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29 avril 2025
DES ACTEURS ETALENT LEURS CRAINTES À PROPOS DU PROJET DE LOI SUR L'ACCÈS À L'INFORMATION
Le Sénégal pourrait bientôt intégrer le cercle fermé des 22 pays africains qui disposent de la loi d’accès à l’information dont la Gambie, le Togo, le Niger, le Ghana le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire
La dernière version de l’avant-projet de la nouvelle loi sur l’accès à l’information au Sénégal a fait l’objet d’un partage hier, mercredi 2 août lors d’un atelier organisé par la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) en collaboration avec le Forum civil et Article 19. Introduit dans les circuits administratifs en vue de son adoption, ce texte se singularise plus par des restrictions qu’il impose à travers des notions non définies, imprécises, donc fourre-tout, que par des innovations attendues en vue de faciliter l’accès à certaines informations.
L e Sénégal pourrait bientôt intégrer le cercle fermé des 22 pays africains qui disposent de la loi d’accès à l’information dont la Gambie, le Togo, le Niger, le Ghana le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire..
En effet, après plusieurs années de statu quo, les autorités semblent cette fois-ci déterminer à combler le retard accuser par le Sénégal sur ce domaine. En juin dernier, l’avant-projet de ce texte porté depuis 2008 par des organisations de la société civile comme le Forum civil et Article 19 (2010) a été introduit dans le circuit administratif en vue de son adoption après un partage avec certains acteurs de la société civile dont les responsables de ces deux organisations. C’est ce texte qui a fait hier, mercredi 2 août l’objet d’une rencontre de partage organisée par la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) en collaboration avec le Forum civil et Article 19. Et, il faut dire que cet avant-projet de texte apparait comme un cadeau empoisonné offert par l’actuel gouvernement aux acteurs de la société civile et les professionnels des médias. Et pour cause, comme c’est le cas avec la loi sur le Code de la presse, ce texte se singularise plus par des restrictions qu’il impose à travers des notions non définies, imprécises, donc fourre-tout, que par des innovations attendues en vue de faciliter l’accès à certaines informations publiques. Et ce, en raison des nombreuses exceptions qui excluent du champ de cet avant-projet de loi, certaines informations. Parmi celles-ci, il y a entre autres, les «informations qui sont de nature à porter atteinte à la sécurité publique ou à la défense nationale», les «informations dont la divulgation est susceptible de porter atteinte aux intérêts nationaux», les «informations couvertes par des droits de propriété intellectuelle, les informations relatives à une procédure pendante devant une juridiction ou détenues par une autorité ou agent relevant d’une juridiction» et les « informations relatives à une mission d’inspection, d’enquête ou de contrôle » mais aussi les « informations susceptibles de mettre en danger la vie, la santé ou la sécurité des personnes ou de leurs biens».
Et aux « informations comportant des données à caractère personnel, au sens de la législation en vigueur en la matière ; -aux documents préparatoires à une décision administrative, tels que les notes personnelles inscrites sur un document, les esquisses, les ébauches, les brouillons, les notes préparatoires ou autres documents de même nature» pour ne citer que ceux-là.
UN AVANT-PROJET DE LOI SUR L’ACCÈS À L’INFORMATION, PAS CONFORME AUX STANDARDS INTERNATIONAUX QUI NE PRÉSENTE PAS UNE GRANDE ÉVOLUTION PAR RAPPORT AU CODE DE LA PRESSE SELON ARTICLE 19 ET LA CJRS
Interpellés sur le contenu de ce texte lors de cette rencontre, Abdoulaye Ndiaye, chargé de programme Article 19, point focal des organisations de la société civile dans le Comité national partenariat pour un gouvernement ouvert et Migui Maram Ndiaye, président de la Cjrs tout en exprimant leur déception de la version actuelle, ont plaidé l’ouverture de nouvelles concertations. «Cet avant-projet de la loi sur l’accès à l’information introduit dans le circuit administratif n’est pas conforme aux standards internationaux. Une chose est de voter une loi, une autre chose est de faire en sorte que cette loi soit conforme aux standards internationaux», martèle Abdoulaye Ndiaye.
Poursuivant son propos, le chargé de programme Article 19 invite ainsi les autorités à ouvrir de nouvelles concertations autour de ce texte pour «l’adapter aux standards internationaux et aux exigences du principe de la divulgation maximale» par la définition selon lui, de certaines «exceptions». «La plupart des exceptions prévues dans cet avant-projet de texte ne sont pas de définies par conséquence ne sont pas claires. Le maintien de certaines notions fourretout comme : « intérêts nationaux » dans ce texte pourrait constituer une source de blocage à l’application de cette loi. Les personnes assujetties pourraient profiter de ces notions pour limiter ou filtrer considérablement les informations à donner alors que l’objet d’une loi sur l’accès à l’information est de permettre à tout citoyen d’avoir accès à l’information».
Abondant dans le même sens, le président de la Cjrs, Migui Maram Ndiaye estime que cet avant-projet du fait de ces nombreuses exceptions ne va nullement garantir la liberté d’expression, la liberté de travail des professionnels des médias. En effet, selon lui, les «confrères qui font un travail d’investigation n’auront pas la possibilité, la voie libre de faire leur travail du fait que ce texte ne garantit pas un accès libre à des documents publics». «Nous avons beaucoup de craintes parce que, ce texte ne présente pas une grande évolution entre ce qui existait avec le Code de la presse. Cette loi était est censée offrir aux professionnels de l’information que nous sommes des meilleures conditions pour faire convenablement notre travail mais, hélas !», a-t-il regretté en faisant remarquer que les «autorités assujetties pourront même profiter des exceptions pour refuser de mettre à la disposition du journaliste des documents ou informations au nom de l’intérêts du pays».
Sous ce rapport, invite-t-il le gouvernement à «partager avec tous les acteurs concernés, la dernière mouture mais aussi de tenir une rencontre d’échange et de partage pour permettre à chacun d’exposer son point de vue et au besoin, d’apporter sa contribution avant que ce cette loi ne puisse être adoptée en Conseil des ministres et envoyée à l’Assemblée nationale pour le vote final».
Par Vieux SAVANÉ
DU TERRORISME
A l’évidence ce « pays va mal » comme dirait le chanteur. La violence, la désobéissance civile, la défiance des institutions se transforment ainsi en de puissants leviers de fascination qui magnétisent la jeunesse. Et cela ne date pas d’hier
Ces derniers jours, suite à l’emprisonnement de Ousmane Sonko et la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes, des manifestations sporadiques secouent par endroits la ville de Dakar. Mardi dernier, au niveau de Yarakh, un bus Tata pour le transport en commun, a été immobilisé par des personnes encagoulées qui y ont jeté des cocktails Molotov. Deux personnes mortes calcinées. Le bus consumé. Quelques blessés graves. Ces hommes, ces femmes et ces enfants qui étaient tranquillement installés dans leur bus de transport en commun avait quitté leurs familles dans la journée, sans savoir pour certains d’entre eux, qu’ils ne les reverront plus. Et voilà qu’on entend poindre une polémique sur le déroulé des faits. D’aucuns remettant en cause le point de vue du chauffeur du bus calciné en affirmant qu’il n’y aurait pas 7 personnes mais deux. On parle complot. Triste mode. Polémique absolument inopportune et dérisoire sauf pour les besoins d’une enquête qui aura la charge de tout vérifier minutieusement dans le but d’identifier les responsables et de les remettre entre les mains de la justice. En dehors de tout cela, la seule information avérée est qu’un bus a été incendié avec des cocktails Molotov, qu’il y a deux morts et des blessés. Que toutes ces personnes avaient tranquillement quitté leurs domiciles et ont été victimes d’une action qui ne les concernaient pas. Ni pistées, ni traquées, elles n’étaient pas des cibles. Elles sont des victimes d’une action aveugle qui assoit sa stratégie sur le fait de tuer, de semer le désordre et le chaos. Et cela s’appelle terrorisme. C’est la traduction tragique de la violence aveugle qui a cours en ce moment au Sénégal bousculant de plus en plus la culture protestataire des années antérieures, basée fondamentalement sur le débat d’idées et sur l’engagement politique. On en est arrivé à une situation où l’on a l’impression de voir des gens dopées par on ne sait quel breuvage, défiant l’Etat en veux-tu en voilà, jusqu’à laisser penser par moment que ce dernier rempart était pétrifié par l’audace du camp d’en face, ne sachant que faire, la peur au ventre. A l’évidence ce « pays va mal » comme dirait le chanteur. Aux feux rouges, les deux roues passent au nez et à la barbe des policiers; on s’insulte, on s’invective, on est adepte de la vendetta. La violence, la désobéissance civile, la défiance des institutions se transforment ainsi en de puissants leviers de fascination qui magnétisent un pan important de la jeunesse. Et cela ne date pas d’hier.
ALEX ET INO
Qui ne se souvient de Alassane Sy, alias « Alex », et de Abatalib Samb, alias « Ino » (diminutif d’Innocent) ? Spécialistes dans le braquage de stations-services, le vol de voitures, les cambriolages et hold-up, « Alex » et « Ino » étaient « les stars » du grand banditisme de la fin des années 1990. Même pas Robins des bois, genre Yaadikone, qui en pinçaient un peu pour les petites gens, tout à leurs brigandages, ils étaient cependant adulés, « héroïsés » et tenaient en haleine l’opinion qui ne cachait pas la sympathie qu’elle nourrissait à leur endroit. Fascinés par leur bagout, leur défiance de l’ordre et surtout leur insolence déstabilisatrice, beaucoup de jeunes s’identifiaient ainsi à ce duo infernal qui semblait prendre du plaisir à défier l’Etat et à le tourner en bourrique. A travers « Ino » notamment qui, même menotté et encadré par des gendarmes, suite à une arrestation, faisait un « V »de la victoire illuminé par un sourire narquois. Plus près de nous « Boy Djine » qui était devenu une vedette de par ses vols et ces multiples évasions de prison.
Ce qu’il s’est passé mardi, avec ces cocktails Molotov jetés dans un bus de transport en commun est bien la preuve de l’approfondissement du processus d’ensauvagement de la société sénégalaise. Il nous dit que l’heure est grave et qu’il urge de prendre des mesures hardies pour garantir le vivre-ensemble. D’autant que le malaise jeune est là pressant et continue de s’exprimer encore à travers ces échappées à hauts risques par voie de pirogue, en quête d’eldorado. Qu’importe les embarcations qui échouent, les gens qui meurent en mer ou s’enlisent dans le sable brûlant du désert, car il en est toujours pour croire en leurs bonnes étoiles. Un avenir qui les attend, là-bas, dans un ailleurs prometteur, loin de chez de chez eux qui leur bouche tout horizon.
A l’évidence, ce qu’il se passe aujourd‘hui impose de revenir aux fondamentaux. Un Etat fort et impartial, respectueux des institutions, garant de la protection des personnes et des biens.
KEEMTAAN GI - FAUCONS ET APOCALYPSE !
On a rêvé de paix. On l’a désirée ardemment comme des assoiffés perdus dans un désert rêveraient d’une bouteille d’eau fraiche. Depuis mars 2021, on cohabite avec l’enfer. Des vies perdues. Des jeunes à la fleur de l’âge, qui espéraient une vie meilleure, fauchés par des balles. Cette quête de paix, on n’a cessé de la proclamer dans ces colonnes en espérant que le pouvoir en place finirait par entendre raison et privilégier la négociation avec son principal adversaire plutôt que la confrontation. Le Chef, lui-même, pour nous montrer sa recherche perpétuelle de paix professait qu’il lui arrivait de mettre le coude sur certains dossiers pour ne pas compromettre la paix sociale. On l’avait cru sur parole. Mars 2021, c’était déjà 14 morts. Il avait parlé à sa jeunesse et la paix était revenue. Plutôt que de mettre le coude sur un dossier qui pouvait effectivement menacer la paix sociale — et qui l’a menacée gravement comme on l’a vu ! —, ils ont fait tourner à toute vapeur la machine à broyer. Celle-là même qui avait déjà réduit en charpie Karim Wade et Khalifa Sall que le Chef entreprend à présent de recoudre après les avoir taillés en pièces. En juin dernier, ce fut l’explosion. Seize morts officiellement recensés. Le point de non-retour... Les accusations de viol contre l’ennemi public numéro 1 ont fondu comme beurre au soleil. Mais cela ne suffisait pas pour les intrigants du Palais. Pour rentrer dans l’Histoire, le Chef décida de ne pas briguer un troisième mandat au grand dam de ses flagorneurs jamais repus qui le poussaient dans la fosse aux lions. Apparemment, cette paix que tout le monde envisageait n’était pas du goût de certains. Le départ du Chef ferait s’évanouir leurs funestes projets sur ce gaz et ce pétrole qui sentent si forts. Sans fausse pudeur, ils ont avoué qu’ils ne laisseront pas le pays à des aventuriers, quitte à marcher sur des cadavres. Ces gens demeurent apparemment les plus grands ennemis de la paix. Cette traque des militants et des élus d’un parti politique ne participe pas à installer la stabilité mais accroît plutôt la haine dans les cœurs. Et jamais sans doute dans l’histoire politique du Sénégal, un pouvoir n’avait brisé tant de vies et semé autant de rancœurs et de désolations dans des familles que celui en place. La dernière lettre de Hannibal Djim depuis les murs de la prison de Rebeuss nous fend le cœur et dévoile l’injustice que le pouvoir fait subir à des citoyens dont le seul crime est d’être opposés à lui. Et aujourd’hui, plus que jamais, les faucons qui poussaient le Chef dans la fosse aux lions n’ont pas abdiqué. En réalité, le plus grand faucon, c’est le Chef lui-même ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY GÂTE LES MAGISTRATS
Ce qu’ils savent donc être cachottiers, nos magistrats ! A moins qu’ils ne fassent leur le précepte de notre ancien ami l’ex-milliardaire Cheikh Ousmane Pouye Tadjidoune qui avait tenu dans nos colonnes cette phrase restée célèbre selon laquelle « Xalis bougoul coow » ! Autrement dit, l’argent n’aime pas le bruit. Toujours est-il que, en plus de leurs salaires qui faisaient partie des plus élevés de la Fonction publique depuis que l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade les avait plus que doublés, ils viennent de bénéficier d’un cadeau venant du successeur de Wade, à savoir le président Macky Sall. Lequel leur a octroyé des fonds communs qui s’élèvent désormais à 1.780.000 francs par trimestre et par tête de pipe. Soit un peu moins de 600.000 francs par mois ! Le premier paiement a été effectué il y a trois mois et le deuxième va tomber dans leurs comptes bancaires la semaine prochaine. Mais chût, n’allez pas le dire à leurs épouses/époux ou à leurs créanciers ! En tout cas, on s’étonne de cette pudeur de violette de nos magistrats à propos de ces fonds communs… On s’étonne que notre ami Ousmane Chimère Diouf, président de l’UMS (Union des Magistrats du Sénégal) nous ait caché cette bonne nouvelle. Way way Chimère, jox ñu sunu wall…
ATTENTAT AU COCKTAIL MOLOTOV MACKY SALL PARLE DENONCE «UN ACTE TERRORISTE, ODIEUX ET CRIMINEL»
En Conseil des ministres ce mercredi 02 août, le président de la République s’est fortement indigné de l’attentat au cocktail Molotov contre un bus Tata de la ligne 65 perpétré avant-hier mardi à Yarakh. L’incident a causé la mort de deux personnes. Ainsi hier après s’être incliné devant la mémoire des deux personnes décédées — dont on ignore toujours les identités ! —, le chef de l’Etat a présenté ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Macky Sall a dénoncé et condamné fermement « cet acte terroriste odieux et criminel contre des populations innocentes pour lequel les auteurs et leurs complices seront recherchés, arrêtés et mis hors d’état de nuire ». Le président de la République a tenu à rassurer les populations que toutes les dispositions appropriées sont prises par l’Etat pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national.
3 BUS TATA BRÛLÉS À THIÈS DES JAKARTAMEN ENCAGOULES MIS EN CAUSE
Restons toujours dans ce chapitre des attentats consécutifs à la dissolution de Pastef et à l’emprisonnement d’Ousmane Sonko pour dire que trois bus Tata ont été incendiés au cocktail Molotov dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 août 2023 aux environs de 3 heures 30 du matin, au quartier Médina Fall de Thiès. Les faits se sont produits au parking sis à l’angle Mor Jankhère où deux bus ont été incendiés. Le troisième véhicule de transport en commun a été brûlé au parking situé à Gouye Tékhé, non loin du cimetière. Certains témoignages font état d’actes commis par des hommes encagoulés, à bord de motos Jakarta. Au parking de l’angle Mor Jankhère, le gardien Mbaye Badiane a indiqué que c’est aux environs de 3 heures 30 mn que les flammes ont commencé à envahir le bus et tout s’est passé ensuite de façon très rapide. Il dit avoir cru, dans un premier temps, que c’était le poste courant qui avait pris feu avant de se rendre compte qu’il s’agissait des bus. Les flammes se sont développées de façon exponentielle et c’est ainsi qu’il crié à tue-tête pour alerter le voisinage qui a vite accouru, pour sauver ce qui pouvait encore l’être. En visite sur les lieux du drame, le gouverneur de la région Alioune Badara Mbengue a dénoncé « des actes ignobles, odieux, surannés, d’un autre âge, d’une autre époque », avant de promettre que les auteurs seront traqués et mis à la disposition de la justice. Sil n’y a eu aucune perte en vie humaine dit-il mais les dégâts sont énormes, colossaux. On apprend enfin que la mairie de Karantamba, située dans le Sud du pays, aux alentours de la célèbre localité de Diaobé, a été incendiée dans la nuit de mardi a mercredi. Le bureau de l’édile, en particulier, et plusieurs archives ont été calcinés. La gendarmerie de Samine a ouvert une enquête.
ORIENTATION DES NOUVEAUX BACHELIERS
Revenant sur l’excellence du système éducatif et la maitrise stratégique de l’orientation des élèves et des nouveaux bacheliers, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations aux (103) lauréats de l’édition 2023 du Concours général, placée sous le thème : « Opportunités et défis de l’intelligence artificielle dans le système éducatif sénégalais ». Il a saisi l’occasion de ce Conseil pour rendre un vibrant hommage au parrain de l’édition de cette année : le Ministre Daniel Cabou, un Grand Serviteur de l’Etat, une référence, pour les jeunes générations, en matière d’engagement, de patriotisme, de loyauté et d’humilité. Le Chef de l’Etat a félicité le ministre de l’Education nationale, les personnels enseignants, les parents d’élèves et toute la communauté éducative pour les résultats satisfaisants obtenus en 2023 aux examens du baccalauréat, du BFEM et du CFEE.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
• M. Alassane DIALLO, Inspecteur principal de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur général de la Jeunesse au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi.
• M. Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Éducation Populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et Financières (IAAF) au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, remplacement de Monsieur Mouhamed DIENG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• M. Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur des Activités Socio-éducatives au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi.
• M. Elimane BA, titulaire d’un Master en Management et Gestion des Entreprises, est nommé Directeur de l’Information Jeunesse au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi.
• M. Samba FALL, Juriste financier, est nommé Directeur de la Promotion de l’Entreprenariat au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi.
• M. Mamadou Abdoulaye TOURE, Juriste, est nommé Directeur de la Transformation du Secteur public au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
• M. Mamadou DJITE, Expert en Décentralisation et Développement local, titulaire d’un Master 2 en Sciences politiques et Relations internationales, est nommé Directeur de l’Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel.
• M. Papa Ngor THIAO, Economiste Planificateur, est nommé Directeur de la Coopération décentralisée au Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires.
• M. Ousmane Niébé DIOP, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général du Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT), en remplacement de Monsieur Modou Kane DIAO, admis à faire valoirses droits à une pension de retraite
LE SIGNALEMENT DU QUAI D’ORSAY CONTRE JUAN BRANCO CLASSE SANS SUITE
Le signalement du ministère français des Affaires étrangères concernant la révélation par l’avocat Juan Branco de l’identité de fonctionnaires de l’ambassade de France au Sénégal a été classé sans suite, a indiqué mercredi le parquet de Paris sollicité par l’AFP. Le Quai d’Orsay avait annoncé le 13 juillet avoir signalé à la justice la publication par Juan Branco des noms de plusieurs agents de l’Etat français en poste au Sénégal, ainsi que leur numéro de téléphone, adresses mail et numéro de matricule. Après analyse, le parquet a classé sans suite ce signalement, estimant que «l’infraction de divulgation d’informations personnelles permettant d’identifier ou de localiser une personne et exposant à un risque direct d’atteinte à la personne ou aux biens n’apparaissant pas suffisamment caractérisée», a-t-il indiqué. Juan Branco, l’un des avocats de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, a déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre le président sénégalais Macky Sall pour «crimes contre l’humanité», après les pires troubles qu’ait connu le Sénégal depuis des années. L’avocat avait jugé auprès de l’AFP «scandaleux qu’un conseiller technique français soit resté auprès du ministre sénégalais de l’Intérieur pendant toute cette période et ait participé à l’organisation de la répression» au Sénégal. Il avait également estimé que le signalement du Quai d’Orsay «(confirmait) que lesinformations que l’on a révélées (étaient) vraies». En France au moins les procureurs sont terriblement « garçons ». Vous en doutez ?
JUAN BRANCO AU SENEGAL, MAIS QUE FAISAIENT DONC LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS ?
On l’a vu : l’avocat français d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, s’est donc invité à la conférence de presse des conseils de l’opposant et ennemi public numéro 1 du pouvoir en place. Comme un diable de sa boîte, il a déboulé dansla salle de conférences du complexe « Relais » où se tenait cette conférence de presse. Rien que de très normal, diriez-vous ? Sauf que le Juan Branco en question faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le procureur de la République du Sénégal ! Censé être recherché à travers le monde et devant être arrêté partout où il se présenterait pour être livré aux autorités judiciaires de notre pays, l’avocat français est venu de lui-même se jeter dans la gueule du loup et tirer la langue, si ce n’est faire la nique, à notre maître des poursuites qui avait demandé aux polices du monde entier de l’arrêter. Mais le plus triste ne se trouve pas à ce niveau. Le plus triste et cocasse, c’est de savoir qu’un tel homme qui fait l’objet d’un «wanted » a pu prendre un avion de la compagnie Royal Air Maroc, débarquer à l’aéroport de Banjul et traverser le territoire national jusqu’à Dakar sans se faire contrôler. Et sans que les services de renseignements nationaux, censés être si performants, aient pu être au courant de sa venue jusque dans notre capitale. Moralité : Sénégalais, dormez en paix et soyez tranquilles : votre sécurité et bien assurée !