Une riposte se prépare dans les rangs des douze membres de l’Alliance des forces de progrès (Afp) exclus le vendredi dernier par le Comité ad hoc de ladite formation. Les exclus qui considèrent la mesure «arbitraire» vont se retrouver dans les prochaines heures pour réfléchir sur la conduite à tenir. La perspective judiciaire n’est pas à exclure, selon des sources proches du dossier.
Le groupe des exclus du Comité Ad Hoc de l’Alliance des forces de progrès (Afp) va se retrouver dans les prochaines heures pour échanger sur la conduite à tenir. Une première rencontre depuis la décision de leur exclusion de l’Afp. Selon des sources proches du groupe des exclus, la mesure disciplinaire prise par le Comité ad hoc du parti est jugée « illégale et arbitraire ». Le groupe des 12 membres de l’Alliance des forces du progrès exclus le week-end dernier envisagerait, toujours selon nos sources, de réfléchir sur les voies et moyens d’établir les concernés dans leur droit. Puisque jusqu’à preuve du contraire ils se considèrent militants et responsables de l’Afp. La perspective judiciaire n’est pas à exclure, selon nos informateurs.
Pour rappel, l’Afp est secouée par une crise depuis la décision, de son Secrétaire général Moustapha Niasse, de ne pas présenter un candidat à la présidentielle de 2017 face à Macky Sall. Une décision qui n’a pas emporté l’adhésion de certains responsables du parti. El Hadji Malick Gackou, N°2 de l’AFP, est le porte-étendard du groupe des contestataires qui estiment que l’Afp doit avoir un candidat à la présidentielle de 2017.
Mais le comité ad hoc du jeudi 12 mars dernier a pris la décision de leur exclusion rendue publique vendredi dernier. El Hadj Malick Gackou, le N°2 du parti, et 11 autres membres sont ainsi exclus des rangs de l’Afp pour «forfaits inqualifiables au détriment du parti, de ses idéaux et de ses responsables» en application des « articles 22 et 31 du Règlement intérieur du parti ». Les autres membres exclus sont : Malick Guèye, Mamadou Goumbala, Bérouba Guissé, Séga Sy, Mady Kanté, Pape Massar Diop, Babacar Fall, Mame Diarra Cissé, Babacar Ndaw, Saliou Sonar Diouf et Landing Goudiaby.
Impossible n’est pas sénégalais ! Les «Lionceaux» l’ont démontré samedi dernier en réalisant un exploit historique devant les «Diablotins» du Congo (Brazzaville). Comme au soir du 21 juillet 2001 où la sélection A s’était brillamment qualifiée pour le Mondial asiatique «Corée du Sud-Japon 2002», à Windhoek, celle des U20 tient, elle aussi, sa date. Le 14 mars 2015 au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. La victoire est d’autant plus belle que c’est à dix dernières secondes de la fin des trois minutes d’arrêts de jeu que les jeunes sénégalais ont composté leur ticket pour la Nouvelle Zélande et pour les demi-finales du CHAN 2015.
Sidy Sarr déjà buteur lors de la défaite d’entrée contre le Flying Eagles (3-1) le 8 mars dernier et deux fois passeurs face à la Côte d’Ivoire (2-2), s’offre un doublé qui libère tout un peuple.
Un peuple qui aura passé par toutes étapes. De la désolation, à l’espoir, de la stupeur à l’hystérie indescriptible dans un stade Léopold Sédar Senghor où seuls les cris et autres acclamations de la petite colonie congolaise étaient audibles.
Les Koto Boy’s mettent ainsi fin à 24 ans d’attente. Pour rappel, le Sénégal n’a pris part dans cette compétition des Petites Catégories qu’à deux reprises seulement en 18 éditions. D’abord en 1993 (en Ile Maurice), puis en 1995 (au Nigeria). Depuis, notre pays avait disparu de la circulation. Jusqu’à ce que les autorités étatiques d’alors acceptent d’accueillir la 19ème édition (8 au 22 mars).
Gardien de buts, un vaste chantier
La brillante victoire à l’arrachée des Lionceaux ne devrait pas occulter un sérieux problème que le CHAN U20 a remis au goût du jour. Il s’agit de la sempiternelle question relative à l’absence de gardien de buts au Sénégal. On croyait que le mal n’existait qu’avec l’équipe nationale A. Que nenni ! Ce que nous avons vu avec les Juniors est encore pire. Ni Seydou Sy (titularisé lors du premier match, contre le Nigeria) encore moins Lamine Bâ (auteur des sorties hasardeuses) n’arrive à rassurer leur défaite et le public qui tremble à chaque occasion de but de l’adversaire.
D’où l’urgence d’investir ce chantier pour trouver des bons gardiens de but qui, faudrait-il le rappeler n’ont jamais fait défaut au Sénégal. Mais, le constat que l’on peut faire, c’est que depuis le départ de Tony Sylva, à la retraite, c’est le désert.
L’importance d’organiser
Lors de la précédente édition Algérie 2013, les «Lionceaux» alors coachés par Boucounta Cissé avaient été privés d’une troisième participation par le Bénin lors du dernier tour éliminatoire.
Il en sera ainsi pour les éditions d’avant. Pourtant, ce n’était pas le talent qui manquait au Sénégal. De la génération des Mame Mbengue Ndiaye avec René Diouf à celle de Diawando Diagne ou encore celles d’avant eux, le Sénégal a su produire des jeunes joueurs assez talentueux. Mais, ils n’ont jamais pu imiter Tony Mario Sylva et autre Salif Diao qui avaient pris part à l’édition nigériane en 1995.
Mais en acceptant d’organiser la 19ème édition, les autorités d’alors ont pris la bonne décision. Pour preuve, en trois matches de compétition, le Sénégal s’est retrouvé dans une phase finale de coupe du monde et en demi-finales de CHAN.
Mieux encore, notre pays a pu améliorer en termes de qualité ses infrastructures sportives avec notamment la mise en place d’une tribune modulaire au stade Caroline Faye. Sans occulter la réhabilitation des sanitaires et autres parties des aires de jeu.
Avec la nouvelle décision précise par le président Macky Sall d’accueillir le CHAN U23 qualificatif des JO Rio 2016, notre pays s’offre encore une fois une belle opportunité pour renforcer l’existant. En attendant de construire des stades flambants neufs qui répondent enfin aux normes internationales et au standing dont se vante notre pays.
POURQUOI KABILA A PEUR DE Y EN A MARRE
INTERPELLATION D’UNE QUARANTAINE DE JEUNES À KINSHASA
On en sait un peu plus sur les raisons qui ont conduit à l’interpellation de Malal Talla dit "Fou Malade", Fadel Barro et Aliou Sané hier, à Kinshasa, au cours d’un point de presse.
Ils ont été cueillis en même temps que d’autres rappeurs locaux et des burkinabé (formés par Y en a marre) qui ont déjà fait leurs preuves en défenestrant le très solide Blaise Compaoré. Au total donc il y avait une quarantaine de personnes dont un diplomate américain.
Il faut savoir que l’alchimie "Y en a marre" correspond parfaitement à la vision que les américains se font de la démocratie. Une société civile en alerte qui veille sur les libertés. Seulement voilà, cela est très loin de la vision du monde, version "Kabila formula". Ce dernier est dans tous ses états, craignant chez lui, le syndrome Compaoré.
Dakar et Kinshasa se parlent
C’est sans doute pour cette raison que l’Etat du Sénégal a été câblé. Nos sources croient savoir que le Palais a été saisi et briefé sur la question. Et les ministres des Affaires étrangères des deux pays, instruits par leurs chefs d’Etat respectifs, suivent très attentivement le dossier.
Très probablement, d’après les échos qui nous parviennent, on va vers un dénouement heureux… Les jeunes de "Y en a marre" se sont rendus en République Démocratique du Congo pour prêter main forte au "Filindi", qui contestent le pouvoir local qui veut s’accrocher en manipulant la loi fondamentale.
Comme au Sénégal en 2011, les jeunes sont à l’avant-garde du combat ; aidés "discrètement"… par les américains. Tout un programme !
Le commissariat de police de Guédiawaye a procédé, ce week-end, à l’arrestation du célèbre lutteur de la banlieue dakaroise, Samba Ba, alias Bathie Seras, 35 ans, et de la présidente du mouvement horizon 2017 ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane. Ces derniers étaient longtemps pistés par la police.
La longue filature des hommes du commissaire central, Bécaye Diarara, - sous l’inspiration de l’expérimenté chef de la sûreté urbaine, Adramé Sarr - contre les potentiels fauteurs de trouble à l’ordre public, lors du verdict du procès de l’ex ministre Karim Meïssa Wade, a été fructueuse.
Elle a en effet happé ses premières victimes durant la journée du vendredi 13 à celle du samedi 14 mars. Il s’agit du lutteur de la commune de Guinaw-rail, Samba Ba, alias Bathie Seras, et de la présidente du mouvement horizon 2017 ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, Ils ont été convoqués, entendus sur procès-verbal et gardés à vue à la police.
Ils sont poursuivis pour actes de sabotage de nature à troubler l’ordre public et atteinte à la sûreté de l’Etat, entre autres. Selon nos sources, depuis la rencontre secrète entre le lutteur Bathie Seras et la karimiste, Amina Nguirane, des spécialistes de renseignements généraux sont lâchés à leurs trousses. Ils les pistent, de jour comme de nuit, dans leurs moindres déplacements à Dakar et sa banlieue.
Plusieurs fois, nous signalent nos informateurs, les Rg ont aperçu le célèbre lutteur banlieusard accompagné d’un groupe de jeunes dans les locaux de la permanence du parti démocratique sénégalais située sur la voie de dégagement nord (Vdn).
Ils étaient tout le temps reçus, nous dit-on, par des membres du front patriotique pour la défense de la République au siège baptisé feu Omar Lamine Badji. La dernière visite en date du lutteur à la permanence du Pds remonte au 09 mars aux environs de 21h.
Lors de cette fameuse nuit, nous affirment toujours nos interlocuteurs, le lutteur aurait reçu plusieurs liasses de billets de banque évaluées à des millions de franc avec lesquelles il devrait recruter des nervis aux fins de commettre des actions spectaculaires planifiées à Dakar et sa banlieue, à l’annonce de la condamnation de Wade-fils par la Crei.
Mais, alerté, le chef de sûreté urbaine de Guédiawaye, Adramé Sarr, - rompu aux techniques d’enquêtes criminelles - convoque le lutteur au commissariat de police le vendredi 13 mars, l’entend sur Pv et le met en garde à vue. Il en fait de même à la karimiste Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, le samedi 14 mars.
Cependant, nous souffle-ton, le lutteur a réfuté les accusations retenues contre lui. Il reconnait toutefois s’être rendu à la permanence du Pds et déclare avoir reçu de l’argent ce jour-là en guise de frais de transport.
Quant à la pro-Karim, elle a botté en touche les griefs et clame son innocence. Tous les deux devraient être déférés au parquet aujourd’hui, puis placés sous mandat de dépôt, dit-on. On nous informe que Bathie Seras est une vieille connaissance d’Amina Nguirane qui, soutiennent nos sources, a connu le lutteur dans les mbapatts de quartier.
La karimiste aurait mis en rapport le chef de file de l’écurie de lutte de Guinaw-rail avec des membres du front patriotique pour la défense de la République. Ils étaient pistés, traqués et mis sur écoute depuis longtemps, nous confient nos radars.
L'UJTL DE GUEDIAWAYE PARLE DE «REGIME POLICIER»
Le coordonnateur des jeunes libéraux de la banlieue, Bassirou Mbacké Diatta, était en conférence de presse ce samedi à la mairie de Golf sud pour fustiger la série de convocations et d’arrestations de leurs camarades de parti dont la présidente du mouvement horizon 2017 ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, et le lutteur Samba Ba, alias Bathie Seras.
Selon le patron des jeunes libéraux, l’heure est grave car le président de la République, Macky Sall, «est debout pour malmener la jeunesse. Il nous intimide et nous met dans leur collimateur. Nos frères sont interpellés et convoqués aux commissariats de police pour subir une brimade (sic) de questions.
J’ai été moi-même convoqué au commissariat des Parcelles assainies de Dakar où j’ai subi la foudre des questions des commissaires. Ils cherchent à nous empêcher de nous épanouir et de manifester notre démocratie le 23 mars prochain Mais, cela ne nous empêchera pas d’être.
Et nous ferons face». Qui de leur réaction à l’annonce de la condamnation de l’ancien ministre d’Etat, Karim Meïssa Wade, par la Crei ? M. Diatta et ses camarades disent s’en référer à la décision de la direction de leur parti.
Aussi, tonnent-ils, «nous avons affaire à un régime policier, d’intimidation et de musèlement politique. Nos amis sont présentement dans les commissariats de police. Ils nous ont montrés une liste de personnes à persécuter.
On est traqué et pris en filature par des policiers et d’agents de renseignements généraux. On n’est pas des nervis et on n’est pas en contact de ces gens-là. C’est nous même le Pds. Abdoulaye Wade a construit le Sénégal et ce n’est pas lui qui va le brûler», soutiennent-ils.
Il y a eu du grabuge, hier, lors du terrassement du site de la future arène nationale sis à proximité de la technopole du département de Pikine de la banlieue de Dakar. Des maraîchers - établis sur ledit site depuis des années – se sont farouchement opposés à l’exécution de la volonté de l’autorité étatique de terrasser leur milieu de travail pour y ériger l’arène nationale.
Quelques uns parmi eux ont été cependant interpellés et placés en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Gué- diawaye, notamment, le frangin du président de la cour de ré- pression de l’enrichissement illicite (Crei), Ely Robert Diop, par ailleurs, conseiller municipal de la commune de Pikine nord, et le président de l’association action citoyenne, Alassane Ibrahima Hanne, dit Ibou Hanne.
Ceux-ci ont été entendus sur procès-verbal (Pv), et devraient être déférés aujourd’hui au parquet par la police pour les délits de participation à une manifestation non déclarée et opposition par des violences à des projets de l’Etat.
Le maire Amadou Diarra se dit meurtri et annonce une plainte Le premier magistrat de Pikine Nord a décidé de porter le combat et annonce une plainte contre le Préfet du département. Il indique avoir commis deux avocats pour assurer la défense des intérêts de ses deux administrés arrêtés.
Il a tourné en dérision la construction de l’arène nationale et plaide pour la réalisation du projet Akwland d’un coût global de 72 milliards, en partenariat avec la commune de Pikine Ouest. A l’en croire, le projet va générer 6 milliards de bénéfices par an et résorber les questions d’inondations et d’énergies, entre autres.
CONCERTATION STRATÉGIQUE À ZIGUINCHOR :LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL MET EN PLACE UN CADRE
Le Conseil départemental met en place un cadre Ce jeudi, le conseil départemental de Ziguinchor, sous la houlette de son président, Fiacre Coly, a abrité une rencontre portant sur la présentation d’une stratégie de développement des collectivités locales par le représentant résident du programme italien « Concept-Action ».
Ont pris part à cette rencontre, les autorités administratives, politiques, les chefs de services régionaux et départementaux, mais également les responsables de programmes, de projets et d’Ong.
C’est ainsi qu’en sa qualité de président du conseil départemental de Ziguinchor, Fiacre Coly a tenu à l’entame de son discours d’ouverture de l’atelier et en direction de tous les acteurs du développement au niveau départemental dire ceci :
«Je voudrais surtout magnifier l’abnégation et l’enthousiasme dont vous avez fait montre durant les différents ateliers départementaux qui ont permis de prouver la pertinence d’harmoniser les interventions en vue de mobiliser les partenaires autour des objectifs spécifiques de développement économique et social du département de Ziguinchor».
Il se dit réjoui à présent de la disponibilité en cours d’un document de référence indispensable pour tout acteur désireux d’apporter sa contribution dans le chantier gigantesque de relance du développement économique et social du département, de la région.
Un travail du reste bien apprécié par Alex Coly, ancien cadre du défunt conseil régional, et intervenant en qualité de consultant, cet atelier consiste à servir de document pour vulgariser la coopération décentralisée.
Les collectivités locales vont prendre ce document et partir à l’extérieur à la recherche des partenaires au développent.
Pour chaque ligne directrice, nous avons pour chaque objectif spécifique, identifié les communautés à la base, les projets à court, moyen et long terme planifiés», renseigne Alex Coly qui dit aussi son admiration face au produit Técofix, ce liquide polymère qui permet de construire des pistes de production de qualité et à moindre coût qui a fait l’objet d’une projection de vidéo.
Quand au maire de la commune d’Adéane, Ibrahima Diedhiou , en appréciant la pertinence de ce cadre de concertation et d’actions dont le portage politique revient au conseil départemental suivant l’esprit de l’Acte III de la décentralisation, tient de tout de même à préciser que le «conseil départemental n’a pas de territoires propres, il bâtit sa politique sur les territoires des collectivités locales relevant de ses limites géographiques.
D’où son rôle de coordination et de coordination de toutes les actions départementales, question d’éviter des chevauchements et autres doublons dans les interventions des différents acteurs économiques », apprécie à son tour le maire Ibrahima Diédhiou qui compte revenir dans le prochains jours pour formaliser ce cadre de concertation de d’harmonisation pour les tous les acteurs du développement du département de Ziguinchor.
Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement a rencontré le gouvernement, ce vendredi, lors d’une audience. Dans un document rendu public, hier, le coordonnateur de ce mouvement, Mamadou Lamine Dianté a fait le compte rendu de cette rencontre, tenue à huis clos au ministère de l’Education nationale.
L’heure est au dialogue pour un climat apaisé au sein de l’école sénégalaise. Après que le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) a rencontré le gouvernement, ce vendredi au ministère de l’Education nationale, le Grand cadre de l’enseignement a fait de même «à la demande ce dernier».
Selon le coordonnateur du Grand Cadre, Mamadou Lamine Dianté, à travers un communiqué, l’objet de la réunion qui s’est tenue au ministère de l’Education nationale, a porté sur les informations que le gouvernement compte donner relativement à des avancées sur des points essentiels.
Ainsi, Concernant la validation, le gouvernement a informé que le projet de loi 61-33 a été adopté en Conseil des ministres du jeudi 12 mars 2015 et que si la loi est votée, par l’Assemblée Nationale, les concernés pourront déposer leur dossier.
En outre, le montant des rappels de validation est connu. Il s’élève à 26.309.377.000 F Cfa. «Le gouvernement indique que la Commission ad hoc doit se réunir ultérieurement pour étudier le niveau, les conditions et les modalités du paiement des rappels», précise le coordonnateur.
Sur les lenteurs administratives, le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, Viviane Laure Elisabeth Bampassy a informé sur l’opération « coup de poing» exclusivement réservée aux actes des enseignants au niveau du ministère de la Fonction Publique.
«Ce qui permettra de dé- livrer les actes aux ayants droit en début avril 2015», a-t-elle dit. Pour autant, le gouvernement précise qu’il travaille sur la « numérisation » qui constitue la solution radicale. Le processus pourra aboutir vers les mois de mai ou juin 2015. Et si cela est fait, «il n’y aura plus de lenteurs administratives ».
A propos de la formation diplômante des titulaires de diplômes spéciaux, l’Etat a annoncé que 2 professeurs contractuels en lettres-arabe et 41 professeurs contractuels en Lettres-portugais pourront faire la formation à distance cette année.
Pour les instituteurs adjoints, leur formation pourrait reprendre en Aout 2015. Pour les lenteurs administratives, le Grand cadre des syndicats de l’Enseignement a estimé que l’opération « coup de poing» va permettre d’évacuer le «stock dormant» des actes administratifs, et a interpelé le gouvernement sur la prise en charge des actes administratifs attendus en début Avril, au niveau de la Direction de la Solde.
Cette interpellation est restée sans réponse. Sur la formation diplômante, il «a dit resté sur sa faim car des milliers de professeurs contractuels en Philosophie, Mathématiques, Arabe, Math-Svt, Math-Pc, Economie familiale et autres contractuels de l’Enseignement technique sont toujours laissés en rade».
Le Grand cadre a insisté pour que le Gouvernement indique clairement la reprise de la formation des instituteurs adjoints. Mais, qu’aucune réponse précise n’a été donnée sur la question. Pour les nombreux problèmes notés à la Direction de la Solde (mises en Solde, paiement des rappels, allocations familiales, etc.), une réunion est prévue le lundi16 mars 2015 à 16 heures 30 minutes avec le Secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
LES MOUVEMENTS DE SOUTIEN PRÉPARENT LE DERNIER VIRAGE
A quelques jours de la ligne droite menant vers le verdict du procès de Karim Wade, ses partisans comptent apporter un soutient à leur mentor. Une rencontre s’est tenue ce samedi pour mettre en place une nouvelle structure dénommée : «Rassemblement des mouvements de soutien à Karim Wade.»
Le verdict du procès de Karim Wade, prévu pour le 23 Mars, est en train de se préparer du côté de ses inconditionnels. Considérant que le juge de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) risque de condamner leur mentor, le Rassemblement des mouvements de soutien à Karim interpelle ouvertement le régime en place :
« Macky Sall et Henry Grégoire Diop, ne pourront jamais substituer les 117 milliards de nos francs supposés être dissipés aux préjudices du peuple Sénégalais à des répressions physiques sauvages et une condamnation politicienne de Karim Wade à une lourde peine de prison.»
Le jeune Wadiste Gallo Tall connu pour sa fougue, n’a pas mis de gants pour attaquer le président de la République qu’il accuse d’avoir utilisé la justice en montant de toute pièce un dossier contre Karim Wade dans le seul but de l’écarter de la scène politique: «C’est un procès de fiction avec un dossier de plus 58 000 pages montées pièce par pièce, sans fondement. Parce que Karim est une célébrité et le juge l’a dit en refusant sa liberté provisoire.»
Toujours selon les partisans de Karim Wade, le juge Henry Grégoire Diop est tenu d’apporter des preuves concernant les 117 milliards en question. Pour Marie Aw, la cour a déjà condamné Karim Wade :
« Je dis au juge de la Crei, Henry Grégoire Diop, qu’il est tenu d’apporter, le jour du verdict, une mallette de 117 milliards pour la montrer au Sénégalais. Si Karim Wade est coupable de cette accusation, car il faut éclaircir les choses devant les Sénégalais.»
Alfred, Abdoulaye Faye, Bro surveillés comme du lait sur le feu
Sur un autre registre, le rassemblement des mouvements de soutien de Karim a ajouté des attaques suite à la sortie de l’ambassadeur de la France à Dakar, M. Jean Félix Paganon. Gallo Tall qualifie ce dernier de fauteur de trouble : « L’ambassadeur de la France ne cherche qu’à installer le désordre au Sénégal.
Car, l’insécurité s’installe dans tous les pays où il est passé, où il a été en fonction. Le cas de l’Egypte en est une parfaite illustration.» Pour la Dame Marie Aw, ledit diplomate est en connivence avec Macky Sall dans cette affaire. « Jean Félix Paganon est l’instrument juridique et communicationnel politique du ré- gime manipulateur de Macky Sall.
L’objectif était de sonder l’opinion publique face à la condamnation programmée de Karim Wade.» Mme Aw enfonce le clou en ajoutant : « Nous tenons à mettre en garde le chef de l’Etat, le commandant de cercle Macky Sall et son gouverneur, Jean Félix Paganon, que nous ne cautionnerons pas les dérives sous la responsabilité de la France.
Et nous tenons aussi à rappeler à Macky Sall que le Sénégal n’est plus dans l’ère coloniale ni à l’époque de l’esclavage.» Dans les couloirs de la permanence du Parti démocratique Sénégalais (Pds) où s’est réunis les «karimistes», des informations faisant état d’une surveillance continue des va-ten-guerre sont prises très au séreux.
Il s’agit principalement du «Wadiste», Pape Samba Mboup alias Alfred, d’Abdoulaye Faye, de Baye Moussé Bâ dit Bro, de Toussaint Manga de l’Ujtl, d’Aïda Mbodj qui a récemment parlé de la nécessité d’une mobilisation «tonnerre» etc.
On avait dans ce journal attiré l’attention sur ce que tramaient les libéraux, leur chef, le pape du Sopi prévoyaient de faire en direction de la date fatidique (pour eux et surtout le père Wade) du 23 mars 2015 et au sujet de laquelle même l’ambassadeur de France au Sunugaal - lui, se mêle de ce qui ne le regarde pas - trouve qu’il serait curieux que Rimka ne soit pas condamné.
Et comme le pense la majorité des Sunugaaliens, rajoutera-t-il plus tard pour se justifier. Bref ! La police semble confirmer par ses enquêtes toutes nos craintes en chopant un lutteur (Bathie Séras) et une groupie de Rimka, présentée comme responsable politique.
En fait, juste des lampistes qui tombent. Parce que derrière eux, il y a une grosse ombre qui aime bien, et c’est dans son habitude, jouer aux marionnettiste, user des gros bras dopés aux anabolisants et abuser des femmes. Il les expose à tous les risques et est prêt à les jeter sur le mur de la République pour ébranler le pays.
Mais, il reste dans l’ombre, tirant les ficelles et n’apparaît toujours qu’à la fin du spectacle pour récolter les ovations. Alors pourquoi le marionnettiste n’est jamais coupable du jeu de ses… pantins ?
LA BANLIEUE DAKAROISE SOUS HAUTE SURVEILLANCE POLICIÈRE
L’Etat semble avoir pris très au sérieux les velléités de troubles à l’ordre public et menaces de manifestations des responsables libéraux et autres mouvements de soutien de l’ancien ministre des transports terrestres et aériens, Karim Meïssa Wade. Il a renforcé les dispositifs de sécurité dans le pays, notamment, dans la grande banlieue dakaroise, en perspective du jugement du procès de Wade-fils prévu le 23 mars prochain.
De vastes opérations de sécurisation nocturne ont été lancées, avant-hier, dans les coins et recoins de la grande banlieue de Dakar par les forces de police en service dans les commissariats. Les patrouilles des limiers, selon nos sources, consistent à traquer puis mettre hors d’état de nuire les gangsters et surtout les potentiels fauteurs de trouble, à l’annonce du verdict du procès de l’ex ministre d’Etat, Karim Meïssa Wade, poursuivi pour enrichissement illicite présumé par la Crei.
Les pro-Wade fils ont tout le temps hurlé sur tous les tons et tous les toits être prêts à déclencher des actions de rue si jamais leur mentor est condamné par la cour de ré- pression de l’enrichissement illicite (Crei). Mais, depuis quelques jours, des agents de police sont le qui-vive et fouillent le pays aux fins d’enrayer ou tuer dans l’œuf les desseins pyromanes voire insurrectionnels des partisans de Wade fils.
A en croire nos informateurs, des flics et des éléments de la gendarmerie nationale ont mutualisé leurs forces le mardi 10 mars dernier avant d’initier des opérations de sécurisation d’envergure dans la région de Dakar. Les policiers – venus de commissariats différents – ont pris départ la nuit du 10 devant le commissariat de police de Dieuppeul avant d’aller à la pêche.
Avant-hier, mercredi, les agents de police en service aux commissariats de la banlieue dakaroise ont pris le relai de leurs collègues du centre-ville et ont lancé, à leur tour, la traque aux malfaiteurs et autres gangsters de tout acabit.
Ils se regroupent chaque nuit à leurs commissariats respectifs pour une séance de briefing et de coordination autour de la nouvelle stratégie à adopter ou itinéraire à emprunter avant de se fondre dans les quartiers malfamés ou criminogènes de la banlieue.
Les patrouilles nocturnes commencent aux environs de 21h pour prendre fin au petit matin. Les opérations vont cependant prendre fin le dimanche 15 mars prochain. Plus de 100 éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi), nous confient nos sources, ont été appelés en renfort dans les opérations de sécurisation nocturne.
Des agents des corps urbains et les éléments des différentes brigades de recherches des commissariats et postes de police ont été également mis à contribution. Outre la chasse aux délinquants, selon toujours nos informateurs, la filature de responsables libéraux et de pro Karim a été également enclenchée.
Ces derniers, nous dit-on, sont fichés, traqués et surveillés comme du lait sur le feu dans les dédales de la vaste banlieue. Et pour mieux les pister, notent nos sources, les flics en civil se font discrets et utilisent souvent des véhicules banalisés. On a effectué, hier, un tour dans quelques artères de la localité pour constater de visu le renforcement du dispositif de sécurité.
Des fourgonnettes de police sillonnent souvent les principales routes. Tandis que d’autres se positionnent aux arrêts cars. «Tout ce branle-bas des forces de sécurité à Dakar et sa banlieue consiste à anticiper sur d’éventuels troubles à l’ordre public et de violentes manifestations lorsque la Crei rendra son verdict dans le procès de l’ancien ministre des transports terrestres et aériens, Karim Meïssa Wade», nous signale-t-on.
D’autres commissariats de police du pays vont emboîter le pas à leurs collègues de la région de Dakar, dit-on. Une manière de maintenir le cap ou de continuer à tenir en respect les potentiels loubards et surtout annihiler les velléités d’actes de vandalisme.