L’INDUSTRIE HOTELIERE VA CREER 50 000 EMPLOIS AU SENEGAL EN 2016
REVELATION DE JOVAGO AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE
Si l’on en croit le chiffres de Jovago Afrique de l’Ouest et du Centre, une Agence spécialisée dans le tourisme, le secteur de l’industrie touristique serait sur la bonne voie. En effet, rien qu’en 2016, l’Agence annonce 50 000 emplois supplémentaires dans le secteur.
On a tendance à croire, notamment avec les agissements des acteurs du secteur que l’industrie touristique sénégalaise est dans l’agonie. Mais les chiffres de Jovago Afrique de l’Ouest et du Centre montrent que tout n’est pas sombre. En effet, présentant son rapport, hier, à la presse sur l’état des lieux du secteur touristique au Sénégal, cet observatoire international de l’industrie hôtelière, a relevé que le tourisme représente indirectement 5,3% du Produit intérieur brut (Pib) du Sénégal. Cela, avec une projection de 6% en 2016. Soit 50 000 emplois de plus attendus dans le secteur d’ici la fin de cette année.
Dans sa présentation, Ismaël Kambel a souligné qu’un touriste apporte en moyenne 450 dollars par séjour au Sénégal. Et depuis 2003, le secteur a généré pas moins de 134 000 emplois, soit 4,5% de la population active. aujourd’hui, dit-il, le tourisme représente 300 milliards de francs Cfa.
Aussi, en termes de destinations, révèle le rapport, Dakar arrive en premier avec 49%, suivi de Saly avec 31%, de Kaolack avec 7%, de Saint-Louis avec 6% et de Ziguinchor avec 3%. Soit 3337 chambres d’hôtellerie à Dakar, 1786 à Saly, 635 à Kaolack, 429 à Saint-Louis et 303 à Ziguinchor.
Le secteur touristique, c’est actuellement 300 milliards
Toutefois, le rapport précise que le taux d’occupation en moyenne des hôtels, notamment dans la période 2013-2014 tourne autour de 35%. Soit 51% de la capacité d’hébergement à Dakar, 20% à la Petite côte, 14% dans la Casamance et 15% dans les autres zones du pays. À ce titre, Ismaël Kambel a évoqué 4 principaux challenges à relever. Il s’agit du «manque de main d’œuvre, l’absence de marketing dans les sites touristiques, le coût très élevé des destinations, le manque d’infrastructures surtout dans l’intérieur du pays».
«Quoi qu’on puisse dire, le secteur se porte bien. Nous sommes capables de l’affirmer parce que les chiffres parlent. Jovago confirme l’inverse même si tout n’est pas rose. Dans ces challenges, il n’y a pas de fatalité. Nous sommes assis sur une base solide. Et d’après ses prévisions, le secteur va générer 50 000 nouveaux emplois en 2016», a souligné Guillaume Pépin, Directeur général de Jovago Afrique de l’Ouest et du Centre.