SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 mai 2024
DÉMISSION D'UN RESPONSABLE DE PASTEF EN FRANCE
Je ne me reconnais plus dans le parti qui m’a donné envie de me battre pour le retour du progrès social, de l’éthique, d’une justice sociale et d’un Sénégal de tous - LETTRE DE DEMISSION DE BOCAR FOFANA
SenePlus publie ci-dessous, la lettre de démission adressée à Ousmane Sonko par Bobacar Fofana, le 31 janvier dernier. Le désormais ex-cadre de Pastef en France y fait état d'un certain nombre de griefs à l'encontre du sieur Bassirou Diomaye Faye, un autre cadre du parti au Sénégal.
"A Ousmane Sonko, Député à l’Assemblée nationale, Président de Pastef Les Patriotes Dakar, Sénégal
Cher Camarade, Cher Ousmane,
Par la présente, je t’informe de ma décision « à contre cœur » de démissionner du parti Pastef, pour plusieurs raisons que j’évoquerai infra. Je me suis engagé en politique et dans le parti, car convaincu que les injustices et les inégalités sociales au Sénégal, n’étaient pas dues à une fatalité mais le produit de choix politiques qui ont toujours favorisé quelques-uns au détriment de tous les autres sénégalais.
J’ai adhéré spontanément au mois de Décembre 2019 à Pastef, parce que croyant fermement aux principes démocratiques ; de tolérance ; d’ouverture ; de contradiction ; d’émulation des idées ; de challenge idéologique ; de probité et surtout de fraternité, que le Pastef; son leader; et ses militants laissaient entrevoir. Après quatorze (14) mois de militantisme, je rends ma carte d’adhérent car je ne me reconnais plus dans le parti qui m’a donné envie de me battre pour le retour du progrès social, de l’éthique, d’une justice sociale et d’un Sénégal de Tous.
Je tiens à rappeler chaleureusement à ton égard et aux camarades qui resteront désarçonnés face à ma décision sans doute, particulièrement ceux de Pastef France et du Moncap France, que je n’oublierai pas les bons moments passés au sein de ce parti. J’ai rencontré des patriotes dignes et travailler à leurs côtés, m’a beaucoup enrichi humainement et intellectuellement. Je ne peux manquer d’en citer un, avec qui j’ai travaillé étroitement en distanciel pendant ces quatorze (14) derniers mois pour manager et piloter la commission ESFP jusqu’à la restitution finale de notre
Rapport 2020, sans en découvrir le visage physiquement : Seydina SANE. Du haut de nos grandes contradictions souvent, camarade, tu resteras un bon exemple de démocrate. Nos divergences d’opinions, aplaties aussitôt grâce à une communication sincère, me laisseront une empreinte indélébile incontestablement.
Cher Ousmane, aujourd’hui par devoir et par vérité, je m’éloigne de la barque Pastef !
Les raisons qui vont devoir suivre ne jettent l’anathème et n’honnissent quiconque. Tel n’en est pas l’esprit. Je tenterai autant que faire se peut, de m’inscrire dans une posture de neutralité axiologique, pour emprunter l’exercice haut combien cher au sociologue allemand Max Weber. L’esprit critique et surtout la vérité me guideront, car comme le soutenait si bien Antiamba un vieux dogon malien : « la vérité est UNE, et ne doit pas varier dans ses formes de manifestations ».
Par devoir de Responsabilité, je démissionne !
Pilotant les travaux sur le projet de réflexion sur une proposition d’idéologie depuis avril 2020, l’équipe projet et moi-même, nous fûmes décontenancés injustement par un camarade emphatique en l’occurrence le Responsable du Moncap Sénégal & de la Diaspora : le camarade Bassirou Diomaye FAYE. Nos travaux furent obérés volontairement par ledit camarade. N’ayant pas réussi à conduire les travaux jusqu’à leurs termes (Mars 2021), selon un référentiel scientifique et une planification bien ficelés par l’équipe, je démissionne et cède la place. Même s’il obstrua nos travaux depuis le mois d’Octobre 2020, j’estime qu’aussi fine soit-elle, que ma part de responsabilité est engagée dans cet échec. Fervent défenseur de la bonne gouvernance, je ne peux taire ce principe de responsabilité, qui brûle en moi. Une seconde raison est venue s’y greffer : le fonctionnement médiéval et le management vertical très souvent ayant cours dans le Moncap France. Je reviendrai sur les détails infra.
Tout de même, mon subconscient me conseilla de rester et me battre. Mais me battre pour le Sénégal ne suffisait-il pas déjà ? S’il faut engager un autre front pour une démocratie interne dans le Pastef, n’est-ce pas un front de trop ?
Je décide de suivre mon autre moi !
Par vérité, je rends compte de l’esprit militantisme de cette organisation, qui quelquefois est portée par des prédicateurs qui ne sont aveuglés en réalité que par des luttes de clochers. Ils préfèrent s’entourer d’une masse crédule, refusant la critique et la contestation. Ils pervertissent l’esprit du Pastef et se font passer pour des chantres de la démocratie, alors qu’il n’en est rien. A l’égard de mes camarades de parti mais surtout à l’égard de tous les sénégalais chez qui vibre le projet Pastef, prenez-y garde, soyez critiques, analysez et refusez l’esprit béni oui ouiste et surtout la servitude volontaire.
Ce n’est qu’après que vous ferez un choix raisonné et raisonnable !
Hélas cher Ousmane, après quatorze (14) mois de militantisme et ayant occupé une responsabilité et non des moindres dans le Mouvement national des cadres patriotes de France (Moncap France) en tant que Responsable Adjoint de la CESFP, qui me permit d’interagir directement avec certains membres du comité de pilotage de Pastef, notamment le Responsable du Moncap Sénégal & de la Diaspora; le Directeur de l’école du parti (Moustapha SARRÉ) et du bureau du Moncap France, je pus me rendre compte à quel point nous ne sommes pas souvent crédibles.
En dépit d’un manque d’admiration que j’ai pour l’homme, Nicolas SARKOZY n’avait-il pas raison de rappeler que : « quand on défend des valeurs, la seule façon de rester crédible est de les vivre » ?
La façon de travailler de ces responsables, ignore les valeurs de démocratie; d’ouverture; de respect de la contradiction; de tolérance et de fraternité qu’ils proclament urbi et orbi. Nos échanges sur le PROJET DE REFLEXION SUR UNE PROPOSITION D’IDEOLOGIE au parti, mes questions adressées plusieurs fois à l’Administrateur du parti (Birame Soulèye DIOP) sans réponse, nos relances au Directeur de l’école du parti sur le projet en vain, nos interactions difficiles avec le Responsable du Moncap Sénégal, nos relations de travail dans le Moncap France, me permirent de constater à bien des égards, ce décalage, ce mirage avec les valeurs de Travail, d’Ethique et de Fraternité qui sont portées au pinacle par cette frange du Pastef.
De ce qu’il m’a été donné de constater plusieurs fois, il appert qu’ils méconnaissent le sens profond de la Fraternité. Cette dernière ne doit pas être un vain mot. Parce qu’en un moment donné, quand nous pourrions être dans le danger ou dans le risque de nous opposer à nos différences, il se pourrait que ce qui puisse nous sauver, ce soit une Fraternité humaine qui nous ramène à la communauté des questions, des questionnements et des destinées.
Non cher Ousmane ! Je ne veux pas être complice d’une telle machination !
J’ai toujours cru et continue toujours de croire que les partis politiques demeurent le seul réceptacle, qui puissent nous permettre de changer les destinées de notre pays, qui se noie dans les méandres de la pauvreté et du sous-développement. Cependant, leur fonctionnement doit rimer avec Ethique et de façon désintéressée. Même s’il existe aujourd’hui une certaine méfiance ou défiance à l’égard du politique, et des acteurs politiques comme le soutient Pierre ROSANVALLON, j’ai l’intime conviction que les partis politiques restent le maillon incontournable pour révolutionner le réel. Mais pour ce faire, les principes de l’engagement politique doivent matcher avec les règles de la Démocratie
Je résume infra les raisons principales de ma démission :
• Dans le parti, le Responsable du Moncap Sénégal et de la Diaspora croit dur comme fer, que nous sommes dans un apparatchik ou ses décisions deviennent des oukases à exécuter sans sourciller. Il bloqua jusque-là un projet (PROJET DE REFLEXION SUR UNE PROPOSITION D’IDEOLOGIE) qui avait pour ambition de questionner notre rapport à l’idéologie pragmatique du parti, après qu’il m’ait adressé une recommandation inique au demeurant, dont je m’abstins de suivre en omettant pas de lui préciser mes raisons. Saint-Augustin le disait si bien : « face à une loi injuste, nul n’est tenu d’obéir ». Oubliait-il que même le Prophète Mouhamed (PSL) encourageait à Mo’az Boun Jabal par dessus tout aux êtres à recourir à l’Ijtihad ? Oubliait-il que la nécessité d’une coopération équitable chez les militants, reposait sur une condition sine qua non, la liberté des individus ? Visiblement oui ! Je m’éloignerai du Taqlid à bien des égards. Suite à mon indocilité donc, il refusa de te transmettre une lettre d’invitation de travail que l’équipe projet t’adressait au mois d’Octobre 2020. Cette invitation faisait suite aux remarques et suggestions que tu posais sur le projet descriptif initial, qu’il te transmettait promptement pourtant au mois d’Août 2020. Quel manque de maturité politique ! Quelle démarche irresponsable !
Nos correspondances adressées au Directeur de l’école du parti, en vue d’avancer dans les travaux du projet avec les équipes de Dakar, restèrent sans réponse.
Après avoir encouragé et veillé à son suivi au mois de Juin 2020, le bureau du Moncap France se désolidarisait pourtant dudit projet aux motifs fallacieux et irrationnels au mois d’Octobre 2020. En sus, le Moncap France de part la composition de ses cadres, tente de tenir la barque et contribue malgré tout au rayonnement intellectuel du parti. Mais les méthodes de management directif et vertical s’inscrivent aux antipodes de mes croyances. Je ne manquais pas l’occasion de tirer sur la sonnette d’alarme. Mais rien n’y fait !
Dans un autre registre, l’Administrateur du parti se mit en sourdine quand je l’apostrophais sans cesse par e-mail les 30 juillet et 17 septembre 2020, sur des questions stratégiques qui concernent le fonctionnement du parti, telles que la production de rapport d’activités annuelles [Cf. RI Article 9].
Cher Ousmane, tu n’es pas exempt de griefs. Si l’Administration du parti est incapable de produire des programmes annuels déclinés clairement, si elle est incapable de produire de simples rapports d’activités annuelles afin d’évaluer les objectifs en terme de massification; de communication; de financement et de stratégie, c’est parce que la supervision est très bancale. Si de simples projets ou initiatives qui visent au rayonnement du parti bloquèrent ça et là, si la simple démocratie interne ne peut prévaloir, c’est parce qu’en réalité le management est peu rigoureux à l’interne. Toutes les responsabilités t’incombent en premier chef véritablement. La politique, ne se résume pas uniquement à dénoncer les détournements de deniers publics. La bonne gouvernance dans le Pastef, doit aussi porter sur la promotion de l’Ethique dans les méthodes de management et de pilotage. Tu dois te poser en garde-fous et t’assurer de sa stricte application sur toutes les strates de l’appareil pastéfien scrupuleusement.
C’est ainsi qu’en réfléchissant sur les raisons de mon engagement (la promotion d’une justice sociale; le respect des droits humains; la démocratie; tout bien considéré les valeurs de la République), j’estime que ce n’est plus au sein du parti Pastef qu’est ma place. Parce que je crois que la course vers le pouvoir doit s’appuyer sur des valeurs, car lorsque l’on s’engage en politique, il n’y a qu’à nos valeurs et nos idéaux auxquels nous devons être fidèles enfin de compte. « Notre paix intérieure, notre unité intérieure, ne peuvent être garanties que si nous restons fidèles à nos idées » dixit Rokhaya DIALLO. Après tous ces mois d’investissement fort, j’en viens à la conclusion que si je souhaite toujours être engagé en politique, la configuration de Pastef telle qu’elle se dessine dans le hic et nunc, m’est complètement étrangère. Ma vision de la politique repose fondamentalement sur un trident : le dialogue, la juste reconnaissance des militants, la recherche de consensus fort. De ce que j’ai pu observer, analysé et soumis au doute méthodique, il en ressort qu’on ne cherche pas, ou que trop peu le meilleur pour le collectif. On cherche le meilleur pour un camp, en opposition systématique avec un autre. Qui plus est, l’organisation est quelquefois engloutie et plombée par des enjeux interpersonnels qui prennent nécessairement le pas sur un aspect nodal : la rationalité du système pastéfien. Le processus de structuration de la Coordination de Pastef France, en est un cas d’école. Ma philosophie est que tout le monde prenne sa responsabilité dans les décisions, que celles-ci ne soient pas réduites à des prises de guerre mais à un accord prenant chacun en compte. Ce n’est pas toujours évident mais nous nous devons d’essayer. En sommes, je te dirais qu’il faudrait veiller à ne pas muter Pastef, en une machine à masse crédule ou les parties prenantes sont assimilées à des agents passifs, qui ne sont là, que pour exécuter les oukases d’un apparatchik.
Cher Ousmane, mes chers camarades de parti, tout en vous souhaitant une bonne chance, je pars pour être libre, je pars pour être en accord avec mon âme; avec mes convictions; avec mes valeurs; avec ma raison pour éviter le reniement et la « schizophrénie ».
Mon amour pour le Sénégal est au dessus de toute cette mêlée.
En espérant pouvoir compter sur ton sens élevé du discernement, je te prie de croire à l’assurance de ma haute considération.
Mes amitiés patriotiques
Bocar FOFANA Diplômé de Science Politique | Université de Bordeaux
Diplômé en Management RH | Inseec Business School de Lyon Manager Ressources Humaines
Chroniqueur web | Chaine YouTube : SUNUGAL CA KANAM
Responsable Adjoint de la Commission Enseignement Supérieur & Formation Professionnelle | Moncap France
Membre de la Commission Bonne Gouvernance Patriotisme & Citoyenneté | Moncap France
Numéro de carte Mouvement des cadres : 0065CFR
Numéro de carte Pastef France : 10808383"
«J’AIMERAIS ECRIRE MA PROPRE HISTOIRE EN SUIVANT SON PARCOURS»
Krépin Diatta se prononce sur sa comparaison avec Sadio Mané
Souvent comparé à son compatriote Sadio Mané, Krépin Diatta souhaite écrire sa propre histoire sur le terrain. Titulaire lors de la victoire de l’ASM face à Nantes (1-2), l’international sénégalais s’est prononcé sur son arrivée sur le Rocher, aux côtés des dirigeants de l’AS Monaco. Sur le site du club, l’ailier de 21 ans est revenu sur ses objectifs sous les couleurs du Rocher, mais également sur la concurrence.
Vous êtes régulièrement comparé à Sadio Mané. Qu’est-ce que cela vous fait ?
Personnellement, je ne me compare pas à lui. Sadio est comme un grand-frère. Nous sommes très proches. C’est quelqu’un avec qui je parle au quotidien. Il m’inspire beaucoup, c’est clair. Je prends exemple sur lui. Maintenant, j’aimerais écrire ma propre histoire en suivant son parcours. C’est un exemple pour tous les jeunes joueurs sénégalais.
Comment vivez-vous la concurrence chez les joueurs ?
La concurrence est partout. Pour moi, c’est un aspect positif. J’ai été dans cette situation quand je suis arrivé à Bruges. Pour moi, ce qui compte, c’est le travail au quotidien. Je dois juste travailler et faire parler mes qualités, quand j’en ai l’occasion. J’aime les challenges.
Quels sont vos objectifs?
Chaque joueur à des objectifs personnels, mais j’aimerais d’abord m’inscrire dans les objectifs du club. Je suis arrivé à la mi- saison, tout va bien jusqu’à présent, je vais devoir m’adapter. Je suis un joueur offensif, c’est normal que je pense à marquer ou à faire des passes décisives. Mais, je veux avant tout aider l’équipe à aller le plus haut possible.
Pensez-vous que Monaco a les capacités pour être champion de France devant le Psg ?
Monaco est un grand club en France. C’est tout à fait normal que nous soyons proches du Paris Saint-Germain. L’essentiel, pour moi, c’est de continuer à travailler dans notre coin. Je suis très content du travail effectué ici. Quand on est sur le terrain, on essaye de tout donner. Nous devons garder cette régularité pour rivaliser avec ces très bonnes équipes ; et pourquoi ne pas viser plus haut.
Que pensez-vous de l’effectif des monégasques ?
Il y a certains joueurs que je regardais à la télévision, il y a cinq ou six ans en arrière. Aujourd’hui, j’ai la chance de les côtoyer. C’est un aspect positif pour moi, pour continuer à progresser. Je me sens à Monaco comme si j’y étais depuis des années. Je suis arrivé dans un vestiaire très ouvert. Tout le monde me parle, comme si j’étais là depuis toujours. J’ai beaucoup de chance.
Vous avez écopé de deux cartons jaunes lors de vos deux premières rencontres avec l’AS Monaco. C’est une question d’adaptation ou c’est le type d’énergie que vous voulez apporter sur le terrain ?
Je ne prends pas beaucoup de cartons d’habitude. Je suis un joueur engagé, je donne tout sur le terrain. C’est la façon dont je vois le football. J’aime provoquer offensivement, mais aussi être présent défensivement. J’aime me mettre au service de l’équipe. Je vais quand même faire attention dans le futur.
HUIT CAS DE FIÈVRE JAUNE, DONT DEUX DÉCÈS SIGNALÉS AU SÉNÉGAL
Tambacounda et Kédougou se taillent la part du lion
A côté de la lutte qu’il mène face au coronavirus, le ministère de la Santé se voit obligé d’être sur un autre front. Pour cause, huit cas de fièvre jaune, dont deux décès, ont été signalés au Sénégal.
Le monde est-il en train de s’effondrer sur le Sénégal ? Au moment où le pays connaît une augmentation inquiétante des cas de coronavirus et des dizaines de décès liés à la covid19, la fièvre jaune est venue s’ajouter à la situation déjà rendue morose par la présence de la grippe aviaire sur le territoire national depuis quelque temps.
Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», les autorités sanitaires ont annoncé que huit cas de fièvre jaune ont été détectés dans les régions de Tambacounda, Kédougou, Diourbel et Matam. Il y a deux morts parmi les personnes infectées, selon Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs. « Dans le cadre de son système de surveillance épidémiologique, le ministère de la Santé et de l’Action sociale vient de notifier une épidémie de fièvre jaune, à travers des cas confirmés par l’Institut Pasteur de Dakar. Suite à l’investigation menée par les équipes du ministère sur une période de trois mois, huit (08) cas dont deux (2) décès ont été répertoriés.
Les cas de fièvre jaune notifiés sont ainsi répartis : 01 cas à Touba, 04 cas à Kidira, 01 cas à Kédougou, 01 cas à Saraya et 01 cas à Thilogne», renseignent les autorités sanitaires. Précisant qu’aucun cas supplémentaire n’est noté et qu’aucun autre décès n’est signalé, le ministère de la Santé affirme que l’évaluation des risques de propagation de cette maladie dans les zones concernées a montré, suite à la combinaison de plusieurs facteurs, que les régions de Kédougou et de Tambacounda sont actuellement les plus exposées. Ainsi, les autorités du ministère de la Santé ont décidé de démarrer une campagne de vaccination ce 15 février 2021 chez les populations les plus exposées résidant dans les deux régions voisines. L’opération va concerner plus de 800 000 personnes et les individus ciblés sont les enfants âgés au moins de neuf mois.
Après avoir confirmé que les deux décès liés à la fièvre jaune ont été enregistrés à Kidira, le médecin chef de la région médicale de Tambacounda, Dr Bayal Cissé, a indiqué que cinq des sept districts sanitaires de la région médicale sont ciblés pour la campagne de vaccination. Il a ajouté que les départements de Kédougou, Saraya et Salémata (région de Kédougou) recevront leurs doses. Rappelant que la fièvre jaune est une maladie infectieuse virale transmise par des moustiques et qui peut occasionner des épidémies, les autorités sanitaires rassurent que la maladie peut être prévenue par un vaccin efficace. Ajoutant que l’épidémie est présentement maîtrisée et sous contrôle, le ministère de la Santé a tout de même pris un certain nombre de mesures. Il s’agit du renforcement du dispositif de surveillance épidémiologique pour la détection et la confirmation rapide des cas.
Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs ont aussi misé sur le renforcement de la sensibilisation des populations sur les mesures de prévention contre les moustiques vecteurs de cette maladie et de l’intensification de la lutte antivectorielle à l’intérieur et autour des concessions des sujets infectés. Le ministère dirigé par le maire de Yoff a également mis à la disposition des Sénégalais un numéro vert (800 00 50 50).
VISITE TECHNIQUE, POURQUOI C’EST TOUJOURS SI LONG
De longues files de véhicules jalonnent le parcours, aggravant les embouteillages, surtout avec le couvre-feu de 21 à 5 heures du matin
De longues files de véhicules jalonnent le parcours, aggravant les embouteillages, surtout avec le couvre-feu de 21 à 05 heures du matin. Moussa ndiaye, automobiliste, venu de Guédiawaye, attend son rendez-vous fixé ce lundi, 1 février, à midi. A 14 heures passées, il devra encore patienter. La file de véhicules est encore longue jusqu’au centre de contrôle technique. Malgré la situation, il est plutôt optimiste. Car nous dit : “D’habitude la file est beaucoup plus longue, elle peut aller jusqu’à hauteur de Colobane. Donc, je suis plutôt optimiste car j’ai connu pire.
«C’EST COMPLIQUE»
Comme solution, le conducteur préconise de remettre en service le centre de Mbao, en banlieue dakaroise, qui était réservé aux véhicules de transport en commun. Et laisser les particuliers, à Hann. “Je pense que c’est une des meilleures solutions. Si elle est mise en œuvre, ce sera beaucoup plus fluide ici surtout avec le couvre-feu qu’on a instauré. Si ce n’est pas possible pour moi aujourd’hui, je serai obligé de revenir demain et attendre mon tour. Parce qu’il me faut la visite technique. Toute la file que vous voyez concerne ceux qui ont pris rendez-vous ce lundi 1 février. “ Une chose est sûre, râle-t-il, cette situation ne peut pas perdurer. D’autant plus qu’elle occasionne une perte de temps, occasionnant des pertes énormes. Ousseynou Diouf, taximan, ne dit pas le contraire.
«LE PROBLÈME, C’EST LA FIXATION DES RV»
“Je conduis depuis 1988 et c’est la première fois que je rencontre autant de difficultés pour la visite technique, se lamente-t-il. Pour moi, la cause, c’est la prise de rendez-vous. C’est vraiment dur pour quelqu’un comme moi qui cherche la dépense quotidienne avec son taxi. Pour qu’il décroche d’abord, c’est tout un problème. Dès fois, je perds entre 2 500 ou 3000 F CFA rien qu’en crédit alors que personne ne décroche. S’ils répondent à l’appel, la fixation des rendez-vous pose également problème. D’où cette longue file d’attente. On m’avait convoqué pour le 1 décembre jusqu’au 1 février aujourd’hui, je n’ai toujours pas passé la visite technique. J’ai dû garer mon véhicule en raison d’un problème de moteur. Mais, après pour fixer un autre rendez-vous, j’ai eu toutes les difficultés du monde. J’ai dû emprunter du crédit.” De son côté, il prône l’augmentation des centres de visite technique et la façon de fixer les rendez-vous. “Entre temps, mes recettes, je les dépense en contraventions pour défaut de visite technique parce que le prochain rendez-vous est éloigné du précédent. Si ta visite technique est finie, tu peux attendre un mois derrière. C’est trop.” Moïse Lamine Thiam, un autre conducteur, a quitté Rufisque à l’aube, pour un rendez-vous fixé à 15 heures 30 minutes. Prudence est mère de sûreté, dit-on. Il le confirme. “Je suis là depuis 09 heures, ce matin. J’ai estimé nécessaire de venir le plus tôt possible”, confie-il. Pourtant, à près de 15 heures, il est encore très éloigné dans la file, n’apercevant même pas encore le centre en question. “C’est compliqué.”, reconnait-il, recommandant dans le futur “de prendre par série de 100 véhicules, par jour, pour une meilleure diligence.” A l’en croire, dans la longue file d’attente tout peut arriver, entre “agressions” et des “propositions de contournement de la file moyennant de l’argent”. “On vient de me proposer de contourner la file en payant. Ce que j’ai refusé de faire. Je ne trempe pas dans les trucs louches parce que ce n’est pas sûr. Je suis sûr que d’autres vont accepter, n’en pouvant plus du temps d’attente. Il est temps qu’on revoit les choses. D’autant plus qu’on est garé à hauteur de la cité Imbécile où des agresseurs peuvent surgir à tout moment et nous menacer.”
POURQUOI C’EST LONG ?
Ngouda Sall, responsable administratif d’Africa plaque, société œuvrant dans la conception des nouvelles plaques et cartes grises biométriques, après les immatriculations de véhicules, en collaboration avec la Direction des transports terrestres, impute la responsabilité des difficultés rencontrées à la pandémie à Covid19. “C’est long à cause principalement du coronavirus, dit-il. Depuis mars 2019, pour des mesures de prudence, les autorités ont trouvé nécessaire d’élargir les rendez-vous pour ne pas créer par exemple d’embouteillages et de rassemblements, ainsi de suite. C’est la raison de ce chamboulement. C’est lent aussi parce qu’il une pléthore de véhicules. Si vous passez par le guichet de l’immatriculation, par exemple, vous verrez qu’il y a au moins 100 à 200 véhicules immatriculés par jour. Et donc le parc automobile sénégalais se densifie de jour en jour. Par exemple, il fallait un deuxième voire même un troisième centre. C’est ce qui crée ces embouteillages-là et ces lenteurs.”
«AVOIR UN OU DEUX AUTRES CENTRES TECHNIQUES»
S’agissant de l’arrestation des agents du contrôle technique qui ont été finalement libérés faute de preuves, il pointe du doigt les usagers. Qui, accuse-t-il, “viennent pour trouver des solutions faute de rendez-vous sur le serveur. Les automobilistes font la ruée sur place pour essayer de trouver un rendez-vous. Là, tout est contrôlé et les véhicules sont acceptés sur rendez-vous.” Pour les rendez-vous, “il y a peut-être 200 voire 300, par jour”, estime-t-il. Poursuivant, Sall ajoute : “Il y a beaucoup de choses à parfaire. L’État devrait faire un petit effort pour avoir un autre centre ou deux autres centres. Parce que, Dakar concentre presque 70 à 80% du parc automobile national. Il faudrait rouvrir le centre de Mbao pour désengorger Dakar. Pourquoi ne pas mettre un centre ou deux à Diamniadio. Par exemple, un véhicule DK qui quitte Koungheul, pour passer le contrôle technique à Dakar, si on déconcentre à Diamniadio mais ça ferait l’affaire des populations”. Dans tous les cas, le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. Les vendeurs de pièces détachées trouvent leurs comptes dans ces longues files de véhicules, qui constituent une aubaine, pour eux.
LE COLLECTIF DE MBOUR 4 S’INQUIÈTE DE N’ÊTRE ’’PAS IMPLIQUÉ’’ DANS LE PROCESSUS DE RÉGULARISATION
Le collectif appelle le préfet à ‘’plus d’inclusion’’, pour ‘’matérialiser’’ l’instruction du chef de l’Etat, au profit des populations qui ont vécu des moments difficiles dans cette périphérie de Thiès
Thiès, 3 fév (APS) - Le Collectif des populations de Mbour 4 Extension s’inquiète de ne pas être impliqué dans le processus de régularisation entamé par la préfecture, et qui a donné lieu, selon ses responsables, à 14 convocations à la Division de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS).
’’Nous remercions le président de la République, parce que le processus de régularisation a apparemment commencé’’, a dit Amadou Dia vice-président du collectif, regrettant toutefois que la structure constituée des habitants de Mbour 4 ne soit ‘’ pas impliquée’’ dans cette opération.
Il a déploré, suite à un communiqué de presse du préfet, jeudi dernier, demandant aux détenteurs d’actes de vente et de lettres d’attribution de les déposer à la préfecture au plus tard lundi, que des convocations soient envoyées aux personnes ayant vendu des parcelles aux déposants.
Quatorze convocations ont été envoyées par la DSCOS à des habitants de Mbour 4, depuis le début du processus, a dit M. Dia aux journalistes, lors d’une rencontre visant, selon lui, à ‘’rassurer’’ les membres du collectif, qui, comme leurs responsables n’ont ‘’pas compris’’ la démarche des autorités, dans le processus de régularisation.
Le collectif appelle le préfet à ‘’plus d’inclusion’’, pour ‘’matérialiser’’ l’instruction du chef de l’Etat, au profit des populations qui ont vécu des moments difficiles dans cette périphérie de Thiès, faisant partie juridiquement de la forêt classée de Thiès.
Le chef de l’Etat avait indiqué en 2017 avoir instruit le gouverneur d’alors de régulariser leur situation.
Le collectif avait dit lors d’un point de presse, vendredi, opter pour une ‘’demande collective’’, reposant sur un pré-recensement effectué en 2018, sous la supervision de l’ancien préfet Fodé Fall. Ce décompte avait fait part, selon eux, de 2500 parcelles occupées.
Le président de la structure Souleymane Diémé a annoncé que le collectif allait collecter les pièces de toutes les personnes figurant sur ce document pour les remettre à la préfecture, disant craindre que d’autres personnes soient ‘’glissées’’ dedans.
Tout en se défendant de défier l’autorité, le collectif a réitéré, mardi, maintenir cette position, au nom de la ‘’continuité de l’administration’’. ’’Le recensement est en cours et dès que les 2500 personnes seront recensées, nous allons déposer les documents à la préfecture’’, a-t-il dit.
M. Dia a présenté les membres du collectif comme des ‘’collaborateurs’’ du préfet dans cette opération de régularisation, pour leur connaissance de la zone où ils ont vécu une vingtaine d’années, et non comme des ‘’adversaires’’.
Pour lui, le bureau est prêt à passer à la main à d’autres membres du collectif, en guise de preuve de ses bonnes dispositions à travailler avec lui. Ses membres disent ne pas se reconnaître dans toute autre personne qui parlerait en leur nom.
’’Il y a un flou total. On ne sait pas qui sera recensé’’ parmi les résidents, a relevé M. Dia.
AGRESSION DU LITTORAL, AL KHARAFI ET WAMY PERSISTENT
A ce rythme, le phare des Mamelles va bientôt disparaitre. Il risque d’être englouti par de gigantesques projets immobiliers.
Alors que l’entreprise Al Kharafi fait l’objet de plusieurs controverses, ses responsables se comportent comme des intouchables sur le littoral en s’avançant davantage vers les terres du phare des Mamelles. Au même moment, l’Ong Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane (wamy) occupe également les lieux, en dépit de l’arrêt de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS).
A ce rythme, le phare des Mamelles va bientôt disparaitre. Il risque d’être englouti par de gigantesques projets immobiliers. D’autant que les entreprises sont en train de grignoter les deux côtés de la colline. Désormais, il ne reste que sa partie qui surplombe l’océan Atlantique. Sur tous les autres côtés des Almadies en allant vers la Corniche, sont en train de pousser des bâtisses à un rythme vertigineux. Parmi ces entreprises, figure la société Al Kharafi Les Mamelles qui est en train de faire du littoral sénégalais, notamment le phare des Mamelles, une zone de non droit. Elle a prévu de privatiser le domaine maritime national. Il n’y a que la route qui sépare la zone du projet Al Kharafi les Mamelles, délimitée par des barrières et la colline. Une situation que dénonce le coordonnateur du Forum Social Sénégalais (Fss) en visite sur lieux en compagnie du ministère de l’Environnement et du Développement Durable. «On ne peut pas du tout accepter qu’on prenne davantage des espaces vers le phare au profit de privés qui ne sont là que des profits. Il faut au minimum avoir 200 mètres d’espace libre au niveau du flanc du phare. Nous avons l’obligation civile, morale et politique de faire de sorte que cela soit respecté. S’il y a des compléments à faire ou des risques à prendre, il faut s’éloigner du phare», martèle Mamadou Mignane Diouf.
En plus de Al Kharafi, les lieux sont également occupés par l’Ong Wamy (Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane). Malgré l’arrêt de la Dscos, cette Ong continue, selon Mamadou Mignane Diouf, à occuper ces terres comme si de rien n’était. «Il faut faire de sorte que ces papiers obtenus légalement, mais immoralement dans ce patrimoine commun soient remis en cause. Car, c’est inacceptable dans un Etat de droit que des gens de surcroît privés et étrangers puissent occuper un domaine national comme celui-ci», peste le coordonnateur du Fss qui ajoute qu’avec cette occupation, le Sénégal perd une position de défense au profit d’un simple siège d’Ong. «Rien ne l’explique. On ne lâchera rien. Ils vont quitter les zones. S’il y a des dommages, l’Etat n’a qu’à les indemniser», clame-t-il.
TOUS LES BAUX ATTRIBUES AUPARAVANT SUR LE SITE SONT ANNULES
Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement Durable qui faisait l’économie des mesures prises par les autorités à la suite de la polémique survenue en juin dernier, l’Etat a annulé tous les baux sur cette partie du littoral. «Officiellement, tous les baux qui ont été donnés sur le site ont tous été annulés par l’autorité compétente. Nous pouvons dire que toutes les recommandations formulées ont été suivies d’effet», a soutenu Amadou Lamine Guissé. Il a annoncé une réunion dans les jours à venir entre les acteurs du Port établis au niveau du phare, la Sones qui veut réaliser un projet de dessalement de l’eau de mer, le collectif citoyen principalement concerné par cet aménagement et les détenteurs de réceptifs qui gravitent autour du projet pour les solliciter, les intégrer dans le comité et recueillir leurs avis.
CHEIKH AMAR, DIOP SY ET MARCEL DIAGNE DE DIAMNIADIO LAKE CITY ONT DES CONTENTIEUX FONCIERS EN COURS
«Répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires.» Tel est l’intitulé du document produit par les services de Antoine Félix Diome et qui donne une vue globale de la situation
La Direction générale de l’administration territoriale rattachée au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a publié dernièrement la cartographie des litiges fonciers et conflits communautaires au Sénégal. Et parmi les nombreux dossiers constatés dans la région de Dakar, on peut relever ceux de Cheikh Amar, de Marcel Diagne et du député Diop Sy répertoriés respectivement à Ouakam et à Rufisque.
«Répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires.» Tel est l’intitulé du document produit par les services de Antoine Félix Diome et qui donne une vue globale de la situation. La partie consacrée à la région de Dakar montre une cinquante de dossiers en instance avec des recommandations faites par les autorités publiques. Une lecture du document a permis de se rendre que beaucoup d’entrepreneurs et de personnalités politiques et religieuses sont mêlés dans des conflits fonciers. Pour preuve, le maire de Ouakam et Cheikh Amar se disputent un terrain situé à la cité dénommée «Cheikh Amar».
Et d’après le document du ministère de l’Intérieur, il s’agit d’un espace prévu pour abriter un équipement et que l’homme d’affaires a mis à la disposition d’un marabout du nom de Serigne Saliou Mbacke pour la construction d’une école. Et les autorités ont demandé à la gendarmerie de faire arrêter toute construction sur le site compte tenu du fait que le concerné ne dispose d’aucun titre de propriété. Et dans ses recommandations, l’autorité publique a indiqué que le changement de destination des équipements ne peut être autorisé que par le ministre du Renouveau Urbain, ce qui n’est pas encore le cas, d’où l’arrêt des travaux. Un autre homme d’affaires empêtré dans les litiges fonciers, c’est le promoteur de Diamniadio Lake City, Marcel Diagne, qui rencontre d’énormes difficultés dans l’implantation de son projet. Le développeur est attributaire de 268.913 m² sur le TF 1023/R par voie de bail pour ériger un programme de logements dénommé Diamniadio Lake City.
Cependant, un collectif dénommé «Aar Sa Momel» de Keur Ndiaye Lo tente de s’y opposer. Le recensement des impenses a été d’ailleurs effectué en septembre 2018 ; mais le collectif s’obstine à réclamer la délocalisation du projet. Le ministère de l’Intérieur a ainsi invité la Délégation générale du Pôle Urbain de Diamniadio à procéder à la délimitation matérielle du Pôle urbain, source de nombreux conflits.
Toujours dans la même zone, la Direction générale de l’administration territoriale a enregistré conflit entre le député Demba Diop dit Diop Sy et les populations affectataires de parcelles par le maire de la Commune de Diamniadio sur le site de 22 ha qui lui a été attribué par voie de bail. Suite à la tentative avortée de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) de déguerpir les occupants du site, objet du litige, le calme est revenu. Les services du ministère de l’Intérieur ont ainsi recommandé de distraire du titre de M. Demba Diop dit Diop Sy, l’assiette faisant déjà l’objet d’une occupation et lui trouver une parcelle de substitution.
LA DIRECTION GENERALE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE RECOMMANDE DE DECLASSER LA BANDE DES FILAOS A GUEDIAWAYE
Revenant toujours à Ouakam, il a été répertorié le conflit foncier entre les membres du collectif lébou sur le site foncier 5007. Selon la Direction générale de l’Administration territoriale, il est reproché au Djaraf Youssou Ndoye et ses partisans d’avoir mal géré le patrimoine foncier de la Collectivité lébou et d’avoir dilapidé les ressources financières. Cette affaire est ainsi suivie de près par le ministère de l’Intérieur qui soutient qu’il y a nécessité de régulariser le lotissement. Jusqu’ici, précise-t-il, le seul obstacle à la réalisation du lotissement est le refus de l’Ageroute qui lie les services du ministère de l’Urbanisme. Autre dossier dans Ouakam, c’est la réclamation des membres de la Collectivité lébou relativement aux terres situées aux alentours de l’aéroport. Cette affaire est également suivie de très près par les services du ministère de l’Intérieur qui ont diligentés des enquêtes administratives. Toutefois, ils se désolent d’un manque manifeste de volonté pour une coopération franche des services domaniaux. Une prise en charge définitive attendue au niveau des plus hautes autorités est attendue par la Direction générale de l’administration territoriale.
En outre, à Guédiawaye et particulièrement les communes de Golf Sud Sam Notaire Ndiaréme Limamoulaye Wakhinane Nimzatt, il est fait état d’un conflit communautaire attisé autour de la Bande des Filaos. Raison pour laquelle, les services du ministère de l’Intérieur ont recommandé un déclassement intégral de la bande. Ils ont plaidé ensuite pour une prise en compte des préoccupations des populations locales et des municipalités concernées.
GESTION DE LA COVID, LE SÉNÉGAL SEMBLE ÉPUISER SES CARTES
Le vaccin reste le dernier recours pour vaincre la pandémie. Les gestes barrières ont du mal à passer chez les populations et les mesures de représailles des forces de défense et de sécurité n’ont pas servi à grand-chose lors de cette seconde vague
Bientôt un mois que le Sénégal a instauré un couvre-feu pour les régions de Dakar et de Thiès qui concentrent le plus de cas de coronavirus, cependant, la pandémie n’a pas fléchi. Au contraire, elle monte à une vitesse fulgurante avec plus de 400 cas confirmés ce lundi même si hier mardi 2 février, le Sénégal a enregistré 153 cas confirmés. Une situation qui amène à poser la question sur la pertinence d’un couvre-feu pour amoindrir les risques de contamination.
Le Sénégal semble épuisé ses cartes dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et le vaccin reste le dernier recours pour vaincre la maladie de la covid-19 très devenue très contagieuse lors de cette seconde vague. Toujours en état d’urgence assorti d’un couvre-feu même si avec le décret on parle de basculement dans la gestion de crise sanitaire, les décisions prises par le chef de l’Etat n’ont pas eu les résultats attendus.
La maladie continue de faire parler d’elle avec son lot de contamination journalière allant jusqu’à plus de 400 cas (lundi), avec une proportion de décès qui monte en flèche ainsi que des cas graves, rendant la prise en charge médicale complexe à cause du nombre de places limitées. Pour certains spécialistes de la santé publique, rien que pour les deux derniers mois (janvier et février), les contaminations représentent à elles seules 37% au moment où les décès sont autour de 45%. C’est dire selon eux, que la seconde vague est plus foudroyante que la première et le taux de létalité qui était à moins 2% lors de la première vague au Sénégal peut aller jusqu’à 6% et même plus.
Aujourd’hui, le vaccin reste le dernier recours du Sénégal pour vaincre la pandémie. Les mesures barrières ont du mal à être une habitude chez les populations et les mesures de représailles qu’usent les forces de défense et de sécurité n’ont pas servi à grande chose lors de cette seconde vague de la pandémie. Les gens continuent de se promener dans les rues sans port de masques, fréquenter les transports communs ou encore les marchés et autres sans aucune mesure de prévention. Dans les maisons, le gel hydro alcoolique présent lors de la première vague a disparu sans compter le lavage des mains à l’eau coulante et au savon. Des habitudes qui entretiennent la maladie et qui rendent difficile la réponse pour des acteurs sanitaires et communautaires.
Au niveau du ministère de la santé et de l’action sociale, les choses bougent pour la mise en place d’une campagne de vaccination avant fin mars. Toutefois, le choix du vaccin parmi les potentiels candidats anti-Covid peine à sortir des débats. A l’heure actuelle même si le penchant est du côté du vaccin chinois, rien n’est encore décidé ont fait savoir les autorités sanitaires.
Pour le directeur général de la santé Publique, docteur Marie Khemess Ngom Ndiaye, un comité a été installé pour la validation de la stratégie vaccinale et du choix du vaccin et le Sénégal se donnera les moyens pour vacciner sa population.
Dakar, 3 fév (APS) – L’apparition de la fièvre jaune est au cœur des préoccupations des quotidiens reçus mercredi à l’APS alors que le Sénégal fait toujours face à la pandémie de Covid-19 et à la grippe aviaire.
Le ministère de la Santé a rapporté, mardi, 8 cas de fièvre jaune dont 2 décès. Ces cas ont été détectés à Touba (01), à Kidira (04), à Kédougou (01), à Saraya (01) et à Thilogne (01). Une campagne de vaccination est prévue à partir du 15 février.
’’Covid-19, grippe aviaire, fièvre jaune : le pays croule sous les épidémies’’, selon le quotidien Kritik.
’’Alors que les toubibs se saignent depuis un an pour contenir la Covid-19, le corps médical n’a pas de répit, l’alerte d’un début d’épidémie de fièvre de jaune dans le Sud-est du pays avec des cas révélés, augmente la pression’’, écrit le journal.
’’Pendant ce temps, le Sénégal est mis en quarantaine par les pays voisins depuis l’apparition d’un foyer de grippe aviaire à Thiès et à Saint-Louis même si les autorités attestent avoir éliminé le foyer de Pout après la mort suspecte de 60 000 volailles’’, ajoute la publication.
La Tribune parle d’une ‘’crise sanitaire multiforme’’, notant que la Covid-19, la grippe aviaire et la fièvre jaune ‘’encerclent le Sénégal’’.
’’Depuis 11 mois, le Sénégal fait face à la pandémie à coronavirus avec son énorme lot de personnes contaminées, admises en réanimation ou décédées’’, écrit le journal.
La publication ajoute : ’’Les autorités cherchent des solutions pour endiguer cette crise sanitaire que la grippe aviaire fait surface de même que la fièvre jaune qui a déjà fait deux morts dans la région de Kédougou. A vrai dire, face à cette crise sanitaire multiforme, le Sénégal est enfermé’’.
Après la notification de ces cas de fièvre jaune, L’As souligne qu’une autre épidémie ’’menace le Sénégal’’. ’’A côté de la lutte qu’il mène face au coronavirus, le ministère de la Santé se voit obligé d’être sur un autre front. Pour cause, 8 cas de fièvre jaune dont deux décès ont été signalés au Sénégal’’, dit L’As.
Confronté à la ‘’concomitance de plusieurs maladies’’, le Sénégal ‘’rit jaune’, selon Le Quotidien qui précise : ‘’La fièvre jaune vient s’ajouter à la Covid-19 et à la grippe aviaire. La nouvelle affection a déjà emporté deux personnes’’.
Le Soleil annonce que 800 000 personnes seront vaccinées à partir du 15 février pour contenir la réapparition de la fièvre jaune.
Pour L’Observateur, le pays est dans ’’un triangle de feu’’. ’Les autorités sont sur le qui-vive. Avec la fièvre jaune qui est venue s’ajouter à l’épidémie de grippe aviaire et du Covid-19, le Sénégal est pris dans une ceinture de feu’’, slon le journal.
Le Sénégal est ’’confronté à un autre fléau’’, alerte Vox Populi, soulignant qu’après la Covid-19, la fièvre jaune ’’revient et tue’’.
’’8 cas détectés à travers le pays dont 2 morts à Kidira. Touba, Sayra, Thilogne touchés. Le ministère de la Santé lance une campagne de vaccination qui cible 800 000 personnes à partir du 15 février’’, écrit le journal.
Le Soleil rapporte que le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, va assurer la présidence de l’Union africaine de 2022 à 2023.
Le Sénégal va assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA) en 2022-2023, a annoncé mardi le président sénégalais, Macky Sall.
"Le Sénégal a été [désigné] candidat unique pour occuper le poste de président en exercice de l’Union africaine réservé à la CEDEAO (…) pour la période 2022-2023", a écrit M. Sall sur son compte Twitter.
La présidence tournante de l’UA est exercée par un chef d’Etat ou de gouvernement d’un pays membre de l’organisation pour une période d’un an.
Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo, a été choisi par ses homologues africains pour diriger l’institution au cours de cette année. Il succède au chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa.
Un sommet de l’Union africaine se tient cette semaine au siège de l’organisation, à Addis-Abeba, la capitale d’Ethiopie.
AFFAIRE MBOUR 4, 14 PERSONNES CONVOQUÉES
L’affaire n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Après l’arrestation de quatre individus la semaine dernière, quatorze autres ont reçu des convocations délivrées par la DSCOS
L’affaire n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Après l’arrestation de quatre individus la semaine dernière, quatorze autres ont reçu des convocations délivrées par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS). Une évolution qui fait suite au dépôt d’actes de vente des victimes auprès du Préfet.
Le vice-président du collectif des victimes de Mbour 4, Amadou Dia, se démarque. "On a demandé aux détenteurs de lettres d’attribution de venir déposer en même temps aux détenteurs d’actes de vente de venir déposer. On se pose des questions parce que chaque jour on nous amène des convocations de la DSCOS. L’objectif était de se faire régulariser et non à ce que la DSCOS convoque les gens qui leur ont vendu. Parce qu’il y a des gens qui ont vendu leurs parcelles depuis 2000. Le communiqué du Préfet nous a paru bizarre. Des membres du collectif ne comprennent pas puisqu’ils n’ont pas été impliqués dans le processus".