Pour Frapp / France dégage, la Senelec et les autres sociétés nationales sont devenues les sièges de la mouvance présidentielle. Hier, dans un communiqué transmis à la presse, le mouvement a vivement critiqué la gestion des biens publics par le président de la République du Sénégal. Et par la même occasion, il a exigé la libération de Boubacar Sèye de Horizon sans frontières. Tout comme il a tenu à indexer la « nébuleuse » autour des 30 hectares de l’aéroport de Yoff cédées à la Cdc.
Le Frapp dit en effet considérer les institutions nationales comme étant les biens du Président de la République du Sénégal. A l’instar de la Senelec, les sociétés nationales demeurent « une mangeoire pour la bourgeoisie politico-bureaucratique de l’Alliance pour la République (Apr) et de Benno Bokk Yaakaar (BBY) » relève-t-on dans un communiqué du Frapp parvenu hier, lundi 1er février, à notre rédaction.
Pour Guy Marius Sagna et ses camarades : « si les directeurs généraux, gèrent nos sociétés nationales comme les sections de l’APR, c’est parce que le président Macky Sall, président dudit parti, gère notre pays le Sénégal comme il gère son parti en nommant son frère, sa belle-famille et en utilisant les deniers publics pour les affaires de son épouse ».
Dans le communiqué en question, le Frapp a dénoncé dans la foulée : « les recrutements clientélistes de Mademba Bitèye, actuel directeur de la Senelec, de son prédécesseur Makhtar Cissé mais aussi les 189 ex contractuels de la Senelec jetés à la rue avec l’organisation d’une parodie de concours ou le faux le dispute au mensonge ». Pour y remédier, le Frapp a demandé au président de la République de mettre fin à cette « mascarade », parce que « la récréation a trop duré »
Dans un autre registre, à savoir l’incarcération de Boubacar Sèye de Horizon sans frontières, le Frapp a demandé sa libération immédiate tout en dénonçant à nouveau l’emprisonnement de ce dernier. « La détention de Boubacar Seye montre que notre justice est : Macky Sall (président de la République), Malick Sall (ministre de la Justice) et Samba Sall (doyen des juges) font du “Dinaa la nëbb jant bi”, “Dinaa la duma”, à la place de la justice». Quid de la question foncière ? A ce niveau, le Frapp a tenu à souligner que l’assiette foncière de l’aéroport de Yoff livrée à la Cdc cache une véritable arnaque.
Aussi dira-t-il dans son communiqué :« la CDC a annoncé mettre en vente des parcelles sur 30 hectares de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor. Le mètre carré sera vendu à plus de 200.000 FCFA car l’État les a vendus à la CDC à 200.000 FCFA le mètre carré ». Et de poursuivre : « le Frapp dénonce ce projet taillé sur mesure contre les Sénégalais d’en bas au bénéfice d’une minorité de riches sénégalais et d’étrangers. Pour le Frapp, l’État aurait pu demander aux coopératives comme celle de Terme Sud d’acheter des terrains et de construire en hauteur par exemple afin d’éviter cette entreprise d’accaparement foncier au profit des riches ».
153 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 3 DÉCÈS
Le ministère a rapporté que 218 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 56 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Dakar, 2 fév (APS) – Cent cinquante-trois (153) personnes ont contracté la Covid-19 qui a également causé 3 décès au cours des dernières 24h, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 1457 tests réalisés, 153 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 10,50%’’, a indiqué mardi le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Ces nouvelles contaminations concernent 47 contacts suivis et 106 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Trois (03) décès ont été enregistrés, lundi.
Le ministère a rapporté que 218 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 56 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré au total 27 080 cas positifs au coronavirus dont 641 décès, 22 363 guéris et 4 075 personnes encore sous traitement.
VACCINATION ANTI-COVID, LA GRANDE ARLESIENNE
Avec plus de 600 morts au Sénégal et les lenteurs dans la validation de la stratégie de vaccination, la course pour l’acquisition d’un vaccin avant fin mars risque d’être une illusion
Après l’accaparement des vaccins anti-covid par les pays riches, l’Afrique jette son dévolu sur le continent asiatique. La Chine qui a aussi fait son vaccin efficace à près de 80%, moins cependant que ceux de Pfizer et Moderna qui tourne autour de plus 90%, pourrait bien être le sauveur pour l’Afrique. Au Sénégal, avec le manque de logistique pour la conservation de l’antigène, la validation d’un vaccin, via la stratégie parallèle du Sénégal, qui doit prendre en charge les personnes âgées, celles qui ont des comorbidités, le personnel soignant et les forces de défense et de sécurité risque de coïncider avec celle de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dans l’initiative Covax. Une marche vers l’utopie que le Sénégal mène pour cette première phase qu’il compte dérouler avant fin mars. Va-t-elle aboutir ? En attendant, le gouvernement pose des actes pour marquer sa volonté d’extirper les populations de l’emprise du coronavirus.
La Chine serait prête à contribuer à la campagne de vaccination du Sénégal et le vaccin anti-Covid de ce pays pourrait être privilégié dans cette première phase que le Sénégal compte dérouler avant fin mars. Au vu des relations de solidarité qui se sont nouées entre les deux pays depuis la première vague de la pandémie, la Chine pourrait bien venir à la rescousse du Sénégal en cette période où les vaccins anti-Covid19 de Pfizer et Moderna se font désirer. Mais, au rythme où évoluent les choses, avec l’installation d’un comité de validation, la mise en place de la logistique, la stratégie du Sénégal risque de coïncider avec celle de l’Oms qui sera déroulée dans le cadre de l’initiative Covax en avril prochain.
Toutefois, force est de renseigner que dans le cadre du dispositif Covax qui regroupe plusieurs pays à faible revenu dont le Sénégal, seuls les vaccins approuvés par l’OMS peuvent être achetés. « Jusqu’à présent, seul celui de Pfizer a été répertorié par l’OMS pour une utilisation d’urgence », fait remarquer le patron de l’Oms lors de son dernier point de presse. Et de renseigner que le processus d’approbation des vaccins Moderna et Astra Zeneca est en cours.
Au Sénégal, le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a renseigné que les cibles prioritaires de cette première phase prise en charge entièrement par le Sénégal, étaient le personnel de santé, les personnes qui ont des comorbidités, les personnes âgées et les forces de défense et sécurité. Et le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale, docteur Mamadou Ndiaye de renchérir : « nous nous projetons à commencer la vaccination avant la fin du mois de mars et pour 20 % de la population, soit 3,5 millions de personnes ».
Avec plus de 600 morts au Sénégal et les lenteurs dans la validation de la stratégie de vaccination, la course pour l’acquisition d’un vaccin avant fin mars risque d’être une illusion. Pour le professeur Cheikh Lo, biochimiste et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Sénégal n’est pas encore prêt pour le vaccin anti-covid. « Il y a le problème de la logistique, car hormis le vaccin chinois, les autres de Pfizer, Moderna sont des vaccins à Arn hyper sensible et qui nécessitent des techniques de conservation de pointe. Au Sénégal, on n’en dispose pas. S’il faut acheter cette technologie, c’est beaucoup d’argent, le temps pour les commandes. Il s’y ajoute la validation du vaccin, voir si tout ce qui a été dit dans le vaccin y figure.
Face à tous ces paramètres cités, le Sénégal n’est pas encore prêt pour le vaccin anti-Covid ou ne le sera pas pour cette première phase », a-t-il déclaré. Pour rappel, près de 900 millions de doses ont été obtenues pour l’Afrique dans le cadre de l’initiative Covax jusqu’à présent grâce à diverses initiatives, selon le patron de l’Oms. Ce qui est suffisant pour lui, pour vacciner environ 30 % du 1,3 milliard de personnes du continent cette année.
1446 PV DRESSES EN 2020, PLUS DE 667 MILLIONS COLLECTES SUR DES CONTENTIEUX
Les agents des Eaux et Forêts, Chasse et Conservation des sols n’ont pas chômé en 2020, dans les régions Centre, Sud et Est du Sénégal.
Les agents des Eaux et Forêts, Chasse et Conservation des sols n’ont pas chômé en 2020, dans les régions Centre, Sud et Est du Sénégal. Pour des affaires contentieuses nées de l’exploitation illicite de la forêt, dont le trafic international de bois, 1446 procès-verbaux (PV) ont été dressés dans des régions situées à la frontière gambienne. La somme collectée est estimée à plus de 667 millions de F CFA. Et cela n’inclut pas toutes les opérations de l’année.
1446 procès-verbaux (PV) ont été dressés dans les régions limitrophes de la Gambie, notamment Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Tambacounda (Tamba), Kaffrine, Kaolack et Fatick, pour exploitation inappropriée de la forêt, durant l’année 2020. Le montant des recettes contentieuses se situe à 667.522.700 F CFA. Le nombre n’inclut pas toutes les opérations de l’année. Les données dont nous disposons ne concernent que la période allant de janvier à septembre 2020.
La répartition des contentieux s’établit comme suit :
197 à Ziguinchor,
238 à Tamba,
96 à Sédhiou,
386 à Kolda,
116 à Kaffrine,
250 à Kaolack
63 à Fatick.
Certaines affaires sont traduites devant les Tribunaux. Elles sont beaucoup plus importantes dans la région de Kolda où 60 PV sont au Tribunal, suivie de Tamba avec 77 cas. 20 véhicules ont été saisis, dont 15 d’immatriculation gambienne, pendant cinq (5) années de lutte contre le trafic international de bois.
Ce trafic illicite de bois est perceptible tout le long de la frontière gambienne avec la zone Sud et Est. Les trafiquants ciblent le bois d’œuvre, en particulier le vène (de son nom scientifique «Pterocarpus erinaceus») à Kolda et à Tambacounda et le caïlcédrat (connu des scientifique par l’appellation «Khaya senegalensis») à Ziguinchor.
Les principales zones de coupe dans la région de Kolda concernent 13 villages que sont : Tankonfara, Fass Tobène, Boundou Sambou, Bayoungou, Thietty, Tougoudé Bala, Tougoudé Wali, Saré Gardi, Taïbatou Bakor, Sinthiang Bara, Médina Salam Dinga, Saré Dickel et Fass. Ils se situent essentiellement (plus de 80%) dans le département de Médina Yoro Foulah. Tout juste à côté du département, 8 dépôts de bois sont recensés dans des villages en Gambie.
Dans la région de Sédhiou, le trafic transfrontalier concerne les départements de Bounkiling et de Sédhiou. La présence des trafiquants est notée dans plusieurs villages comme Diélinkine, Gombol, Diacounda, Mafongo, Kabeumb, Kilinko, Sassita, entre autres.
Dans la région de Tamba également, de nombreux villages sont touchés. La dégradation des ressources forestières et fauniques, due principalement aux défrichements à des fins agricoles, aux feux de brousse, à l’exploitation illégale, au braconnage et au trafic illicite de bois d’œuvre, s’est accentuée ces dernières années dans les zones Sud et Est du Sénégal.
BOUBACAR SOLLY, DOCTORANT EN GEOGRAPHIE A L’UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR, LABORATOIRE DE GEOMATIQUE ET D’ENVIRONNEMENT : «C’est un trafic qui est bien organisé»
«La coupe illicite du bois pour la vente est une activité qui a commencé en Casamance depuis le début de la décennie 2000. Elle a pris une ampleur plus importante le long de la frontière avec la Gambie depuis 2010, avec la coupe de certaines espèces acheminées en Chine via le port de Banjul (Gambie), en passant par des «marchés de bois» installés le long de la frontière. C’est un trafic qui est bien organisé et qui est devenu le quotidien de certaines personnes natives de la région naturelle de Casamance, provenant de la Gambie voisine et des autres régions du Sénégal. Dans ce trafic, plusieurs espèces sont ciblées. Il s’agit de : ‘’Pterocarpus erinaceus’’ (le vène, ndlr), ‘’Cordyla pinnata’’, ‘’Bombax costatum’’, ‘’Khaya senegalensis’’ (le caïlcédrat, ndlr), ‘’Oxytenanthera abyssinica’’, ‘’Lannea velutiina’’, ‘’Sarcocephalus latifolius’’, ‘’Terminalia macroptera’’, ‘’Afzelia africana’’, ‘’Daniella oliveri’’ et ‘’Sterculia setigera’’. Parmi ces espèces, ‘’Pterocarpus erinaceus’’, ‘’Afzelia africana’’, ‘’Cordyla pinnata’’ et ‘’Khaya senegalensis’’ sont partiellement protégées par le Code forestier de 1998.
En plus de la quantité de bois coupés, c’est les grands arbres avec un tronc de 2 à 4 m de longueur et 30 à 70 m de diamètre qui sont ciblés dans ce trafic. Également, la tronçonneuse est l’outil le plus utilisé pour terrasser les arbres. Or, son utilisation empêche la régénération de la souche après coupe, car l’huile de la machine pénètre la souche et décolle l’écorce. Selon les populations, la pauvreté et le manque d’emploi sont les principaux facteurs explicatifs. Pour ce qui est de la Haute-Casamance, par exemple, elle occupe la cinquième position des régions ayant le plus grand taux de chômage au Sénégal, après la région de Dakar, de Thiès, de Diourbel et de Louga (ANSD, 2014). Environ, 74.483 personnes, soit 7,4% de l’effectif national, sont touchées par le chômage. Dès lors, ce trafic permet à certains de pouvoir subvenir à leurs besoins, dans la mesure où un billon est vendu entre 12.000 F CFA et 100.000 F CFA, selon la taille et le diamètre. À défaut de les monnayer, 5 billons sont souvent échangés par une moto.»
ABABACAR FALL CONTRE LE COUPLAGE DES LOCALES ET DE LA PRESIDENTIELLE
Le secrétaire général du GRADEC estime que cette idée « constitue un ballon de sonde lancé par la majorité » et s’est empressé de préciser que si cela « venait à être mis en œuvre, ce serait un recul démocratique assez grave »
Selon Ababacar Fall, Secrétaire général du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (GRADEC), la proposition de report des élections législatives prévues en 2022 jusqu’en 2024 en vue de les coupler avec la présidentielle constitue «un recul démocratique assez grave ». Interpellé par la rédaction de Sud quotidien hier, lundi 1er février, sur cette proposition, évoquée par le député Seydou Diouf, par ailleurs membre de la mouvance présidentielle, lors de son passage devant l’émission du Jury du dimanche de Iradio (privée), Ababacar Fall a assuré que la question du découplage de l’élection présidentielle et des élections législatives a été un des points de consensus du Code électoral de 1992.
Le Secrétaire général du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (GRADEC) se démarque de la proposition de report des élections législatives prévues en 2022 jusqu’en 2024 en vue de les coupler avec la présidentielle, évoquée par l’honorable député Seydou Diouf par ailleurs membre de la mouvance présidentielle, lors de son passage devant l’émission du Jury du dimanche de Iradio (privée) le week-end dernier.
Interpellé par la rédaction de Sud quotidien hier, lundi 1er février, Ababacar Fall a estimé que cette idée « constitue un ballon de sonde lancé par la majorité » et s’est empressé de préciser que si cela « venait à être mis en œuvre, ce serait un recul démocratique assez grave ». Et pour cause, souligne le Secrétaire général du Gradec, « la question du découplage de l’élection présidentielle et des élections législatives a été un des points de consensus du Code électoral de 1992 ». « Dans une démocratie qui se respecte, la tenue des élections, quelle que soit leur nature, à date échue, doit être la règle et le report l’exception.
Au nom de quoi devrait-on alors reporter les élections législatives de 2022 et les coupler à l’élection présidentielle de 2024 si ce n’est une manœuvre politique de plus », s’est-il encore interrogé. Avant de marteler : « La raison avancée serait que les élections législatives devant intervenir à mi-mandat du Président de la République pourraient être dangereux si le Président arrivait à perdre sa majorité ; un tel argument ne tient pas la route car les résultats d’une élection sont l’expression du libre jeu démocratique. Sous ce rapport, la perte de la majorité au parlement même s’il constitue une séisme pour le camp présidentiel ne poserait pas de problème ; ce serait un cas d’école assez intéressant en tant que facteur d’enrichissement de notre système démocratique qui nous donnerait l’occasion d’expérimenter un modèle de gouvernance jamais connu par le Sénégal bien que nous ne soyons pas dans un régime parlementaire ou un tel cas de figure entrainerait une cohabitation entre une majorité parlementaire issue de l’opposition et un pouvoir exécutif minoritaire à l’Assemblée nationale».
Par ailleurs, poursuivant son éclairage, Ababacar Fall estime également que « le couplage des législatives de 2022 avec la présidentielle de 2024 entrainerait de fait la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal car ceux-ci feront un mandat de 7 ans au lieu des 5 ans qui sont la durée de la législature ». « Une élection crédible, ce sont une planification claire des opérations électorales sur la base d’un calendrier électoral connu de tous et un processus électoral intègre ou l’ensemble des acteurs qui interviennent connaissent les différentes tâches et les moments où il faut les faire. De ce point de vue, notre pays gagnerait à tenir les élections à date échue », a-t-il fait savoir avant de pointer du doigt la responsabilité des acteurs politiques notamment l’actuel chef de l’Etat dans ce dérèglement du calendrier électoral. « En 2017, notre pays a raté une occasion de rationaliser le calendrier électoral, car si le Président avait tenu sa promesse de ramener son mandat de 7 à 5 ans, on aurait eu la possibilité de tenir l’élection présidentielle en févier 2017 et les élections législatives en juillet de la même année à six mois d’intervalle. Le dérèglement du calendrier électoral est de la responsabilité des acteurs politiques qui ont tendance à mettre en avant leurs intérêts au détriment des aspirations légitimes des citoyens à renouveler le personnel politique ».
Dakar, 2 fév (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS sont préoccupés par la montée de la courbe des contaminations du nouveau coronavirus et du nombre de morts liés à cette maladie.
Le Soleil se fait écho ‘’des chiffres alarmants’’ de la Covid-19. ‘’Une première depuis le début de l’épidémie au Sénégal. Hier, lundi, 404 personnes ont été contrôlées positives (…)’’, rapporte le journal.
’’La région de Diourbel enregistre 1 459 cas et 115 décès en moins d’un an. A Touba, il y a eu 92 décès liés au coronavirus dont 39 en janvier 2021. A Kaolack, 1 107 cas positifs à la Covid-19 et 52 décès ont été enregistrés’’, selon Le Soleil.
Vox Populi présente ‘’le bilan macabre’’ de la pandémie au Sénégal et note que 222 morts ont été enregistrés entre le 1er et 31 janvier 2021. ‘’Les morts de janvier 2021 représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 décès sur 3’’, relève encore la publication.
Le journal Libération met en exergue les 1 032 nouveaux cas de Covid-19 enregistrées en seulement 3 jours. ‘’Les 651 sont issus de la transmission communautaire ; 21 décès signalés durant la même période. 4 143 malades dont 54 dans un état grave, sont sous traitement’’, dit Libération, soulignant qu’au total, 218 morts ont été dénombrés en janvier.
Le couvre-feu en vigueur dans les régions de Dakar et Thiès ‘’n’a pas empêché une hausse des cas de contaminations’’, selon La Tribune, ajoutant qu’’’au même moment, la mesure est en train d’augmenter le nombre de ménages touchés par la famine’’.
Le quotidien Kritik souligne ‘’le virus abat des records’’, allusions aux 404 nouvelles contaminations rapportées lundi par le ministère de la Santé.
’’Les chiffres de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal révélés hier par le ministère de la Santé donnent le tournis. L’épidémie ne faiblit toujours pas et, même à l’analyse des chiffres, la pandémie prend un virage mortel avec des cas de plus en plus nombreux et dispersés sur l’étendue du territoire’’, écrit la publication.
Pour le quotidien Source A, ‘’maintenant, le doute n’est plus permis : le Sénégal est assis sur une poudrière (…) Le système hospitalier qui est confronté à une augmentation massive de hospitalisations est au bord de l’asphyxie’’.
Walfadjri s’intéresse à la fortune des dirigeants et affiche à sa Une : ‘’Ces milliardaires qui nous gouvernent’’.
’’Comme le veut la loi, le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) Idrissa Seck, a sacrifié à l’obligation de dépôt de sa déclaration de patrimoine. Lequel est constitué de biens évalués en milliards de francs Cfa. Ce qui repose la problématique du rapport que nos hommes politiques enretiennent avec le bien public’’, écrit Walf.
A propos de la déclaration de patrimoine, Enquête titre : ‘’La transparence chahutée’’.
Selon le journal, ‘’les +fuites+ orchestrées sur le patrimoine du président du CESE, si elles ont des visées politiciennes, elles ont aussi le mérite de mettre en lumière un anachronisme : l’exception devient la règle, en la matière, au mépris de la loi’’.
’’Idrissa Seck déshabillé. Macky Sall et ses proches toujours recouverts d’un grand voile de mystère ( ….)’’ à propos de la teneur de leur patrimoine, relève Enquête.
Le Quotidien met en exergue l’affaire Aminata Lo, ancienne ministre, placée sous mandat de dépôt, lundi, pour ‘’violation du couvre-feu, outrage à agents, usurpation de fonction….’’. Elle sera jugée, mercredi, en compagnie de son frère, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
KEEMTAAN GI - LES CANCANS
C’est chaud Dakar ! Il faut plutôt dire dans ce charmant pays où il ne manque jamais de sujets pour alimenter des débats et faire palabres. L’actualité, c’est une ancienne ministre de Pa Wade qui la fait. Dans un pays normal, tout se serait passé sans que la bonne dame ait à sortir les griffes. Ou, plutôt, ses beaux ongles. Mais la particularité du Sénégal est d’être un pays anormal. En tout cas, voilà la pauvre faisant les choux gras de la presse. Tout le monde connait les qualités de nos ministres depuis la première Alternance. Ils sont à une exception près du même moule que la belle dame qui fait le « Buzz » depuis le weekend. Un mandat de dépôt pour des broutilles avant qu’elle ne soit libérée mercredi prochain, elle et son pauvre frère. Superbe humiliation ! Question ? Qui a enregistré l’audio qui a fuité ? Et à quelles fins ? La désigner à la vindicte populaire si bien que ses ennemis d’hier sont en train de la flageller, l’un d’eux prétendant même que la pauvre a besoin d’un suivi psychologique. Quel goujat ! Et quoi encore ? On fantasme depuis hier sur la belle fortune de Idrissa Seck, l’actuel président du Conseil Economique, Social et Environnemental. Et pourtant, il n’y a guère, on le présentait comme un homme fauché et qui tirait la langue si bien qu’il a fallu qu’il ravale ses propres vomissures pour rejoindre le Chef. Et voilà qu’on découvre que le mec est assis sur un magot colossal. Ce pays est magique et très fort en cancans. Et croyez-nous, il y en aura que pour Idy. Ce qui nous fera oublier ce salaud de Covid qui semble narguer les autorités avec leur insensé couvre-feu. KACCOOR BI
NECROLOGIE KHALIFA SALL REND HOMMAGE A ME KHASSIMOU TOURE
L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall a tenu à rendre un vibrant hommage à Me Khassimou Touré décédé hier. « Je viens d’apprendre avec une vive consternation le décès de Maitre Serigne Khassim TOURE. Je salue l’immense avocat qui a consacré son existence professionnelle au triomphe de la justice et de la liberté. Je m’incline devant la mémoire d’un grand avocat qui a marqué de façon indélébile les prétoires pour son engagement constant et ses nombreux combats » écrit Khalifa Sall qui a été défendu par le défunt lors de son procès dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar. « Je partage la douleur de ses épouses, de ses enfants, de sa famille et de ses proches à qui je présente mes condoléances attristées. Mes condoléances s’adressent également à tous les avocats du Sénégal qui ont perdu un confrère brillant dans le verbe et dans le geste. Qu’Allah, dans Sa grande miséricorde, lui fasse la faveur de l’élever au rang des ceux qui accèdent au meilleur des Paradis. Amine » a conclu Khalifa Sall.
DECES DE ME KHASSIMOU TOURE ENTERREMENT CE MARDI A TOUBA
Décédé, hier, des suites d’une assez longue maladie, l’avocat-écrivain Me Khassimou Touré sera enterré ce mardi à 11 heures à Touba. Une perte immense pour le Sénégal et la communauté mouride, et également pour votre quotidien « Le Témoin » qu’il a défendu dans presque tous ses procès. D’où le sentiment de désolation et de tristesse qui s’est emparé de toute la rédaction à l’annonce du décès de ce grand homme. Nous y reviendrons ! DEPART Après plus de sept ans de présence dans notre rédaction dont il constituait un des piliers — en même temps qu’un des Mohicans de l’équipe de départ du « Témoin » quotidien hors les grognards de l’hebdo d’antan —, notre collaborateur Samba Diamanka nous quitte. L’enfant de Kolda, vedette sur les réseaux sociaux où il s’est fait d’innombrables amis en raison de la qualité de ses posts, va rejoindre le quotidien national « Le Soleil » dont il va sans nul doute contribuer à accroître le rayonnement. Nous le remercions en tout cas pour l’engagement et le professionnalisme dont il a fait montre dans la rédaction du « Témoin » ainsi que pour la qualité du travail qu’il a abattu durant ces longues années passées en notre compagnie. Nous ne doutons pas un seul instant qu’il saura trouver toute sa place au « Soleil » mais aussi sous le soleil. En tout cas, nous lui souhaitons bon vent dans cette nouvelle aventure !
VIOLATION DU COUVRE-FEU ET OUTRAGE A AGENT L’ANCIENNE MINISTRE AMINATA LO DIENG EN PRISON
Attraite hier à la cave du tribunal de grande instance de Dakar où elle a fait face au procureur de la République, l’ancienne ministre de 2007 à 2012 sous le régime de Wade, Aminata Lo Dieng, a été placée sous mandat de dépôt. Elle a passé, hier, sa première nuit en prison. Elle est poursuivie pour usurpation de fonction, violation du couvre-feu et outrage à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions. Le même sort a été réservé à son frère visé lui pour violation de la loi sur le couvre-feu et conduite sans permis. L’ancienne ministre sera jugée en compagnie de son frère en audience de flagrants délits.
RUFISQUE UN FRONT CONTRE L’ACCAPAREMENT DES TERRES
A Rufisque, la seule grande réserve foncière existante de la région de Dakar ne cesse de subir un assaut de délinquants fonciers. Alors, pour contrer un tel accaparement, le front contre la confiscation volontaire et injuste des terres lébous a été mis place. La lutte contre l’accaparement des terres et la défense du patrimoine de la ville de Rufisque sont les principaux objectifs du front en question. Qui demande aussi le recasement des populations touchées par l’avancée de la mer, et l’extension des cimetières. Le front est également contre le projet de suppression de la ville de Rufisque. "Considérant le manque de cimetières, de logements sociaux pour recaser la population léboue victime de l’avancée de la mer, les notables et dignitaires lébous du Cap-Vert, notamment de la ville de Rufisque réunis, s’indignent du sort réservé à la commune de Rufisque qui perd sa dignité d’antan. Se soucient aussi du sort réservé à nos terres confisquées ou en état d’être expropriées, malgré les papiers que détiennent leurs véritables propriétaires" a indiqué le porte-parole du front, Imam Abdou Aziz Ndoye. Le front, "inquiet de l’avenir de la ville dont l’autorité de l’institution municipale est bafouée", fait part de son "souci du sort réservé aussi aux agents territoriaux et aux délégués de quartiers payés par des recettes amputées du budget municipal." Et rejette le projet de suppression de la ville, soutenant que "cette réforme annoncée ou en cours d’exécution remet en cause la personnalité de l’autorité de la ville."
REGION MEDICALE DE KAOLACK LE DG DE LA SENELEC OFFRE UN IMPORTANT LOT CONTRE LA COVID19
Le directeur général de la Senelec, Pape Mademba Biteye, a remis un don aux différentes structures de la région médicale de Kaolack ce lundi 1er février 2021. Ce don est composé d’un respirateur avec système VNI, de 02 moniteurs, de 04 pousse-seringues 02 voies, de 02 lits modulables. Ces équipements sont destinés à augmenter la capacité d'accueil du CTE de l'hôpital de Kaolack. Biteye a, en outre, mis à la disposition du personnel de santé de la région 31 000 masques (N95 et chirurgicaux), 1000 bouteilles de gel de 500 ml, 500 bouteilles d'eau de javel de 1 litre. Cette cérémonie a été l'occasion pour le DG de la Sénelec de sensibiliser sur les mesures barrière édictées par les autorités et répondre à l'appel de solidarité du président de la République qui a engagé tous les responsables à la base à se rapprocher des populations en ces moments difficiles.
ETAT D’URGENCE SANITAIRE DES RESPONSABLES DU MOUVEMENT NAVETANE A SALY CUEILLIS EN PLEINE
Ag Les éléments du commissariat urbain de Saly Portudal ont arrêté dimanche dernier une trentaine de personnes, des jeunes essentiellement, liées au mouvement navétanes. Les contrevenants étaient en train, au moment de leur interpellation, de procéder au renouvellement des instances de la Zone 7 de l’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (Odcav) de Mbour en vue de la prochaine assemblée générale de cette même structure de coordination des activités de vacances. Par ces temps où les rassemblements restent interdits dans les régions de Dakar et Thiès du fait de l’état d'urgence décrété depuis le 7 janvier dernier, la police n’a pas hésité un moment pour interpeller une trentaine d’individus à Saly Portudal. Selon nos informations, ces derniers ont été cueillis alors qu’ils organisaient une assemblée générale pour le renouvellement des instances. Ils sont poursuivis pour rassemblement en pleine pandémie. Parmi les personnes interpellées, il y a le président de la zone 7, les délégués et les superviseurs de l’Oncav (Organisme National de Coordination des Activités de Vacances). Approchés, des membres de la zone 7 estiment que ces « arrestations sont illégales ». Selon eux, d’autres zones ont, durant ce week-end, procédé au renouvellement de leurs instances. Ils accusent les membres des autres zones de l’Odcav de Mbour d’être derrière ces arrestations. En raison de la recrudescence des cas de coronavirus, les rassemblements sont interdits dans les régions de Dakar et Thiès depuis le 7 janvier dernier par la proclamation de l’état d’urgence sanitaire assorti d’un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin dans ces deux régions jugées « plus infectées ».
MARCHE FINANCIER LE SENEGAL EMET 75 MILLIARDS DE FCFA EN OBLIGATIONS DU TRESOR
Le Sénégal émet le 05 février prochain sur le marché de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) une émission simultanée d'obligations assimilables du Trésor par adjudication, portant sur un montant de 75 milliards de FCFA et sur des maturités de trois ans, cinq ans et sept ans, a annoncé l'agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA-Titres dans un communiqué. Cette émission d'Obligations Assimilables du Trésor effective dans tous les pays membres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l'épargne des personnes physiques et morales en vue d'assurer la couverture des besoins de financement du budget de l'Etat du Sénégal. La date de dépôt des soumissions est fixée au vendredi 05 février 2021 à 10H30 TU, heure limite. L'émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) par voie d'adjudication pour un montant de 75 milliards de FCFA est un panier composé de trois titres. La Valeur nominale unitaire d'une obligation du trésor est de 10.000 FCFA. Le premier titre est une Obligation Assimilable du Trésor d'une maturité de 3 ans offrant un coupon à 5,60 % l’an. Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement In Fine). Le paiement des intérêts se fera à un taux d’intérêt de 5,6000% l’an dès la première année. Le deuxième titre est une Obligation Assimilable du Trésor de maturité de 5 ans et avec un coupon à 5,70% l’an. Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement In Fine). Le paiement des intérêts se fera à un taux d’intérêt de 5,7000% l’an dès la première année. Le troisième titre est aussi une obligation assimilable du trésor d’une durée de sept ans avec un taux d’intérêt de 5,80%. Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement In Fine). Le paiement des intérêts se fera à un taux d’intérêt de 5,8000% l’an dès la première année. Les revenus perçus sur Obligations Assimilables du Trésor sont exonérés d'impôts pour les investisseurs résidant au Sénégal. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence.
JEUX DE CARTES - Vivre en danger...
Plus de 400 cas, 278 cas communautaires, le nombre de morts s’achemine vers le millier. Ça s’aggrave ! A force de le dire, nous avons l’impression de participer à banaliser le danger. Nos compatriotes apprennent à vivre dans le danger, avec le danger, comme on le leur avait demandé. Mais c’est comme si beaucoup d’entre eux se fichent de la mort ou se croient...immortels. Les gestes barrières sont très peu respectés, la distanciation physique aussi. Il faut tout de même le souligner : il est difficile de respecter certaines mesures à cause de nos conditions de vie pas du tout reluisantes. Même ceux qui nous dirigent ne montrent pas souvent le bon exemple. Pourtant, ils doivent se singulariser par des actes et paroles convaincants pour l’exemple et pour faire face aux fake news, l’infodémie, pour reprendre le mot de l’Organisation mondiale pour la Santé. Car, les fake news sont aussi liées à la crise de confiance que vivent nos démocraties. Cette crise dévalue la parole publique allant jusqu’à relativiser la notion même de vérité. Le complotisme, le conspirationnisme trouvent un terreau fertile dans cette situation. Une sorte de “niaaw ndiorte”, mélange de paranoïa et de prudence. D’excès de prudence ? Dans ce contexte de Covid-19, les gouvernants ont l’obligation de “convaincre en ayant raison”. Où en est-on avec le vaccin ? Sera-t-il chinois, russe, américain...? Seule certitude : il ne sera pas africain. D’ailleurs, ici, on polémique sur la pertinence, la fiabilité, la sûreté des vaccins. En attendant de voir l’ombre d’un vaccin. L’Afrique a un incroyable talent. Miim Reew
Saly
Les membres de l’ASC Saly qui voulaient renouveler le bureau de l’association ont été arrêtés par la police. Ils étaient réunis à la salle de délibération de la mairie de Saly. Mais les limiers ont effectué une descente sur les lieux pour leur rappeler l’arrêté du gouverneur interdisant tout rassemblement durant cette période de covid-19 dans la région de Thiès. Ils se sont donc repliés dans une école publique pour tenir leur assemblée générale. Très remontés contre cette attitude qu’ils jugent irresponsable de la part des jeunes, les hommes du commissaire urbain de Saly, Aïssatou Ka, ont fini par entrer en action en les arrêtant tous. Au total, 21 personnes ont été arrêtées dont le président de la zone 7C de Saly, Ndongo Fall, et Boubacar Diallo. Ils ont été auditionnés avant d’être gardés à vue dans les locaux du commissariat urbain de Saly. Ils seront présentés au procureur de Mbour aujourd’hui.
La flamme des JO de Tokyo
Alors que les autorités japonaises ont été contraintes de reporter d’un an les Jeux Olympiques d’été initialement prévus à Tokyo en 2020, elles ont profité de ce délai pour demander au président sénégalais, Macky Sall, s’il acceptait d’allumer la flamme de cette édition désormais calée du 23 juillet au 8 août 2021. Selon nos confrères de Financial Afrik, par ce geste, l’Empire du Soleil Levant souhaite mettre le phare sur une démocratie africaine et un partenaire historique…
450 millions pour le premier centre de santé de Ndiaffate
Située dans le département de Kaolack, la commune de Ndiaffate va bientôt voir sortir de terre son premier centre de santé. Une vieille doléance des populations qui devient enfin une réalité grâce aux efforts combinés par le ministère de la Santé et la nouvelle société des Salins du Sine Saloum. La cérémonie de pose de la première pierre a eu lieu ce dimanche. Il s’agit d’un investissement de quatre cent cinquante (450) millions Cfa qui, selon le maire Aïssatou Ndiaye, va permettre de soulager les populations avec un outil adapté, à même de répondre aux attentes de ses administrés avec des blocs administratifs, un service d’odontologie, d’ophtalmologie, d’imagerie médicale, d’une maternité, et d’un laboratoire, entre autres.
Divulgation du patrimoine d’Idrissa Seck
Idrissa Seck doit applaudir Moustapha Diakhaté. L’ancien chef de cabinet du Président Macky Sall s’indigne de la divulgation des biens du président du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) après sa déclaration de patrimoine. Selon Moustapha Diakhaté, la publication de la déclaration de patrimoine du président du CESE est une violation de la Loi. Il invoque l’article 9 du texte qui stipule que le processus de la déclaration de patrimoine revêt un caractère confidentiel et que toute personne concourant à sa mise en œuvre est astreinte au secret professionnel. Le texte ajoute que tout manquement (…), par divulgation ou publication quelconque, ou à la sincérité de son contenu, sera puni par les lois en vigueur. Moustapha Diakhaté pense que les responsables de l’Ofnac doivent saisir les autorités judiciaires pour identifier les auteurs de la fuite dans la presse, de la déclaration de patrimoine d’Idrissa Seck.
Yankhoba Diattara déclare son patrimoine
Restons avec les nouveaux alliés du Président Macky Sall qui sont astreints à la déclaration de patrimoine à l’OFNAC. Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, a fait hier sa déclaration de patrimoine devant les membres de l’OFNAC. Un exercice obligatoire pour tout ordonnateur de dépenses d’un budget de plusieurs milliards.
Me Khassimou Touré décédé
Alors que le barreau n’a pas fini de pleurer Me Oumar Diallo décédé la semaine dernière, un membre éminent du Barreau sénégalais s’est éteint hier : Me Khassimou Touré. L’ex-maire de Dakar dont il était un des avocats dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar lui a rendu un vibrant hommage. Khalifa Sall salue l’immense avocat qui a consacré son existence professionnelle au triomphe de la justice et de la liberté. « Me Khassim Touré était un grand avocat qui a marqué de façon indélébile les prétoires pour son engagement constant et ses nombreux combats », témoigne l’ex-maire de Dakar.
Décès de l’ancien président du conseil régional de Kolda
Le secrétaire général du parti démocratique sénégalais (Pds) perd un compagnon. L’ancien député de Sédhiou, Mamadou Lamine Dramé est décédé hier, à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Il fut également président du conseil régional de Kolda. Il devint ensuite le premier président du conseil départemental de Sédhiou après son érection en région. Un des premier à avoir cru en l’étoile de me Wade et du Pds.
Don du Directeur général de la Senelec
Le plateau médical de Kaolack est relevé par le Directeur général de la Senelec. Papa Mademba Bitèye a fait un don aux différentes structures sanitaires de la région médicale de Kaolack. Ce lot de matériel est composé d’un respirateur avec système VNI, de 02 moniteurs, 04 pousse-seringues 02 voies et de 02 lits modulables. Ainsi la capacité d’accueil du Centre de traitement des épidémies (CTE) de l’hôpital de Kaolack va augmenter avec ces équipements. En plus, le directeur général de la Senelec a offert au personnel de santé de la région 31 000 masques (N95 et chirurgicaux), 1000 bouteilles de gel de 500 ml et 500 bouteilles d’eau de javel de 1 litre. Papa Mademba Bitèye a saisi la tribune que lui offre la cérémonie de remise du don pour appeler les populations au respect des mesures barrières.
Léona Niassène maintient sa ziarra
La Ziarra annuelle de Léona Niassène aura lieu le samedi 13 mars 2021. C’est ce qu’indique le comité d’organisation de l’évènement religieux à travers un communiqué. Suppliant l’ensemble des « talibės » à appliquer scrupuleusement les mesures barrières édictées par les autorités étatiques pour faire face à la prolifération des cas contacts et des cas communautaires, le comité ajoute que le khalife Cheikh Ahmed Tidiane Niass invite les chefs religieux de toutes les confréries du Sénégal, les autorités étatiques et l’ensemble des « talibés » à prendre part à l’évènement. Les organisateurs de la Ziarra informent également de la tenue de prières (récital du Saint Coran) à la Grande mosquée, du 05 février 2021 jusqu’au vendredi 12 mars. Cette décision intervient à un moment où le nombre de cas de coronavirus augmente sur l’étendue du territoire national, plus particulièrement à Koalack où se situe Léona Niassène. Pour rappel, l’évènement n’a pas eu lieu l’année dernière à cause de la covid-19.
Trafic de chanvre indien
Les limiers des Parcelles assainies ont déféré hier au parquet D. Dieng pour détention et trafic de chanvre indien. Habitant à la Cité Soprim, ce récidiviste a été alpagué à l’Unité 17 des Parcelles assainies par les éléments de la brigade de recherches avec 06 cornets de chanvre indien. Lors de son audition, le quidam a déclaré utiliser la drogue pour sa consommation personnelle. Mais D. Dieng sera trahi par son passé. Ce qui a motivé son placement en garde à vue par les hommes du Commissaire Thierno Diop, avant son déferrement au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
S. Badji alpagué avec 54 cornets de chanvre
Restons dans la lutte contre le trafic de stupéfiants engagée par les limiers des Parcelles assainies. Ces derniers ont aussi mis fin aux agissements, selon nos sources, d’un dealer du nom de S. Badji à Yoff. Celui-ci a été arrêté par les éléments de la brigade de recherches avec 54 cornets de chanvre et 250 grammes en vrac. Interpellé sur l’origine de la drogue, S. Badji dit avoir obtenu la drogue à Ngor auprès d’un inconnu. Il dit ignorer aussi bien l’identité que le domicile de son vendeur. Placé en garde à vue, S. Badji a été déféré au parquet depuis hier, pour détention ettrafic de chanvre indien.
Un agent de la Sapco en prison
Quelle mouche a piqué l’agent de la Sapco M.Y.D pour qu’il s’en prenne aux policières des Parcelles assainies ? Ces dernières qui veillent au respect du couvre-feu ont croisé dans la nuit du 30 au 31 janvier à Grand Médine M.Y.D, un agent de la Sapco. Sommé de s’expliquer sur les raisons de sa promenade en plein couvre-feu, M.Y.D n’a pu fournir des explications plausibles. Invité à prendre place à bord du véhicule, M.Y.D a opposé un refus catégorique aux agents avant de proférer des injures en direction des limiers. Alors il est embarqué dans le panier à salade et conduit au poste de Police. Sachant que les carottes sont cuites pour lui, il a tenté nier les injures avant de regretter son acte. Il a demandé clémence aux limiers. Des excuses qui ne seront pas acceptées par les hommes du Commissaire Thierno Diop qui vont le placer en garde à vue. Ainsi M.Y.D a été déféré au parquet pour non-respect du couvre-feu, outrage à agents et rébellion.