KEEMTAAN GI – ESCALADE
Personne ne sait où cela débouchera. Personne ne sait non plus de quoi demain sera fait. Dans une totale incertitude ! Alors que le monde fait face à sa plus grande crise sanitaire que l’on tente de juguler par une vaccination en masse. Les économies en crise avec des pertes d’emplois par millions dans le monde. C’est donc dans ce contexte qu’un petit pays qui se nomme Sénégal a choisi d’autres enjeux. Bâillonner les libertés en traquant des hommes politiques et autres activistes. La situation qui prévaut dans ce pays est indigne d’une démocratie. C’est même révoltant de voir un président né après nos glorieuses indépendances nous renvoyer à l’époque Senghorienne. Celle où le Parti- Etat imposait au peuple de se terrer et où les libertés étaient piétinées. Une vraie dictature de la pensée avec des intellectuels traqués et emprisonnés à cause de leurs idées. Cette chasse à l’homme à laquelle on assiste depuis quelques jours n’augure rien de bon pour la démocratie. Celle-ci est prise en otage. Personne ne doit les contredire. La prise de parole interdite par ceux qui regrettaient le silence des intellectuels. Gare à celui qui ne pensera pas comme eux. Voir les hommes qui entourent le Chef se complaire dans une telle absurdité, soutenant « l’imbécilité », nous fait désespérer de ces spécimens qui furent de la gauche et qui ont lutté pour une véritable démocratie. Ce pays fout le camp et marche délibérément vers une dictature debout. La machine à broyer est ainsi lancée. Le pouvoir opte pour la confrontation. Prêt à faire face au risque de se retrouver sur plusieurs fronts. Dieu nous éloigne du misérabilisme de certains hommes qui entourent le Chef, lui soufflant à l’oreille qu’il est un champion. Faire peur ! Reste à savoir ce que cette escalade donnera alors que le véritable combat devrait être ailleurs. KACCOOR BI
ARRESTATION D’ASSANE DIOUF ET DE GUY MARIUS SAGNA LA RAFLE DU « VEL’ D’HIV » FAIT RAGE !
A peine portée sur ses fonds baptismaux, la coalition citoyenne « Le Peuple » est en passe d’être…dépeuplée par la Police. Pour cause, deux des membres fondateurs de cette soi-disant « ceinture de feu » contre Macky Sall à savoir Assane Diouf et Guy Marius Sagna ont été arrêtés par Division des investigations criminelles (Dic). Il ne reste que l’autre activiste nommé Amadou Clédor Séne qui risque de tomber au petit matin. Car jusque tard dans la nuit, les policiers ont fait le pied de grue devant son domicile sis Front de Terre à Dakar pour pouvoir le cueillir aux heures légales c’est-à-dire à 5heures du matin. Selon Me Cheikh Khoureyssi Ba, on reproche à leurs clients de délits de troubles à l’ordre public et de préparer un mouvement insurrectionnel et autres voies de fait de nature à compromettre la sécurité publique. Pour « Le Témoin » quotidien, ces arrestations massives chez les partisans d’Ousmane Sonko rappellent la plus grande rafle de masse de juifs jamais organisée par la Police sur le territoire français. A l’issue de ces arrestations dites rafles du Vél d’Hiv effectuées à Paris et sa banlieue, plus 100.000 juifs ont été conduits au Vélodrome d’Hiver, un bâtiment dédié aux compétitions sportives. C’était en 1941. Pour ce coup-ci, il s’agit de « Sonkistes » qui risquent une déportation vers Rebeuss. Et si c’est pour la sécurité des personnes et des biens, tant mieux !
BIRAME SOULEYE DIOP ET CIE VERS L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION JUDICIAIRE
Ils attendront pour connaître leur sort. L’administrateur du parti Pastef / les Patriotes, Birame Soulèye Diop, son épouse, Patricia Ngandoul, son camarade de parti, Abass Fall, coordonnateur de Pastef à Dakar, ainsi que les autres personnes arrêtées dans l’affaire des menaces de mort envers les autorités devront prendre le mal en patience. Ces derniers, déférés devant le parquet de Dakar, ce lundi, n’ont pas été entendus par le maître des poursuites. Ils ont encore bénéficié d’un retour de parquet. Autrement dit, ils seront édifiés sur leur sort ce mardi, 23 février 2021. Selon des sources concordantes, ces responsables de Pastef se dirigent vers l’ouverture d’une information judiciaire. Ils devaient être présentés à un juge d’instruction. Ce qui veut dire qu’ils risquent tout simplement un long séjour en prison. Si Birame Soulèye Diop a été placé en garde à vue le vendredi dernier, son épouse Patricia Mariame Ngandoul était en arrestation depuis lundi dernier alors qu’elle se rendait à son lieu de travail. C’est par la suite que Abass Fall le coordonnateur de Pastef de Dakar et Fatoumata Traoré, Dahirou Thiam, Ingénieur en télécommunication et Bawar Dia, agent la Sonatel-Médina ont été arrêtés. Ils sont accusés de menaces de mort et appel à l’insurrection. Ils sont soupçonnés d’être liés à une puce téléphonique à partir de laquelle des autorités dont le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président, Mahmoud Saleh, ont reçu des menaces de mort.
SERIE D’ARRESTATIONS LES CADRES DE PASTEF DENONCENT «UN KIDNAPPING»
La série d’arrestations de responsables et de jeunes de Pastef est assimilée à du « kidnapping » par le Mouvement national des cadres de Pastef (MONCAP). De hauts responsables et plusieurs jeunes membres du parti Pastef / Les Patriotes sont en état d’arrestation depuis des jours. Certains parmi eux sont placés sous mandat de dépôt (les manifestants du 8 février dernier) tandis que d’autres (Birame Soulèye, Abass Fall et autres) sont déférés au parquet et attendent d’être fixés sur leur sort. Le Mouvement National des Cadres de PASTEF-Les Patriotes (MONCAP) a dénoncé ces arrestations. « Nous constatons avec amertume, et condamnons avec la dernière énergie, les dérives autocratiques et liberticides du régime du Président Macky Sall », indique-t-on dans un document de presse parvenu à la Rédaction. Les cadres du parti de Sonko notent que « les militants et sympathisants du Pastef ont été séquestrés arbitrairement dans les locaux de la Division des Investigations criminelles (DIC) et des commissariats de police aux motifs de chefs d’inculpation aussi ridicules que l’atteinte à la sûreté de l’état, l’appartenance à un mouvement insurrectionnel ou encore la diffusion de fausses nouvelles ». Pour le mouvement dirigé par Bassirou Diomaye Faye, « tous ces détenus ne sont ni plus ni moins que des otages politiques du Président Macky Sall et de son Gouvernement dont le MONCAP exige la libération immédiate et sans conditions ». Ainsi, les cadres de Pastef disent tenir le Président Macky Sall et son régime pour responsables de l’intégrité physique de leurs frères et sœurs « détenus illégalement dans ses geôles » et appelle les démocrates de tous bords à résister et à combattre « le projet funeste d’instauration de la dictature au Sénégal ».
VACCINS KAOLACK RECEPTIONNE 6956 DOSES ET ATTEND LA MEME QUANTITE DANS 2SEMAINES
Le gouverneur de la région de Kaolack a procédé hier, à la réception de 6956 doses de vaccins Sinopharm. Une cérémonie abritée par la région médicale de Kaolack ou les camions contenant les doses de vaccins se sont pointés pour décharger la cargaison de vaccin. Le convoi a été accueilli par le médecin chef, la police, la gendarmerie et l’armée. Sur un total de 200.000 vaccins au plan national, le chef de l’exécutif local indique que pour la région de Kaolack, les doses sont évaluées à 6.956 doses. Les cibles étant 3.240 agents de santé et les personnes âgées développant des comorbidités qui sont au nombre de 36.863. Deux semaines plus tard, la même quantité sera réceptionnée également. Alioune Badara Mbengue a aussi précisé que dès ce mardi (Aujourd’hui), un comité régional de suivi, des comités départementaux seront mis en place non sans annoncer l’élaboration, d’une stratégie de communication en collaboration avec les médias, les autorités religieuses et coutumières de la région de Kaolack pour garantir la réussite de la campagne de vaccination.
PORT AUTONOME DE DAKAR
La direction générale du Port autonome de Dakar a réussi un travail de désencombrement de sa plateforme de distribution. Du vendredi 19 au dimanche 21, la Direction de l’Exploitation commandée par Amadou Racine Dia a enlevé des milliers de tonnes de déchets au niveau de la plateforme située au niveau du Mole 4 sur un espace de stockage de 40.000 m2 sur une superficie de 21 ha. Elle est située au niveau de la Rocade Hann Bel Air. Cette grande opération de désencombrement est inscrite dans la mise en œuvre du Plan de transformation portuaire à l’horizon 2023 lancé par le directeur général Aboubacar Sédikh Bèye. Elle constitue un gros chantier qui appelle la participation de l’ensemble des acteurs portuaires pour faire du port de Dakar une plateforme logistique de référence en Afrique. La réussite de cette noble mission selon la direction de l’Exploitation obéit à une bonne politique d’investissements, et qui intègre dans son opérationnalisation, les exigences environnementales pour un port propre et fluide. Ces opérations vont participer considérablement à l’amélioration de la fluidité, de la circulation des personnes et des biens, sans oublier la sécurité et la récupération de surfaces assez importantes au niveau de la plateforme.
DIOURBEL LES AUTORITES REPORTENT LE DEMARRAGE DE LA VACCINATION
Le démarrage de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus sera retardé dans la région de Diourbel (centre) en raison de la non-disponibilité de cartes et de registres vaccinaux, a appris l’APS, lundi, de sources médicales et administratives. ’’Les cartes et registres de vaccination ne sont pas encore disponibles. Ces pièces sont indispensables pour le démarrage de la vaccination dans la mesure où elles seront présentées avant l’injection de la deuxième dose de vaccin’’, a expliqué à des journalistes le médecin-chef de la région, le docteur Mamadou Dieng. ’’Après avoir échangé avec le médecin-chef de région, il est évident qu’on ne peut pas programmer le lancement demain [mardi]. Il reste quelques réglages’’, a de son côté confirmé le gouverneur de la région, Gorgui Mbaye. Le chef de l’exécutif régional a insisté sur le fait que les autorités sanitaires et administratives n’entendaient pas lancer la campagne de vaccination dans la précipitation. Au total, 453 agents de la santé sont concernés par cette première phase de la vaccination contre la maladie à coronavirus. Depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, 1.763 cas positifs de covid-19 ont été recensés officiellement dans la région de Diourbel. A ce jour, 136 décès y ont été dénombrés, d’après les données de la région médicale.
ŒIL SUR LA BLOGOSPHERE Par FALILOU MBALLO - Le fameux X tant recherché, est finalement apparu sur la toile
En ces moments de soubresauts politico-judiciaires, découlant d’une affaire de présumé viol d’une masseuse, notre rubrique « Œil sur la blogosphère » a lorgné sur la toile qui est également secouée depuis le weekend par une autre affaire de mœurs aux relents X. Comme un virus, la vidéo charnelle, qui implique une célèbre danseuse du mbalax, a fini de se propager sur les réseaux sociaux. Sans post ! Apparemment, le fameux X tant recherché sur le terrain politique s’est finalement révélé dans le milieu du showbiz. Ces images plus qu’érotiques sont torrides. Aux relents hots, la vidéo met en scène une danseuse sénégalaise et son copain. Pris en flagrant ébats sur la toile, les deux tourtereaux n’ont pu bénéficier de leur immunité sentimentale. Par le canal whatsapp surtout, les partages vont bon train. La toile s’enflamme ! Sur Instagram, un célèbre bloggeur adepte de l’extravagance de « s’enjailler » avec ses milliers de followers obsédés par ce X. « Montre nous vite ! On n’en a marre de patienter. Certainement, elle a bien assuré dans la sextape », commente un internaute qui réclame la vidéo. Du côté de Youtube, les images malgré que soumises à la censure, laissent entrevoir le haut bombé de la danseuse sous l’emprise de son amant. Là aussi, les réactions tombent par milliers. « C’est fini, c’est la fin du monde. Que chaque Sénégalais prépare ses affaires ! C’est plié pour nous » !, écrit un autre exaspéré par le caractère impudique de la scène.
JEUX DE CARTES - Ah ces «prophètes» ! ...
Ils ont donc décidé d’être des “prophètes”. Folle prétention. Non pas seulement chez eux, mais partout. Ici et ailleurs. Il y avait un “prophète” myope déclaré à Rufisque, une “prophétesse” trop bien maquillée et déguisée de manière loufoque “apparue” entre Ouakam et Ngor. La bêtise insiste. Dans ce pays de croyants et croyances multiples, nous sommes habitués à entendre, à supporter toutes sortes d’interprétations de la religion sous le prisme des appartenances mal maîtrisées. Des prises de positions qui sont la plupart du temps loin de recouper la réalité, les fondamentaux de la religion musulmane défendus avec brio et détermination par des guides religieux opposés à toutes les compromissions. Ceux-ci ont indiqué la voie à suivre, l’attitude à prendre, le comportement à adopter pour un salut éternel. Hélas ! Animés par la facilité, par la passivité, certains zélés font part d’une mauvaise foi manifeste en se jetant dans des ténèbres. Le drame est qu’ils entraînent, dans leur souci d’exister, une cohorte de moutons comme ceux de Panurge. Ce qui s’est passé à Touba est d’une gravité extrême. Une provocation qui pourrait mener à des morts, à des dégâts incommensurables. Cheikh Ahmadou Bamba le fondateur de cette ville, à cheval sur les principes islamiques, a mis l’accent sur la sacralité de Touba adossée exclusivement aux règles musulmanes. Ces prières dans son ode : “La quête du Bonheur des deux Mondes”, illustrent assez un tel état d’esprit : “Fais de ma demeure, la cité bénie de Touba, le bastion de l’obéissance à Dieu et du respect de la coutume sacrée de l’Envoyé (Prière et Bénédiction sur Lui) pour toujours, et non le parterre des innovations blâmables. Fais de ma demeure, la cité bénie de Touba, un centre académique, un lieu favorable à l’ouverture d’esprit et à des méditations saines qui sanctifient en permanence. Préserve ma demeure, la cité bénie de Touba, des crapuleux...” Ceux-là qui étaient à Touba pour, nous dit-on, un “tawaaf” exclusivement dédié à la Mecque, sont des saboteurs conscients des préjudices portés à toute une communauté. Ils méritent bien une belle correction. Mim Reew
La Dic met en cage Assane Diouf, Guy Marius Sagna …
L’idée de police politique que donnait la Dic sous Diouf est en train de refaire surface. Depuis hier, la Police est en train de procéder à des arrestations d’activistes. Les éléments du commissaire Aliou Bâ se sont rendus d’abord au domicile d’Assane Diouf pour le cueillir. L’insulter public et sa suite ont tenté une petite résistance en exigeant une convocation. Mais c’était méconnaître l’ordre que les policiers ont reçu. Ils se sont introduits de force avant de le conduire manu militari à la Dic pour audition. Son avocat qui avait dénoncé ce « kidnapping » s’est rendu sur place mais n’a pas pu empêcher qu’il soit placé en garde à vue. Idem pour Guy Marius Sagna. Le plus célèbre activiste a été lui aussi interpellé et conduit à la Dic, mais il a passé la nuit au commissariat du Plateau. De sources sûres, Clédor Sène qui a pu échapper hier sera à son tour arrêté. D’après des sources de « L’As », c’est un élément audio dans lequel des menaces de troubles à l’ordre public sont proférés qui leur vaut ces interpellations pour le moins musclées. C’est que le gouvernement a décidé de ne plus prêter le flanc. Ils pourraient être déférés pour menace de trouble à l’ordre public et participation à des rassemblements illicites. Autant de griefs qui pourraient les mettre en prison pour ainsi démoraliser les troupes d’Ousmane Sonko sur le pied de guerre.
Les domiciles des activistes sous haute surveillance
Les domiciles des activistes sont placés sous haute surveillance policière. Des sources de «L’As» renseignent que les maisons de Clédor Sène, Guy Marius Sagna, entre autres, sont surveillées comme du lait sur le feu ainsi que leurs sièges. Ce, pour leur engagement à défendre Ousmane Sonko dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr.
Adj Sarr en Gambie ?
Mais où est donc Adji Sarr, la jeune femme qui a accusé le leader de Pastef ? Si ses avocats continuent de dire qu’elle est à Dakar, une rumeur persistante l’annonce en Gambie dans un hôtel où elle aurait été aperçue en compagne de ses gardes. Une autre source renseigne qu’elle était juste de passage pour se rendre à Bissau au pays de Emballo. Quoi qu’il en soit, peu de gens l’ont vue depuis l’éclatement de cette affaire rocambolesque de viol mettant en cause le leader de l’opposition sénégalaise.
L’administrateur de Pastef avoue à moitié
La valse se poursuit entre le Palais de Justice et la police pour les responsables de Pastef dont certains arrêtés depuis dimanche. L’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop, son épouse Patricia Mariame Ngandoul, le coordonnateur de Pastef de Dakar, Abass Fall, Fatima Mbengue, Bawar Dia et Dahirou Thiam ont été à nouveau déférés au parquet. Seulement, ils ont bénéficié d’un deuxième retour de parquet. Ils seront à nouveau présentés au procureur aujourd’hui qui va décider de leur sort. D’aucuns craignent que leur dossier ne soit transmis à un juge d’instruction. Toutefois, l’affaire est perçue comme un règlement de comptes politique par une certaine opinion. Il faut souligner que l’administrateur de Pastef qui avait fui, d’après le procès-verbal, a avoué en partie les faits qui lui sont reprochés, déclarant qu’il est un acteur politique. Cependant, l’inspecteur des impôts et domaines Birame Soulèye Diop nie toute participation à l’envoi du message en cause à Mahmoud Saleh et Souleymane Ndéné Ndiaye. Son épouse qui a clamé son innocence est éloignée de ses deux enfants depuis lundi dernier.
Le maire Ablaye Pouye infecté par la covid-19
Malgré les efforts dans la sensibilisation, la pandémie de Covid19 est en train de faire des ravages dans le District sanitaire de Mbao qui polarise les communes de Thiaroye, Mbao, Thiaroye sur mer, Diamaguène Sicap Mbao, Thiaroye gare et Tivaouane Diacksao. Et parmi ces communes, celle de Mbao est la plus atteinte. D’ailleurs, son maire Ablaye Pouye est infecté par le virus de Covid-19. Depuis son lit d’hôpital, M. Pouye a envoyé un message à ses administrés pour leur demander de faire attention à cette maladie très virale.
Bilan du couvre-feu en banlieue
138 personnes ont été interpellées dans la nuit du 21 au 22 février, dans le cadre de l’opération couvre-feu en banlieue par la Police. 65 individus sont arrêtés pour violation du couvre-feu, 34 pour non-respect du port obligatoire du masque, un pour vol, un pour détention et trafic de chanvre indien et 27 pour personnes contrôlées. Les limiers de Pikine et de Guédiawaye, au cours de cette opération pilotée par le Commissariat central de Guédiawaye, ont saisi 108 pièces de véhicules, mis en fourrière 13 véhicules et saisi 12 motos. Les amendes forfaitaires collectées sont estimées à 181 mille francs.
Session ordinaire du CESE
Idrissa Seck va présider la première session du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) qui démarre aujourd’hui pour prendre fin le 09 avril. Cette première session ordinaire de l’exercice 2021, sous la présidence d’Idrissa Seck, se déroulera exclusivement en visioconférence à cause de la pandémie de Covid19. Les deux thèmes retenus pour cette présente session sont: «l’Emploi et l’Émigration» et «les Inondations et l’Assainissement».
Ousmane Diop tente de tuer son violeur
Ousmane Diop est hanté par la vie sexuelle de son enfance. Il n’a pas oublié les abus sexuels qu’il aurait subis de la part de son ami d’enfance Amadou Mounirou Diallo, à Kolda, mais aussi de leur relation consentante au moment de son état d’ivresse le 31 décembre 2016. Pour avoir la confirmation que son ami est un homosexuel, il lui a rendu visite à Dakar sans l’aviser. Cette nuit là, dit-il, il a senti une main se balader sur ses parties intimes. Choqué par le geste de son ami, ils se sont disputés. A l’en croire, le 25 mai 2017, Amadou Mounirou Diallo a répété son acte. Cette fois, ils se sont bagarrés. Ousmane Diop a poignardé son ami. Après son forfait, il a pris la clé des champs. Le mis en cause a été arrêté 6 mois plus tard au moment où il récupérait ses bagages. Ousmane Diop a soutenu à la barre hier qu’il n’avait pas l’intention de tuer son ami. Pour sa part, Amadou Mounirou Diallo a rappelé qu’il avait hébergé son ami d’enfance dans sa chambre. Il prétend que la dispute a été provoquée par son refus d’offrir de l’argent à son ami. Le jour des faits, dit-il c’est vers 3 heures du matin, en plein sommeil, qu’il a senti la douleur. Toutefois, Amadou Mounirou Diallo assume qu’il est un homosexuel. Le parquet a requis 20 ans de travaux forcés. Délibéré le 8 mars prochain.
Revoilà Dr Cheikh Tidiane Seck
Le leader du parti Bloc National des Démocrates/Xel Koom (BND/Xel Koom), Dr Cheikh Tidiane Seck, court derrière le récépissé de sa nouvelle formation politique depuis plus de huit(08) mois. Dans une correspondance adressée à ses militants, l’ancien coordonnateur des cadres libéraux regrette qu’un an, jour pour jour, après le dépôt de la demande de reconnaissance du BND/Xel Koom, parti politique d’obédience centriste et appartenant à l’opposition, il attende encore l’acte de sa reconnaissance. A l’en croire, toutes les démarches exigées par l’autorité sont faites mais le ministre de l’Intérieur tarde à signer le document. Selon lui, les autorités justifient cette lenteur par la Covid-19 et le remaniement ministériel. Dr Cheikh Tidiane Seck rappelle à nos gouvernants que sans le respect du principe de l’égalité de tous devant le droit et une administration diligente, il ne peut y avoir ni Etat de droit ni paix. En attendant, il remercie les Démocrates qui travaillent pour l’implantation nationale et internationale du parti.
par Seydou Ka
ATTENTION AUX VACCINS PRIVILÈGES
Il est à craindre l'accaparement des doses par des personnes non-prioritaires. Quelques autorités politiques et religieuses sont appelées à se faire vacciner devant les caméras pour servir d’exemple. Mais cela doit rester très symbolique
Le Sénégal entame ce mardi 23 février sa campagne de vaccination contre la Covid-19, après la réception des 200 000 premières doses de la firme chinoise Sinophrarm. En attendant la prochaine livraison des 6 798 000 doses destinées à la campagne de masse, il est à craindre, en dépit manque de confiance d’une partie de la population sur ces vaccins (voir ma chronique du 15 février dernier), que certaines personnes, non prioritaires, essaient d’accaparer les premières doses destinées au personnel de santé et aux personnes âgées de plus de 60 ans ou vivant avec des comorbidités. En effet, dans un pays où le « masla » est de règle, où tout se règle par le fameux « bras long », ce risque n’est pas à exclure. Il faudra beaucoup de rigueur et une transparence absolue de la part du ministère de la Santé et de l’Action sociale et des agents sur le terrain pour que ces vaccins aillent réellement à qui de droit.
Ailleurs, de tels privilèges indus ont fait scandale. En Argentine, le Ministre de la Santé, Ginés Gonzalez Garcia, a été contraint de démissionner pour avoir proposé à ses amis de se faire vacciner au ministère sans prendre rendez-vous dans un hôpital comme cela est de règle. Avant cela, au Pérou, un autre pays d’Amérique du Sud, c’est la Ministre des Affaires étrangères, Elizabeth Astete, qui a connu le même sort après avoir reconnu s’être fait vacciner contre la Covid-19 dès janvier, avant les populations prioritaires. Le scandale avait même entraîné la démission de la Ministre de la Santé, Pilar Mazzetti. Contrairement à d’autres pays, dont les présidents, ministres ou fonctionnaires se font vacciner pour donner l’exemple, dans ces pays, comme dans beaucoup d’autres démocraties, il est inconcevable que les membres du Gouvernement reçoivent le vaccin en toute discrétion et avant même le lancement de la campagne officielle de vaccination. On ne peut que saluer cette exigence d’égalité de tous les citoyens devant la vie et la mort, indépendamment du statut des uns et des autres. Du moins, pour ce qui est du service public.
En Afrique, selon qu’on soit riche ou proche d’une autorité, on a droit à tous les privilèges. On a même vu des autorités, parfois de rang intermédiaire, refuser de faire la queue dans les services publics comme si cela était indigne de leur rang. Ce constat est particulièrement révoltant dans les hôpitaux. Combien de fois, pour ceux qui fréquentent les hôpitaux publics, on voit quelqu’un, parce qu’il a été simplement « recommandé », entrer directement dans la salle de consultation, alors qu’il a trouvé sur place des gens qui sont là parfois depuis 5 heures du matin ? Ces humbles gens protestent parfois bruyamment. Sans conséquence. Il faut aussi être honnête, qui de nous n’a jamais tenté d’user de ce trafic d’influence ? On me répondra que « oui, on sait que c’est anormal, mais on n’a pas le choix… » Cette excuse n’est valable qu’en partie. Oui, nos services publics sont loin d’être irréprochables, mais beaucoup de pratiques relèvent de notre laxisme, de nos égoïsmes personnels, bref de notre « sénégalité », même si l’État a une énorme part de responsabilité. On a maintes fois annoncé des programmes de modernisation de l’administration, mais les citoyens tardent à voir les effets. De mon point de vue, la seule façon de changer cette situation, c’est de dépolitiser les hautes fonctions de l’administration afin de couper court aux logiques d’allégeance et de « don contre don ». C’est à ce prix seulement qu’on aura une administration impartiale. Pourquoi pas un appel à candidatures, avec des critères bien définis, pour certaines fonctions ? Restera ensuite à fixer les critères de performance qu’on traduit dans le jargon actuel par « gestion axée sur les résultats » et à renforcer les moyens de l’administration.
Cela étant dit, pour en revenir aux vaccins, je suis bien conscient de la particularité de chaque pays. Au Sénégal, compte tenu de la défiance d’une partie de la population par rapport à ces vaccins, il ne serait pas à exclure que quelques hautes autorités politiques et religieuses se fassent vacciner devant les caméras pour servir d’exemple. Mais cela doit rester très symbolique. Pour le reste, il faudra montrer patte blanche pour se faire piquer !
L'ambassade italien tué dans une attaque en RDC
L'Italie a confirmé, lundi, la mort de son ambassadeur à Kinshasa, tué par balles dans l'Est de la République démocratique du Congo.
L'Italie a confirmé, lundi, la mort de son ambassadeur à Kinshasa, tué par balles dans l'Est de la République démocratique du Congo. Il voyageait avec un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM), qui a été visé près de Goma.
ARMEMENT À L’UCAD : LES ÉTUDIANTS INDEXENT LES POLITICIENS
Des personnes entrent et sortent, masques bien en évidence. Un protocole sécuritaire renforcé. Ici, les scooters et les voitures sont fouillés, les taxis eux, ne terminent pas leur course car il ne leur est pas permis de franchir les portes.
Des personnes entrent et sortent, masques bien en évidence. Un protocole sécuritaire renforcé. Ici, les scooters et les voitures sont fouillés, les taxis eux, ne terminent pas leur course car il ne leur est pas permis de franchir les portes. Carte d’étudiant ou pièce d’identité, c’est ce que ces vigiles placés au niveau des différentes portes répètent à toutes ces personnes désirant entrer.
Dans toute cette ambiance, un protocole sanitaire est de rigueur pour ne pas négliger les mesures barrières. Nous sommes à l’Université Cheikh Anta Diop, précisément à l’entrée du campus social. Des blessés à l’arme blanche notés ces derniers temps au sein de l’université, sont à l’origine de la perquisition faite, le dimanche 21 février 2021 par la sécurité du Coud dans les chambres des pavillons où un important nombre d’armes blanches a été retrouvé.
Cela explique tout ce rituel noté à l’entrée du campus social. La détention d’armes blanches par les étudiants n’est pas une nouveauté mais cette perquisition rend la situation encore plus complexe. "Zéro arme blanche au sein du Coud", c’est le slogan lancé par le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar.Sadio Ndiaye est le chef de la sécurité du Coud.
Trouvé dans son bureau installé non loin de la direction et des pavillons, le sieur Ndiaye arbore une allure fière quant à l’opération menée par ses hommes. Habillé d’une chemise à carreaux de couleurs jaunes et blanches assorti d’un jean, il explique le procédé.
"Le directeur du Coud Maguette Sène a décidé de mettre fin aux violences notées à l’université c’est pour cela qu’il m’a donné l’ordre de procéder à une fouille dans chaque chambre afin de récupérer toutes armes qu’on verra. Ça s’est passé le dimanche matin, d’ailleurs, c’est moi qui les ai réveillés. J’étais accompagné de 75 éléments avec lesquels j’ai examiné toutes les chambres. Il y a eu des difficultés parce que les étudiants ne voulaient pas se laisser faire mais nous y sommes arrivés".
« NOUS NE SOMMES PAS EN SÉCURITÉ À L’UNIVERSITÉ »
Cette situation interpelle plus d’un surtout les étudiants qui ont fustigé ces comportements qu’ils jugent indignes de la part d’intellectuels devant inciter la jeunesse à plus de bon sens et de civisme.En route pour se trouver de quoi petit-déjeuner, habillée d’un pull noir, Adja Binta, étudiante logeant à l’université est scandalisée par l’attitude de ses camarades. "Cette situation ne nous enchante guère car ce n’est pas bien. Nous nous réveillons un bon jour et on nous fait savoir qu’il y a des blessés. Cela montre que nous ne sommes pas en sécurité au sein de l’université". Mor Wilane lui, étudiant à la Faseg, indique, "en tant qu’étudiant, nous devons donner le bon exemple et éviter de porter des armes. Nous ne devrions même pas détenir ces armes jusqu’à ce qu’on soit perquisitionné".
Dans un Lacoste gris accompagné d’une veste en cuir marron assorti à un jean, Salobé Gningue discute avec deux étudiants. Inscrit en licence 3 à la Faseg, syndicaliste aussi, il soutient que cette situation est "déplorable car l’université est réputée être un lieu de savoir, un lieu où on est censé acquérir de la connaissance, donc apprendre au grand public qu’il y a des armes blanches qui y sont stockées, c’est déplorable. Mais, c’est une nouvelle qui ne nous surprend pas car la violence se sent au sein de l’espace universitaire". D’ailleurs, deux de ses camarades ont refusé de s’exprimer, de peur d’être lacérés ou battus.
LA FAUTE, AUX POLITICIENS
Si cette situation prend autant d’ampleur, c’est de la faute des politiques et syndicalistes. C’est en tout cas l’avis des étudiants rencontrés. Étudiant à la faculté des lettres et sciences juridiques, Thierno Abdoul Aziz Sy affirme ne pas être au courant de la perquisition. Toutefois, il rejette la faute aux étudiants qui font de la politique. "Tout ceci tourne autour de la politique et c’est bien visible. J’en sais beaucoup et j’en connais assez mais, je ne veux pas entrer dans les détails. Il faut qu’on cesse de promouvoir la politique ici parce que c’est un temple du savoir".
Pour Salobé Gningue, les seuls responsables sont les syndicalistes. "La plupart du temps, ce sont les syndicalistes qui détiennent ces armes blanches. Je suis moi-même syndicaliste mais je n’œuvre pas dans cela. La cause n’est rien d’autre que le manque d’arguments car quand on est syndicaliste, on doit faire usage de la force de l’argument et non l’argument de la force. Mais, quand on est dépourvu de savoir et qu’on veut régner, on a tendance à faire usage de la force et c’est ce qui pousse certains à se servir de ces armes blanches".
Cet événement a engendré une surveillance très stricte au sein de l’université. Cette sécurité renforcée a permis de retrouver des armes blanches au niveau de certains scooters. Cette situation sera désormais un rituel auquel devront se soumettre tous ceux qui empruntent ces voies menant au campus social.
NOUVELLE ARRESTATION DE ASSANE DIOUF PAR LA DIC
Nouvelle arrestation de Assane Diouf. L’activiste a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) à peine un mois après son élargissement de prison.
Nouvelle arrestation de Assane Diouf. L’activiste a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) à peine un mois après son élargissement de prison. C’est son avocat Me Khoureychi Ba qui donne l’information sur sa page Facebook. « Ça y est ! Ils l’ont fait ! Sa chambre défoncée, molesté sans ménagement, Assane est embarqué.
Direction la DIC », écrit-il. Une première alerte a été lancée sur sa page. « Les éléments du Commissaire BÂ font le pied de grue devant le domicile de l’activiste qui refuse de les suivre et exige une convocation. » Quelques minutes plus tard, l’avocat a annoncé son arrestation sans avancer les raisons de cette nouvelle interpellation.
Assane Diouf a été élargi de prison le 28 janvier 2021. Il a passé 8 mois en prison pour outrage à agents dans l’exercice de ses fonctions. Et a été relaxé pour les chefs de rébellion et d’appel à un attroupement armé non suivi d’effet.
LE SORT DE SONKO ENTRE LES MAINS DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE
Accusé de viol, le leader de Pastef ne sera finalement pas auditionné par l’Assemblée. Le député ne s’est pas présenté devant la commission chargée d’examiner la levée de son immunité
Aurait-il pu dire quoi que ce soit pour enrayer la machine parlementaire ? Accusé de viol par l’employée d’un salon de massage dakarois, Ousmane Sonko a décidé de ne pas témoigner face à ses collègues députés mandatés pour examiner la procédure de levée de son immunité. La personne qu’il avait désignée pour le représenter, la libérale Aïda Mbodj, n’aura pas non plus été entendue.
Selon plusieurs députés membres de la commission créée à cet effet, Ousmane Sonko « n’a pas voulu répondre » à leurs questions. « Ils ont constaté son absence et vont délibérer, faire leur rapport et le présenter à la plénière », détaille un élu de la majorité. Les parlementaires auront donc pour seule base de travail le dossier qui leur a été transmis par la justice, constitué des procès-verbaux d’auditions des gendarmes et de la lettre envoyée par le juge d’instruction pour saisir l’Assemblée nationale.
Une Assemblée « inféodée »
De son côté, l’opposition dénonce des « vices de procédure » dans la composition et dans le travail de cette commission. Des irrégularités suffisamment importantes pour que deux de ses députés décident de démissionner : Moustapha Guirassy, membre du groupe Liberté et démocratie, et Cheikh Bamba Dièye, député non-inscrit.
« Nous ne pouvons accepter d’être complices de la mise à mort d’un député légalement et légitimement élu », déclarent-ils dans une lettre transmise au président de la commission, Pape Birame Touré, membre de l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).
Dans ce courrier, ils critiquent une Assemblée « inféodée » à l’exécutif et dont la conduite serait « dictée par le parquet ». Ils reprochent à Pape Birame Touré d’avoir « refusé à la commission de jouer son rôle de juge d’instruction du Parlement ». « La démarche unilatérale et la précipitation avec laquelle la commission veut statuer ne sont porteuses d’aucune garantie de respect de la présomption d’innocence », ajoutent-ils.
INSTALLATION DU COMITÉ DE SUIVI ET DE CONTRÔLE DES OPÉRATIONS DE VACCINATION
Le Comité composé d’une trentaine de membres est chargé de ’’veiller au respect des procédures mises en place dans le cadre de la stratégie nationale de vaccination mais aussi de veiller au respect de la planification des activités de mise en œuvre
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé lundi à l’installation officielle du Comité national de suivi et de contrôle des opérations de vaccination contre la Covid-19 (Cscov-c19) chargé notamment de la mise en œuvre de la stratégie nationale de vaccination, a constaté l’APS.
"C’est un comité multidisciplinaire composé d’éminentes personnalités sur lesquelles je compte pour la réussite de la mise en œuvre de notre stratégie de vaccination", a dit Abdoulaye Diouf Sarr lors d’une cérémonie restreinte tenue au siège du ministère.
Le Comité composé d’une trentaine de membres est chargé de ’’veiller au respect des procédures mises en place dans le cadre de la stratégie nationale de vaccination mais aussi de veiller au respect de la planification des activités de mise en œuvre, a précisé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
"Je lance un appel à tous les sénégalais de se faire vacciner. C’est un moyen sûr pour réduire durablement le risque de maladies graves et de décès, tout en offrant aux populations l’opportunité nouvelle de vaquer sereinement à leurs occupations sans risque", a ajouté Diouf Sarr.
Conformément aux orientations du Chef de l’Etat, les opérations seront menées dans la transparence et la célérité requises, a-t-il assuré.
"L’évolution actuelle de la maladie fait que la vaccination est la meilleure arme dont nous disposons pour la vaincre. Plus que jamais, l’opportunité s’offre à nous pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la COVID 19", a-t-il relevé.
C’est pourquoi, a-t-il souligné à côté des comités techniques qui sont en train de faire "un travail remarquable", le ministère a tenu à mettre en place un Comité de Suivi et de Contrôle des Opérations de Vaccination contre la Covid-19 avec l’ensemble des composantes de la population.
Dès le 12 janvier 2021, le Sénégal a mis en place une stratégie nationale de vaccination contre la covid-19.
Cette stratégie vise la réduction de la morbidité des cas graves et décès liés à la COVID-19 ainsi que la diminution de la transmission de la maladie. Elle met l’accent sur les cibles prioritaires que sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et les populations âgées de 60 ans.
Créé par arrêté n°02549 du 19 février 2021, le Comité a été installée en prélude au lancement des opérations de vaccination contre la covid-19 prévu ce mardi.
Le Chef de l’Etat a réceptionné mercredi à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass les premières 200 000 doses de vaccin contre la Covid-19 de la firme pharmaceutique chinoise Sinopharm.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
LES PUZZLES DU TROISIÈME MANDAT SONT EN PLACE
EXCLUSIF SENEPLUS - Nouvelle publication de ce texte qui prédisait au lendemain du remaniement de novembre dernier, la mise à mort politique de Sonko par le régime Sall dans sa quête d'un nouveau bail à la tête du pays
Nouvelle publication de ce texte de notre éditorialiste Demba Ndiaye, qui fait son retour sur SenePlus après une longue absence. L’auteur y prédisait le 2 novembre dernier dans la foulée du remaniement ministériel, la liquidation politique d’Ousmane Sonko, une des dernières forces susceptibles d’entraver le chemin de Macky Sall vers un nouveau bail à la tête du pays.
Tout ça pour ça ! Après avoir pris le pays en otage pendant quatre longues et pénibles journées, mis à la torture les rentiers politiques et autres candidats à la très gabegique table présidentielle, Son Altesse Royale a fini par publier la liste de sa taskforce de prédateurs qui l’accompagneront dans la mise en place de son projet infect de troisième mandat.
À y regarder de près, il apparaît clairement que cette armée pléthorique n’a pas pour vocation de conduire les politiques de Sa Majesté en mode « fast track », mais bien une laborieuse alchimie qui n’a qu’une seule mission : réussir la future et inévitable campagne du 3e mandat.
L’arrivée d'Idrissa Seck au très futile et dépensier CESE qu’il vomissait hier, résout l’équation de qui est, serait, devrait être le chef de l’opposition. Le PDS qui a plus de députés à l’Assemblée nationale ou Idrissa Seck de Rewmi arrivé deuxième à la dernière présidentielle ? Les rumeurs savamment distillées pendant des mois et son budget annoncé d’un milliard servaient de test pour voir la réaction de la classe politique, notamment du PDS. Qu’à cela ne tienne : on donne au numéro 2 « électoral » ce qu’il aime le plus et qui le ferrera encore davantage : une station pardi ! L’ancien Premier ministre, à défaut d’une station utile, se fera oublier dans la station la plus inutile de toutes les institutions. Ah oui, il y a l’autre machin des territoires et pâturages ...
Exit Mimi encore une fois ! Comme si Son Altesse Royale avait en horreur d’avoir dans sa cour, des femmes fortes, de fortes têtes bien remplies. Il leur préfère des dames de compagnie qui servent Sa Majesté comme des femmes de ménage et qui au passage se servent des caisses destinées en principe à mettre en place des politiques utiles.
Mimi la grande-gueule n’est pas fiable aux yeux de Son Altesse. Mimi avait son utilité dans la courte marche vers la prise du pouvoir de Sa Majesté : celle d’une guerrière qu’on envoie en première ligne (comme les forces spéciales) hacher des adversaires politiques externes et internes. Sa formation politique et sa rationalité en faisait un soldat utile, mais pas un sujet obéissant. Surtout quand elle commet de temps à autre des crimes de lèse-majesté : laisser penser, laisser entrevoir que, ben oui, ton trône, s’y assoir est bien dans mes projets futurs au cas où tu commettrais le crime de briguer un 3e meurtre, pardon, un 3e mandat. Et enfin, l’autre « faute » de Mimi (une erreur tactique), c’est de vouloir défenestrer la maire de Kaolack, Mme Sarr et mettre au pas la pléthore de petits sergents qu’y pullulent et rêvent d’avancement.
Mimi, tu devras désormais « assumer ton destin » politique si tu crois en avoir, comme la grande dame de la politique que les gens pensent que tu es ou alors, subir une deuxième humiliation d’« envoyée spéciale inutile ». Ou pire encore, ministre d’État auprès de Sa Majesté. Une prison dorée, mais qui a une fonction : garder au purgatoire tous ces potentiels lorgneurs du fauteuil royal.
Quid des fugitifs transfuges du PDS, Oumar Sarr et sa vieille bande de vieux soldats libéraux qui ont quitté la maison (papale) du père adoptif parce que comme tout père, le sang du fiston est plus important et sûr que celui des adoptés. Avec ces vieux baroudeurs politiques et quasi en déclin, Son Altesse poursuit son objectif de destruction, à défaut de « réduire à sa plus simple expression » de l’opposition et, sa frange la plus vieille et aussi dangereuse : ce qui reste des troupes du vieux pape.
Il y a là une triple visée ... « Mackyavélique » : tuer le père (le pape) et son armée en si longue hibernation ; maintenir au loin l’héritier, là-bas, dans sa « Abou Graib » qatarienne, en agitant la menace de retourner à Rebeus où semble-t-il, il avait failli y perdre la boule, au cas où il ne passerait pas auparavant par la case remboursement...
En requinquant par des piqures de vitamines la bande à Oumar Sarr, Sa Majesté, se prépare une milice supplémentaire composée de vieux (anciens combattants) soldats blanchis sous le harnais dans la perspective des futures campagnes qui réclameront tous les bras disponibles, même ceux vieillis, et qui auront de la peine à tenir droit leurs vieux fusils. Aucun renfort n’est et ne sera de trop face au dernier soldat rebelle de la scène politique : le sergent Sonko, ce satané empêcheur de gouverner en paix.
Car, que l’on ne s’y trompe pas : désormais, Sa Majesté n’a qu’un objectif dans sa vie et sa marche vers le 3e mandat : isoler, museler et probablement « tuer » le soldat Sonko, le Zapata de la scène politique nationale. On musèle le numéro deux de la dernière présidentielle, en lui donnant des milliards pour continuer son sommeil (qu’il arrête d’insulter notre intelligence en disant venir participer à la sauvegarde du pays. Mon œil !) ; on récupère de vieux soldats en déclin du vieux pape et enfin, on s’attelle à la bataille vitale, au dernier « mortal kombat » : la mise à mort du 3e qui devient désormais et de facto le numéro 1... de l’opposition.
Enfin, l’éjection de certains caciques de l’APR et leur mise en « résidence surveillée », des compagnons de route que des rumeurs distillées insidieusement à longueur de mois qu’ils rêvaient en se rasant et en faisant leurs ablutions, du fauteuil de Sa Majesté. Amadou Ba, l’ex-argentier de l’État a beaucoup de défauts, mais un en particulier : l’indécision comme ligne de vie. Y aller, ne pas y aller, c’est ça la question.
Makhtar Cissé, l’homme de l’ombre et à l’ombre de Sa Seigneurie, a eu des rêves d’émancipation, en paraphant des contrats très peu catholiques. Et puis, cette folle idée de laisser filer des infos qui vous mettent dans le starting-block pour la succession. Crime de lèse..Altesse !
Quelqu’un a-t-il une explication rationnelle de la défenestration du désormais ex-premier flic du pays et du « transporteur » Youm, avocat à ses heures perdues ? Ce qui sera le cas maintenant : du temps il en aura ; mis il serait étonnant qu’il renfile sa robe qui ne doit plus être noire au fond de la malle où elle dort depuis si longtemps.
Alors oui, tout ça pour ça ?
Et si on passait enfin aux choses sérieuses, les vrais problèmes du pays et surtout du peuple : comme de mettre un terme enfin aux prédations foncières, aux rapines et rapts de nos Oryx (au fait, que deviennent-ils ?), au saccage de l’environnement ; la remise sur les rails de l’école , mais surtout, soigner enfin nos structures de santé dont le Covid-19 a permis d’étaler les faiblesses, mais aussi, mettre en lumière les sommités médicales que nous avons et qui doivent être davantage valorisées, etc.