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17 mai 2024
AYA TRAORE REJOINT NAFT ABADAN EN IRAN
L’internationale sénégalaise de basket-ball, Aya Traoré pose ses valises en Iran. Elle s’est engagée avec Naft Abadan, un club de Women Superleague, a informé Baskesenegal. Aya Traoré s’est envolée vers l’Iran pour un nouveau défi.
L’internationale sénégalaise de basket-ball, Aya Traoré pose ses valises en Iran. Elle s’est engagée avec Naft Abadan, un club de Women Superleague, a informé Baskesenegal. Aya Traoré s’est envolée vers l’Iran pour un nouveau défi.
La Lionne évoluera désormais sous les couleurs de Naft Abadan. Passée par le CAD Coimbra au Portugal en 2018-2019, elle a évolué aux cotés de Gbessa la saison dernière dans le même championnat. Aya a terminé l’année avec une moyenne de 14.7 points, 7.3 rebonds et 1.5 passes.
Aya Traoré (36 ans – 1m86), serait à son 9è pays après la Pologne, l’Espagne, la France, le Luxembourg, la Slovénie, l’Ukraine, le Nigéria et la Mozambique.
AUGUSTIN SENGHOR, "CANDIDAT IDÉAL" POUR LA CAF, SELON UN DIRIGEANT NIGÉRIAN
"Senghor a le tempérament et la capacité pour diriger la CAF’’, a déclaré dans un entretien publié, paru ce 1er février, sur le site du quotidien local, The Nation, le président de la Fédération de football de l’Etat d’Imo.
Le président Augustin Senghor "est le candidat idéal" pour diriger la Confédération africaine de football (CAF) en ce moment, a estimé le Nigérian Mami Amanze Uchegbulam, membre du Comité exécutif de la Fédération nigériane de football (NFF).
"Senghor a le tempérament et la capacité pour diriger la CAF’’, a déclaré dans un entretien publié, paru ce 1er février, sur le site du quotidien local, The Nation, le président de la Fédération de football de l’Etat d’Imo.
Uchegbulam prend ainsi le contrepied de son président Melvin Pinnick qui roule pour le candidat sud-africain, Patrice Motsepe.
"Senghor est calme sans controverse, jeune et très expérimenté", a détaillé le Nigérian, ancien vice-président du Comité d’appel de la CAF.
"J’ai eu des relations avec la plupart des candidats à la présidence de la CAF au cours de mes 12 années en tant que vice-président du Comité d’appel", a ajouté le Nigérian, indiquant que le président de la Fédération sénégalaise de football "est celui qui peut repositionner la CAF compte tenu de la confusion managériale au sein’’ de l’institution actuellement.
"Ma position n’a rien à voir avec des intérêts personnels mais ça vient d’une personne qui était dans les couloirs de la CAF de 2006 à 2018", a dit le dirigeant nigérian.
Parlant de Me Augustin Senghor, il a relevé que "sa transparence et son penchant pour la responsabilité sont connus de tous et par-dessus tout, il est aimé de tous".
En cela, il ressemble à l’ancien président de la CAF, Issa Hayatou quand il briguait la présidence de l’instance dirigeante du football africain en 1988, a t-il laissé entendre.
En désaccord avec le choix de son président de Fédération, il dit approuver par contre la candidature de ce dernier au Conseil de la Fifa.
"Pour Amaju, je pense que l’élection au Conseil de la Fifa sera un immense avantage pour notre pays et le gouvernement (nigérian) doit le soutenir", a-t-il soutenu.
En plus d’Augustin Senghor, trois autres candidats sont en course pour l’élection à la présidence de la CAF qui aura lieu le 12 mars à Rabat (Maroc).
Il s’agit du Mauritanien, Ahmed Yahya, de l’Ivoirien Jacques Anouma et du Sud-africain, Patrice Motsepe.
Rétabli dans ses fonctions de président de la CAF après le jugement du TAS qui a suspendu les sanctions prises à son encontre, le Malgache Ahmad a annoncé sa volonté de saisir la Commission de gouvernance de la CAF pour avoir les prérogatives de présenter la candidature à sa propre succession.
FRAPP ET DOYNA EN TOURNEE
Ce périple permis à Guy Marius Sagna et compagnie de rencontrer des autorités religieuses ainsi que les collectifs de lutte du département de Kaolack
Le Front pour une révolution anti-impérialiste panafricaine et populaire (Frapp) et le front multi-lutte Doy Na étaient en tournée, ce weekend, dans la région de Kaolack. Ce périple permis à Guy Marius Sagna et compagnie de rencontrer des autorités religieuses ainsi que les collectifs de lutte du département de Kaolack. Dans un communiqué, le Secrétariat exécutif national du Frapp renseigne qu’il s’est entretenu avec l’imam Ndao, monseigneur Martin Boucar Tine et le khalife général Serigne Mahi Niasse.
‘’Le Frapp et Doy Na ont sensibilisé ces autorités sur les problèmes de spoliations foncières, de démolition de maisons, de violation des droits des travailleurs, de recrutement clientéliste, d'accaparement des forages ruraux, de la non-orientation des étudiants, du manque d'infrastructures’’, indique-t-on. Le Frapp promet d’ailleurs d’aller à la rencontre des autres autorités religieuses, de tous les Sénégalais pour que toutes et tous ‘’entendent le son de cloche anti-impérialiste et démocratique populaire’’.
Le mouvement a aussi profité de son voyage dans la région du bassin arachidier pour rencontrer le collectif de Koutal composé de 400 victimes de spoliations de leurs parcelles et le collectif des victimes de démolition de maisons de Kahone extension. Et demande, à cet effet, à l'État de régler dans les meilleurs délais ‘’ces injustices dont sont victimes nos concitoyens de Koutal et de Kahone’’.
UN NOUVEAU RECORD DE 404 CAS, 10 MORTS SUPPLÉMENTAIRES
Depuis le 2 mars à ce jour, 26 927 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 22 145 guéris, 638 décédés et donc 4143 patients sous traitement.
Le Sénégal a enregistré un record de 404 nouveaux cas, sur 2411 tests réalisés, aggravé par un bilan macabre lourd de dix décès supplémentaires, dans le bulletin épidémiologique lu ce lundi, 1 février, par le directeur du Service national de l’information et de l’éducation pour la santé (SNEIPS), Dr Ousmane Gueye.
Les nouveaux cas sont ainsi répartis : 126 cas contacts, zéro cas importé et 258 issus de la transmission communautaire. Dont 28 cas à Thiès, 25 à Saint-Louis, 20 à Mbour, 15 à Louga, 9 à Dakar-Plateau et Touba, 8 à Yoff, 7 à Kaolack, 6 à Ndioffior, Diourbel, Keur Massar, Point E, Rufisque et Tivaouane, 5 à Coki, Kaffrine, Maristes, Parcelles Assainies, Petit Mbao, Pikine, Poponguine et Zack Mbao, 4 à la Cité Douane, 3 à Darou Mousty, Diamniadio, Khombole, Sokhone et Thiaroye, 2 à la Cité Aliou Sow, Fann, Fass Delorme, Fatick, Grand Mbao, Guinguinéo, HLM, Hlm Las Palmas, Joal, Mboro, Niarry Tally, Nord-Foire, Ouagou Niayes, Ouest-Foire et Vélingara. 1 aux Almadies, Bambilor, Cambérène, Castors, Cité Fadia, Cité Impôts et Domaines, Colobane, Diamaguene, Grand-Yoff, Guédiawaye, HLM Grand Médina, Keur Mbaye Fall, Kidira, Liberté 1, Liberté 6, Linguère, Mamelles, Mermoz, Ngor, Nioro, Ouakam, Patte d’Oie, Pout, Sacré Cœur 3, Sakal, Sébikhotane, Sicap Baobab, Sur Foire, Sicap Mbao, Tamba et Zone de Captage.
Par contre, 175 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Mais, 54 patients sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars à ce jour, 26 927 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 22 145 guéris, 638 décédés et donc 4143 patients sous traitement.
NOO LANK REAGIT AUX REMOUS EN SON SEIN
Le mouvement s’est, à l’issue de sa réunion hebdomadaire de ce weekend, prononcé sur plusieurs sujets d’actualité
Le mouvement Noo Lank s’est, à l’issue de sa réunion hebdomadaire de ce weekend, prononcé sur plusieurs sujets d’actualité. Dans une note rendue publique, la coordination de cette structure est revenue sur la dislocation du mouvement, avec la suspension des activités de Yen a marre, Frapp et FDS. A ce propos, Noo Lank précise qu’il n'a pas connaissance de contradictions sérieuses avec ces membres et considère qu'ils partagent l'objectif de défendre les intérêts des populations et l'Etat de droit, lorsque l’autorité en charge faillit à le faire.
‘’C'est cela l'essentiel, en respect des libertés de chacun d'y parvenir avec les voies conformes à ses priorités ponctuelles et stratégies internes. Dès lors, le collectif estime superflu d’aller outre cette clarification, mais reste disponible à adresser toutes questions de nature substantielle lorsqu’elles seront soulevées par l’un de ces membres, dans le respect de la civilité citoyenne’’, fait savoir le communiqué. Le mouvement, qui déplore ‘’avec regret’’ la suspension des activités de ces entités, se réjouit cependant de l’arrivée d’autres acteurs dans la plateforme. Noo Lank entend ainsi adopter une nouvelle démarche ‘’basée sur un cadre d'action plus formel assorti d'un règlement intérieur et d'une charte inclusive pour une construction durable de l’engagement citoyen. La plateforme reste ouverte au retour des camarades par la signature de cette charte’’.
...La Coordination du mouvement Noo Lank a, au cours de sa réunion, abordé l’affaire du président de l’ONG Horizon sans frontières. A ce propos, ses membres soulignent qu’ils apprécient l’évacuation de Boubacar Sèye au pavillon de santé comme un acte responsable de la part de l’Administration pénitentiaire. Noo Lank rappelle toutefois au chef de l’Etat ‘’qu’un citoyen innocent, expert de la société civile sénégalaise engagé sur les questions migratoires, qui a pu attirer son attention et celle de tous les autres Sénégalais sur l’utilisation de 1 000 milliards de F CFA de l’UE au Sénégal, n’a pas sa place en prison, surtout lorsque plus de 500 jeunes Sénégalais ont péri en 2020, du fait de l’inefficacité de leur utilisation’’. Le mouvement estime ainsi que Boubacar Sèye est un patriote à remercier et un héros à honorer par l’Etat.
par Hamath Kane
OUTRAGE AUX GENS
L’ancienne ministre, Aminata, est de ce «Lô» de personnalités qui ne donnent pas le bon exemple aux citoyens. Combien sont-ils à avoir violé le couvre-feu et à se faire pardonner ou sanctionner sans broncher ?
Quand on parlait de la nécessité d’un vaccin, ce n’était pas pour prévenir ou soigner seulement les accidents de la route et leur lot de morts. Il y a aussi certains comportements de personnages publics qui doivent faire l’objet d’une thérapie tant ils indisposent tout un pays. L’ancienne ministre, Aminata, est de ce «Lô» de personnalités qui ne donnent pas le bon exemple aux citoyens.
En quoi, pour un couvre-feu, son titre, hautement honorifique, qu’elle affiche aux lèvres, peut-il valoir plus que celui d’ancien député, d’ancien journaliste, d’ancien fonctionnaire ? Tous sont dans leurs maisons à cette heure de petite balade qu’elle a choisie pour, semble-t-il, chercher de quoi manger. Mais quel commerce officie d’ailleurs en plein couvre-feu ? Et puis, l’Etat n’a quand même pas mis dans les exceptions accordées à certaines catégories «sauf les anciens ministres». Ensuite, on peut faire de la politique comme l’on veut, mais de là à soutenir que ceux qui l’ont interpellée l’ont fait sous la dictée de Macky Sall…
Pourtant, ce devrait être d’ailleurs au nom de ce titre d’«ancien ministre» qu’elle devrait montrer le bon exemple. Hélas, le ton n’est pas celui d’un modèle ! Combien sont-ils à avoir violé le couvre-feu et à se faire pardonner ou sanctionner sans broncher ? Un «simple» citoyen l’aurait fait qu’on n’en aurait pas entendu parler. Au-delà d’un outrage à agent, c’est aussi un outrage à tous.
Espérons qu’elle mettra de «Lô» dans son vin.
PLUSIEURS CENTAINES DE TRONCS SAISIS, 3 INDIVIDUS EN GARDE A VUE
Chassés de la zone de Makacolibantan où ils avaient implanté leur quartier par les Forces de défense et de sécurité qui y ont mené de larges patrouilles, les délinquants semblent aujourd’hui jeter leur dévolu dans la forêt de Diankemakha.
La lutte contre la coupe abusive des arbres et le trafic illicite de bois s’intensifie. Chassés de la zone de Makacolibantan où ils avaient implanté leur quartier par les Forces de défense et de sécurité qui y ont mené de larges patrouilles, les délinquants semblent aujourd’hui jeter leur dévolu dans la forêt de Diankemakha. Située dans le département de Goudiry et très fournie en bois, elle attire les convoitises.
Appuyés par des éléments de la Gendarmerie nationale, les agents des eaux et forêts ont réussi à mettre la main sur 350 troncs d’arbres. «Il y a aussi du matériel tels que des tronçonneuses, des motos, des vélos et des haches qui ont aussi été trouvés sur place. Sans compter les trois individus arrêtés dont deux qui sont de nationalités étrangères», détaille le chef de l’Escadron de la gendarmerie de Tamba. Une enquête est ouverte pour retracer toute la chaîne de complicités en attendant le défèrement des mis en en cause auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tambacounda.
En écho, l’Inspecteur régional des eaux et forêts prévient les coupeurs de bois : «Ils nous trouveront sur leur chemin et nous les traquerons jusque dans leurs derniers retranchements. Nous leur ferons face et les chasserons.» En tout cas, il semble impossible de gagner ce combat sans l’appui des populations. «Il faut que les populations sachent que la forêt est la leur et que leur collaboration est d’une importance capitale pour la sauvegarder», insiste commandant Mamadou Gaye, patron de l’Iref de Tamba
AMINATA LÔ DIENG DÉFÉRÉE AU PARQUET
Elle a été arrêtée, jeudi 28 janvier dernier, en plein couvre-feu, par les éléments de la gendarmerie de Ouakam, alors qu’elle sortait, accompagnée de son frère, pour chercher à manger à son fils qui devait aller à l’école tôt le matin
L’ancienne ministre du Tourisme sous le régime de Me Abdoulaye Wade, Aminata Lô Dieng, est déférée au parquet, lundi, vers 11h, pour « non-respect du couvre-feu, outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, faux et usage de faux et rébellion ». Elle a été arrêtée, jeudi 28 janvier dernier, en plein couvre-feu, par les éléments de la gendarmerie de Ouakam, alors qu’elle sortait, accompagnée de son frère, pour chercher à manger à son fils qui devait aller à l’école tôt le matin. Dans leurs échanges, Aminata Lô Dieng décline le motif de sa sortie. Un argument qui ne semble pas convaincre les gendarmes. Le ton monte. La responsable politique et son frère sont embarqués et conduits à la brigade de gendarmerie de Ouakam pour violation du couvre-feu.
Par la suite, Aminata Lô Dieng sera libérée. Mais, son frère est retenu dans les locaux de la gendarmerie.
Nouvelle arrestation
Le lendemain, c’est-à-dire vendredi 30 janvier, l’ancienne ministre retourne à la gendarmerie pour prendre des nouvelles de son frère. Mais sur place, elle s’est (encore) donnée en spectacle devant les pandores en accusant le régime de Macky Sall d’être à l’origine de ses déboires. Des déclarations qui lui ont valu une nouvelle arrestation pour outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions.
Son parti, Alliance patriotique pour l’émergence et le libéralisme (Apel) exige sa « libération immédiate et sans condition ». Dans une note transmise à la presse, Ibrahima Diassé, administrateur dudit parti, a regretté pour le dénoncer l’arrestation « arbitraire » de leur militante. « On a demandé aux militants et aux militantes de se regrouper aux fins d’exiger sa libération immédiate et sans condition », a-t-il déclaré.
Présentés devant le procureur, le sort d’Aminata Lô Dieng et de son frère est entre les mains du maître des poursuites.
COMMERCIALISATION DE L’ARACHIDE, 260 MILLE TONNES COLLECTEES EN 65 JOURS
La campagne de commercialisation de l’arachide se déroule correctement, a déclaré hier, Pr Moussa Baldé, qui était l’invité du Grand jury de la Rfm.
La campagne de commercialisation de l’arachide se déroule correctement, a déclaré hier, Pr Moussa Baldé, qui était l’invité du Grand jury de la Rfm. Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural indique qu’après 65 jours de campagne, 260 mille tonnes d’arachides ont été collectées.
Après 65 jours de campagne de commercialisation de l’arachide, la quantité de graines collectées est estimée à 260 mille tonnes. Sur ces 260 mille tonnes, les 103 mille tonnes sont destinées à l’exportation. «C’est ce qui est déjà certifié au Port autonome de Dakar par la Dpv (La Direction de la protection des végétaux) comme devant être exporté. Le reste est réparti entre les huiliers et les semenciers», a déclaré hier, le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, qui était l’invité du Grand jury de la Radio futurs médias (Rfm).
Pour le capital semencier, indique Pr Moussa Baldé, le ministère de l’Agriculture attendait des opérateurs un stock de 60 mille tonnes certifiées. «Ils sont déjà à 66 mille tonnes de semences certifiées et à près de 15 mille tonnes de semences écrémées. Donc, on peut dire que le capital semencier du Sénégal cette année, est préservé. Le capital semencier préservé, les huiliers étant à 70 mille tonnes, et les exportateurs à plus de 100 mille tonnes, nous pensons que la campagne se déroule correctement. On aura nos semences, les huiliers ont des arachides et les exportateurs exportent tranquillement», s’est réjoui le ministre Baldé.
Il rappelle que cette année, le président Sall a demandé au ministère et au gouvernement de faire en sorte que tous les acteurs soient «contents». Car l’année dernière les huiliers n’étaient pas contents de la campagne de commercialisation de l’arachide. Ils avaient d’énormes difficultés pour collecter les quantités dont ils avaient besoin.
«C’était une équation difficile à résoudre. Cette année, à un certain moment d’ailleurs, j’avais gelé les exportations pour permettre au capital semencier de se reconstituer», a expliqué Pr Baldé, en confirmant que la production arachidière a atteint cette année, 1 million 800 mille tonnes.
L’année dernière, la production arachidière a été évaluée à plus d’1 million 400 mille tonnes.-
L’AFRIQUE RESTE DANS LA CONTINUITE
L’on parle souvent d’une nouvelle ère pour les cinémas d’Afrique. La question était ce samedi au cœur d’un webinaire organisé par le Centre Yennenga de Grand-Dakar en collaboration avec l’Agence africaine culturelle (Aac55).
Peut-on parler d’une nouvelle ère pour les cinémas d’Afrique ? Pour répondre à cette question, le Centre Yenenga et l’Agence africaine culturelle (Aac55) ont organisé ce samedi un webinaire. Cet évènement marquait aussi pour le centre créé par Alain Gomis, le lancement d’une opération de crowfunding destiné à parachever le financement de ses activités.
L’on parle souvent d’une nouvelle ère pour les cinémas d’Afrique. La question était ce samedi au cœur d’un webinaire organisé par le Centre Yennenga de Grand-Dakar en collaboration avec l’Agence africaine culturelle (Aac55).
Pour Mamadou Dia, réalisateur du film Baamum Nafi, il faudrait plutôt parler de «continuité». «On a toujours cette idée que maintenant, il y a une nouvelle ère dans le cinéma en Afrique. Mais c’est toujours un continent qui fait de très beaux films comme Touki Bouki. Donc parler de nouvelle ère, ce n’est pas toujours rendre l’hommage qui sied aux ainés.» Le double Etalon d’or du Fespaco est bien d’accord avec cette approche. «On a vraiment besoin d’eux», souligne Alain Gomis qui regrette que ces aînés soient quelque peu marginalisés, ce qui les empêche de faire des films. «Des fois on oublie qu’il y a des anciens qui sont toujours là et qui eux finissent par avoir de plus en plus de mal à faire des films. On ne construit pas un cinéma avec une seule génération. Il faut au moins trois générations», estime le réalisateur et fondateur du Centre Yennenga de Dakar.
Aujourd’hui, l’industrie cinématographique sénégalaise se construit pas à pas. Et constate Mamadou Dia, «un long métrage entier peut se faire au Sénégal maintenant avec des connaissances sénégalaises. Ce n’est pas une nouvelle ère mais une continuité». Il salue en outre le rôle des aînés. «Si on fait des films maintenant, c’est parce que la connaissance existe et elle existe parce que les aînés ont formé des gens». Alain Gomis qui a pu bénéficier des conseils avisés de Djibril Diop Mambety, a expliqué les circonstances particulières de cette rencontre.
«Après avoir vu Touki Bouki, j’ai tout enchaîné et j’étais fasciné par le cinéma de Mambety. Sa façon de raconter, de mélanger des choses et d’être en même temps très personnel. J’avais l’impression qu’il me parlait à moi», raconte-t-il. Désireux d’échanger avec le «Prince de Colobane», Alain Gomis n’hésita pas à l’appeler. «Il y avait son numéro dans l’annuaire. Je l’ai appelé et il m’a dit de passer. J’y suis allé. Je venais d’écrire mon scenario Lafrance et je lui ai donné. Je suis revenu le lendemain et les autres jours et on a parlé de beaucoup de choses mais rarement de cinéma. De façon détournée, sans vraiment parler de cinéma, il m’a appris beaucoup de choses. Il avait cette aura, cette force qui permet de transmettre des choses sans vraiment en parler», témoigne Alain Gomis.
Financement participatif pour le Centre Yennenga
Ce webinaire animé par la journaliste de France 24, Fatimata Wane, a aussi vu la participation de Mati Diop et Dieudonné Hamadi, réalisateur congolais. Il s’agissait pour le Centre Yennenga de lancer une opération de financement participatif. Dédié à la création, la diffusion et la formation cinématographique, le Centre Yenenga va accueillir des 2021, une première promotion qui sera formée à la post-production. «Grâce aux soutiens du Fopica, de la Ville de Dakar et de l’Agence française de développement (Afd), le projet est déjà financé à hauteur de 90%. La campagne de levée de fonds vise à couvrir les 10% restants, soit 50 000 € (32 millions de francs Cfa)», explique la coordonnatrice du centre, Fama Ndiaye. Les dons serviront à financer la programmation artistique et culturelle du centre avec des ateliers et des projections gratuites, les frais d’hébergement et de restauration des bénéficiaires des formations non-résidents de Dakar, l’achat de matériel dédié́ à la projection et aux tournages et des travaux d’aménagement du lieu.