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17 mai 2024
par Jean Pierre Corréa
LE BUCHER DES VANITÉS
Ne nous étendons pas sur l’aspect moral de cette situation sordide, ce serait masquer l’essentiel qui ressort de ce vaudeville politique, à savoir l’inconséquence de Sonko face à la grande histoire que certains sénégalais se proposaient d’écrire avec lui
« Etre dans le vent, c’est avoir un destin de feuille morte ». Bon sens populaire.
Pour monsieur Ousmane Sonko, le plus simple aurait été de dire aux Sénégalais : « Que celui qui n’a jamais fauté me jette la première pierre. J’aime les massages, l’odeur du camphre et du karité réunis, et quand cette nymphe si joufflue des reins, a fini de me masser mes douloureuses lombaires, mon sang n’a fait qu’un tour de scrutin dans ma cervelle d’homo senegalensis, et j’ai craqué » !!! Il disait ça à ses compatriotes tellement portés sur la gaudriole et tout ce qui concerne leur bas-ventre, que, et hop !!! il se faisait « illlico sexo », 2 millions de partisans en plus, un sacré tapis électoral pour 2024. Mais il s’est ligoté lui-même, dans les liens de la pureté supposée de ses dispositions religieuses, et le piège, puisqu’il l’affirme comme tel, qui s’est refermé sur lui avait pour but de le couler par là où il avait « prêché ». Quand on brandit la morale comme étendard, on ne s'en affranchit pas... Comme l’a écrit justement Babacar Justin Ndiaye : « L’arbre des privilèges ne doit pas cacher la forêt des sacrifices. Pour marcher triomphalement sur un chemin truffé d’écueils, de récifs et de gouffres, l’homme politique ambitieux doit choisir entre le palais et le Lupanar. Surtout quand il est opposant ».
Ne nous étendons pas, sans rire, sur l’aspect moral de cette situation sordide, ce serait masquer l’information essentielle et principale qui ressort de ce vaudeville politique, à savoir l’inconséquence et l’irresponsabilité de monsieur Sonko face à la grande Histoire que certains sénégalais se proposaient avec enthousiasme d’écrire avec lui ces prochaines années.
Un piège ? Un complot ? Validé ! Mais est-ce qu’un leader politique qui en homme averti, peut se vautrer dans un tel fossé, est apte mener le Sénégal vers un futur semé de graves et lourds enjeux, cruciaux pour une jeunesse que tant d’autres alternances ont quelque peu désespérés, au point que jamais la solution suicidaire de l’Océan à traverser n’a été autant envisagée ?
Un piège ? Un complot ? Validé ! Mais est-ce qu’un homme qui se dit leader de toute une jeunesse et patriote de surcroît, peut tomber dans un piège aussi flagrant, digne d’une cour de maternelle, et être en capacité d’aller négocier l’abandon du Franc Cfa, être en mesure de stopper les pandémies qui s’annoncent récurrentes, de rendre aux paysans spoliés leurs terres, de mettre ces millions de jeunes au travail et en formation pour que notre pays, grâce à cette vision que nous attendions d’un homme nécessaire mais pas providentiel, soit en mesure de payer ces milliards « empruntés » pour des Plans de développement cosmétiques ? C’est cet homme-là qui s’en proclamait capable, qui trébuche sur un pagne tombé par terre ? Je valide ! C’est un piège ! C’est un complot !... C’est le lot et le privilège des grands hommes que de savoir les déjouer, mais avant tout de s’en prémunir.
Et en plus, au-lieu de demander « pardon » à ses partisans, à ses épouses et surtout à Dieu, il appelle à l’insurrection pour faire barrage à sa convocation ? Irresponsable et inconséquent de sa part. Qu’il demande donc à ses partisans de raison garder. Affaire-bi dou dolé…khel la…
Ce serait rajouter du tragique au comique de cette situation, que de procéder à l’arrestation et à l’emprisonnement de monsieur Ousmane Sonko. Laissez-le donc se promener libre en ville avec son image d’homme ne saluant pas les femmes, mais se faisant masser par elles dès la nuit tombée, dans des lieux qui fleurent bon, à l’énoncé de leur raison sociale, la maison close.
Sweet Beauté…Franchement… Pour arriver Avenue Roume, il y a mieux comme catapulte. Cette image vaut toutes les cellules du monde, n’en faites pas un martyr, les véritables satyres n’attendent que ça. Soupirons plutôt à l’idée d’avoir peut-être échappé, grâce à ce « karitégate » à la survenue au Palais de la République d’un « innocent », au sens sénégalais du terme. C’est-à-dire « pas fini quoi » … Au suivant !
LE PROCUREUR SAISI DU DOSSIER, L’ASSEMBLÉE NATIONALE EN ACTION
L’enquête suite à la plainte de la masseuse, Adji Sarr, 21 ans, contre le leader du parti Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, est bouclée.
L’enquête suite à la plainte de la masseuse, Adji Sarr, 21 ans, contre le leader du parti Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, est bouclée. Elle devait être clôturée avec l’audition du mis en cause mais il a refusé de déférer à la convocation de la Section de recherches (SR), brandissant son immunité parlementaire.
Selon plusieurs sources, les enquêteurs ont bouclé le dossier qui sera transmis au procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye et la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député de Pastef sera enclenchée dans la foulée.
En entre-temps, une personne qui s’est présentée comme témoin a été entendue, après la masseuse Adji Sarr, qui accuse Ousmane Sonko de viols et menaces de mort, et la propriétaire du salon de ’’sweet beauté".
JEUX DE CARTES - Victimes collatérales...
I l y avait donc du feu, du sang et des larmes à Dakar et dans d’autres localités du pays. Comme on pouvait s’y attendre, la prise de parole dominicale d’Ousmane Sonko sonnait comme un appel à la mobilisation, à l’insurrection, selon les “mauvaises langues”. Se sentant dos au mur, le leader de Pastef est conscient que son salut dépend en grande partie de l’engagement de ses militants et autres sympathisants. Les images moches d’affrontements entre forces de l’ordre et jeunes surexcités illustrent à suffisance une tension née d’une sale affaire d’accusations de viols avec violence. En déplaçant le débat judiciaire, une affaire privée, sur le terrain politique, Sonko veut élargir le champ de bataille. Les hommes politiques qui étaient chez lui hier considèrent ainsi l’opposant numéro 1 comme une énième victime de Macky Sall. La présence de Khalifa Sall accompagné de Barthélemy Dias entre dans ce cadre. Maintenant, il reste au pouvoir de gérer cette affaire avec tout le professionnalisme requis en se gardant de donner l’impression d’un “briseur” d’opposants. Suivre sans passion inutile les procédures édictées par la loi pour que justice soit faite. Car l’accusatrice Adji Sarr doit être prise au sérieux même si les termes de sa plainte décrivent des scénarios dignes des films hollywoodiens. La justice a besoin de sérénité. Les populations aussi ont besoin de calme. De pauvres citoyens ont été hier les victimes collatérales de violentes confrontations. La presse ou du moins certains sites en ligne font aussi des victimes. Se précipiter, publier des photos de femmes et les présenter comme Adji Sarr, sans la moindre vérification, est le comble de l’imbécilité. Certains ne mesurent manifestement pas le poids de leur responsabilité et leur capacité de destruction. Bref, la Covid-19 est là. Ces évènements politico-judiciaires ne devraient pas nous faire oublier l’essentiel : nous voulons vivre et bien vivre Miim Reew
Khalifa et Barth chez Ousmane Sonko
Après une matinée mouvementée, le calme était revenu dans l’après-midi à la cité Keur Gorgui où réside le président de Pastef. Ce fut ensuite le ballet de responsables de l’opposition pour témoigner leur soutien à Ousmane Sonko accusé de viols répétitifs par la fille Adji Sarr. Le leader de Taxawu Senegaal, Khalifa Sall en compagnie de Barthelemy Dias, a rendu visite à Ousmane Sonko pour manifester son soutien. L’édile de Mermoz Sacré-Cœur, Barthelemy Dias lance : «Ensemble, nous marcherons vers l’essentiel.» Par ailleurs, la coalition Taxawu Senegaal condamne les violences policières contre les militants et sympathisants de Pastef venus témoigner leur soutien à leur leader. Pour Khalifa Sall et compagnie, les accusations portées contre Ousmane Sonko ne doivent pas être l’occasion d’un acharnement judiciaire. Ainsi Taxawu Senegaal met en garde le régime de Macky Sall, habitué à utiliser la justice pour liquider ses adversaires, contre toute instrumentalisation de la justice dans cette affaire comme cela a été le cas contre Karim WADE et Khalifa Ababacar Sall. Aussi Taxawu Senegaal dénonce les fuites organisées, en violation du secret de l’enquête.
L’appel d’Alioune Tine
Restons dans l’affaire Ousmane Sonko pour souligner la réaction du président de Think Thank Afrikajom qui appelle toutes les parties à la retenue. Seulement l’ancien coordonnateur du M23, Alioune Tine, tient à indiquer que l’injustice nourrit les violences politiques et sociales. Il estime que la justice doit être équitable, impartiale et indépendante dans cette affaire qui met la démocratie sénégalaise et la paix civile à très rude épreuve. La violence doit être bannie et tout le monde doit faire preuve de retenue, lance Alioune Tine.
Les avertissements de Thierno Alassane Sall
Ne quittons pas l’affaire Ousmane Sonko sans signaler la réaction du leader de la République des Valeurs (RP), Thierno Alassane Sall. Ces images du siège du domicile d’Ousmane Sonko lui rappellent, dit-il, un certain jour de l’année 2009 quand Macky Sall fut convoqué au commissariat central de police de Dakar pour répondre d’accusations fabriquées de toutes pièces. C’était à leur tour de subir les salves de grenades lacrymogènes. Toutefois, l’ancien ministre et compagnon de Macky Sall reconnaît que Wade, quoiqu’à la dictature enclin, a toujours eu cette retenue de dernière minute qui suspend le geste fatal. Il prévient que Macky Sall, qui s’est tiré des griffes de Wade sans une seule égratignure, ne lâche sa proie qu’une fois refroidie. Mais un jour, le vent qu’il sème dans les demeures des citoyens jusqu’aux tréfonds de leurs cœurs, avertit Thierno Alassane Sall, soulèvera l’ultime tempête pour lui. Son ami Ibrahima Boubacar Keita du Mali, avec qui il s’était égaré sur la route de Nguéniène, pourrait lui en souffler mot, dit-il.
Ddd met à l’arrêt ses bus
Les bus étant toujours la cible de manifestants, le Direction de Dakar Dem Dikk a pris des mesures préventives pour éviter leur saccage. Dans un communiqué, la Direction dira que pour des raisons de sécurité, le réseau urbain de Dakar Dem Dikk est suspendu jusqu’à nouvel ordre. Sans doute cette mesure ne sera pas sans inconvénient. Puisque les nombreux dakarois qui prennent le bus vont devoir emprunter les autres moyens de transport.
Licenciements en vue à la Satrec
A la Société africaine de transformation, de reconditionnement et de commerce, c’est une toute autre situation sociale qui y prévaut. El Hadji Samba Ba a été tout simplement licencié pour faute lourde. D’après ses proches, il est reproché à cet agent de Sotrapal d’avoir manqué samedi dernier à son lieu de travail. Pourtant d’après eux, il ne travaille pas en principe ce jour. Il lui a été servi hier une demande d’explication qu’il a refusé de signer parce que ne comprenant pas le teneur de la demande. Nous n’avons pu avoir la version de la Direction de Satrec.
Les militants de Sonko arrêtés sont introuvables
A la suite des échauffourées opposant les militants d’Ousmane Sonko et la police, plusieurs d’entre eux ont été arrêtés. Mais jusque tard dans la soirée, les avocats de Pastef ignoraient où ces jeunes sont gardés par la police. « On n’a aucune nouvelle des personnes qui sont arrêtées. C’est pourquoi on ne peut pas dire pour le moment le nombre de personnes arrêtées», a confié Me Abdoulaye Tall joint au téléphone par «L’As». C’est inadmissible, à ses yeux, que dans un état de droit, on ne permette pas aux prévenus d’appeler leurs avocats. Pourtant, se désole l’avocat, ils ont le droit de se faire assister par des avocats. La robe noire prévient que tout ce qui leur arrivera sera de la responsabilité des gens qui ont donné l’ordre de les arrêter. Il promet de mener le combat jusqu’à ce qu’ils soient libérés. Il prévient que ces jeunes ne seront pas les agneaux du sacrifice dans cette affaire.
Vol de deux chèvres
Mouhamadou Mbaye est poursuivi pour tentative de vol au préjudice de Djibril Dia. Mais au tribunal hier, le juge a requalifié le délit en vol simple. Emmitouflé dans un jezner de couleur vert folio, de forte corpulence, le prévenu a nié le vol. Selon lui, il n’a pas vu de chèvres dans son poulailler. Mais le juge lui a rétorqué qu’il a été pris la main dans le sac et que lors de son audition à la gendarmerie, il avait confié que les chèvres s’étaient introduites dans son poulailler à son insu. Mais le prévenu a campé sur sa décision malgré le rappel du magistrat. Pour le parquetier, les faits sont constants. Il a requis 2 ans de prison dont 3 mois ferme. Quant à la défense, elle estime qu’il n’existe aucun délit car les deux chèvres ont été restituées à leur propriétaire. Le juge qui a requalifié les faits en vol simple, a condamné Mouhamadou Mbaye à 6 mois assortis de sursis.
La semaine la plus meurtrière de la covid-19
Les statistiques révèlent que malgré la virulence de la deuxième vague de la pandémie de covid-19, la semaine du 15 au 22 juin a été la plus meurtrière. Les autorités sanitaires avaient enregistré durant cette semaine presque 100 décès liés à la covid-19. Pour ce qui est de la deuxième vague de la pandémie, la semaine du 18 au 25 janvier reste la plus meurtrière avec un peu plus de 75 décès.
Manif des jeunes de Pastef à Khar Yalla
C’était chaud hier dans la matinée, sur l’axe routier Rondpoint Liberté 06 - station Khar Yalla. Il y a eu une manifestation violente des militants de Pastef «les Patriotes» contre la convocation de leur leader à la gendarmerie. Armés de pierres, ils ont saccagé tout sur leur passage en s’attaquant d’abord à la station du Rond-point liberté 06 avant de briser les vitres de la permanence de l’APR et un véhicule qui y était stationné. Leur manifestation s’étant transformée en guérilla urbaine contre les forces de l’ordre, ils ont bloqué la circulation avant de brûler des pneus sur la route pour ensuite rallier la station Khar Yalla où des dégâts sont notés. La Police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Le petit commerce s’était arrêté parce que les marchands ambulants et les tabliers ne pouvaient plus respirer l’odeur acre des gaz lacrymogènes. Cette manifestation des militants du parti Pastef n’a enregistré aucune arrestation. Mais les forces de l’ordre ont pu lever les barrages.
Couvre-feu à Guédiawaye et Pikine
Les policiers de Guédiawaye et de Pikine ont interpellé, dans le cadre de l’opération «couvre-feu », 139 personnes dans la nuit du dimanche au lundi. En fait, 53 individus sont interpellés pour violation du couvre-feu, 77 pour non-respect du port obligatoire de masque, 04 pour ivresse publique et 05 pour détention et usage de chanvre indien. Lors de cette opération pilotée par le Commissariat central de Guédiawaye, les limiers ont saisi également 99 pièces de véhicules, mis en fourrière 03 véhicules et immobilisé 34 motos. Les amendes forfaitaires des contrevenants s’élèvent à 281 mille francs.
Plaidoyer de l’Uden
L’Union démocratique des enseignants du Sénégal (Uden) demande au gouvernement de reprendre le système du monitoring pour le suivi des accords signés entre l’Etat et les syndicats d’enseignants. Pour son secrétaire général Abdourahmane Guèye, le gouvernement, en plus du renforcement du protocole sanitaire, devrait convoquer une réunion pour évaluer le plan de suivi des accords et décliner une nouvelle feuille de route, en vue de pacifier l’espace scolaire, surtout avec les menaces brandies par certains syndicats d’enseignants.
Appel pour un front contre la covid-19
La Task Force Républicaine (TFR) de l’Alliance Pour la République (APR) s’engage dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Elle va procéder cette semaine à des dons de masques, dans un premier temps, aux structures en charge de l’éducation, du commerce et des transports. Ces membres du parti présidentiel exhortent les citoyens à veiller scrupuleusement au respect des mesures et gestes barrières, notamment par le port de masque et la distanciation physique en tout lieu.Ils plaident pour l’implication à la base des citoyens pour appuyer la stratégie de sensibilisation et d’accompagnement dans la prévention contre la Covid-19.
VIDEO
POINT DE L'ACTUALITÉ AMÉRICAINE DE LA SEMAINE
Claude Porsella, René Lake et Dennis Beaver, décryptent les sujets chauds du moment aux Etats-Unis. Au programme : le plan d'aide anti-Covid de Joe Biden, les soubressauts du parti républicain et le procès en destitution de Donald Trump
René Lake, Claude Porsella et Dennis Beaver, décryptent à travers cette nouvelle émission hebdomadaire "Point USA", les sujets chauds du moment aux Etats-Unis.
Au programme : le plan d'aide anti-Covid de Joe Biden, les soubressauts du parti républicain et le procès en destituttion de Donald Trump.
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
ATTENTION À LA DICTATURE RAMPANTE
Le Front ne peut que s'indigner devant cette stratégie manifestement déroulée pour tenter de liquider des adversaires politiques, en foulant aux pieds toute considération éthique - DECLARATION DU FRN
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du Front de résistance nationale (FRN), datée du 8 février 2021, à propos de l’affaire Ousmane Sonko.
« Avant-hier, c'étaient les cas de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall, accusés d'enrichissement illicite ou de détournement de deniers publics. Tous les deux ont été livrés à la vindicte populaire, emprisonnés et/ou exilé, par l'utilisation de la justice pour la liquidation d'adversaires politiques.
Hier, c'était au tour respectivement, d’Abdoul Mbaye et de Bougane Dany Guèye, vilipendés comme des malpropres, soi-disant impliqués dans des affaires non conformes à la moralité.
Aujourd'hui, c'est Ousmane Sonko qui se voit indexé pour une supposée affaire de mœurs.
Le FRN ne peut que s'indigner avec la dernière énergie devant cette stratégie manifestement déroulée pour tenter d'affaiblir et liquider politiquement et socialement des adversaires politiques, en foulant aux pieds toute considération d'ordre éthique. On le sait, l'objectif visé est de " réduire l'opposition à sa plus simple expression" !
Le FRN ne saurait se substituer au tribunal qui est censé, chaque fois que de besoin, faire son travail librement, en toute indépendance. Malheureusement le parti-pris de certaines instances juridictionnelles est manifeste quand il s'agit "d'affaires politiques", ce qui n’est pas le cas quand il faut poursuivre les mis en cause par les audits conduits par des institutions de l’Etat.
Ce n'est donc pas étonnant si notre pays est aujourd'hui classé par les institutions internationales parmi les derniers de la classe en matière de démocratie. Entre "une démocratie imparfaite et la dictature". Quelle régression et quelle honte !
Le FRN pour sa part, tient à mettre en garde le régime en place pour lui signifier qu'il ne saurait demeurer indifférent face à de telles ignominies et d'arrêter la judiciarisation de la vie politique.
Le FRN en appelle, par-delà l'opposition à tous les patriotes et démocrates à se tenir debout et unis pour arrêter et mettre hors d'état de nuire cette dictature rampante qui menace la nation toute entière. »
CALME PRÉCAIRE À KEUR GORGUI
Plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels ont été déplorés après une tentative des forces de l’ordre de disperser les militants massés en nombre aux premières heures de la matinée devant le domicile de Sonko
Un calme précaire régnait cet après-midi à la cité Keur Gorgui à Dakar, théâtre ce lundi matin d’échauffourées ayant opposé la Police à des partisans de l’opposant Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol, ont rapporté plusieurs médias.
Plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels ont été déplorés après une tentative des forces de l’ordre de disperser les militants massés en nombre aux premières heures de la matinée devant le domicile de Sonko.
La veille, le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, avait déclaré qu’il n’allait pas déférer à une convocation de la gendarmerie dans le cadre d’une affaire l’opposant à une plaignante qui l’accuse de viols répétitifs et menaces de mort. Il s’agit d’une jeune femme travaillant dans un salon de massage à Dakar.
Le député s’est notamment appuyé sur son l’immunité parlementaire dont il dispose pour refuser de répondre à sa convocation ce lundi à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, à Dakar.
Il s’était toutefois dit prêt à répondre aux enquêteurs de la section de recherches si cette immunité était levée par l’Assemblée nationale.
Évoquant une manipulation visant à l’écarter du jeu politique, le président du parti Pastef avait, dans la foulée, appelé à une mobilisation et à une résistance de ses partisans.
NOUS NE SOMMES PAS VENUS CHERCHER SONKO
C’est le commandant qui dirige les éléments de la police qui opèrent actuellement chez Ousmane Sonko qui vient de le dire. Ils ne sont pas venus chercher le leader de Pastef.
C’est le commandant qui dirige les éléments de la police qui opèrent actuellement chez Ousmane Sonko qui vient de le dire. Ils ne sont pas venus chercher le leader de Pastef.
"Nous ne sommes pas venus chercher Ousmanbe Sonko. C’est juste le rassemblement sur la voie publique qui est interdit», a-t-il, en tout cas, déclaré au micro des journalistes.
Pour rappel, Ousmane Sonko avait précisé, hier dimanche, qu’il n’irait pas déférer à la convocation de la Brigade de recherche sur la plainte dans l'affaire du viol présumé dans laquelle il est cité. Il a demandé à la gendarmerie de respecter la procédure en passant par l’Assemblée nationale pour lever son immunité parlementaire.
Ce lundi, ses militants sont venus s’amasser devant la porte de sa demeure pour empêhcer son interpellation. Mais, les forces de l’ordre tentent de les disperser à coups de grenades lacrymogènes.
La tension y est toujours vive. Plusieurs partisans de Sonko sont interpellés. Au moins, un blessé a été noté de leur côté.
ASSANE DIOUF BLESSÉ LORS DES HEURTS CHEZ SONKO
L’activiste récemment élargi de prison a reçu un projectile à la tête lors des manifestations devant le domicile de Ousmane Sonko, accusé de viol et menaces de mort.
Assane Diouf blessé à la tête. L’activiste récemment élargi de prison a reçu un projectile à la tête lors des manifestations devant le domicile de Ousmane Sonko, accusé de viol et menaces de mort. Assane Diouf était parmi les soutiens du député.