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4 mai 2025
DIOMAYE MET UN POINT D'HONNEUR SUR L'AUTONOMISATION ECONOMIQUE DE LA FEMME
Le président de la République a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, l’urgence de finaliser le projet de loi relatif à l’autonomisation économique des femmes.
Le président de la République a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, l’urgence de finaliser le projet de loi relatif à l’autonomisation économique des femmes.
‘’Ce nouveau cadre législatif innovant permettra d’élargir et de mutualiser les opportunités et possibilités de formation, d’encadrement et de financement des activités des femmes’’, indique notamment le communiqué de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
D’après le texte, Bassirou Diomaye Faye, a invité le ministre de la Famille et des Solidarités à prendre les diligences pour la finalisation de cette loi qui facilitera notamment l’ancrage national de l’économie sociale et solidaire ainsi que le développement communautaire dans toutes les localités du pays.
A ce titre, souligne le document, il est indispensable d’actualiser le recensement des groupements et organisations féminins dans les 46 départements.
Cette opération permettra au gouvernement de disposer d’une cartographie exhaustive et d’un système d’information fiable et performant pour mieux orienter les interventions de l’Etat envers les cibles.
Au cours du Conseil des ministres, le président Faye a également évoqué la célébration, samedi prochain, de la Journée internationale des droits des femmes, demandant ainsi au ministre de la Famille et des Solidarités de poursuivre et d’intensifier le plaidoyer relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le chef de l’Etat a en outre magnifié le rôle fondamental des femmes dans le développement économique et social du Sénégal et salué l’organisation de la Semaine nationale de la femme, lancé Samedi à Thiès sous le thème : ‘‘Les femmes, droits – équité et autonomisation au cœur de la vision Sénégal 2050 : les femmes s’engagent et mobilisent les communautés”
UN SCANDALE D’OR A 1 500 MILLIARDS DE FRANCS CFA
Selon les déclarations du Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (Somisen), Ngagne Demba Touré, des quantités colossales d’or estimées à 2,7 milliards de dollars ont quitté le pays de façon frauduleuse entre 2013 et 2022
Entre 2013 et 2022, près de 2,7 milliards de dollars (environ 1 500 milliards de francs CFA) en or ont été exportés illégalement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’État. C’est ce qu’a révélé Ngagne Demba Touré, le Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (Somisen), soulevant de vives inquiétudes sur la gestion des ressources minières du pays.
Le Sénégal fait face à un scandale minier d’une ampleur inédite. Selon les déclarations du Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (Somisen), Ngagne Demba Touré, des quantités colossales d’or estimées à 2,7 milliards de dollars ont quitté le pays de façon frauduleuse entre 2013 et 2022, échappant ainsi au contrôle des autorités.
« Ce volume d’or est sorti sans déclaration officielle, privant l’État de ressources fiscales majeures », a-t-il affirmé lors d’une conférence consacrée à la transparence dans le secteur extractif. Ces révélations ont provoqué une onde de choc, relançant le débat sur l’opacité des circuits d’exportation et la faiblesse des mécanismes de contrôle.
Un système de contrôle défaillant
Malgré un cadre légal renforcé avec le Code minier de 2016, cette affaire révèle des failles préoccupantes dans le suivi des activités minières. Comment un tel volume d’or a-t-il pu quitter le territoire sans être détecté ? s’interrogent plusieurs experts du secteur.
Des sources proches du dossier évoquent des complicités internes et des circuits parallèles bien organisés, profitant d’un manque de coordination entre les différentes administrations concernées. « L’exportation illicite d’or n’est pas un phénomène nouveau, mais ces chiffres dépassent toutes les estimations », déclare un analyste spécialisé en ressources naturelles.
En 2021 déjà, un rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives(ITIE) avait pointé des écarts importants entre les volumes d’or produits, déclarés et exportés, suggérant l’existence d’un marché noir florissant.
Des pertes économiques colossales
Les conséquences financières pour le Sénégal sont considérables. Le manque à gagner lié à ces exportations clandestines représente des centaines de milliards de francs CFA en recettes fiscales non perçues. Ces fonds auraient pu être investis dans des secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation ou les infrastructures publiques.
« Ce sont des ressources nationales qui s’évaporent au détriment du développement du pays », déplore un économiste, qui souligne également le risque de déstabilisation économique si de telles pratiques perdurent.
Des appels à l’action et à la transparence
Face à l’ampleur du scandale, des voix s’élèvent pour exiger une enquête indépendante et des sanctions exemplaires contre les responsables. Plusieurs organisations de la société civile appellent l’État à renforcer les dispositifs de contrôle aux frontières et à imposer des audits réguliers sur l’ensemble de la chaîne d’exploitation minière.
Le ministère des Mines, quant à lui, promet des mesures fortes pour éviter que de tels faits ne se reproduisent. Parmi les pistes envisagées : la mise en place d’un système numérique de traçabilité des métaux précieux et des contrôles renforcés sur les sociétés d’exploitation artisanale, souvent pointées du doigt dans ce type de trafic.
Un test pour la volonté politique
Ce scandale constitue un test majeur pour les autorités sénégalaises en matière de gouvernance des ressources naturelles. Si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement, le pays risque de devenir un terrain propice aux activités illégales et de perdre une part significative de sa richesse minière.
Pour l’heure, l’opinion publique attend des réponses claires. Qui sont les bénéficiaires de ce trafic d’or ? Quelles complicités ont permis ces exportations illégales ? Autant de questions auxquelles l’État devra répondre sous peine de voir la confiance des citoyens s’éroder davantage.
LE SENEGAL EST UN PAYS A RECONSTRUIRE
Serigne Abdou Khadre Kéké, président du mouvement Taxaw Jonn ngir Mbaax et membre actif du projet Pastef et figure politique influente à Touba, livre son analyse sur la situation actuelle
Un an après l’accession au pouvoir du duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, le Sénégal se trouve à la croisée des chemins. Entre un lourd passif économique hérité du régime précédent et la nécessité de réformes structurelles, les défis sont immenses. La gestion de la dette, la relance économique et la justice sociale figurent parmi les priorités du gouvernement. Serigne Abdou Khadre Kéké, petit-fils du regretté 5e khalife général des Mourides, Serigne Saliou Mbacké par ailleurs président du mouvement Taxaw Jonn ngir Mbaax et membre actif du projet Pastef et figure politique influente à Touba, livre son analyse sur la situation actuelle, les erreurs à éviter et les solutions possibles pour remettre le pays sur la voie du progrès.
Serigne Abdou Khadre, vous êtes un membre du Projet de Pastef pour lequel vous vous êtes battu à Touba. Après près d’un an de magistère, quelle est votre appréciation du duo Diomaye-Sonko ?
Nous avons identifié plusieurs problèmes. Pastef est arrivé au pouvoir après un long combat marqué par une résistance farouche pour contraindre Macky Sall à quitter la Présidence. Sur le plan économique, l’ancien régime a laissé une situation très préoccupante. L’économie du pays a été fragilisée par une mauvaise gestion et une dette publique qui a explosé. Certes, Macky Sall a réalisé des infrastructures comme des autoroutes et le Train Express Régional (TER), mais ces projets ont souvent été entachés de malversations et de surfacturations qui ont aggravé la dette du pays. Il a hérité d’une dette inférieure à 3 000 milliards de francs CFA, et avant son départ, elle a atteint 18 000 milliards. Le Sénégal est un pays à reconstruire sur tous les plans. Le rapport de la Cour des comptes est un élément éloquent de cette situation et doit servir de base pour refonder une gouvernance saine.
Quelle est votre analyse de la situation économique actuelle et quelles sont les solutions pour sortir de la crise, selon vous ?
L’état actuel de l’économie s’avère catastrophique en grande partie à cause de la gestion du précédent régime. Toutefois, accuser continuellement Macky Sall ne constitue pas une stratégie viable. Pastef a été élu pour résoudre les problèmes des Sénégalais. Il est donc crucial de se focaliser sur des solutions concrètes. Actuellement, l’économie repose essentiellement sur les recettes de la Douane et les impôts. L’assiette fiscale demeure trop restreinte, et l’éventuelle fin des subventions risque d’entraîner une récession.
Il est urgent d’opérer un changement de paradigme économique. Le Sénégal doit investir dans des secteurs porteurs afin de diversifier ses sources de revenus. L’exploitation des ressources naturelles, la création d’usines de transformation et le développement d’autres secteurs stratégiques pourraient significativement booster l’économie. De plus, l’agriculture reste un secteur clé : bien organisé, il pourrait générer un nombre considérable d’emplois et renforcer l’autosuffisance alimentaire.
Il est également primordial d’engager des discussions avec les bailleurs internationaux pour réévaluer la dette et tenter de l’alléger. La priorité doit être accordée au paiement de la dette intérieure, car le non-paiement des salaires et des créances dues aux entreprises locales risque d’entraîner une stagnation économique. En tant qu’entrepreneur, j’ai été contraint de suspendre mes activités, une situation que partagent de nombreuses entreprises, notamment dans le secteur du BTP.
Les licenciements massifs projettent une image négative de l’État. Il est donc nécessaire de repenser l’économie et éviter les tensions inutiles. Par ailleurs, la réduction du train de vie de l’État annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko est une mesure pertinente. Cependant, lorsque El Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale, évoque l’achat de nouveaux véhicules pour les députés, cela démontre un certain décalage avec les réalités budgétaires du pays. Il est essentiel de supprimer ou de réduire considérablement les fonds politiques et la caisse noire pour éviter des dépenses inutiles. Il est également crucial d’apaiser le climat politique et économique. Les menaces et les intimidations ne sont pas productives. Macky Sall, malgré ses erreurs, possède une solide expérience en gestion politique et économique, tout comme Karim Wade, qui maîtrise les rouages financiers des pays du Golfe, et Amadou Ba, un technocrate reconnu. Collaborer avec de telles figures pourrait être bénéfique pour le pays. Nous devons aller au-delà des clivages politiques et privilégier l’intérêt national.
L’État est actif et, malgré les difficultés héritées, les salaires continuent d’être payés et il n’y a pas de délestages énergétiques. Le rapport de la Cour des comptes et les audits entrepris sont encourageants et illustrent une volonté de transparence. Il est indispensable de dire la vérité à Ousmane Sonko et de l’encourager à adopter une gouvernance inclusive, notamment en associant des figures influentes de Touba et en sollicitant l’appui du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
La reddition des comptes doit-elle être priorisée au détriment des urgences économiques ?
La reddition des comptes est essentielle dans un État de droit, car elle renforce la démocratie et la bonne gouvernance. Cependant, elle ne doit pas prendre le pas sur les urgences économiques. Actuellement, certaines personnes assimilent cette démarche à un règlement de comptes politique. Nombreux sont ceux qui estiment que l’arrestation du maire des Agnam, Farba Ngom, s’inscrit dans une dynamique de vengeance, alors qu’il s’agit en réalité d’une procédure judiciaire normale. Le pouvoir aurait dû attendre trois ans avant de lancer cette campagne de reddition des comptes, afin de prioriser les problèmes quotidiens des Sénégalais. Les détournements de fonds doivent être sanctionnés, mais la gestion économique et la relance du pays doivent être la priorité absolue. De plus, la criminalisation des délits d’opinion doit être abandonnée pour garantir un débat démocratique serein. En somme, le gouvernement doit adopter une posture pragmatique en conciliantjustice et développement économique. L’heure est à la construction, etseule une gouvernance efficace permettra de relever le Sénégal.
LE COMMERÇANT M. BADIANE RISQUE 10 ANS FERME
Le commerçant M. Badiane a été jugé hier par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Pikine Guédiawaye. Il est poursuivi pour les crimes de viol sur une mineure de 14 ans suivi de pédophilie.
Le commerçant M. Badiane a été jugé hier par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Pikine Guédiawaye. Il est poursuivi pour les crimes de viol sur une mineure de 14 ans suivi de pédophilie. Le procureur a requis dix ans d’emprisonnement ferme. Le délibéré est fixé pour le 01 avril prochain.
M. Badiane réfléchira désormais par deux fois avant de suivre ses pulsions. Marié et père de trois enfants, l’accusé n’a pu se maîtriser après le déménagement de sa famille dans la ville sainte de Touba. Sa femme partie à Touba, M. Badiane jette son dévolu sur A. D, âgée de 14 ans. A en croire la victime qui est également une amie de l’épouse du mis en cause, celui-ci profitait d’une heure tardive (trois heures du matin) et de l’obscurité pour s’introduire dans la chambre qu’elle partageait avec ses sœurs afin de commettre son forfait.
Lors de l’interrogatoire d’audience, elle a précisé que la chambre ne se fermait pas à clé. La première fois, explique-t-elle, il m’a forcé à entretenir des rapports sexuels en me bâillonnant. « Le lendemain matin, lorsque ma mère a vu le sang, j’ai alors prétexté que j’avais vu mes règles. Ma mère m’acheta des serviettes hygiéniques. La seconde fois, il a usé d’un mouchoir qu’il a mis sur mon nez et je me suis endormie. Une autre fois, je l’ai menacé de crier et il est reparti en enjambant le mur de clôture de la maison », raconte la victime
Pour se défendre, M. Badiane sert au juge qu’il sortait avec la fille. « On sortait ensemble depuis trois ans. Elle me rendait visite dans ma chambre. La maison où j’habite faisait face à la leur. On sortait pour aller manger ensemble et elle faisait même le linge pour moi. On a entretenu plusieurs rapports sexuels chez moi, contrairement à ce qu’elle prétend », a soutenu M. Badiane.
La mère de la partie civile indique que lorsqu’elle a vu un changement morphologique chez sa fille, elle l’a aussitôt amené à l’hôpital où la sage-femme a confirmé ses doutes. Celle-ci lui suggère d’aller à la police pour porter plainte car le certificat médical produit fait état d’une déchirure hyménale récente suivie d’une grossesse de 17 semaines.
Le procureur pense que le cas est simple car l’accusé avait reconnu les faits lors de l’enquête préliminaire. « A la barre, M. Badiane conteste les faits. Il avait reconnu pourtant avoir entretenu des rapports sexuels avec la plaignante. La victime était mineure au moment des faits. Le viol avait été commis avec des actes de violence (...) je requiers de le condamner à dix ans de réclusion criminelle », a dit le maître des poursuites.
Quant à l’avocate de la défense, elle estime qu’Il résulte de l’interrogatoire d’audience ainsi que du dossier que la victime aurait été victime de viols par deux fois. « Cela s’est passé dans la chambre qu’elle partageait avec ses sœurs. Elle s’est retrouvée enceinte au bout de deux mois. Dans le PV, on prête à mon client des aveux qu’il faut prendre par des pincettes. Beaucoup de déclarations faites par l’accusé à l’enquête préliminaire sont niées à la barre. Sur la matérialité de l’acte, la fille portait une grossesse et a accouché d’un enfant. Quelqu’un qui est capable de rapports sexuels peut consentir. Son père, entendu par les agents enquêteurs, a dit que M. Badiane était trop proche de sa fille. Juridiquement, rien ne nous prouve que la victime fût mineure au moment des faits. Il n’y a aucun acte d’état civil qui a été produit dans le dossier. Je sollicite qu’il vous plaise de le renvoyer des fins de la poursuite aussi bien pour les crimes de viol que pour la pédophilie », a plaidé Me Fatou Sarr. Le délibéré est prévu pour le 01 avril 2025.
JE JOUE OU LE COACH ME VEUT
Titulaire indiscutable du côté de la Lazio Rome, Bouaye Dia fait partie des hommes clés du dispositif de Marco Baroni.
Utilisé au poste de milieu offensif depuis son arrivée à la Lazio Rome, l’international sénégalais Boulaye Dia a donné sa préférence en conférence de presse hier, mercredi 5 mars 2025. À la veille du match aller des huitièmes de finale de Ligue Europa contre le Viktoria Plzeň, l’attaquant sénégalais s’est également confié sur l’objectif des siens dans la compétition.
Titulaire indiscutable du côté de la Lazio Rome, Bouaye Dia fait partie des hommes clés du dispositif de Marco Baroni. L’attaquant international sénégalais de 28 ans est même un couteau suisse capable de jouer comme d’évoluer derrière l’avant-centre dans l’inamovible 4-2-3-1 de son entraîneur. Présent en conférence de presse hier, mercredi 5 mars 2025, à la veille de défier le Viktoria Plzeň en huitième de finale aller de Ligue Europa, Dia a évoqué son positionnement et ne se pose pas de problèmes à jouer dans son poste qui ne lui permet pas toujours d’être très proche des buts.
« Je joue où le coach me veut, s’il me met milieu offensif il le fait parce qu’il estime que j’ai la qualité pour jouer derrière l’attaquant, déclare-t-il. Je ne m’inquiète pas du but, si vous jouez bien, les buts arriveront immédiatement. Il faut d’abord travailler pour l’équipe, car si on joue bien, il y aura plus d’opportunités. Je sais que les gens me demandent plus de buts, j’ai marqué sept buts en Championnat et je sais que les gens me voient comme un attaquant, mais je suis un milieu de terrain offensif. Je joue où l’entraîneur veut, je fais toujours mon travail.»
« CE QUI M’INTÉRESSE LE PLUS, … »
Cette saison, Boulaye Dia a inscrit onze buts, dont deux avec la Salernitana, et délivré 4 passes décisives toutes compétitions confondues. Mais il lui arrive d’enchaîner les rencontres sans trouver le chemin des filets, et il reste d’ailleurs sur un but marqué lors de ses 9 dernières sorties. Mais il reste clair sur son poste. « Je suis un deuxième attaquant, je peux aussi jouer comme milieu offensif. Il faut juste voir comment combiner avec l’autre attaquant. L’interaction entre l’attaquant et le joueur derrière est fondamentale, je peux jouer aussi bien devant que derrière. Parfois je suis loin du but, mais à chaque match j’ai au moins une occasion de marquer et c’est ce qui m’intéresse le plus. »
Première à l’issue de la phase de ligue de Ligue Europa et actuelle cinquième en Serie A, la Lazio peut rêver d’une belle fin de saison, d’autant plus, qu’avec Boulaye Dia, Baroni dispose d’un bel effectif pour aller au bout de la C3. « Nous avons montré dimanche soir (victoire 2-1 contre l’AC Milan) que nous pouvions jouer à un haut niveau contre les grandes équipes de Serie A, soutient Boulaye Dia. J’ai joué en demi-finales de la Ligue des Champions et je pense que dans cette équipe il y a beaucoup de joueurs expérimentés comme Provedel, Romagnoli et Patric qui n’en sont pas à leur première expérience dans des tournois comme celui-ci. Nous sommes prêts à jouer et à bien faire les choses.»
KEEMTAAN Gi - COUP DE SANG
De quel droit devrions-nous passer par pertes et profits les rapines de certains messieurs et dames de la République de Macky Sall ? Celui-là même qui nommait et renvoyait selon ses humeurs, et mettait sous le coude des dossiers compromettants pour protéger des vampires. Suprême honneur, il avait fait ministre de la République un énergumène qu’on lui avait recommandé d’éloigner de la gestion des affaires publiques. Les indicibles souffrances du monde rural, l’état chaotique du secteur de la santé, l’école dans des lieux qui ne devraient même pas recevoir des humains et la pauvreté galopante, entre autres fléaux, ne nous autorisent pas à nous taire. Nous devons exiger la vérité de ceux qui ont été accusés de rapine et qui semblent tirer la langue aux nouvelles autorités par leurs nombreuses sorties. Et les plus grandes gueules qui envahissent l’espace médiatique et les réseaux sociaux sont celles sur qui pèsent de grands soupçons de prévarication de nos ressources. On nous apprend ainsi qu’entre 2013 et 2022, près de 2,7 milliards de dollars (environ 1 500 milliards de francs CFA) en or ont été exportés illégalement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’État. Un régime dont la gouvernance a été jalonnée de scandales les plus répugnants. Au même titre que l’on réclamait 138 milliards à Karim Meissa Wade et 1, 8 milliard à Khalifa Sall et Cie, nous devons exiger toute la lumière sur l’affaire Prodac dans laquelle Mame Mbaye Niang, sorti du territoire et refugié au Maroc, est au banc des accusés, empêtré jusqu’au cou sans convaincre de son innocence. L’ancien Directeur des Domaines, Mamour Diallo, lui aussi hors du pays, est accusé d’avoir détourné… 94 milliards de francs CFA dans le cadre d’une affaire foncière, l’intéressé que l’on n’a jamais cessé d’accuser de malversations fait le dos rond. Last but not least, le rapport du contrôle des fonds Force Covid-19 et chaque jour son lot de révélations de la gestion mafieuse de ceux qui ouvrent la gueule et qui auraient pu avoir la pudeur de la fermer en rasant les murs. Des milliards ne doivent pas se volatiliser ainsi. Tout cela fait assurément désordre. Il faudra que tout le monde rende compte et gorge. KACCOOR BI - LE TEMOIN
SOUTIEN AUX ORPHELINATS ET POUPONNIERES - LA PRIMATURE OCTROIE 241 MILLIONS DE FCFA EN SUBVENTIONS
La Primature a accordé une subvention globale de 241 millions de FCFA à 22 orphelinats, pouponnières et centres d’accueil à travers le pays. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la gestion 2025, vise à renforcer l’accompagnement des structures prenant en charge les enfants vulnérables. Un travail préalable de cartographie et d’identification des bénéficiaires a été mené en collaboration avec l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-Petits (ANPECTP). L’objectif était de garantir une répartition équitable des fonds, dans le respect des principes de transparence et d’inclusion. La cérémonie de remise des chèques a été présidée, hier, par le Directeur de cabinet du Premier ministre. À cette occasion, il a rappelé que cette démarche s’aligne avec le Référentiel 2050, qui place le développement du capital humain au cœur des priorités gouvernementales. L’ANPECTP, en première ligne dans la mise en œuvre de cette politique, a souligné l’importance de cette subvention pour assurer le bon fonctionnement des structures d’accueil et garantir des conditions de vie dignes aux enfants pris en charge. «Ce soutien permet de renforcer les capacités des centres et d’éviter que certains enfants ne se retrouvent en situation de précarité», a affirmé un responsable de l’agence. Cette initiative gouvernementale marque une avancée significative dans la protection de la petite enfance et témoigne de l’engagement de l’État en faveur des populations les plus vulnérables.
YERIM SOW/ETAT DU BENIN LE DOSSIER DEVANT LE CRDI
Yérim Sow, le fils de Aliou président de la CSE, entreprise du bâtiment travaillant partout en Afrique et qui a tiré sa révérence il y a quelques années, affronte l’Etat béninois qu’il accuse d’avoir détruit son hôtel dans lequel il a déjà investi une vingtaine de milliards. Yérim s’est acheté les services d’avocats de renom comme les cabinets Klein Warmer, Far Avocats et L.pa, Cgr pour défendre son dossier. Ces derniers affirment que l’hôtel était déjà en difficultés financières avant sa destruction par le gouvernement Talon. Ce litige de notre entrepreneur milliardaire contre le Bénin sera tranché par le CRDI. Cette institution créée par la Banque mondiale qui a reçu le dossier depuis cinq ans. Le centre international pour le règlement des différends relatifs à l’investissement a été confié à une franco-iranienne, Yas Banifeterni figure reconnue dans le domaine de l’arbitrage international. L’Etat béninois a aussi pris du lourd dans ce dossier contre Yérim Sow en s’entourant d’avocats de renom qui vont plaider sa cause, les deux camps semblent décidés à ne pas perdre. Le CRDI tranchera au cours de l’année 2025
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :
• Monsieur El Hadji Mady FAYE, Ingénieur des Pêches et de l’Aquaculture, matricule de solde n° 689 569/A, est nommé Directeur des Industries de Transformation de la Pêche (DITP), au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abdoulaye DIOUF, Enseignant-chercheur en Transformation des produits halieutiques, matricule de solde n° 615 677/D, précédemment Directeur des Industries de Transformation de la Pêche (DITP), est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Formation maritime (ENFM), au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, poste vacant. Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
• Monsieur Alioune Badara KANDJI, Professeur titulaire de littérature anglaise, matricule de solde n° 603 329/A, est nommé Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, poste vacant.
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :
• Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, Conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, matricule de Solde n° 604 132/J, précédemment Ambassadeur du Sénégal à Lisbonne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la transition, Chef de l’Etat de la République du Mali, en remplacement de Monsieur Moustapha NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
GESTION DES DECHETS LE GOUVERNEMENT ACCÉLERE LES TRAVAUX DU PROMOGED
Le ministre Moussa Bala Fofana, en charge de L’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires a procédé mardi à une visite de suivi des travaux du Programme de modernisation de la gestion des déchets solides du Sénégal. Il a présidé une séance de travail avec l’équipe technique du projet à laquelle ont participé ses conseillers. Cette séance a permis de faire le point sur l’état d’avancement des infrastructures et des réformes nécessaires à la viabilité du réseau secteur des déchets, en cohérence avec les objectifs du nouveau Référentiel des politiques publiques. Avec ce Programme gageons que Dakar et le reste du Sénégal bénéficieront d’une collecte et d’une transformation des déchets susceptibles de créer la satisfaction des populations. Ce qui nous fera oublier l’environnement des marchés qui rime avec décharges et odeurs pestilentielles.
SENEGAL-MAROC LES MAIRES SIGNENT DES CONVENTIONS
Au terme de la mission de la Master class des formations et benchmarking sur le Coaching Territorial orienté climat qui s’est tenue Rabat au Maroc du 15 au 25 février 2025, le DG de l’ADM, Dr Mamouth Diop a signé dans le cadre de la Coopération internationale Sud-Sud, des conventions avec l(Institut national d’Aménagement et d’Urbanisme (INAU) du Maroc et la CGLUA-Cités et gouvernements locaux Unis d’Afrique. Et bientôt trois autres entités marocaines d’assistance technique et financière aux collectivités territoriales vont suivre. Les maires présents à cette formation ont salué à sa juste valeur, le leadership du Dr Mamouth Diop. Ces maires ont exprimé un profond remerciement au Dr Diop, Directeur général de l’ADM pour avoir organisé et dirigé avec un grand professionnalisme leur participation. Voilà les pistes qu’il faut explorer si les maires aspirent à développer réellement leurs cités. Les appuis budgétaires de l’Etat et les collectes des taxes ne suffisent guère pour des sauts dans le futur. Ces apports financiers de la coopération internationale seront les bienvenus pour booster le développement de nos communes
ODCAV DE PIKINE BASSIROU DIENG CONFIRMÉ SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
À l’issue de l’Assemblée générale de l’ODCAV de Pikine tenue le mardi 04 mars 2025 au siège de ladite structure sis dans les locaux du complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine, Bassirou Dieng a été confirmé Secrétaire général de l’Odcav de Pikine. Par la même occasion, l’Assemblée l’a aussi choisi parmi les délégués de l’ODCAV à l’ORCAV de Dakar. « Je tiens à remercier du fond du cœur mon grand frère et ami, le Président de l’ODCAV de Pikine, Ibrahima Mika Sy, le comité directeur de l’ODCAV, mon grand frère Youga Ndiaye, confirmé Président de la CQRP de l’ODCAV, le comité directeur de la Zone 9 de Diamaguene, en premier lieu son Président Soultane Ka, mon ASC Dioubo, qui a été la première à porter sa confiance sur ma modeste personnei. Sans oublier mon oncle et ami, Amadou Kane, Président de l’ONCAV et le Président de l’ORCAV Arona Bathily. Aux membres et sympathisants du mouvement Nawetaan, sachez que nous tâcherons de matérialiser toutes les recommandations issues des concertations sur les réformes du mouvement notamment les activités civiques et citoyennes ainsi que les activités socioéconomiques. Ce mandat sera, comme le veut le Président de l’ONCAV et les plus hautes autorités, le début d’une nouvelle ère pour le mouvement Nawetaan », a déclaré Bassirou Dieng à l’issue des travaux.
LE RAMADAN DE DJIDIACK - LE MALADE IMAGINAIRE
Depuis ce matin Djidiak semble ne pas avoir bonne mine. Il ne cesse de se tordre le ventre. «Sama estomac bi !» crie-t-il, ce qui a apeuré Ndew, sa seconde épouse qui tente en vain de le calmer. C’est la première fois qu’elle voit son mari dans cet état. Mais quand elle lui suggère d’aller consulter un médecin Djidiak refuse catégoriquement. «C’est vraiment bizarre ! A chaque fois que le Ramadan commence c’est comme ça. Cette séditieuse maladie qui veut m’empêcher de m’acquitter de mes obligations «, lance-t-il en ordonnant à sa douce moitié- si on peut l’appeler ainsi Djidiack étant polygame- de l’aider à se relever. «Je parie que je la vaincrai cette maudite maladie. Sinon, à l’impossible nul n’est tenu», conclut-il
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE JEUDI 6 MARS 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, WiwSport
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, WiwSport
Lancé le 23 janvier 2025 par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, les concertations nationales sur la réforme du service public se sont poursuivies à travers un vaste programme d’échanges déroulés dans les 14 régions du Sénégal
Après plusieurs semaines d’échanges à travers le pays, l’adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du Développement et le Directeur de la Transformation et du Service public, ont clôturé hier, mercredi 5 mars 2025 à Dakar, les concertations régionales sur la réforme du service public. Cette dernière étape, tenue à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), marque la fin d’un processus visant à recueillir les contributions des citoyens pour une administration plus efficace, transparente et adaptée aux besoins des usagers.
Lancé le 23 janvier 2025 par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, les concertations nationales sur la réforme du service public se sont poursuivies à travers un vaste programme d’échanges déroulés dans les 14 régions du Sénégal. L’objectif principal était de recueillir les avis des citoyens, des élus, des fonctionnaires et des partenaires, pour diagnostiquer l’état des services publics et proposer des réformes adaptées.
Ce round-up de la situation dans les régions a été clôturé par l’étape de Dakar, la capitale, où l’adjoint au Gouverneur et le Directeur de la Transformation et du Service public, ont présidé hier, mercredi 5 mars 2025, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) les concertations régionales sur la réforme du service public.
Selon le Directeur de la Transformation et du Service public, Mamadou Abdoulaye Touré, ces concertations s’inscrivent dans une vision plus large du gouvernement visant à replacer l’usager au cœur des services publics. «Nous avons discuté, écouté les populations et recueilli leurs propositions. Désormais, nous allons approfondir ces réflexions avec des concertations thématiques axées sur la participation citoyenne», a-t-il déclaré.
LES DEFIS MAJEURS DU SERVICE PUBLIC IDENTIFIES
Lors de la séance de clôture, Madame Yala Digou Mathilde Sadio, gouverneur adjoint de Dakar chargé du Développement, a souligné les principales difficultés relevées par les citoyens. Celles-ci ont trait à : Une «Lourdeur des procédures administratives», une «Lenteur dans le traitement des demandes», un «Manque d’accessibilité et d’informations», et des «Problèmes d’accueil et de prise en charge des usagers». Madame Sadio a insisté sur la nécessité de moderniser l’administration, pour améliorer la satisfaction des usagers, pour «remettre l’usager au centre du service public». «Aujourd’hui, on parle du client roi. Il faut développer des mécanismes qui nous permettent de prendre en charge les besoins des populations. Ces mécanismes peuvent passer par la digitalisation, par la simplification des procédures, l’amélioration des politiques d’accueil, développer des politiques de qualités tout au long des chaînes, à tous les niveaux de management afin que toute l’activité, l’action de l’administration, du service public soit tournée vers l’usager», a-t-elle recommandé.
VERS UNE ADMINISTRATION PLUS EFFICACE ET TRANSPARENTE
Le Gouverneur de Dakar, dans son discours d’ouverture, a rappelé que ces concertations ont donné la parole aux citoyens afin d’établir un diagnostic clair sur le fonctionnement du service public. «C’était une occasion pour les populations de s’exprimer, d’exprimer leurs inquiétudes par rapport au service public. Et aussi de montrer des pistes de solutions pour qu’ensemble, nous puissions améliorer le service public qui soit à l’usage des populations», a-t-elle dit.
Digou Yala Mathilde Sadio a souligné que l’administration souffre de contraintes diverses, allant du manque de moyens aux problèmes de ressources humaines. «Le service public sénégalais n’est pas parfait, il est à parfaire. Parce que les difficultés ne sont pas forcément liées au service directement. Ceci peut être un problème de moyens, ça peut être lié au problème de ressource humaine», a-t-elle déclaré.
L’objectif est désormais de transformer ces recommandations en actions concrètes pour une administration plus performante et réconciliée avec ses usagers. Le gouvernement prévoit ainsi de mettre en place un Agenda national de Réforme du Service public, basé sur les conclusions de ces concertations régionales. Avec cette dynamique, le Sénégal ambitionne de bâtir un service public plus accessible, efficace et au service des citoyens.
UEMOA, UNE CROISSANCE DE 6,2 % EN 2024
L’activité économique au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est maintenue à un niveau soutenu en 2024, affichant un taux de croissance de 6,2 %, contre 5,3 % en 2023.
L’activité économique au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est maintenue à un niveau soutenu en 2024, affichant un taux de croissance de 6,2 %, contre 5,3 % en 2023. Il s’agit de l’un des principaux enseignements de la première réunion ordinaire du Comité de politique monétaire de l’Union monétaire ouest-africaine au titre de l’année 2025.
Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) s’est réuni le mercredi 5 mars 2025 au siège de l’institution émettrice afin d’examiner les principaux agrégats macroéconomiques de l’Union. À l’issue de cette séance, le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kaissi Brou, a salué cette performance économique, tout en soulignant qu’elle reposait essentiellement sur la dynamique favorable des secteurs agricole et extractif. Il a notamment mis en exergue l’accélération de la production pétrolière et gazière au sein de l’Union.
Par ailleurs, le gouverneur a précisé que le financement de l’économie par le secteur bancaire demeure en adéquation avec la dynamique de croissance. À cet égard, les crédits bancaires accordés au secteur privé ont progressé de 6,3 % en 2024. S’agissant de l’inflation, il a indiqué qu’après une hausse observée au deuxième trimestre de l’année, celle-ci a amorcé un repli. En moyenne, le taux d’inflation s’est établi à 3,5 % sur l’ensemble de l’année 2024, contre 3,7 % en 2023. Cette atténuation des pressions inflationnistes s’explique principalement par le recul des prix mondiaux des denrées alimentaires et des produits énergétiques, ainsi que par l’arrivée des premières récoltes de la campagne vivrière 2024-2025, dont les résultats ont dépassé les prévisions. Ces éléments ont contribué à réduire les tensions inflationnistes dans les pays membres de l’UEMOA. Le gouverneur a également souligné une amélioration de la situation des comptes extérieurs en 2024, après deux années marquées par une forte détérioration. Cette embellie s’explique par l’évolution favorable des termes de l’échange, le recours accru aux financements extérieurs – notamment via l’émission d’euro-obligations – ainsi que le démarrage des exportations pétrolières dans certains pays de l’Union.
ALERTE SUR D’EVENTUELLE INTENSIFICATION DES TENSIONS GEOPOLITIQUES ET COMMERCIALES
Toutefois, il a mis en garde contre une éventuelle intensification des tensions géopolitiques et commerciales, susceptible de freiner cette dynamique positive. Enfin, Jean-Claude Kaissi Brou a relevé une consolidation de l’activité économique mondiale, dans un contexte marqué par une atténuation des tensions inflationnistes à l’échelle internationale. Le taux de croissance de l’économie mondiale s’est établi à 3,2 % en 2024, un niveau proche de celui enregistré en 2023.