'ailleurs pourquoi les gens en doutaient-ils après les engagements pris par SMS devant la communauté internationale ? Le feed-back qu'il en a eu vaut son pesant d'or. Salué de partout dans le monde, adulé comme le premier président à renoncer à une partie de son mandat. Eh bien ! Cela aurait été une gageure, que d'entrer en voie de "wax waxeet" (se dédire). Et puis, il reste bien à concrétiser le titre de "premier président à l'avoir fait". Ça ce sera le must sur une carte de visite. SMS se révèle un vrai joueur : un homme insondable. Ceux qui le pratiquent au quotidien le savent et expérimentent cette dimension de l'homme : le déphasage évident entre sa bonhomie et les calculs froids et secrets dans son tréfonds. A vos marques…