«IDY A BOUFFE L’ARGENT DES SENEGALAIS A COUP DE MILLIARDS. IL FAUT QU’IL REPONDE DEVANT LA JUSTICE…»
CHEIKH OUMAR HANN, DIRECTEUR DU COUD

Face aux journalistes de Saint-Louis, hier, le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), par ailleurs maire de la commune de Ndioum (Podor), s’est prononcé sur plusieurs questions d’actualité dans une émission «Show politique» qu’animent les journalistes de la région, chaque mois, dans le jardin de la radio Téranga Fm. A cette occasion, Cheikh Oumar Hann n’a pas raté Idrissa Seck qui, pour lui, doit répondre à la justice de notre pays.
«Idrissa seck disait que c’était le partage de butin entre des bandits. Un journal a révélé que c’était 74 milliards de francs Cfa et non le montant annoncé par Abdoulaye Wade au moment où ils ont eu des bisbilles. Le débat qu’ils ont posé est seulement une différence sur le montant. La question est déjà réglée par les protagonistes. Maintenant que les gens s’offusquent à cette période-là, il faut qu’Idrissa Seck assume ses responsabilités», a dit Cheikh Oumar Hann.
Pour le maire de Ndioum, le patron de Rewmi «n’a pas voulu être décrié par le peuple sénégalais. Raison pour laquelle, il crie partout. Il vit ailleurs hors du Sénégal avec nos milliards. Et quant ça l’enchante, il revient pour nous taper dessous». Aussi, pour le responsable de l’Apr dans le Fouta, «la justice doit se saisir afin que Idrissa Seck élucide les Sénégalais sur les milliards portés disparus».
«Les gens qui ne sont pas de l’Apr pensent qu’en Afrique, quant le Président Macky Sall travaille pour renforcer la démocratie, on ne pouvait plus permettre que quelqu’un bouffe des milliards de nos francs et qu’il reste tranquille. Aujourd’hui, tous ceux qui bouffent l’argent du Sénégal répondent de leurs actes. Nos dignitaires sont jugés et condamnés. Lui (Idrissa Seck), il a bouffé l’argent des Sénégalais à coup de milliards. Il faut donc qu’il réponde devant la justice pour éclairer la lanterne des Sénégalais», a déclaré le maire de Ndioum.
Concernant l’affaire Karim Wade, Cheikh Oumar Hann se veut très clair. «Si le candidat de l’opposition est crédible, il faut qu’il demande la grâce présidentielle. La justice l’a condamné, parce que pour elle, il y a des preuves tangibles sur ses biens mal acquis. Alors, il doit reconnaître ses erreurs et demander la grâce présidentielle», a dit M. Hann.