À Liverpool depuis 10 mois, Sadio Mané affiche des statistiques insolentes. En 27 matchs de Premier League, le meneur de jeu des Lions a donné 1067 passes, eu 650 duels et tenté 143 dribbles pour 13 buts marqués et 5 passes décisives en 2368 minutes de jeu. Les Reds devront finir la saison sans leur meilleur buteur qui doit subir incessamment une intervention chirurgicale au genou gauche
L’histoire d’amour entre Sadio Mané et Liverpool a officiellement démarré le 14 aout dernier, à l’occasion de la première journée de la premier League qui a opposé les Reds aux Gunners à l’Emiraties stadium d’arsenal. empochant les 3 points de la victoire, Liverpool doit son salut au but d’anthologie inscrit par son nouveau sociétaire, Sadio Mané qui, après avoir mis dans le vent tous ses vis-à-vis, n’a laissé aucune chance à Petr Cech, qui n’a fait que constater les dégâts.
Partant de là, Mané a commencé à imprimer sa marque dans le dispositif de Jürgen Klopp qui a fait de lui son fer de lance. même s’il y avait déjà un groupe bien assis, Sadio a petit à petit trouvé sa place au soleil. lors de cette 1ère journée, en sus de donner une passe décisive, l’enfant de Bambali Béroto a réussi 27 passes. sur 11 dribbles, il en a réussi 9.
13 buts et 1067 passes
prenant souvent le jeu de son équipe à son compte, Sadio Mané s’est révélé comme l’arme fatale de Liverpool. sur les 27 matchs de premier League disputés, il a ainsi inscrit 13 buts et délivré 5 passes décisives. sur les 66 buts marqués par son équipe, il est impliqué dans les 18, soit 35% des buts inscrits par son équipe. et les statistiques révèlent que Liverpool empoche 2,4 points par match avec Sadio contre 0,4 s’il n’est pas aligné. dans le jeu, l’ancien messin s’est toujours projeté vers l’avant. en 27 matchs, il a réussi 830 passes pour 1067 tentatives. s’il a souvent tendance à porter le ballon, Sadio Mané n’a, par contre, pas été à la hauteur dans les duels. sur 650 balles de combat, il en a gagné 291. dans les duels aériens, il a aussi joué sa partition même s’il n’excelle pas bien dans ce domaine. Il a gagné 62 de ses 135 duels aériens.
143 dribbles
Cependant, dans les dribbles, Mané a été étincelant pendant tout son parcours. en 143 tentatives, le meneur de jeu des lions en a réussi 108. suffisant pour dire qu’il a souvent laissé dans le vent ses gardes du corps. Ce qui a sans doute fait de lui l’un des joueurs les plus dangereux de la premier League. durant tout son parcours, il a cadré 21 fois sur 31 frappes. En somme dans une rencontre, Mané livre 4 passes clés, 2.1 tirs, 1.54 centre, 8 dribbles pour 0.4 but. Les statistiques démontrent que sur une rencontre, il est souvent engagé dans 24 duels avec 48% de réussite, 5 duels aériens (34%) en sus de 40 passes soit une réussite de 81%.
Face-à-face Yanda / Alioune Sèye Jr ce vendredi
Ce vendredi 7 avril, Fallou Ndiaye compte réunir les lutteurs de sa prochaine journée. Il organise un face-à-face au stade Iba Mar Diop pour donner un avant-goût de ce que sera le 23 avril. Sur ce, Yanda et Alioune Sèye Jr vont se faire face pour la première fois afin d’engager la bataille psychologique. Gora Sock et Cobra 2 seront également de la partie car ils vont disputer le combat spécial.
VSD équipe nationale
En prélude au tournoi de Dakar (du 12 au 14 mai), l’équipe nationale de lutte sera en VSD du vendredi 7 au dimanche 9 avril au stade Léopold Sédar Senghor. Une séance sera organisée le matin et une autre l’après midi.
Angleterre / Santang démarché par Mansour Aw
Angleterre était très triste mardi dernier lors du combat Zoss / Siteu. Avant la chute de son chef de file, c’est son coéquipier Garga 2 qui a courbé l’échine devant Tyson 2. Mais cette situation ne l’a pas empêché de nous informer que Mansour Aw démarche activement son combat contre Santang Gningue
BMW à Sunu Lamb
BMW est un jeune athlète de l’écurie Fass Benno. Après avoir remarqué qu’il manque de propositions, il s’est déplacé jusque dans nos locaux pour demander qu’on prenne en compte ses performances. Jeune, le protégé de Mbaye Diop est aussi très ambitieux.
Siteu assure le show
Comme à chacune de ses sorties, Siteu parvient à mettr e l’ambiance au maximum. C’est avec une belle chorégraphie q ue le Phénomène de Lansar a séduit son public et déchaîné ses supporters qui l’ont accompagné tout au long de sa prestation.
Nguer assure en l’absence d’Eumeu Sène…
Ce lieutenant d’Eumeu Sène est venu à Demba Diop pour accompagner et soutenir son partenaire Tyson 2 de Tay Shinger. Nguer devait jouer le rôle de leader en l’absence du chef de file qui ne s’est pas pointé avec le groupe
…Qui a débarqué à 19h20
Chef de file de l’écurie Tay Shinger, Eumeu Sène n’a pas voulu rater la première grande sortie de son écurie. Et comme Tyson 2 est un lieutenant dévoué, il n’a pu s’empêcher de venir lui apporter
son soutien même s’il n’est pas venu tôt. Un geste qui a certainement galvanisé son poulain qui est parvenu à battre son adversaire Garga 2.
Les combats ont débuté tôt
Contrairement au gala entre Boy Niang 2 de Pikine et Gouye Gui de Mor Fadam qui a débuté vers 18 heures, cette journée du promoteur Assane Ndiaye a démarré très rapidement. Avant l’arrivée de Zoss, deux combats s’étaient déjà disputés.
Zoss n’a pas mobilisé ?
Zoss doit améliorer sa popularité. En effet, le stade était tellement inondé par les supporters de Siteu qu’on s’est demandé si Zoss avait déplacé des fans. Et ce n’est pas la première fois car lors de ses sorties dans le tournoi TNT c’est la même chose. Il n’a pas cherché à changer la donne.
Un pilote nigérian devient le premier Africain à faire le tour du monde en solo
Un pilote nigérian, Ademola "Lola" Odujinrin, est devenu le premier Africain à avoir réalisé le tour du monde en avion en solitaire
Le Nigérian de 38 ans, parti de Washington (Etats-Unis) en septembre 2016, a voyagé à bord d'un Cirrus SR22, un avion léger, traversant une vingtaine de pays sur les cinq continents avant de rejoindre son point de départ initial le 29 mars.
« Depuis que je suis enfant, j'ai rêvé de voler un jour autour du monde. Nous avons le devoir de montrer l'exemple et de réaliser nos rêves. Je veux que les enfants africains se disent: Moi aussi je peux le faire », déclare-t-il à son arrivé.
C'est la première fois qu'un Africain réalise cet exploit, parmi les 120 pilotes à avoir fait le tour du monde en avion et en solitaire depuis 1933,
Pilote de ligne commerciale depuis 2011, M. Odujinrin a grandi et passé la majeure partie de sa vie à Londres.
Il travaille désormais pour la compagnie Air Djibouti, qui a en partie financé son projet.
« En soutenant des initiatives comme le tour du monde de Lola, Air Djibouti espère inspirer une nouvelle génération de pilotes en Afrique et contribuer à ouvrir la voie pour développer l'aviation sur le continent », a affirmé Aboubaker Omar Hadi, président d'Air Djibouti
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RV CE VENDREDI À 14H30
Y En A Marre invite les manifestants à se munir du drapeau national ce vendredi 7 avril
Selon Fadel Barro, "les gens peuvent être injustes avec nous, mais il nous suffit d'être innocent. Le seul tribunal où on évoque nos conduites, ce sont nos consciences".
Le coordonnateur de Y En A Marre faisait face à la presse jeudi, après notification de l'autorisation, par les autorités administratives du "Grand rassemblement", la manifestation que le mouvement organise ce vendredi à la place de l'Obélisque.
Il a appelé les sénégalais à ne pas venir avec des slogans partisans ou habillés avec des tee-shirts à l'effigie des partis politiques. Mais, de venir habillés en noir, avec des drapeaux.
Les pays accueillant des ressortissants sénégalais dont le nombre est égal ou supérieur à 40 mille électeurs, comme la France, se verront affecter d’office deux députés à l’issue des prochaines législatives sénégalaises prévues le 30 juillet prochain, a fait savoir le directeur de la communication à la Direction générale des élections (DGE).
La France, située dans le département «Europe de l’Ouest, du Centre et du Nord», est seule dans ce cas, a précisé Bernard Casimir Cissé dans un entretien avec des journalistes, en marge d’une session de formation à l’intention des acteurs politiques.
Celle-ci portait sur les étapes de constitution et du dépôt des dossiers de candidature pour les prochaines législatives. Trois députés «au plus et 1 député au moins» sont réservés à chacun de ces départements électoraux consistant en un regroupement de plusieurs pays d’accueil de ressortissants sénégalais, a indiqué M. Cissé. «Toutefois, lorsque dans un département, un pays a au moins 40 mille électeurs inscrits, ce pays a d’office 2 députés», a précisé le directeur de la communication à la Direction générale des élections (DGE).
La France est selon M. Cissé le seul pays qui remplit ces conditions, ce qui fait que les listes en concurrence dans l’Hexagone sont soumises à l’obligation d’investir «au moins deux candidats venant de ce pays, le troisième pouvant provenir de n’importe quel autre pays du reste du département», a expliqué Bernard Casimir Cissé.
Les pays accueillant la diaspora sénégalaise sont divisés en huit entités dénommées «départements», comme le département Afrique du Nord (Mauritanie, Maroc, Lybie, Tunisie, Egypte) ou le département Europe de l’Ouest, du Centre et du Nord (Allemagne, Angleterre, Belgique, France, Luxembourg, Suisse, Pays Bas), a-t-il détaillé.
Le nombre de députés à l’Assemblée nationale est fixé à 165 dont 15 pour l’extérieur. Le montant de la caution pour les élections législatives a été fixé à 15 millions de FCFA et la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 mai 2017 à minuit.
par Serigne Saliou Guèye
DISCOURS PRÉSIDENTIEL : UN CONDENSÉ DE BILLEVESÉES
La conduite du président Sall montre que le diptyque indépendance-liberté n’est pas inscrit au cœur de son action
03 avril 2017, pendant 13 minutes, le président de la République s’est adressé à la Nation. Au niveau de la forme, le chef de l’Etat Macky Sall a rompu avec les discours soporifiques et kilométriques de son prédécesseur Abdoulaye Wade.
Le mot-force de son discours, c’est l’action. «Sous l’autorité du Premier ministre, j’ai assigné au gouvernement la tâche de rester mobilisé dans l’action, en ayant comme code de conduite le culte du résultat», a dit le président. Ce qui veut dire que depuis qu’il a pris les rênes du pays en 2012, il a mis en relief la philosophie de l’action inscrite au cœur de sa politique.
Mais on s’est rendu compte que les premières années de la deuxième alternance ont été concentrées sur la traque des biens mal acquis ou sur la traque particulière de Karim Wade. Presque pendant trois ans, le seul programme du «Yoonu Yokkute» était d’en finir avec le fils d’Abdoulaye. Et ce n’est pas étonnant de voir que le Plan Sénégal émergent (PSE), succédané du «Yoonu Yokkute» inefficace, n’a émergé que lorsque le fils du président Abdoulaye Wade a pris ses quartiers à Rebeuss.
Seulement le PSE, que les vendeurs de vents ont tant chanté les vertus et performances, tarde à livrer les fruits de la croissance qu’on pointe à 6.7. A l’ouverture de l’atelier national sur la revue annuelle conjointe 2016, le 23 juillet 2016, le ministre en charge du Suivi du PSE, Abdoul Aziz Tall, avait déclaré que «les projets et réformes phares, lancés dans la première vague du Plan Sénégal émergent (Pse), connaissent un niveau de réalisation assez satisfaisant». A quelques mois du terme de la première phase des actions prioritaires (2014-2018) du PSE, la demande sociale pressante reste la chose la mieux partagée des Sénégalais.
Certes des investissements ont été consentis dans plusieurs domaines (infrastructures, agriculture, santé, éducation, électricité, loyer…) mais malheureusement les Sénégalais demeurent plus que jamais pauvres. La raison est liée à l’interventionnisme de l’Etat-Providence au détriment d’un secteur privé, normalement pourvoyeur d’emplois décents, en déliquescence.
On ne le dira jamais assez, la croissance dont s’enorgueillit, à chaque occurrence, le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, et qui étoffe les tablettes des institutions de Bretton Woods, est un indicateur trompe-l’œil puisqu’elle n’est pas inclusive.
Ainsi nous pouvons emprunter au juriste Alain Bouikalo qui qualifiait, en 2013, la croissance ivoirienne de farce voire de mensonge. Pour dire donc que «cette croissance n’a aucun effet sur les ménages. La croissance et le train de vie des ménages suivent des trajectoires différentes. Plus l’on parle d’une embellie économique, moins le citoyen parvient à vivre décemment. Quel paradoxe ! Ne sommes-nous pas en face d’une croissance qui appauvrit ? Evidemment cette croissance est une véritable farce, un gros mensonge d’Etat. Si tel n’est pas le cas, alors à qui profite la croissance ? Sinon qu’à un groupuscule perché au sommet ou rôdant autour de la famille présidentielle».
L’essentiel des richesses produites par notre pays prend la direction de Paris, de Pékin, d’Istanbul et de Rabat. Tous les marchés publics d’envergure sont confiés aux étrangers.
Les Chinois qui exploitent ILA Touba ont même fait venir de leur pays 200 camions et les gros engins pour assurer le transport du matériel de construction de l’autoroute et la transformation des intrants. Et même des brouettes et des pelles. Ceux qui les conduisent sont des Chinois. Ainsi, sur toute la ligne, les Chinois ont prêté au Sénégal les 400 milliards pour l’érection de Ila Touba, assurent le transport du matériel et la construction de la route. Où est Jean Lefebvre Sénégal de Bara Tall, la CSE, l’entreprise Mapathé Ndiouck ?
Aujourd’hui l’entreprise Semer, filiale du groupe français Poma, a en charge la construction de tous les bureaux et autres bâtiments de la Nouvelle ville de Diameniadio. Aujourd’hui beaucoup de ces entreprises de BTP traversent des difficultés à cause de leur Etat qui préfère enrichir plus leurs concurrents étrangers que de promouvoir leurs entreprises.
On pourrait en dire autant pour le Train express régional (TER). Où est passé la préférence nationale ? Pourtant ce n’est pas l’expertise qui manque, ni le matériel de construction. Pour faire des passeports biométriques, ou construire une université, on préfère enrichir à coup de milliards Adama Bictogo (un ivoirien poursuivi chez lui pour escroquerie portant sur plusieurs milliards) qui n’a créé son entreprise de BTP qu’après avoir obtenu ledit marché avec la complicité du maire de Touba.
Dans le discours présidentiel, outre la part léonine réservée à la culture, il y a eu deux autres annonces fortes à connotation politicienne. La première concerne la salarisation des chefs de village. En le faisant, Macky ne fait réparer une erreur voire une injustice après avoir confisqué les véhicules que le président Wade leur avait octroyés. D’ailleurs indigné par cet acte, le député Iba Der Thiam avait fait parvenir au président de l’Assemblée nationale une proposition de loi attribuant aux chefs de village un véhicule de fonction.
Ce qui permettrait, pour Iba Der, à «ces notables de se déplacer pour percevoir la taxe rurale et de venir en aide aux populations confrontées à des problèmes d’évacuation sanitaire des personnes malades, de femmes enceintes en voie d’arriver à terme, de déplacement de personnes décédées vers leur lieu d’enterrement et d’autres activités sociales auxquelles la communauté villageoise est confrontée». Et à quelques mois d’élections législatives assez risquées, voilà que le Président se réveille brusquement pour décider de salarier les chefs de village. Autant donc dire une décision fortement électoraliste !
Le Chef de l’Etat a rappelé la décision de transformer les titres précaires en titres fonciers. Mais à ce niveau, il faut rendre à César ce qui lui appartient. La transformation des permis d’habiter et titres similaires en titres fonciers est consacrée depuis la loi 2011-06 du 30 mars 2011 publiée au journal officiel n°6598 du samedi 25 JUIN 2011. Ce qui veut donc dire qu’Abdoulaye Wade en est l’initiateur. Il ne reste que le décret d’application pour que la chose soit effective.
Dans l’épilogue de son discours, Macky Sall a souligné que «l’indépendance signifie et magnifie notre vocation naturelle à être et rester un peuple libre». Oui «indépendance» et «liberté» sont les denrées les plus recherchées dans la gouvernance mackyste. L’indépendance dont souffre la Justice conduit cette dernière à priver, à la moindre incartade, de liberté aux opposants du président le République. Aujourd’hui, celui qui en est la principale victime est le maire de Dakar, Khalifa Sall.
Des magistrats qui souffrent d’indépendance l’ont privé de liberté. Il croupit en prison pour avoir seulement eu des ambitions d’occuper démocratiquement le palais en 2019. L’indépendance dont le Sénégal a besoin, après 57 ans de souveraineté internationale, n’est pas institutionnelle mais économique et judiciaire. Une économie assujettie aux capitaux étrangers n’est pas productrice de croissance inclusive, ni vecteur de développement. Un pouvoir judiciaire aux ordres qui obéit au doigt à l’œil à l’exécutif n’est pas gage de stabilité sociale dans un Etat de droit. Malheureusement la conduite du président Sall montre que le diptyque indépendance-liberté n’est pas inscrit au cœur de son action.
Monsieur le président, nommez votre Premier ministre à la tête de la rédaction en chef de la RTS, vous n’y verrez que du bien.
Le Premier ministre Mohamed Dionne maîtrise bien la déontologie et l’éthique et il semble bien connaître les devoirs des organes de presse en rapport avec leur mission de services publics. Il a sans doute lu Bourdieu et Bernier.
Présidant en votre nom la cérémonie d’inauguration du siège de D-Médias, il a rappelé aux télévisions sénégalaises leur devoir d’informer en étant équilibré
Pourtant depuis que vous êtes au pouvoir, l’opposition n’existe pas sur la RTS.
L’équilibre voudrait que la télévision nationale soit nationale. Qu'elle donne la voix à toutes les sensibilités politiques. Si Benno Bokk Yakaar y est visible, Manko Wattu Senegal y est encore aux abonnés absents.
Il est vrai que le directeur de la RTS, le journaliste Racine Talla, semble avoir oublié les leçons de déontologie et d’équilibre apprises au CESTI. Comme c’est un militant de l’APR qui dirige une importante mairie à Guédiawaye comme votre frère Aliou qui lui aussi est journaliste, gardez le en poste mais, de grâce, envoyez-le en stage à la Primature. Dionne pourra lui tenir ce discours qu’il a livré chez Bougane Guèye Danny.
"Vous avez un médium puissant, c'est la télévision. Ce sont des droits mais aussi des devoirs (...) Vos droits seront respectés, mais je vous demande ici solennellement de ne jamais oublier vos devoirs. Des devoirs d'équilibre, des devoirs d'éducation du peuple, des devoirs d'informations justes pour tous et un égal accès de tous. Ce que nous voulons, c'est le Sénégal de tous et pour tous".
Si jamais Racine Talla suit les conseils de votre Premier ministre, la partialité et le manque d’équilibre dans le traitement de l’information de la RTS seront un vieux souvenir pour les Sénégalais.
JE DÉNONCE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES D'ÉMIGRÉS
Laurence Gavron, réalisatrice sénégalaise sur son prochain film Hivernage
Auteure-réalisatrice Laurence Gavron, est connue des lecteurs du journal Le Quotidien, en ce sens qu'elle a tenu, il y a quelques années, la plume dans ce journal. Réalisatrice de films et écrivaine, la française naturalisée sénégalaise, s'est forgée un nom dans le milieu du 7ème art, pour avoir réalisé plusieurs courts-métrages fictions et longs métrages documentaires faits sur de fortes personnalités culturelles du Sénégal, notamment Ndiaga Mbaye, Samba Diabaré Samb, Yandé Codou Sène... Son dernier documentaire sur la communauté vietnamienne au Sénégal sera bientôt suivi d'une fiction : Hivernage. A peine fini le tournage de ce premier long métrage fiction adapté de son livre du même nom Hivernage, Laurence Gavron, accepte volontiers d'en parler en exclusivité avec Le Quotidien.
Votre prochaine réalisation s'intitule Hivernage. D'où est venue l'idée de ce projet filmique ?
C'est le titre d'un livre que j'avais sorti en 2009 et qui s'appelait Hivernage. C'est une métaphore entre l'histoire d'une jeune femme, le drame qu'elle vit et l'hivernage qui est une saison à la fois dramatique avec tous les éléments qui sont déchainés, aussi sensuel avec la renaissance, la gestation... Dans le film comme dans le livre, je tenais à ce qu'on montre ces deux éléments.
Quelle est la trame de ce film?
C'est l'histoire d'une jeune femme sénégalaise qui habite dans un village. Elle rencontre et épouse un Sénégalais émigré qui vit en Italie. Après le mariage, le mari repart en Italie et elle va habiter chez sa belle famille, à Dakar, dans la Médina. Là, on la traite très mal, on l'utilise comme une bonne à tout faire et puis elle est violée par l'oncle de son mari. Hivernage, raconte une histoire comme on en lit tous les jours dans les faits divers.
Dans ce film est ce que vous reprenez textuellement le contenu de votre livre du même nom ?
J'ai adapté mon livre. Mais il y a des choses qu'on a laissées de côté. Il y a par exemple dans le livre une femme métisse, une photographe, avec laquelle, le personnage principal se lie d'amitié. Mais, cette femme métisse n'est pas dans le film. On a enlevé tout ça et aussi les aspects policiers (Ndlr, C'était un roman policier), pour ne garder que le drame social, que le portrait de cette femme. C'est ce qui m'importait le plus.
Comment vous analysez personnellement la condition des femmes d'émigrés et toutes les violences qu'elles subissent dans leurs ménages en l'absence de leur mari?
Si j'en parle, c'est parce que ça me choque vraiment. Ça me choque d'autant que tout ce qui se passe est tu. Le viol se passe souvent au sein des familles, dans les écoles avec les professeurs, dans les daaras, mais on ne dit rien, parce qu'on veut que ça soit dans le maslaha. Du coup, les choses sont totalement gardées secrètes. Beaucoup de femmes vivent des choses épouvantables et ne peuvent pas en parler. Mais que ça soit clair : ça n'existe pas qu'au Sénégal. J'en parle au Sénégal puisque c'est là où je vis, je connais mieux ce qui se passe ici.
Cependant cela existe dans beaucoup de pays. Même à l'extérieur, quand il y a viol, les gens disent presque : c'est parce qu'on l'a bien cherché. C'est très compliqué ce qui se passe autour du viol. Je pense que c'est affreux et qu'il faut en parler, il faut dénoncer. Ce sont des pratiques qu'il faudrait totalement anéantir.
Vous avez fini le tournage du film Hivernage, il y a juste une semaine (Ndlr, L'entretien a eu lieu mercredi dernier). Ça vous a pris combien de temps et où est ce que vous l'avez tourné ?
Ce film été tourné, aux 3⁄4 à la Médina, et dans un village sur la petite côte, en 4 semaines en tout.
Quels sont les acteurs qui interviennent ?
Le rôle de l'actrice principale Mariama est interprété par une jeune femme que j'ai rencontrée et qui s'appelle Khadidja Mbodj. C'est la première fois qu'elle interprète un rôle dans un film. Après, il y a d'autres acteurs que l'on connait déjà : Moustapha Diop, El Hadj Bâ, Fatou Jupiter Touré, Mouhamed Fall qui joue le rôle du mari... Ce sont principalement des acteurs professionnels mais il y a aussi Germaine Acogny qui joue un petit rôle, celui de la grandmère maternelle de Mariama la jeune femme. Je tenais beaucoup à la prendre, parce que c'est une amie, quelqu'un qui s'exprime bien avec son corps, avec la danse et j'avais envie de la faire jouer.
Il y a beaucoup d'acteurs professionnels au Sénégal, mais dans Hivernage, le rôle principal est tenu par une actrice non professionnelle. Qu'est ce qui explique ce choix ?
C'est parce que dans les acteurs professionnels existants, on ne voyait pas quelqu'un qui corresponde vraiment à ce que l'on voulait. Tout le film tient sur les épaules de Mariama, le personnage principal. On la voit dans presque tous les plans. Il fallait alors qu'on ait une personnalité assez forte, une femme, une jeune femme, à la fois belle mais pas trop. Je ne voulais surtout pas une fille genre mannequin. Je voulais une vraie sénégalaise bien... normale quoi. Et je l'ai rencontrée dans un restaurant où elle travaille. On s'est revus, on a fait le casting, on a fait des ateliers, et voilà, elle a donné ce qu'elle peut. Je suis très contente de mon choix. Elle est très bien, formidable, elle joue bien. Elle s'est entièrement donnée et je n'ai pas été déçu du tout. Il y a aussi un autre rôle, l'une des belles filles, que j'ai données à une jeune fille, qui n'est pas professionnelle et qui s'appelle Diakhou Niang. Pour le reste ce sont tous des professionnels, parce que c'est plus facile de travailler avec des professionnels.
Dans le cinéma y a-t-il comme dans le théâtre cette dualité entre acteurs professionnels et non professionnels ?
Quand on prend parfois quelqu'un de nouveau, qui n'a jamais fait de cinéma, comme c'est le cas avec Khadidja Mbodj, elle a cette fraicheur, quelque chose de formidable. En même temps, c'est toujours plus facile de se reposer sur des gens dont c'est le métier et qui ont étudié, réfléchi, qui ont joué déjà et sur les planches et sur le cinéma. D'où l'importance d'avoir une véritable industrie, des écoles, des techniciens, comédiens, il faut qu'il y ait tout cela (...)
Quand est ce que ce film va sortir et est-ce un long ou un court métrage ?
Yalla rekk ka xam ! (Ndlr : Dieu seul sait ! rire). On a fini le tournage il y a une semaine. Là il nous reste 8 semaines de montage. Après le montage, on va arrêter pour chercher des financements supplémentaires et sans doute faire la postproduction à Paris, en France cet été. Je pense qu'il terminera en début d'automne ou en fin d'été dans le meilleur des cas et nous espérons en faire un film d'1h 20 minutes peut-être.
Vous parlez de financement, le film Hivernage a bénéficié du Fopica. A combien s'élève ce financement ?
Il faudra demander à mon producteur, Makhtar Bâ. Je pense qu'on a eu 80 millions Fcfa. Une des plus grosses dotations. Je suis très reconnaissante à mon pays le Sénégal et au Fopica. Parce qu'ils m'ont donné la nationalité, ils ont montré qu'ils me prenaient vraiment pour une Sénégalaise et m'ont aidée en me donnant ce financement. C'est très valorisant ! C'est formidable ! On s'est battus pour avoir ce fonds et depuis qu'il existe, il nous permet de faire plein de films. Ça aide à mettre sur pied une véritable industrie du cinéma et à faire exister le cinéma.
Parlez-nous de la singularité de votre cinéma ?
Je suis plutôt documentaire. J'ai fait plus de documentaires, mais j'avais envie depuis longtemps comme je fais de la fiction en écrivant des romans, des livres, c'est un peu l'aboutissement d'un parcours logique. J'ai toujours eu envie de faire de la fiction, c'est par hasard que j'ai fait des documentaires. J'ai beaucoup aimé ça, parce que la réalité était très riche. En même temps, je me suis remise dans la fiction par l'écriture. C'est l'aboutissement de tout cela. J'espère en faire d'autres après.
En tant que française, naturalisée sénégalaise, quelle touche spéciale vous apportez à ce cinéma sénégalais ?
On m'a souvent dit quand je faisais des documentaires sur des musiciens cap-verdiens, sur des griots, que j'avais un autre regard... que je montrais des choses que les gens ne voyaient pas forcément. C'est un peu ma richesse. Parce qu'effectivement je suis Sénégalaise, on m'a donné la nationalité, je vis ici, je connais bien, mais en même temps j'ai toujours un regard un peu extérieur. Parce que forcément, je suis née ailleurs, j'ai grandi ailleurs, j'ai une culture qui au départ est autre. J'ai un regard différent de tout un chacun, parce que j'ai cette double culture.
Et par rapport aux cinéastes sénégalais, quels sont ceux avec qui vous avez vraiment des atomes crochus ?
Je les connais presque tous. Je suis amie avec presque tous. Mais celle avec qui j'ai plus d'atomes crochus, c'est Dyana Gaye. C'est ma petite sœur, une très grande amie, j'aime beaucoup ses films. J'aime aussi beaucoup les films d'Alain Gomis, les films de mon frère Ousmane William Mbaye. Oui c’est un peu une grande famille, le cinéma. On voit les films de tout le monde, et même des plus jeunes. Il y a Marie Kâ, (...) une amie à Saint louis, qui a fait un film sur Saint Louis. C’est la communauté du cinéma sénégalais...C’est une très bonne carte de visite, la culture et le cinéma en particulier.
Des cinéastes ont sollicité l’augmentation de cette dotation d’un milliard. Qu’est-ce que vous en dites?
Ce n’est jamais suffisant. Je trouve déjà que c’est extraordinaire qu’on ait ça. Avant il n’y avait rien. On ne peut pas pleurer toujours. Mais bien sûr, s’il y avait plus ce serait encore mieux. Mais je pense qu’on commence à faire nos preuves puisqu’on continue à avoir des prix dans des festivals, à faire des films qui sont bien. Si ça continue, je pense que le Président va voir que c’est important, c’est utile, et qu’il va augmenter, s’il peut. Je pense qu’il a d’autres priorités aussi, il faut faire des routes, il faut faire que les gens aient à manger, il n’y a pas que la culture, mais c’est important.
Quelles sont les perspectives pour Hivernage ? Peut-on s’attendre à ce que Laurence aille en compétition au Fespaco ou à d’autres festivals internationaux avec ce film ?
Je n’ai pas encore terminé, mais j’espère qu’il va être bien. Et dans ce cas, bien sûr, on va commencer avec un grand festival occidental... Est-ce que ça sera, Venise, Toronto, Cannes, Berlin... j’espère toujours en croisant les doigts. Je ne veux pas trop vendre la mèche avant que ça soit fait. Et après, au Fespaco peut être dans deux ans. J’aimerais que là-bas on m’accepte comme cinéaste sénégalaise, comme ici au Sénégal. Ce n’est pas toujours facile, quand on me voit on me dit vous n’êtes pas Sénégalaise.
Législatives en Gambie: premier scrutin post-Jammeh, affluence timide
Emil Touray, Jennifer O'mahony |
Publication 06/04/2017
Les Gambiens élisaient jeudi leurs députés, premier scrutin depuis le départ de Yahya Jammeh, suscitant l'espoir d'un rééquilibrage des pouvoirs après 22 ans de toute-puissance de l'exécutif, mais la participation s'annonçait décevante.
Un peu plus de 886.000 électeurs, sur quelque 2 millions d'habitants, doivent choisir leurs députés parmi 238 candidats, issus de neuf partis politiques ou de listes indépendantes, un record de candidatures selon la Commission électorale (IEC). Les premiers résultats sont attendus dès jeudi soir.
En Gambie, pays anglophone enclavé dans le territoire sénégalais hormis sa façade atlantique, le Parlement monocaméral compte 58 députés: 53 élus et cinq nommés par le président pour un mandat de cinq ans.
Yahya Jammeh est parti en exil en Guinée équatoriale en janvier, à la suite d'une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et d'une ultime médiation guinéo-mauritanienne pour le forcer à céder le pouvoir.
Déclaré battu de moins de 20.000 voix à l'élection présidentielle du 1er décembre après plus de 22 ans de pouvoir sans partage, il a contesté pendant six semaines sa défaite face à Adama Barrow, candidat d'une large coalition.
Aucun incident n'a été signalé à l'ouverture des bureaux de vote à 08H00 (locales et GMT), mais l'affluence était faible à Jeshwang, comme à Bakau, deux quartiers situés à la périphérie de Banjul, la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Le seul moyen pour nous Gambiens de consolider notre démocratie fraîchement acquise est d'élire des personnes compétentes pour nous représenter au Parlement et faire du programme de réforme du gouvernement une réalité", a confié une électrice, Fatou Suwareh.
"Nous votons pour ceux qui faciliteront le retour de notre héros", a affirmé un autre, Omar Bojang. "Le président Jammeh est notre leader. Nous l'aimons", a-t-il lancé.
- Coalition anti-Jammeh divisée -
Le ministre des Affaires étrangères Ousainou Darboe, chef du Parti démocratique unifié (UDP), principale formation de l'opposition au régime Jammeh, s'est dit confiant dans les chances de l'UDP, en lice dans 44 circonscriptions.
"Je ne veux pas prédire quoi que ce soit, mais nous avons présenté des candidats dans des circonscriptions où nous pensons pouvoir gagner", a-t-il indiqué après avoir voté.
"Les Gambiens viennent pour parachever la mise en place d'un nouveau gouvernement", a estimé le dirigeant de l'UDP, le parti auquel appartenait Adama Barrow avant d'en démissionner pour représenter l'ensemble de la coalition contre Yahya Jammeh.
Mais la Commission électorale ne cachait pas sa préoccupation jeudi en fin de matinée. "Nous espérons que la participation va augmenter" avant la fermeture des bureaux de vote à 17H00 (locales et GMT), a reconnu son vice-président Manneh Sallah.
Un constat partagé par la mission d'observation électorale déployée par l'Union européenne.
"Nous avons ouvert certains bureaux à 08H00 du matin, où il y avait une participation importante, et maintenant la participation est un peu plus faible", a précisé une membre de la mission, la députée belge au Parlement européen Maria Arena.
A Bakau, une ancienne électrice du parti de M. Jammeh a confié avoir "voté pour le GDC" (Congrès démocratique de Gambie), la formation de Mama Kandeh, arrivé en troisième position à l'élection présidentielle, loin derrière MM. Barrow et Jammeh.
"Je ne voterai plus jamais pour l'APRC et l'autre candidat est de l'UDP", a expliqué Anna Stelle, 69 ans, qualifiant ce dernier de "tribaliste".
La coalition qui a soutenu Adama Barrow n'aura pas survécu au départ de Yahya Jammeh et les partis qui la composaient se présentent séparément à ce scrutin, faisant craindre à certains de ses membres que cette division ne profite à l'APRC.
Le parti de l'ex-président espère l'emporter dans les 29 circonscriptions où il est présent, selon son chef de campagne, Yankuba Colley.
Aux précédentes élections législatives en 2012, boycottées par six des principaux partis d'opposition, l'APRC avait remporté une victoire écrasante.
L'Union africaine (UA) et la Cédéao - dont les troupes sont toujours présentes en Gambie à la demande de M. Barrow - ont également envoyé des observateurs.
Après l’ancien Président Abdou Diouf, c’est maintenant le Président Macky Sall qui est préfacier d’un nouveau livre de Serigne Modou Kara Mbacké sur le fondateur du mouridisme. Le chef de l’Etat est fier d’avoir été invité à poser humblement quelques mots dans ce livre consacré à Serigne Touba et de participer ainsi à louer ce diamant de l’Islam, dont le prophète fut la seule obsession de sa vie, le seul et vrai grand amour de son âme.
L’ouvrage s’intitule : «Ndaxam Bamba dadjna feep». Dans sa note le Président Sall soutient que livre de Cheikh Ahmadou Kara Mbacké fera date. «Tout ce qui élève Serigne Touba sera élevé.
Telle est ma prière pour l’auteur et le poète de ce solide travail qui nous réconcilie avec un guide, un maître, le meilleur d’entre nous. Si nous méditons profondément l’enseignement de nos Sages dont celui de Cheikh Ahmadou Bamba, alors notre Peuple, adossé à une Foi revivifiée, atteindra, malgré les difficultés et embûches, le but qu’il s’est fixé», écrit le Président Macky Sall.